Mardi matin, le conseil d’administration et la direction de l’AISPF, l’Agence Immobilière Sociale de Polynésie Française, a convié ses différents partenaires dont les ministres du logement et de la solidarité, à un séminaire où le bilan de l’année précédente a été présenté.
Le séminaire de ce mardi matin, a été l’occasion pour le conseil d’administration de l’Agence Immobilière Social et sa directrice Vaiatu Frogier, de présenter un bilan satisfaisant, mettant en avant un travail de partenariat (Ministères du Logement et de la Solidarité, la Caisse de Prévoyance Sociale, les services sociaux communaux, mais également les propriétaires privés et les principaux concernées, les familles). Les partenaires institutionnels ont répondu présents. « Aujourd’hui, c’est ce partenariat que nous devons fêter, car sans cela, nous ne pourrions pas avancer. » a déclaré Antonina Bambridge, la Présidente du comité d’administration, en préambule.
De leurs côtés, les ministres du logement et de la solidarité, respectivement Marcel Tuihani et Manolita Ly, ont encouragé les actions de l’AISPF, tout en assurant de leur soutien financier. En dépit des difficultés financières rencontrées par le Pays, celui-ci participe au plus gros du budget de l’Agence, en lui allouant une subvention annuelle. L’association veille donc au grain quant à l’utilisation des deniers publics. Mais la volonté d’utiliser la totalité des enveloppes se trouve régulièrement entravée par les retards de virement, ce qui, il y a deux ans, a failli causer la fermeture définitive de l’AISPF.
Créée en juin 2008, mais ayant réellement démarré ses activités l’année suivante, l’Agence immobilière Sociale de Polynésie Française, une association loi de 1901, est la seule agence immobilière à vocation sociale. Œuvrant de pair avec les services sociaux des communes de Paea, Puna’auia, Faa’a, Pape’ete, Pira’e, Arue et Mahina, elle a permis l’intégration de dizaines de familles (103 en 2013) dans un logement neuf à loyer modéré.
Pour être plus précis, dès lors où une famille bénéficie de l’aide de l’AISPF, cela lui assure la prise en charge des deux tiers du loyer mensuel. Pour une location de 85 000 francs par exemple, les bénéficiaires ne paieront que 23 000 FCP jusqu’à un montant maximum de 40 000 FCP, ainsi que les charges locatives et le dépôt de garantie qui tourne autour de 1000 francs par mois. Cette dernière somme est restituée lorsque le locataire quitte le logement, à condition qu’aucun dommage n’ait été constaté lors de l’état des lieux. La quote part versée par les familles n’a cessé d’augmenter durant ces cinq dernières années : 5 908 040 FCP en 2009, 17 513 991 FCP en 2010, 17 857 544 FCP en 2011, 19 408 066 FCP en 2012 puis 24 266 263 FCP l’an dernier.
Les logements attribués proviennent de particuliers, après une vérification de l’état de maison et de l’OPH, Office Polynésien de l’Habitat. La période de location varie de 12 à 24 mois. Pour bénéficier du dispositif de l’AISPF, les demandeurs doivent avant tout être recensés par les services sociaux de leurs communes. Là encore, tout dépendra du régime auquel ils sont affiliés. S’ils relèvent du RSPF (Régime de Solidarité de la Polynésie française),
En outre, ils doivent répondre aux quatre critères suivants : l’éligibilité de la demande, la situation sociale de la famille, le projet d’accompagnement social de la famille et la solvabilité de la famille.
Pour pouvoir donc bénéficier de l’accompagnement de l’AISPF, les personnes en difficulté doivent faire l’objet d’un signalement par les services sociaux, tout en s’engageant sur un projet de vie défini avec l’assistance des services sociaux. Les demandeurs doivent justifier également de l’absence de patrimoine immobilier en pleine propriété ou en usufruit, et avoir des revenus mensuels ne dépassant pas un certain seuil, selon que la famille se compose d’un de plusieurs membres. « Chaque famille est spécifique et connaît une situation différente. » nous explique Jerry Biret , vice-président de l’AISPF. « Nous prenons en compte la composition de chaque famille et des handicaps qui risquerait d’entraver leur intégration dans leur nouveau logement.(…) Un exemple, si la famille compte une personne âgée en fauteuil roulant, on ne les placera donc pas au troisième étage d’un immeuble. Chaque cas est différent et c’est notre rôle que de recevoir, identifier les problématiques, puis de voir ensemble ce qui est possible de faire, dans la mesure de nos moyens. » ajoute-t-il.
Du côté du Gouvernement, Manolita Ly, ministre de la solidarité se dit complètement satisfaite du bilan présenté par l’agence. « Nous avons besoin de cette structure. Pour moi, c’est un ensemble et une synergie qui tend à favoriser les plus démunis. Et grâce au soutien de l’Agence, de nombreuses familles ont pu redémarrer une nouvelle vie avec des perspectives concrètes et durables. »
Enfin, les témoignages de mères de familles ayant bénéficié de ce dispositif d’aide, ont apporté la preuve de l’efficacité des actions menées par l’agence. A l’issue du séminaire, tous les partenaires sont tombés d’accord sur la continuité de leur participation aux programmes de relogement mis en place.
