NOUMÉA, 23 février 2014 (AFP) - Jean-Jacques Brot, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, a annoncé dimanche l'annulation de tous ses engagements publics pour une semaine, dans un contexte d'agitation autour du dossier ultra-sensible du corps électoral.
Dans un communiqué, Jean-Jacques Brot a précisé qu'il "se trouve actuellement contraint de renoncer à tous ses engagements publics, à l'exception, naturellement, de sa participation à la séance du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du mardi 25 février".
Il devait être l'invité dimanche soir du journal télévisé et avait plusieurs autres rendez-vous médiatiques dans la semaine.
Dans son entourage, on a expliqué que le haut-commissaire aurait sûrement été interrogé sur le corps électoral spécial appelé à voter pour les élections provinciales du 11 mai 2014 et sur la venue prochaine d'une mission du comité de décolonisation de l'ONU sur cette question.
"Or, il n'était pas en mesure de répondre précisément sur ces points ultra-sensibles", a-t-on indiqué de même source.
Selon un élu local, M. Brot, réputé pour son franc-parler, souhaite par cette décision "envoyer un signal à Paris dont il regrette les tergiversations sur le dossier calédonien".
Mercredi, le président indépendantiste du Congrès, Roch Wamytan, a obtenu du Premier ministre Jean-Marc Ayrault un accord de principe pour la venue à Nouméa d'une mission du comité de décolonisation de l'ONU sur la composition des listes électorales spéciales.
M. Wamytan demande la radiation de 6.720 électeurs de ces listes, au grand dam des partis non-indépendantistes, qui à leur tour en appellent à l'Etat. Les parlementaires calédoniens doivent rencontrer Jean-Marc Ayrault cette semaine.
Roch Wamytan s'appuie sur un arrêt de la Cour de cassation de 2011 pour justifier ces radiations massives, tandis que les non-indépendantistes invoquent un autre arrêt de décembre 2013, infirmant la précédente décision.
Douze magistrats de la Cour de cassation sont attendus jeudi à Nouméa pour mettre à jour les listes en vue du scrutin du 11 mai.
Dans un communiqué, Jean-Jacques Brot a précisé qu'il "se trouve actuellement contraint de renoncer à tous ses engagements publics, à l'exception, naturellement, de sa participation à la séance du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du mardi 25 février".
Il devait être l'invité dimanche soir du journal télévisé et avait plusieurs autres rendez-vous médiatiques dans la semaine.
Dans son entourage, on a expliqué que le haut-commissaire aurait sûrement été interrogé sur le corps électoral spécial appelé à voter pour les élections provinciales du 11 mai 2014 et sur la venue prochaine d'une mission du comité de décolonisation de l'ONU sur cette question.
"Or, il n'était pas en mesure de répondre précisément sur ces points ultra-sensibles", a-t-on indiqué de même source.
Selon un élu local, M. Brot, réputé pour son franc-parler, souhaite par cette décision "envoyer un signal à Paris dont il regrette les tergiversations sur le dossier calédonien".
Mercredi, le président indépendantiste du Congrès, Roch Wamytan, a obtenu du Premier ministre Jean-Marc Ayrault un accord de principe pour la venue à Nouméa d'une mission du comité de décolonisation de l'ONU sur la composition des listes électorales spéciales.
M. Wamytan demande la radiation de 6.720 électeurs de ces listes, au grand dam des partis non-indépendantistes, qui à leur tour en appellent à l'Etat. Les parlementaires calédoniens doivent rencontrer Jean-Marc Ayrault cette semaine.
Roch Wamytan s'appuie sur un arrêt de la Cour de cassation de 2011 pour justifier ces radiations massives, tandis que les non-indépendantistes invoquent un autre arrêt de décembre 2013, infirmant la précédente décision.
Douze magistrats de la Cour de cassation sont attendus jeudi à Nouméa pour mettre à jour les listes en vue du scrutin du 11 mai.
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