Le GIE Tahiti Tourisme, la Ville de Papeetē et le Service de la Culture et du Patrimoine organisent le Mahana pae le vendredi 28 février 2014 de 11 h à 22 h sur le thème 'A pāreu mai na ! – La journée du pāreu – Pāreu Day.
À cette occasion, des animations spéciales sont prévues au programme :
- Ateliers et démonstrations autour du thème au parc Bougainville et sous la pergola du Fare Mānihini en journée et sur la place Vaietē en soirée ;
- Photo de groupe en pāreu au parc Bougainville à 12 h ;
- Animation musicale polynésienne en centre-ville en journée et sur la place Vaietē en soirée ;
- Projection d’un documentaire sur le pāreu en soirée sur la place Vaietē suivi d’un défilé de pāreu avec les créations TISH.
- Un spectacle de danse traditionnelle du groupe NONAHERE pour clôturer la journée.
À l’école, au travail, à la maison, en ville, au district, dans les îles, portez un pāreu - 'A pāreu mai na !
Un peu d’histoire sur le PĀREU / PARÉO
À cette occasion, des animations spéciales sont prévues au programme :
- Ateliers et démonstrations autour du thème au parc Bougainville et sous la pergola du Fare Mānihini en journée et sur la place Vaietē en soirée ;
- Photo de groupe en pāreu au parc Bougainville à 12 h ;
- Animation musicale polynésienne en centre-ville en journée et sur la place Vaietē en soirée ;
- Projection d’un documentaire sur le pāreu en soirée sur la place Vaietē suivi d’un défilé de pāreu avec les créations TISH.
- Un spectacle de danse traditionnelle du groupe NONAHERE pour clôturer la journée.
À l’école, au travail, à la maison, en ville, au district, dans les îles, portez un pāreu - 'A pāreu mai na !
Un peu d’histoire sur le PĀREU / PARÉO
À l’origine, le reu était un vêtement fait d’un morceau d’étoffe en fibres végétales finement tressées ou de liber d’écorce battu (tapa), d’un mètre de large environ sur approximativement deux mètres de long, dont les femmes notamment se ceignaient les reins (pāreu) pour vaquer à leurs occupations domestiques.
Ce vêtement unique, qui arrivait au-dessus des genoux de ces dernières, devint au fil du temps, non plus simplement un vêtement, le reu, mais aussi le port d’un vêtement, pāreu, une manière de le porter, dans des circonstances particulières, liées au domaine du sacré notamment.
Ainsi, passer à proximité d’une enceinte religieuse par exemple, obligeait la personne à faire un détour, mais aussi à se dévêtir le haut du corps, en portant son vêtement rabattu, replié, roulé jusqu’aux hanches. Faire ce geste de respect se dit « e pāreu », soit « replier, rabattre, rouler son vêtement jusqu’aux hanches ».
Bien après que les Polynésiens aient délaissé les pratiques cultuelles anciennes pour épouser la religion chrétienne, et encore aujourd’hui dans nos familles polynésiennes, cette tradition séculaire qui consiste à montrer son respect en faisant le geste du pāreu continue d’être perpétuée dans les traditions d’accueil. Ainsi montre-t-on chaleur et respect à son hôte en l’accueillant de la gestuelle du pāreu, en roulant son reu, calé au plus bas de ses hanches : ce geste honore l’hôte qui, de fait, devient un être sacré que l’on respecte et que l’on accueille donc, comme un « dieu ».
Toutefois, ce geste ancestral s’est quelque peu perdu dans la vie trépidante des temps modernes, et la fonction vestimentaire du reu a, petit à petit, supplanté la symbolique de son port, au point qu’aujourd’hui, le terme « pāreu » ne désigne quasiment plus que le vêtement, le morceau d’étoffe, de coton généralement, aux motifs fleuris et colorés dont on se ceint, que l’on noue autour de son corps de différentes manières, en fonction de son humeur, du temps qu’il fait, du lieu où l’on est et du moment de la journée, des personnes avec qui l’on est, et selon ses activités du moment.
E pāreu — c’est-à-dire porter le reu, aujourd’hui « le pāreu », francisé en « paréo » — : un
geste vestimentaire venu des temps immémoriaux pour témoigner son humble respect aux divinités ; une gestuelle empreinte de traditions culturelles pour exprimer les valeurs fondamentales d’accueil polynésiennes ; un vêtement, très « couleur locale » et contemporain, une deuxième peau pour ressentir et vivre son identité polynésienne au naturel…
Ce vêtement unique, qui arrivait au-dessus des genoux de ces dernières, devint au fil du temps, non plus simplement un vêtement, le reu, mais aussi le port d’un vêtement, pāreu, une manière de le porter, dans des circonstances particulières, liées au domaine du sacré notamment.
Ainsi, passer à proximité d’une enceinte religieuse par exemple, obligeait la personne à faire un détour, mais aussi à se dévêtir le haut du corps, en portant son vêtement rabattu, replié, roulé jusqu’aux hanches. Faire ce geste de respect se dit « e pāreu », soit « replier, rabattre, rouler son vêtement jusqu’aux hanches ».
Bien après que les Polynésiens aient délaissé les pratiques cultuelles anciennes pour épouser la religion chrétienne, et encore aujourd’hui dans nos familles polynésiennes, cette tradition séculaire qui consiste à montrer son respect en faisant le geste du pāreu continue d’être perpétuée dans les traditions d’accueil. Ainsi montre-t-on chaleur et respect à son hôte en l’accueillant de la gestuelle du pāreu, en roulant son reu, calé au plus bas de ses hanches : ce geste honore l’hôte qui, de fait, devient un être sacré que l’on respecte et que l’on accueille donc, comme un « dieu ».
Toutefois, ce geste ancestral s’est quelque peu perdu dans la vie trépidante des temps modernes, et la fonction vestimentaire du reu a, petit à petit, supplanté la symbolique de son port, au point qu’aujourd’hui, le terme « pāreu » ne désigne quasiment plus que le vêtement, le morceau d’étoffe, de coton généralement, aux motifs fleuris et colorés dont on se ceint, que l’on noue autour de son corps de différentes manières, en fonction de son humeur, du temps qu’il fait, du lieu où l’on est et du moment de la journée, des personnes avec qui l’on est, et selon ses activités du moment.
E pāreu — c’est-à-dire porter le reu, aujourd’hui « le pāreu », francisé en « paréo » — : un
geste vestimentaire venu des temps immémoriaux pour témoigner son humble respect aux divinités ; une gestuelle empreinte de traditions culturelles pour exprimer les valeurs fondamentales d’accueil polynésiennes ; un vêtement, très « couleur locale » et contemporain, une deuxième peau pour ressentir et vivre son identité polynésienne au naturel…
Le programme détaillé est disponible sur le web, rendez-vous sur :
- http://www.tahiti-tourisme.pf/
- https://www.facebook.com/mahanapae
- Evénement Journée du paréo :
https://fr-fr.facebook.com/events/479474438830497/?ref=22
- http://www.tahiti-tourisme.pf/
- https://www.facebook.com/mahanapae
- Evénement Journée du paréo :
https://fr-fr.facebook.com/events/479474438830497/?ref=22
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