PAPEETE, 26 février 2014 – "Nous ne sommes pas des squatters", a insisté dans la matinée Monil Tetuanui, en qualité de représentant du collectif des riverains du remblai maritime d’Outumaoro, lors d’une conférence de presse.
La parcelle de 3 600 m2 s’étale en bord de mer derrière l’ancien centre artisanal à Punaauia. Une minuscule enclave sur l’emprise foncière de 57 hectares du projet Mahana Beach. Là, 79 demeures sont étroitement implantées sur une mosaïque de petites parcelles où vivent 102 familles, nous assure-t-on. Tout le monde vit sous la menace d’une expulsion prochaine.
Candidat malheureux aux élections législatives de 2012 sur la 3e circonscription électorale et sur le point d’officialiser son entrée en lice aux prochaines élections municipales, sur la commune de Punaauia, Monil Tetuanui opère un retour médiatique sur le thème "Non à la forfaiture".
Il souhaite interpeller le Pays pour l’amener à négocier et obtenir des compensations.
Le remblai d’Outumaoro a été aménagé en plusieurs étapes, dans le prolongement de la terre Tunaiti, dans les années 60 et à la fin des années 70 avec les déblais issus du chantier de la RDO. La parcelle a été cadastrée en 1998, lors de la réorganisation de la Direction des affaires foncières, et incluse dans le domaine public territorial. Son occupation a fait l’objet de plusieurs actions en justice. Un arrêt de la cour d’appel a ordonné en 2005 l’expulsion d’une partie des familles y résidant.
"Il s’agit d’un remblai sur le domaine public" (Tuihani)
"On n’expulse pas des gens qui ont la possession paisible et continue d’une terre depuis près de 50 ans", plaide Monil Tetuanui, dont l’action possessoire engagée en justice a été rejetée par un jugement rendue le 20 novembre 2013, pour vice de forme.
"Nous sommes toujours en contact avec les familles : l’objectif étant de libérer les lieux le plus vite possible ; mais dans le calme, en invitant ceux qui n’ont aucun droit à accepter les propositions de relogement", a précisé le ministre des affaires foncières, interrogé en fin de matinée au sujet de la gestion de ce différend. "Il s’agit d’un remblai sur le domaine public. Il rentre directement dans le patrimoine du Pays et personne ne peut le revendiquer".
"Des propositions de relogement ont été faites. Certains les ont acceptées, d’autres pas. Il n’est pas question d’engager une démarche d’expulsion ; mais de les inviter à accepter les propositions de relogement", a également assuré Marcel Tuihani en invitant à s’interroger sur les réelles motivations "des personnes qui manipulent ces familles. Il faudrait se poser la question de quels intérêts ils en retirent".
Le 15 mars prochain, à une semaine du premier tour des élections municipales, Monil Tetuanui organise une marche pacifique, du PK 18 jusqu’à l’ancien Maeva Beach, pour dénoncer cette situation et s'offrir une tribune médiatique.
La parcelle de 3 600 m2 s’étale en bord de mer derrière l’ancien centre artisanal à Punaauia. Une minuscule enclave sur l’emprise foncière de 57 hectares du projet Mahana Beach. Là, 79 demeures sont étroitement implantées sur une mosaïque de petites parcelles où vivent 102 familles, nous assure-t-on. Tout le monde vit sous la menace d’une expulsion prochaine.
Candidat malheureux aux élections législatives de 2012 sur la 3e circonscription électorale et sur le point d’officialiser son entrée en lice aux prochaines élections municipales, sur la commune de Punaauia, Monil Tetuanui opère un retour médiatique sur le thème "Non à la forfaiture".
Il souhaite interpeller le Pays pour l’amener à négocier et obtenir des compensations.
Le remblai d’Outumaoro a été aménagé en plusieurs étapes, dans le prolongement de la terre Tunaiti, dans les années 60 et à la fin des années 70 avec les déblais issus du chantier de la RDO. La parcelle a été cadastrée en 1998, lors de la réorganisation de la Direction des affaires foncières, et incluse dans le domaine public territorial. Son occupation a fait l’objet de plusieurs actions en justice. Un arrêt de la cour d’appel a ordonné en 2005 l’expulsion d’une partie des familles y résidant.
"Il s’agit d’un remblai sur le domaine public" (Tuihani)
"On n’expulse pas des gens qui ont la possession paisible et continue d’une terre depuis près de 50 ans", plaide Monil Tetuanui, dont l’action possessoire engagée en justice a été rejetée par un jugement rendue le 20 novembre 2013, pour vice de forme.
"Nous sommes toujours en contact avec les familles : l’objectif étant de libérer les lieux le plus vite possible ; mais dans le calme, en invitant ceux qui n’ont aucun droit à accepter les propositions de relogement", a précisé le ministre des affaires foncières, interrogé en fin de matinée au sujet de la gestion de ce différend. "Il s’agit d’un remblai sur le domaine public. Il rentre directement dans le patrimoine du Pays et personne ne peut le revendiquer".
"Des propositions de relogement ont été faites. Certains les ont acceptées, d’autres pas. Il n’est pas question d’engager une démarche d’expulsion ; mais de les inviter à accepter les propositions de relogement", a également assuré Marcel Tuihani en invitant à s’interroger sur les réelles motivations "des personnes qui manipulent ces familles. Il faudrait se poser la question de quels intérêts ils en retirent".
Le 15 mars prochain, à une semaine du premier tour des élections municipales, Monil Tetuanui organise une marche pacifique, du PK 18 jusqu’à l’ancien Maeva Beach, pour dénoncer cette situation et s'offrir une tribune médiatique.
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