![L’Ecole de Danse Annie Fayn présente L’Ecole de Danse Annie Fayn présente](http://www.tahiti-infos.com/photo/art/default/6368907-9606162.jpg)
L’Ecole de Danse Annie Fayn présente "Cendrillon" le Vendredi 14 et samedi 15 mars 2014 au Grand théâtre à 19h30.
Il était une fois… Cendrillon
“Fille d'un riche gentilhomme, Cendrillon est devenue la servante d'une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, la marraine fée de Cendrillon appelle les fées des quatre saisons. Elles transforment une citrouille en carrosse et quatre souris en chevaux blancs. Elles parent la jeune fille d'une robe de princesse. La marraine fée de Cendrillon lui donne la permission d'aller à la réception jusqu'à minuit tapant. Le prince tombe immédiatement amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s'enfuit. Dans sa fuite, elle perd une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire, et grâce à laquelle le prince retrouvera sa princesse. “
Le conte « Cendrillon » a été écrit /raconté au moins 450 fois de façons différentes depuis les toutes premières versions qu’on trouve en Chine au 10ème siècle (il y a 1000 ans) les plus célèbres sont celles de Charles Perrault (qui vivait en France à l’époque de Louis 14- il y a plus de 300 ans), des frères Jacob et Wilhelm Grimm qui vivaient en Allemagne au 19ème siècle (il y a 200 ans). Les versions de Perrault et des Grimm ne sont que deux bourgeons sur un arbre foisonnant, mais elles sont celles qui ont nourri le plus sûrement l’imaginaire moderne.
Le ballet de Prokofiev
Le théâtre Mariinsky pressent Serge Prokofiev pour composer la musique de « Cendrillon » après le succès de son « Roméo et Juliette ». Prokofiev commence l'écriture du ballet en 1941 en suivant de près le conte de Perrault. La composition de l'œuvre est interrompue par la guerre entre l'Union soviétique et l'Allemagne pour composer l'opéra « Guerre et Paix ». Prokofiev revient à son ballet en 1943 et le termine en 1944.
Le compositeur dédie son ballet à Piotr Tchaïkovsky et écrit:
« i[...[je le conçois] comme un ballet classique avec des variations, des adagios, pas de deux, etc... je vois Cendrillon non seulement comme un personnage de conte de fées mais également comme une personne en chair et en os qui ressent et vit parmi nous]i »
Serge PROKOFIEV, 1945
La première de « Cendrillon » a lieu le 21 novembre 1945 au théâtre Bolchoï.
La composition musicale de Cendrillon sera la source d’inspiration de nombreux chorégraphes tels que Frederick Ashton, Rudolf Noureev, Maguy Marin, Jean-Christophe Maillot, Thierry Malandain.
Du conte au spectacle : l’adaptation
Sous la direction d’Annie Fayn, « Cendrillon » est devenu un spectacle de danse classique, modern’ jazz, claquettes et contemporaine. La trame de l’histoire suit le texte de Charles Perrault qui date de 1697 mais opère des digressions inspirées de l’adaptation musicale de Serge Prokofiev.
Le choix des musiques a été harmonieusement adapté aux styles de danse qui illustrent l’histoire. Des musiques actuelles telles que « Happy » de Pharell Williams, « Counting the Stars » de OneRepublic, « Animals » de Martin Garrix, « The Other Side », de Jason Derulo etc. côtoient des musiques lounge. Le fil conducteur du spectacle réside dans choix porté sur la composition musicale de Serge Prokofiev. Son œuvre musical à la fois brillante et mordante apparaissait comme la plus appropriée pour mettre en chorégraphie ce spectacle.
Cette année également, l’académie de danse a porté une attention toute particulière à la narration de l’histoire par le mouvement. Les danses ne viennent pas seulement soutenir le texte, elles l’illustrent. Nos danseurs sont devenus également acteurs et ont travaillé sur l’interprétation et la vitalité particulière des personnages du conte. La force de la chorégraphie réside dans un objectif technique alliant à la danse une pantomime sans maniérisme et une gestique théâtrale tout à fait moderne caractérisant parfaitement chaque personnage.
