BRUXELLES, 28 février 2014 (AFP) - Ils n'ont commis aucun crime mais ils vont passer le week-end derrière les barreaux: une centaine de "prisonniers volontaires" vont servir de cobayes pour tester la nouvelle prison de Beveren, dans le nord de la Belgique, a rapporté vendredi le quotidien De Standaard.
Des gardiens, avocats, magistrats, le directeur général des établissements pénitentiaires, Hans Meurisse, et quelques journalistes ont accepté de se prêter au jeu, de vendredi à dimanche.
Nuits en cellule, promenades, travail en cuisine, fouilles corporelles, nettoyage, tous vivront pendant 48 heures le quotidien d'un détenu pour tester les infrastructures de la plus récentes des prisons belges, qui sera en activité à la mi-mars.
A leur arrivée, les "détenus" devaient recevoir un rôle précis --suicidaire, révolté, toxicomane... -- qu'ils joueront durant toute la durée de leur séjour.
Les gardiens, eux, n'auront pas eu connaissance des caractéristiques attribuées à chacun et devront se comporter exactement comme ils le feront dans quelques semaines face, cette fois, à de vrais détenus.
"La liste des affaires à prendre me paraissait très classique", raconte la journaliste du Standaard Marijke Libert, qui participe à l'expérience. "Exactement comme pour un week-end scout : matériel de toilette, T-shirts, pantalons, chaussettes (...), pantoufles. Seul le point +apporte ta bonne humeur+ manquait".
Fréquemment réalisé aux Pays-Bas, ce genre d'expériences est une première en Belgique. Elle permettra de vérifier, entre autres, que les portes des cellules se ferment correctement et que les appareils, notamment de vidéo-surveillance, fonctionnent.
L'institution pénitentiaire souhaite aussi tester le "Prison Cloud", une plateforme digitale flambant neuve installée dans les cellules qui permettra aux détenus de suivre des cours en ligne ou de commander une boisson à la cantine, explique De Standaard.
Le résultat de l'expérience sera évalué avant l'arrivée progressive des premiers prisonniers le 17 mars. D'ici au mois de juin, la prison, qui compte 312 places, affichera complet.
Des gardiens, avocats, magistrats, le directeur général des établissements pénitentiaires, Hans Meurisse, et quelques journalistes ont accepté de se prêter au jeu, de vendredi à dimanche.
Nuits en cellule, promenades, travail en cuisine, fouilles corporelles, nettoyage, tous vivront pendant 48 heures le quotidien d'un détenu pour tester les infrastructures de la plus récentes des prisons belges, qui sera en activité à la mi-mars.
A leur arrivée, les "détenus" devaient recevoir un rôle précis --suicidaire, révolté, toxicomane... -- qu'ils joueront durant toute la durée de leur séjour.
Les gardiens, eux, n'auront pas eu connaissance des caractéristiques attribuées à chacun et devront se comporter exactement comme ils le feront dans quelques semaines face, cette fois, à de vrais détenus.
"La liste des affaires à prendre me paraissait très classique", raconte la journaliste du Standaard Marijke Libert, qui participe à l'expérience. "Exactement comme pour un week-end scout : matériel de toilette, T-shirts, pantalons, chaussettes (...), pantoufles. Seul le point +apporte ta bonne humeur+ manquait".
Fréquemment réalisé aux Pays-Bas, ce genre d'expériences est une première en Belgique. Elle permettra de vérifier, entre autres, que les portes des cellules se ferment correctement et que les appareils, notamment de vidéo-surveillance, fonctionnent.
L'institution pénitentiaire souhaite aussi tester le "Prison Cloud", une plateforme digitale flambant neuve installée dans les cellules qui permettra aux détenus de suivre des cours en ligne ou de commander une boisson à la cantine, explique De Standaard.
Le résultat de l'expérience sera évalué avant l'arrivée progressive des premiers prisonniers le 17 mars. D'ici au mois de juin, la prison, qui compte 312 places, affichera complet.
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