PARIS, 20 février 2014 (AFP) - L'Etat est attaché à la "transparence" du processus des élections provinciales de mai en Nouvelle-Calédonie, a fait savoir jeudi Matignon, alors qu'un contentieux resurgit entre indépendantistes et loyalistes sur la composition des listes électorales.
Roch Wamytan, président (FLNKS) du Congrès calédonien, était reçu mercredi soir par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec qui il a abordé cette question épineuse.
Les indépendantistes demandent la radiation de 6.720 électeurs de la liste électorale spéciale pour les élections provinciales, dont l'importance est cruciale puisque les nouveaux élus pourront décider d'organiser durant leur mandat (2014-2018) un référendum d'autodétermination.
"M. Wamytan a évoqué le corps électoral. Le Premier ministre lui a indiqué que c'était maintenant aux commissions de révision des listes électorales de travailler, sous le contrôle du juge. L'Etat a souligné l'importance de la transparence", ont affirmé les services de Jean-Marc Ayrault.
Une Commission administrative spéciale, comptant une dizaine de magistrats venus de métropole, est attendue le 27 février à Nouméa pour réviser les listes des 263 bureaux de vote de l'archipel. Le corps électoral compte environ 150.000 personnes pour 256.000 habitants.
M. Wamytan a déclaré jeudi à l'AFP que M. Ayrault "lui avait confié sa volonté de tout mettre en oeuvre pour que le scrutin soit indiscutable".
Cela passe aussi, pour M. Wamytan, par la venue d'une mission de l'ONU. La Nouvelle-Calédonie est inscrite depuis 1986 sur la liste des territoires à décoloniser des Nations unies.
"La France coopère depuis 1986 avec l'ONU sur ce sujet, la France a déjà répondu oui à l'ONU sur le principe de cette mission", a-t-on précisé à Matignon.
Du côté des loyalistes, les contestations indépendantistes du corps électoral sont vues comme une "provocation, très mauvaise pour tout le monde", a déclaré à l'AFP Pierre Frogier (Rassemblement-UMP). Selon lui, "nous avons identifié plusieurs milliers de mélanésiens d'origine calédonienne qui devront être aussi radiés des listes électorales si on suit le raisonnement de M. Wamytan".
Roch Wamytan, président (FLNKS) du Congrès calédonien, était reçu mercredi soir par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec qui il a abordé cette question épineuse.
Les indépendantistes demandent la radiation de 6.720 électeurs de la liste électorale spéciale pour les élections provinciales, dont l'importance est cruciale puisque les nouveaux élus pourront décider d'organiser durant leur mandat (2014-2018) un référendum d'autodétermination.
"M. Wamytan a évoqué le corps électoral. Le Premier ministre lui a indiqué que c'était maintenant aux commissions de révision des listes électorales de travailler, sous le contrôle du juge. L'Etat a souligné l'importance de la transparence", ont affirmé les services de Jean-Marc Ayrault.
Une Commission administrative spéciale, comptant une dizaine de magistrats venus de métropole, est attendue le 27 février à Nouméa pour réviser les listes des 263 bureaux de vote de l'archipel. Le corps électoral compte environ 150.000 personnes pour 256.000 habitants.
M. Wamytan a déclaré jeudi à l'AFP que M. Ayrault "lui avait confié sa volonté de tout mettre en oeuvre pour que le scrutin soit indiscutable".
Cela passe aussi, pour M. Wamytan, par la venue d'une mission de l'ONU. La Nouvelle-Calédonie est inscrite depuis 1986 sur la liste des territoires à décoloniser des Nations unies.
"La France coopère depuis 1986 avec l'ONU sur ce sujet, la France a déjà répondu oui à l'ONU sur le principe de cette mission", a-t-on précisé à Matignon.
Du côté des loyalistes, les contestations indépendantistes du corps électoral sont vues comme une "provocation, très mauvaise pour tout le monde", a déclaré à l'AFP Pierre Frogier (Rassemblement-UMP). Selon lui, "nous avons identifié plusieurs milliers de mélanésiens d'origine calédonienne qui devront être aussi radiés des listes électorales si on suit le raisonnement de M. Wamytan".
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