« L’histoire qui « accroche », celle que l’on n’oublie pas, nous impressionne pour des raisons que nous ignorons ; et c’est précisément cette ignorance qui indique que le récit détient une sorte de savoir sur nous-mêmes. »
François FLAHAULT, L’interprétation des contes, 1988
Croire en ses rêves
Elaborés par la tradition orale depuis parfois de nombreux siècles, les contes ont une fonction sociale et initiatique. Ils relient, divertissent, enseignent, touchent l’inconscient, transmettent des valeurs, proposent du sens, permettent de mieux supporter les épreuves du réel.
Ce qui a motivé le choix en faveur de « Cendrillon » réside dans le fait que les situations abordées par le conte peuvent nous faire penser à ce que nous vivons (la jalousie, la peur, l’injustice, la mort, les relations dans la famille, avec les amis, …) et peuvent donc faire réfléchir, nous apprendre quelque chose sur nous-même. Il apporte des réponses symboliques et imagées aux grandes questions collectives et individuelles : origines du monde, du mal, exploration des relations familiales, de l’inégalité sociale, des chemins d’individuation que prennent les petits et les grands... Il est remarquable que dans le monde contemporain empêtré dans le matérialisme et la consommation, le conte fasse aujourd’hui retour comme voie d’accès au sens, à l’humain, au collectif, à la dimension spirituelle (au sens large) !
Par ailleurs, l’Ecole de Danse Annie Fayn a été sensible au fait que la tâche principale du récit de « Cendrillon » peut aider l’enfant à se développer et à choisir le bon chemin, et fait appel à l'imagination à l’aide d’événements merveilleux et quotidiens.
Le traditionnel conte merveilleux est caractérisé par le manichéisme, il y a toujours l’opposition traditionnelle entre bons et méchants. Dans le conte, quoi qu’il en soit, le méchant doit être puni et le bon récompensé. Au final, l'Ecole souhaite que l’effet de merveille produit par le conte merveilleux en général ait un impact significatif par la danse sur un public enfantin ou sur ce qui reste enfantin en nous.
Aussi elle a fait ressortir dans les chorégraphies certains motifs caractéristiques de l’histoire de « Cendrillon » :
- L'ascension sociale fulgurante de la jeune fille belle et méritante, mais très pauvre, élue et épousée par le Prince ; ce « coup de baguette magique » qui fait basculer un destin « injuste ».
- Les tourments de la rivalité fraternelle. Le conte montre comment un enfant auparavant rejeté accède à la reconnaissance paternelle quand un événement permet que ses qualités éclatent au grand jour. C’est tout le leurre des apparences qui est dénoncé ici, et la force des richesses intérieures cachées.
Il était une fois… Cendrillon
“Fille d'un riche gentilhomme, Cendrillon est devenue la servante d'une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, la marraine fée de Cendrillon appelle les fées des quatre saisons. Elles transforment une citrouille en carrosse et quatre souris en chevaux blancs. Elles parent la jeune fille d'une robe de princesse. La marraine fée de Cendrillon lui donne la permission d'aller à la réception jusqu'à minuit tapant. Le prince tombe immédiatement amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s'enfuit. Dans sa fuite, elle perd une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire, et grâce à laquelle le prince retrouvera sa princesse. “
Le conte « Cendrillon » a été écrit /raconté au moins 450 fois de façons différentes depuis les toutes premières versions qu’on trouve en Chine au 10ème siècle (il y a 1000 ans) les plus célèbres sont celles de Charles Perrault (qui vivait en France à l’époque de Louis 14- il y a plus de 300 ans), des frères Jacob et Wilhelm Grimm qui vivaient en Allemagne au 19ème siècle (il y a 200 ans). Les versions de Perrault et des Grimm ne sont que deux bourgeons sur un arbre foisonnant, mais elles sont celles qui ont nourri le plus sûrement l’imaginaire moderne.
Le ballet de Prokofiev
Le théâtre Mariinsky pressent Serge Prokofiev pour composer la musique de « Cendrillon » après le succès de son « Roméo et Juliette ». Prokofiev commence l'écriture du ballet en 1941 en suivant de près le conte de Perrault. La composition de l'œuvre est interrompue par la guerre entre l'Union soviétique et l'Allemagne pour composer l'opéra « Guerre et Paix ». Prokofiev revient à son ballet en 1943 et le termine en 1944.
