Arrivé ce samedi matin dans le port de Papeete, le brise-glace américain Polar Star a fait escale et repartira ce jeudi 27 pour de nouvelles aventures. A bord, plus de 140 personnes pour des missions de ravitaillement et de secours en antarctique.
Le polar Star est un véritable bijou de technologie, mais aussi de puissance. Ce navire de 122 mètres de long peut fendre 1,8 m de glace à trois nœuds de vitesse (environ 5 km/h) et jusqu'à six mètres de banquise selon la manœuvre dite d'« éperonnage ». Le bâtiment effectue des missions de 4 mois. Tous les membres d’équipage sont d’origine américaine, à l’exception d’un russe qui a intégré le corps des Coast Guard il y a une douzaine d’années. Sur l’ensemble de l’équipage, on compte une quarantaine de femmes. Mis en service la première fois en 1976, le navire s’est refait une jeunesse pour la modique somme de 90 millions de dollars (soit près de 7,9 milliards de francs pacifique)
Après l’Australie, le bâtiment se retrouve donc dans nos eaux polynésiennes pour un repos bien mérité. En effet, Le brise-glace a quitté les Etats-Unis début décembre afin d'ouvrir un chenal pour les navires approvisionnant la base scientifique de McMurdo travaillant sur le programme Deep Freeze. Ses missions sont multiples : l’assistance aux navires pris au piège dans les régions polaires, la reconnaissance de terrains, le transbordement de marchandises, le soutien aux programmes de recherches des Etats Unis et le sauvetage si cela s’avère nécessaire, comme cela s’est produit récemment.
Le 5 janvier dernier, Le Polar-Star a accepté une demande australienne d'assistance au navire russe Akademik-Chokalskiy, immobilisé à une centaine de kilomètres à l'est de la base française Dumont d'Urville. Il avait quitté le port de Sydney avec du matériel et des provisions. Il lui a fallu une semaine pour atteindre la Commonwealth Bay où sont piégés les deux bateaux.
Un brise-glace peut en aider un autre
Outre le navire russe, le Polar Star a dû tenter de libérer un autre brise-glace d’origine chinoise, le Xue Long – Dragon-des-Neiges –, lequel était venu au secours du navire russe, mais s'est retrouvé à son tour prisonnier de la banquise. Il a toutefois permis l'évacuation par hélicoptère des passagers australiens, britanniques et néo-zélandais pris au piège. Ils ont été transportés à bord d'un navire australien, l'Aurora-Australis, qui a rejoint l'Australie. Finalement, le 7 janvier, les navires ont réussi à s’extraire.
En outre, pour ces fonctions, le Polar Star sert aussi de plate-forme de recherche scientifique avec cinq laboratoires et logements pour un maximum de 20 scientifiques. Doté de grues en forme de « J », d’une zone de travail situé à l’avant, le navire permet aux chercheurs d’effectuer des études en mer dans les domaines de la géologie, vulcanologie, océanographie, physique des glaces de mer et d'autres disciplines.
Le Polar Star restera à quai jusqu’à jeudi. Pendant son séjour des visites guidées seront programmées ce mardi et mercredi après-midi, à 14heures. Des garde-côtes attendront le public sur le quai devant le sas d’entrée.
TP
Le polar Star est un véritable bijou de technologie, mais aussi de puissance. Ce navire de 122 mètres de long peut fendre 1,8 m de glace à trois nœuds de vitesse (environ 5 km/h) et jusqu'à six mètres de banquise selon la manœuvre dite d'« éperonnage ». Le bâtiment effectue des missions de 4 mois. Tous les membres d’équipage sont d’origine américaine, à l’exception d’un russe qui a intégré le corps des Coast Guard il y a une douzaine d’années. Sur l’ensemble de l’équipage, on compte une quarantaine de femmes. Mis en service la première fois en 1976, le navire s’est refait une jeunesse pour la modique somme de 90 millions de dollars (soit près de 7,9 milliards de francs pacifique)
Après l’Australie, le bâtiment se retrouve donc dans nos eaux polynésiennes pour un repos bien mérité. En effet, Le brise-glace a quitté les Etats-Unis début décembre afin d'ouvrir un chenal pour les navires approvisionnant la base scientifique de McMurdo travaillant sur le programme Deep Freeze. Ses missions sont multiples : l’assistance aux navires pris au piège dans les régions polaires, la reconnaissance de terrains, le transbordement de marchandises, le soutien aux programmes de recherches des Etats Unis et le sauvetage si cela s’avère nécessaire, comme cela s’est produit récemment.
Le 5 janvier dernier, Le Polar-Star a accepté une demande australienne d'assistance au navire russe Akademik-Chokalskiy, immobilisé à une centaine de kilomètres à l'est de la base française Dumont d'Urville. Il avait quitté le port de Sydney avec du matériel et des provisions. Il lui a fallu une semaine pour atteindre la Commonwealth Bay où sont piégés les deux bateaux.
Un brise-glace peut en aider un autre
Outre le navire russe, le Polar Star a dû tenter de libérer un autre brise-glace d’origine chinoise, le Xue Long – Dragon-des-Neiges –, lequel était venu au secours du navire russe, mais s'est retrouvé à son tour prisonnier de la banquise. Il a toutefois permis l'évacuation par hélicoptère des passagers australiens, britanniques et néo-zélandais pris au piège. Ils ont été transportés à bord d'un navire australien, l'Aurora-Australis, qui a rejoint l'Australie. Finalement, le 7 janvier, les navires ont réussi à s’extraire.
En outre, pour ces fonctions, le Polar Star sert aussi de plate-forme de recherche scientifique avec cinq laboratoires et logements pour un maximum de 20 scientifiques. Doté de grues en forme de « J », d’une zone de travail situé à l’avant, le navire permet aux chercheurs d’effectuer des études en mer dans les domaines de la géologie, vulcanologie, océanographie, physique des glaces de mer et d'autres disciplines.
Le Polar Star restera à quai jusqu’à jeudi. Pendant son séjour des visites guidées seront programmées ce mardi et mercredi après-midi, à 14heures. Des garde-côtes attendront le public sur le quai devant le sas d’entrée.
TP
Le Polar Star peut embarquer deux hélicoptères lors des grandes missions en régions pôlaires.
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