NOUMÉA, 28 février 2014 (AFP) - La Société des journalistes (SDJ) des Nouvelles-Calédoniennes, unique quotidien de Nouvelle-Calédonie, a exprimé vendredi sa "détresse" face à la situation "catastrophique" du titre depuis son rachat l'an dernier par des hommes d'affaires locaux.
"La SDJ tire la sonnette d'alarme. La rédaction est à bout et entend exprimer son épuisement mais aussi sa détresse face à une situation qu'elle juge catastrophique", ont indiqué les journalistes dans un communiqué.
"Depuis juillet 2013, le journal navigue sans capitaine et 19 des 44 journalistes ont quitté l'entreprise", poursuit le communiqué, soulignant que "ces mois d'errance" étaient rythmés "de nombreux arrêts de travail, signalés à la médecine du travail".
La rédaction déplore en outre la publication, sans leur consultation, d'un courrier du haut-commissaire mettant en cause le travail des journalistes, suite à une brève de deux lignes.
Le quotidien, dont les ventes seraient en baisse constante, a été vendu par les groupes Hersant-Tapie à un trio d'hommes d'affaires locaux dont le principal Jacques Jeandot, contrôle la majorité du marché automobile.
Le 14 février, la SDJ avait voté une motion de défiance à l'encontre du nouveau rédacteur en chef, parti depuis, stigmatisant son "incompétence, ses activités annexes de voyance en ligne" et son précédent poste de chargé de la communication à la mairie UMP de Nouméa.
Le journal fonctionne désormais sans rédacteur en chef, et son rédacteur en chef adjoint a démissionné.
"Les journalistes s'interrogent plus que jamais sur les choix de la direction, sur ses finalités et au-delà, sur l'impartialité et le devenir du journal", conclut la SDJ des Nouvelles-Calédoniennes.
cw/bd
"La SDJ tire la sonnette d'alarme. La rédaction est à bout et entend exprimer son épuisement mais aussi sa détresse face à une situation qu'elle juge catastrophique", ont indiqué les journalistes dans un communiqué.
"Depuis juillet 2013, le journal navigue sans capitaine et 19 des 44 journalistes ont quitté l'entreprise", poursuit le communiqué, soulignant que "ces mois d'errance" étaient rythmés "de nombreux arrêts de travail, signalés à la médecine du travail".
La rédaction déplore en outre la publication, sans leur consultation, d'un courrier du haut-commissaire mettant en cause le travail des journalistes, suite à une brève de deux lignes.
Le quotidien, dont les ventes seraient en baisse constante, a été vendu par les groupes Hersant-Tapie à un trio d'hommes d'affaires locaux dont le principal Jacques Jeandot, contrôle la majorité du marché automobile.
Le 14 février, la SDJ avait voté une motion de défiance à l'encontre du nouveau rédacteur en chef, parti depuis, stigmatisant son "incompétence, ses activités annexes de voyance en ligne" et son précédent poste de chargé de la communication à la mairie UMP de Nouméa.
Le journal fonctionne désormais sans rédacteur en chef, et son rédacteur en chef adjoint a démissionné.
"Les journalistes s'interrogent plus que jamais sur les choix de la direction, sur ses finalités et au-delà, sur l'impartialité et le devenir du journal", conclut la SDJ des Nouvelles-Calédoniennes.
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