Le compositeur dédie son ballet à Piotr Tchaïkovsky et écrit:
« i[...[je le conçois] comme un ballet classique avec des variations, des adagios, pas de deux, etc... je vois Cendrillon non seulement comme un personnage de conte de fées mais également comme une personne en chair et en os qui ressent et vit parmi nous]i »
Serge PROKOFIEV, 1945
La première de « Cendrillon » a lieu le 21 novembre 1945 au théâtre Bolchoï.
La composition musicale de Cendrillon sera la source d’inspiration de nombreux chorégraphes tels que Frederick Ashton, Rudolf Noureev, Maguy Marin, Jean-Christophe Maillot, Thierry Malandain.
Du conte au spectacle : l’adaptation
Sous la direction d’Annie Fayn, « Cendrillon » est devenu un spectacle de danse classique, modern’ jazz, claquettes et contemporaine. La trame de l’histoire suit le texte de Charles Perrault qui date de 1697 mais opère des digressions inspirées de l’adaptation musicale de Serge Prokofiev.
Le choix des musiques a été harmonieusement adapté aux styles de danse qui illustrent l’histoire. Des musiques actuelles telles que « Happy » de Pharell Williams, « Counting the Stars » de OneRepublic, « Animals » de Martin Garrix, « The Other Side », de Jason Derulo etc. côtoient des musiques lounge. Le fil conducteur du spectacle réside dans choix porté sur la composition musicale de Serge Prokofiev. Son œuvre musical à la fois brillante et mordante apparaissait comme la plus appropriée pour mettre en chorégraphie ce spectacle.
Cette année également, l’académie de danse a porté une attention toute particulière à la narration de l’histoire par le mouvement. Les danses ne viennent pas seulement soutenir le texte, elles l’illustrent. Nos danseurs sont devenus également acteurs et ont travaillé sur l’interprétation et la vitalité particulière des personnages du conte. La force de la chorégraphie réside dans un objectif technique alliant à la danse une pantomime sans maniérisme et une gestique théâtrale tout à fait moderne caractérisant parfaitement chaque personnage.
« L’histoire qui « accroche », celle que l’on n’oublie pas, nous impressionne pour des raisons que nous ignorons ; et c’est précisément cette ignorance qui indique que le récit détient une sorte de savoir sur nous-mêmes. »
François FLAHAULT, L’interprétation des contes, 1988
Croire en ses rêves
Elaborés par la tradition orale depuis parfois de nombreux siècles, les contes ont une fonction sociale et initiatique. Ils relient, divertissent, enseignent, touchent l’inconscient, transmettent des valeurs, proposent du sens, permettent de mieux supporter les épreuves du réel.
Ce qui a motivé le choix en faveur de « Cendrillon » réside dans le fait que les situations abordées par le conte peuvent nous faire penser à ce que nous vivons (la jalousie, la peur, l’injustice, la mort, les relations dans la famille, avec les amis, …) et peuvent donc faire réfléchir, nous apprendre quelque chose sur nous-même. Il apporte des réponses symboliques et imagées aux grandes questions collectives et individuelles : origines du monde, du mal, exploration des relations familiales, de l’inégalité sociale, des chemins d’individuation que prennent les petits et les grands... Il est remarquable que dans le monde contemporain empêtré dans le matérialisme et la consommation, le conte fasse aujourd’hui retour comme voie d’accès au sens, à l’humain, au collectif, à la dimension spirituelle (au sens large) !
Par ailleurs, l’Ecole de Danse Annie Fayn a été sensible au fait que la tâche principale du récit de « Cendrillon » peut aider l’enfant à se développer et à choisir le bon chemin, et fait appel à l'imagination à l’aide d’événements merveilleux et quotidiens.
Le traditionnel conte merveilleux est caractérisé par le manichéisme, il y a toujours l’opposition traditionnelle entre bons et méchants. Dans le conte, quoi qu’il en soit, le méchant doit être puni et le bon récompensé. Au final, l'Ecole souhaite que l’effet de merveille produit par le conte merveilleux en général ait un impact significatif par la danse sur un public enfantin ou sur ce qui reste enfantin en nous.
