PAPEETE, mercredi 26 février 2014. La ministre de la solidarité est venue s’exprimer ce mercredi, devant la presse, à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au sujet des CAE, contrats d’accès à l’emploi. Depuis l’application de ce dispositif sur le territoire, mi janvier, un total de 1516 dossiers de demandes ont été instruits lors de cinq commissions. Actuellement, 639 bénéficiaires (pour un montant financier de 565 millions de Fcfp) ont obtenu une réponse positive à leur demande dont 246 ont effectivement démarré leur contrat et sont actuellement déjà en activité. Lors de la dernière commission du 21 février dernier, 210 avis favorables ont été rendus (sur 432 dossiers déposés) plus de la moitié concerne des demandeurs de moins de 30 ans. Ces 210 nouveaux CAE démarreront leur activité le 17 mars prochain. Le bilan statistique livré par la ministre de la Solidarité est le suivant : 68 % des dossiers concernent les Iles du Vent, 26 % les Iles sous le Vent, 1 % les Australes et 5 % les Tuamotu-Gambier. La répartition est celle-ci : 74% dans le secteur privé, 13 % auprès d’associations et 7% au sein d’administrations et 6% auprès des mairies.
Mais au-delà de ce rapport qualitatif et quantitatif, Manolita Ly a voulu couper court aux accusations de favoritisme au sujet de ces CAE. «Les critères d’éligibilité sont inscrits dans la Loi du Pays, c’est ce qui est mis en application par les agents du SEFI. Sur les 1500 dossiers reçus depuis le début, il y en a environ 800 qui restent en instance, cela n’a rien de choquant au regard de l’afflux des demandes. Tout le monde reçoit un avis écrit après l’examen des dossiers : il y a une commission qui siège avec moi-même, des agents et le directeur du SEFI. Les décisions sont prises en notre âme et conscience en suivant les critères énoncés par la Loi du Pays».
La ministre de la solidarité insiste. Pour ne pas que «la population s’imagine que la procédure reste floue et favorise le Tahoeraa», elle a décidé durant la période électorale des municipales de surseoir l’examen des dossiers de demande de CAE qui arrivent via les mairies. L’examen de ces dossiers est «reporté à une date ultérieure, après les élections municipales».
La loi du Pays sur les CAE a été publiée au Journal Officiel en début d’année 2014. Le CAE s’adresse aux personnes inscrites au RSPF, sans emploi depuis au moins deux mois ou victimes d’un licenciement pour motif économique et âgées de 18 à 60 ans. En contrepartie de leur recrutement sous convention pour 35 heures hebdomadaires par un organisme d’accueil (entreprise, association, ou collectivité publique) une indemnité mensuelle de 80 000 Fcfp pour les moins de 30 ans et de 100 000 pour les autres leur sera versée pendant 12 mois. Il était prévu qu’environ 2 500 personnes puissent bénéficier de ces Contrats d'accès à l'emploi. Au 21 février 2014, un quart des effectifs ont été servis.
Mais au-delà de ce rapport qualitatif et quantitatif, Manolita Ly a voulu couper court aux accusations de favoritisme au sujet de ces CAE. «Les critères d’éligibilité sont inscrits dans la Loi du Pays, c’est ce qui est mis en application par les agents du SEFI. Sur les 1500 dossiers reçus depuis le début, il y en a environ 800 qui restent en instance, cela n’a rien de choquant au regard de l’afflux des demandes. Tout le monde reçoit un avis écrit après l’examen des dossiers : il y a une commission qui siège avec moi-même, des agents et le directeur du SEFI. Les décisions sont prises en notre âme et conscience en suivant les critères énoncés par la Loi du Pays».
La ministre de la solidarité insiste. Pour ne pas que «la population s’imagine que la procédure reste floue et favorise le Tahoeraa», elle a décidé durant la période électorale des municipales de surseoir l’examen des dossiers de demande de CAE qui arrivent via les mairies. L’examen de ces dossiers est «reporté à une date ultérieure, après les élections municipales».
La loi du Pays sur les CAE a été publiée au Journal Officiel en début d’année 2014. Le CAE s’adresse aux personnes inscrites au RSPF, sans emploi depuis au moins deux mois ou victimes d’un licenciement pour motif économique et âgées de 18 à 60 ans. En contrepartie de leur recrutement sous convention pour 35 heures hebdomadaires par un organisme d’accueil (entreprise, association, ou collectivité publique) une indemnité mensuelle de 80 000 Fcfp pour les moins de 30 ans et de 100 000 pour les autres leur sera versée pendant 12 mois. Il était prévu qu’environ 2 500 personnes puissent bénéficier de ces Contrats d'accès à l'emploi. Au 21 février 2014, un quart des effectifs ont été servis.
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