SYDNEY, 18 février 2014 (AFP) - Une personne a été tuée et 77 blessées lundi lors d'une seconde journée de violences dans un centre de rétention de réfugiés australien en Papouasie-Nouvelle Guinée, ont annoncé mardi des responsables australiens.
L'Australie renvoie désormais systématiquement vers des centres isolés du Pacifique tout réfugié parvenu clandestinement sur son territoire, officiellement pour dissuader les migrants de risquer leur vie en mer sur des embarcations vétustes et surchargées.
Les réfugiés sont confinés dans ces centres au confort sommaire --souvent de simples tentes-- des mois durant, le temps que leur demande d'asile soit examinée.
Trente-cinq d'entre eux se sont échappés d'un centre de l'île de Manus dimanche soir. Plusieurs ont été blessés à cet occasion.
Le ministre de l'Immigration Scott Morrison a révélé que le centre avait été au cours des dernières semaines le théâtre de troubles qui ont culminé dans les violences des dernières 48 heures.
La mort d'un réfugié est une "tragédie", a dit le ministre, "mais la situation était très dangereuse".
"Les gens ont décidé de protester d'une façon très violente et de s'exposer à un grand danger en sortant du centre", a-t-il ajouté.
Treize des 77 blessés sont dans un état grave. L'un présente un traumatisme crânien, un autre souffre d'une blessure par balle. Ils doivent être évacués vers l'Australie.
Selon Ian Rintoul, responsable d'un groupe de défense des réfugiés, les heurts sont le fait de locaux mécontents de la présence des réfugiés qui ont attaqué le centre.
Des hommes armés de machettes, de bâtons et de pierres ont forcé l'enceinte du camp, a-t-il assuré.
"Si des demandeurs d'asile ont franchi la clôture, c'est parce qu'ils se sont enfuis en craignant pour leur vie", a-t-il déclaré à la chaîne ABC.
Pour ce militant, "preuve est faite que les demandeurs d'asile ne peuvent vivre en sécurité sur Manus (...). Ils doivent être emmenés en Australie".
Le gouvernement conservateur australien ne s'est pas prononcé sur les circonstances des violences.
"Toutes sortes de rumeurs circulent à l'heure actuelle", a expliqué Scott Morrisson en promettant l'ouverture d'une enquête.
Le durcissement de la politique d'immigration australienne, fixée l'an dernier par le centre-gauche moyennant le relèvement des quotas d'accueil, a été vivement critiquée par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) des Nations unies.
Le HCR a estimé que les centres de rétention de Manus et de Nauru étaient des lieux "difficiles à l'impact durable sur les hommes, les femmes et les enfants qui y résident".
L'Australie renvoie désormais systématiquement vers des centres isolés du Pacifique tout réfugié parvenu clandestinement sur son territoire, officiellement pour dissuader les migrants de risquer leur vie en mer sur des embarcations vétustes et surchargées.
Les réfugiés sont confinés dans ces centres au confort sommaire --souvent de simples tentes-- des mois durant, le temps que leur demande d'asile soit examinée.
Trente-cinq d'entre eux se sont échappés d'un centre de l'île de Manus dimanche soir. Plusieurs ont été blessés à cet occasion.
Le ministre de l'Immigration Scott Morrison a révélé que le centre avait été au cours des dernières semaines le théâtre de troubles qui ont culminé dans les violences des dernières 48 heures.
La mort d'un réfugié est une "tragédie", a dit le ministre, "mais la situation était très dangereuse".
"Les gens ont décidé de protester d'une façon très violente et de s'exposer à un grand danger en sortant du centre", a-t-il ajouté.
Treize des 77 blessés sont dans un état grave. L'un présente un traumatisme crânien, un autre souffre d'une blessure par balle. Ils doivent être évacués vers l'Australie.
Selon Ian Rintoul, responsable d'un groupe de défense des réfugiés, les heurts sont le fait de locaux mécontents de la présence des réfugiés qui ont attaqué le centre.
Des hommes armés de machettes, de bâtons et de pierres ont forcé l'enceinte du camp, a-t-il assuré.
"Si des demandeurs d'asile ont franchi la clôture, c'est parce qu'ils se sont enfuis en craignant pour leur vie", a-t-il déclaré à la chaîne ABC.
Pour ce militant, "preuve est faite que les demandeurs d'asile ne peuvent vivre en sécurité sur Manus (...). Ils doivent être emmenés en Australie".
Le gouvernement conservateur australien ne s'est pas prononcé sur les circonstances des violences.
"Toutes sortes de rumeurs circulent à l'heure actuelle", a expliqué Scott Morrisson en promettant l'ouverture d'une enquête.
Le durcissement de la politique d'immigration australienne, fixée l'an dernier par le centre-gauche moyennant le relèvement des quotas d'accueil, a été vivement critiquée par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) des Nations unies.
Le HCR a estimé que les centres de rétention de Manus et de Nauru étaient des lieux "difficiles à l'impact durable sur les hommes, les femmes et les enfants qui y résident".
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