Aussi elle a fait ressortir dans les chorégraphies certains motifs caractéristiques de l’histoire de « Cendrillon » :
- L'ascension sociale fulgurante de la jeune fille belle et méritante, mais très pauvre, élue et épousée par le Prince ; ce « coup de baguette magique » qui fait basculer un destin « injuste ».
- Les tourments de la rivalité fraternelle. Le conte montre comment un enfant auparavant rejeté accède à la reconnaissance paternelle quand un événement permet que ses qualités éclatent au grand jour. C’est tout le leurre des apparences qui est dénoncé ici, et la force des richesses intérieures cachées.
Synopsys
Ouverture
Il était une fois une marraine fée songeuse. Elle observait silencieusement grandir sa protégée Cendrillon. La situation semblait empirer jour après jour. Que faire pour mettre fin au calvaire de la jeune fille ? La marraine-fée attendait l’occasion, l’opportunité, l’événement qui lui permettrait de faire basculer le destin de cette malheureuse. Perdue dans ses pensées, elle revint soudainement à la réalité en voyant le château : le prince serait bientôt en âge de se marier. Plus de temps à perdre, elle partie en quête de ses sœurs les fées des saisons, après tout elle avait un miracle à faire !
Premier tableau : la maison
Dans une grande maison, Cendrillon se réveille au milieu des cendres (cours supérieur de contemporain). Fille d’un riche gentilhomme, la belle est devenue la servante d'une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Son quotidien se résume au ménage. Les balais (cours modern’ jazz débutant), les plumeaux (cours classique élémentaire) et les bulles (cours classique préparatoire et cours contemporain moyen) sont son lot.
Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Javotte, Anasthasie et Cendrillon reçoivent leurs invitations (cours classique préparatoire). Les deux méchantes sœurs sont aux anges. La boîte à couture (cours modern’ jazz élémentaire) est sortie pour que les deux méchantes sœurs soient habillées pour la circonstances. Tandis qu’elles se préparent, elles surchargent sans remords la pauvre Cendrillon de linge sale (cours modern’ jazz moyen). Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, Cendrillon est en proie au chagrin le plus profond.
Deuxième tableau : la transformation
Sous les étoiles (cours classique pointes 1), Cendrillon pleure en silence. Pourtant son chagrin est entendu au loin par la marraine–fée. L’univers de la maison infernale devient féérique (cours classique moyen 2). La marraine-fée fait son apparition et en appelle aux fées des quatre saisons. La fée du printemps transforme les souris (cours classique débutant) et les lézards (cours contemporain débutant) en une escorte prestigieuse. La fée de l’été métamorphose des citrouilles (cours classique débutant) en un splendide carrosse. La magie (cours initiation) entoure la jeune Cendrillon. La fée de l’automne sollicite les oiseaux (cours classique moyen 1) pour confectionner une magnifique robe faites de drapés (cours classique intermédiaire pointes) et de rubans (cours contemporain avancé). Enfin la fée de l’hiver fait appel aux flocons (cours classique pointes 2) pour fabriquer une incroyable paire de souliers de verre. Une condition est cependant énoncée par la marraine fée : elle lui donne la permission d'aller à la réception jusqu'à minuit tapant.
Troisième tableau : le bal
Cendrillon ainsi parée peut désormais aller au bal où des danseuses se meuvent avec une grâce sans pareille dans la salle (cours classique pointes avancé et supérieur). Au premier regard, le prince tombe amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s'enfuit. A chaque battement d’horloge (cours modern’ jazz avancé et supérieur), Cendrillon redevient une pauvre souillon.
Quatrième tableau : la pantoufle de verre
Dans sa fuite, Cendrillon a perdu une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire (cours claquettes 2 et 3). Le prince qui ignore l’identité de la belle inconnue lance son laquais à la recherche de celle-ci. De nombreuses postulantes tentent leur chance désespérément (cours claquettes 4). Arrivée chez Cendrillon, les deux sœurs échouent elles aussi à l’essai de la pantoufle et de dépit cassent le fragile objet en verre. C’est alors qu’une petite souris vient au secours de Cendrillon et lui apporte la deuxième pantoufle de verre, elle y glisse son délicat petit pied.
