PAPEETE, jeudi 20 février 2014. Chaque année, Sandra Lévy-Agami représentante de l’assemblée de Polynésie française livre le bilan du travail parlementaire qu’elle a mené au sein de l’hémicycle territorial. En 2013, les demandes de la population se sont accentuées. Ce travail de bilan annuel de son activité parlementaire, Sandra Lévy-Agami s’y s’astreint chaque année, avec son équipe, parce qu’être élue ce «n’est pas qu’un titre». L’année 2013 a été scindée en deux : jusqu’en mai dernier, Sandra Lévy-Agami est une représentante non inscrite. Cela ne l’a pas empêchée de défendre, auprès de l’ancien gouvernement Temaru, un projet de Loi de Pays, adopté en janvier 2013, pour faire avancer le droit des fonctionnaires sur la question du harcèlement au travail.
Puis en mai 2013, sa deuxième mandature à l’assemblée de Polynésie française a démarré sur des chapeaux de roue. Elue au sein du groupe Tahoeraa, Sandra Lévy-Agami se retrouve incorporée à une majorité. «Le rythme de travail a considérablement changé. La motivation des groupes, y compris ceux de l’opposition est palpable». Dans ses rencontres avec la population, ce sont avant tout les questions liées à l’emploi qui l’emportent. 40% des 878 dossiers que l’élue a traités ont porté sur l’emploi. «En juin lorsque les CAE ont été votés, les gens sont allés s’informer dans les communes qui n’avaient alors rien à ce sujet et au Sefi qui n’était pas encore prêt. Du coup, ils sont allés voir leurs élus. C’est la mentalité polynésienne qui veut ça».
Puis en mai 2013, sa deuxième mandature à l’assemblée de Polynésie française a démarré sur des chapeaux de roue. Elue au sein du groupe Tahoeraa, Sandra Lévy-Agami se retrouve incorporée à une majorité. «Le rythme de travail a considérablement changé. La motivation des groupes, y compris ceux de l’opposition est palpable». Dans ses rencontres avec la population, ce sont avant tout les questions liées à l’emploi qui l’emportent. 40% des 878 dossiers que l’élue a traités ont porté sur l’emploi. «En juin lorsque les CAE ont été votés, les gens sont allés s’informer dans les communes qui n’avaient alors rien à ce sujet et au Sefi qui n’était pas encore prêt. Du coup, ils sont allés voir leurs élus. C’est la mentalité polynésienne qui veut ça».
Le Pacs en Polynésie : le Conseil d’Etat sera consulté
Il est toujours impossible à un couple de se pacser en Polynésie : certains articles du Code civil ne s’y appliquent pas, notamment la tenue d’un registre spécifique. Les élus polynésiens ont adopté une résolution à ce sujet en février 2013 pour demander à l’Etat l’extension de l’application du Pacs en Polynésie. Mais Paris s’obstine à dire que c’est à la Polynésie de prendre des dispositions dans la mesure où le Pacs est un contrat. Ces divergences de vue n’étant pas tranchées, le président de l’assemblée de Polynésie Edouard Fritch pourrait prochainement poser directement la question au Conseil d’Etat qui dira le droit en la matière.
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