TP
Le séminaire de ce mardi matin, a été l’occasion pour le conseil d’administration de l’Agence Immobilière Social et sa directrice Vaiatu Frogier, de présenter un bilan satisfaisant, mettant en avant un travail de partenariat (Ministères du Logement et de la Solidarité, la Caisse de Prévoyance Sociale, les services sociaux communaux, mais également les propriétaires privés et les principaux concernées, les familles). Les partenaires institutionnels ont répondu présents. « Aujourd’hui, c’est ce partenariat que nous devons fêter, car sans cela, nous ne pourrions pas avancer. » a déclaré Antonina Bambridge, la Présidente du comité d’administration, en préambule.
De leurs côtés, les ministres du logement et de la solidarité, respectivement Marcel Tuihani et Manolita Ly, ont encouragé les actions de l’AISPF, tout en assurant de leur soutien financier. En dépit des difficultés financières rencontrées par le Pays, celui-ci participe au plus gros du budget de l’Agence, en lui allouant une subvention annuelle. L’association veille donc au grain quant à l’utilisation des deniers publics. Mais la volonté d’utiliser la totalité des enveloppes se trouve régulièrement entravée par les retards de virement, ce qui, il y a deux ans, a failli causer la fermeture définitive de l’AISPF.
Créée en juin 2008, mais ayant réellement démarré ses activités l’année suivante, l’Agence immobilière Sociale de Polynésie Française, une association loi de 1901, est la seule agence immobilière à vocation sociale. Œuvrant de pair avec les services sociaux des communes de Paea, Puna’auia, Faa’a, Pape’ete, Pira’e, Arue et Mahina, elle a permis l’intégration de dizaines de familles (103 en 2013) dans un logement neuf à loyer modéré.
Pour être plus précis, dès lors où une famille bénéficie de l’aide de l’AISPF, cela lui assure la prise en charge des deux tiers du loyer mensuel. Pour une location de 85 000 francs par exemple, les bénéficiaires ne paieront que 23 000 FCP jusqu’à un montant maximum de 40 000 FCP, ainsi que les charges locatives et le dépôt de garantie qui tourne autour de 1000 francs par mois. Cette dernière somme est restituée lorsque le locataire quitte le logement, à condition qu’aucun dommage n’ait été constaté lors de l’état des lieux. La quote part versée par les familles n’a cessé d’augmenter durant ces cinq dernières années : 5 908 040 FCP en 2009, 17 513 991 FCP en 2010, 17 857 544 FCP en 2011, 19 408 066 FCP en 2012 puis 24 266 263 FCP l’an dernier.
Les logements attribués proviennent de particuliers, après une vérification de l’état de maison et de l’OPH, Office Polynésien de l’Habitat. La période de location varie de 12 à 24 mois. Pour bénéficier du dispositif de l’AISPF, les demandeurs doivent avant tout être recensés par les services sociaux de leurs communes. Là encore, tout dépendra du régime auquel ils sont affiliés. S’ils relèvent du RSPF (Régime de Solidarité de la Polynésie française),
En outre, ils doivent répondre aux quatre critères suivants : l’éligibilité de la demande, la situation sociale de la famille, le projet d’accompagnement social de la famille et la solvabilité de la famille.
Pour pouvoir donc bénéficier de l’accompagnement de l’AISPF, les personnes en difficulté doivent faire l’objet d’un signalement par les services sociaux, tout en s’engageant sur un projet de vie défini avec l’assistance des services sociaux. Les demandeurs doivent justifier également de l’absence de patrimoine immobilier en pleine propriété ou en usufruit, et avoir des revenus mensuels ne dépassant pas un certain seuil, selon que la famille se compose d’un de plusieurs membres. « Chaque famille est spécifique et connaît une situation différente. » nous explique Jerry Biret , vice-président de l’AISPF. « Nous prenons en compte la composition de chaque famille et des handicaps qui risquerait d’entraver leur intégration dans leur nouveau logement.(…) Un exemple, si la famille compte une personne âgée en fauteuil roulant, on ne les placera donc pas au troisième étage d’un immeuble. Chaque cas est différent et c’est notre rôle que de recevoir, identifier les problématiques, puis de voir ensemble ce qui est possible de faire, dans la mesure de nos moyens. » ajoute-t-il.
Du côté du Gouvernement, Manolita Ly, ministre de la solidarité se dit complètement satisfaite du bilan présenté par l’agence. « Nous avons besoin de cette structure. Pour moi, c’est un ensemble et une synergie qui tend à favoriser les plus démunis. Et grâce au soutien de l’Agence, de nombreuses familles ont pu redémarrer une nouvelle vie avec des perspectives concrètes et durables. »
Enfin, les témoignages de mères de familles ayant bénéficié de ce dispositif d’aide, ont apporté la preuve de l’efficacité des actions menées par l’agence. A l’issue du séminaire, tous les partenaires sont tombés d’accord sur la continuité de leur participation aux programmes de relogement mis en place.
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