PARIS, 27 février 2014 (AFP) - La Nouvelle-Calédonie est "sortie de la période de risque de troubles" avec la position "claire et nette" du Premier ministre, a estimé jeudi le député calédonien Philippe Gomes (UDI) après un entretien à Matignon.
M. Gomes et sa collègue Sonia Lagarde, tous deux membres du parti Calédonie Ensemble (CE, centre droit) et affiliés au groupe UDI à l'Assemblée, ont été reçus par Jean-Marc Ayrault pour évoquer la révision des listes électorales, sujet sensible à l'approche d'un possible référendum d'autodétermination.
"A partir du moment où le Premier ministre a pris (mardi) une position claire, nette et précise, confirmé le Haut Commissaire, et où les commissions (de révision) pourront faire leur travail conformément à l'esprit de l'accord de Nouméa et aux textes en vigueur, on est sur la voie de l'apaisement et de la démarche constructive", a déclaré M. Gomes à quelques journalistes.
"Je crois que l'on est sorti de la période de risque de troubles et qu'on est dans une période où l'on va travailler sereinement, concrètement et sans dramatiser les choses", a-t-il poursuivi.
La tension était montée sur le Caillou depuis deux semaines et la volonté affichée du président indépendantiste du Congrès calédonien, Roch Wamytan (FLNKS), de faire radier 6.720 électeurs -- essentiellement non kanak -- des listes restreintes pour les élections provinciales du 11 mai. En riposte, le sénateur loyaliste Pierre Frogier (UMP) avait parlé de faire radier 6.000 kanak sur les mêmes interprétations juridiques.
"C'est toujours facile d'instrumentaliser les choses pour des raisons politiques, politiciennes ou électoralistes mais attention à ne pas aller trop loin", a jugé le député Gomes. Il place son parti dans le camp de la "justice", qui "dit non à la discrimination de Wamytan et non à la manipulation de Pierre Frogier" qui avait aussi demandé un report des élections.
"Revenons aux éléments essentiels de la vie politique calédonienne et traitons les demandes de radiations conformément à ce qu'a dit le Premier ministre, dans le cadre d'un état de droit", a-t-il ajouté, rappelant que son territoire n'était "pas dans un no man's land de droit".
"Ce qui intéresse les Calédoniens aujourd'hui c'est comment on sort de l'accord de Nouméa, est-ce qu'on y arrive et si oui est-ce que l'on va contribuer à la construction du +destin commun+ entre indépendantistes et non-indépendantistes", a insisté le député, rappelant aussi que l'un des enjeux immédiats était "la situation économique et sociale".
M. Gomes et sa collègue Sonia Lagarde, tous deux membres du parti Calédonie Ensemble (CE, centre droit) et affiliés au groupe UDI à l'Assemblée, ont été reçus par Jean-Marc Ayrault pour évoquer la révision des listes électorales, sujet sensible à l'approche d'un possible référendum d'autodétermination.
"A partir du moment où le Premier ministre a pris (mardi) une position claire, nette et précise, confirmé le Haut Commissaire, et où les commissions (de révision) pourront faire leur travail conformément à l'esprit de l'accord de Nouméa et aux textes en vigueur, on est sur la voie de l'apaisement et de la démarche constructive", a déclaré M. Gomes à quelques journalistes.
"Je crois que l'on est sorti de la période de risque de troubles et qu'on est dans une période où l'on va travailler sereinement, concrètement et sans dramatiser les choses", a-t-il poursuivi.
La tension était montée sur le Caillou depuis deux semaines et la volonté affichée du président indépendantiste du Congrès calédonien, Roch Wamytan (FLNKS), de faire radier 6.720 électeurs -- essentiellement non kanak -- des listes restreintes pour les élections provinciales du 11 mai. En riposte, le sénateur loyaliste Pierre Frogier (UMP) avait parlé de faire radier 6.000 kanak sur les mêmes interprétations juridiques.
"C'est toujours facile d'instrumentaliser les choses pour des raisons politiques, politiciennes ou électoralistes mais attention à ne pas aller trop loin", a jugé le député Gomes. Il place son parti dans le camp de la "justice", qui "dit non à la discrimination de Wamytan et non à la manipulation de Pierre Frogier" qui avait aussi demandé un report des élections.
"Revenons aux éléments essentiels de la vie politique calédonienne et traitons les demandes de radiations conformément à ce qu'a dit le Premier ministre, dans le cadre d'un état de droit", a-t-il ajouté, rappelant que son territoire n'était "pas dans un no man's land de droit".
"Ce qui intéresse les Calédoniens aujourd'hui c'est comment on sort de l'accord de Nouméa, est-ce qu'on y arrive et si oui est-ce que l'on va contribuer à la construction du +destin commun+ entre indépendantistes et non-indépendantistes", a insisté le député, rappelant aussi que l'un des enjeux immédiats était "la situation économique et sociale".
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