Cinquième tableau : le mariage
Devant la preuve évidente que Cendrillon est l’élue, la belle-mère et les deux sœurs s’effacent. Le laquais la conduit au palais. Le prince au comble de sa joie décide de l’épouser sur le champ. Une somptueuse fête est organisée où tout le royaume se réunit pour célébrer l’union d’un amour sincère (cours classique intermédiaire, avancé et supérieur).
Ouverture
Il était une fois une marraine fée songeuse. Elle observait silencieusement grandir sa protégée Cendrillon. La situation semblait empirer jour après jour. Que faire pour mettre fin au calvaire de la jeune fille ? La marraine-fée attendait l’occasion, l’opportunité, l’événement qui lui permettrait de faire basculer le destin de cette malheureuse. Perdue dans ses pensées, elle revint soudainement à la réalité en voyant le château : le prince serait bientôt en âge de se marier. Plus de temps à perdre, elle partie en quête de ses sœurs les fées des saisons, après tout elle avait un miracle à faire !
Premier tableau : la maison
Dans une grande maison, Cendrillon se réveille au milieu des cendres (cours supérieur de contemporain). Fille d’un riche gentilhomme, la belle est devenue la servante d'une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Son quotidien se résume au ménage. Les balais (cours modern’ jazz débutant), les plumeaux (cours classique élémentaire) et les bulles (cours classique préparatoire et cours contemporain moyen) sont son lot.
Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Javotte, Anasthasie et Cendrillon reçoivent leurs invitations (cours classique préparatoire). Les deux méchantes sœurs sont aux anges. La boîte à couture (cours modern’ jazz élémentaire) est sortie pour que les deux méchantes sœurs soient habillées pour la circonstances. Tandis qu’elles se préparent, elles surchargent sans remords la pauvre Cendrillon de linge sale (cours modern’ jazz moyen). Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, Cendrillon est en proie au chagrin le plus profond.
Deuxième tableau : la transformation
Sous les étoiles (cours classique pointes 1), Cendrillon pleure en silence. Pourtant son chagrin est entendu au loin par la marraine–fée. L’univers de la maison infernale devient féérique (cours classique moyen 2). La marraine-fée fait son apparition et en appelle aux fées des quatre saisons. La fée du printemps transforme les souris (cours classique débutant) et les lézards (cours contemporain débutant) en une escorte prestigieuse. La fée de l’été métamorphose des citrouilles (cours classique débutant) en un splendide carrosse. La magie (cours initiation) entoure la jeune Cendrillon. La fée de l’automne sollicite les oiseaux (cours classique moyen 1) pour confectionner une magnifique robe faites de drapés (cours classique intermédiaire pointes) et de rubans (cours contemporain avancé). Enfin la fée de l’hiver fait appel aux flocons (cours classique pointes 2) pour fabriquer une incroyable paire de souliers de verre. Une condition est cependant énoncée par la marraine fée : elle lui donne la permission d'aller à la réception jusqu'à minuit tapant.
Troisième tableau : le bal
Cendrillon ainsi parée peut désormais aller au bal où des danseuses se meuvent avec une grâce sans pareille dans la salle (cours classique pointes avancé et supérieur). Au premier regard, le prince tombe amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s'enfuit. A chaque battement d’horloge (cours modern’ jazz avancé et supérieur), Cendrillon redevient une pauvre souillon.
Quatrième tableau : la pantoufle de verre
Dans sa fuite, Cendrillon a perdu une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire (cours claquettes 2 et 3). Le prince qui ignore l’identité de la belle inconnue lance son laquais à la recherche de celle-ci. De nombreuses postulantes tentent leur chance désespérément (cours claquettes 4). Arrivée chez Cendrillon, les deux sœurs échouent elles aussi à l’essai de la pantoufle et de dépit cassent le fragile objet en verre. C’est alors qu’une petite souris vient au secours de Cendrillon et lui apporte la deuxième pantoufle de verre, elle y glisse son délicat petit pied.
Cinquième tableau : le mariage
Devant la preuve évidente que Cendrillon est l’élue, la belle-mère et les deux sœurs s’effacent. Le laquais la conduit au palais. Le prince au comble de sa joie décide de l’épouser sur le champ. Une somptueuse fête est organisée où tout le royaume se réunit pour célébrer l’union d’un amour sincère (cours classique intermédiaire, avancé et supérieur).
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