SUVA, mercredi 12 février 2014 (Flash d’Océanie) – Les festivités marquant le Nouvel An chinois, marqué cette année par le cheval de bois, se sont tenues ces derniers jours en de nombreux points de l’Océanie.
Les traditionnels défilés et danses du Lion, au rythme des tambours, ont égayé les rues de plusieurs capitales dont, entre autres, Suva (Fidji) et Papeete (Polynésie française).
À Suva, l’événement s’est décliné en plusieurs temps forts, avec une réception officielle tenue en présence du Premier ministre Contre-amiral Franck Bainimarama, accompagné de l’ambassadeur chinois Huang Yong à l’école chinoise Yat Sen de Suva.
VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=OwNW6PrBr2o&feature=em-uploademail
Le Contre-amiral Bainimarama a notamment souligné au cours d’un discours marqué de « ni hao » (bonjour en Mandarin) « l’immense contribution » de cette communauté au développement, principalement économique, de Fidji.
« Nous sommes en train de reconstruire ce pays et vous représentez une partie importante de cet effort », a-t-il estimé.
Une messe a aussi été célébrée ce week-end à la cathédrale du Sacré Cœur de Suva par le nouvel archevêque catholique (d’origine chinoise) Peter Loy Chong, devant un parterre d’une centaine de Chinois de Fidji.
La messe a aussi été suivie d’une danse du Lion.
Les célébrations se sont étalées sur plus d’une semaine, a précisé Dixon Seeto, porte-parole de l’amicale des Chinois de Fidji.
La communauté chinoise de Fidji est installée dans cet archipel depuis près de deux siècles.
Elle s’est depuis caractérisée par une bonne intégration, notamment par voie de mariages et de métissages avec des membres de la communauté indigène.
Au cours des vingt dernières années, un autre mouvement de migration venue de Chine a aussi gonflé les rangs de cette communauté à Fidji, sans toutefois montrer les mêmes signes d’intégration, sur fonds, parfois d’activités comme le trafic de drogues, la prostitution.
Les traditionnels défilés et danses du Lion, au rythme des tambours, ont égayé les rues de plusieurs capitales dont, entre autres, Suva (Fidji) et Papeete (Polynésie française).
À Suva, l’événement s’est décliné en plusieurs temps forts, avec une réception officielle tenue en présence du Premier ministre Contre-amiral Franck Bainimarama, accompagné de l’ambassadeur chinois Huang Yong à l’école chinoise Yat Sen de Suva.
VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=OwNW6PrBr2o&feature=em-uploademail
Le Contre-amiral Bainimarama a notamment souligné au cours d’un discours marqué de « ni hao » (bonjour en Mandarin) « l’immense contribution » de cette communauté au développement, principalement économique, de Fidji.
« Nous sommes en train de reconstruire ce pays et vous représentez une partie importante de cet effort », a-t-il estimé.
Une messe a aussi été célébrée ce week-end à la cathédrale du Sacré Cœur de Suva par le nouvel archevêque catholique (d’origine chinoise) Peter Loy Chong, devant un parterre d’une centaine de Chinois de Fidji.
La messe a aussi été suivie d’une danse du Lion.
Les célébrations se sont étalées sur plus d’une semaine, a précisé Dixon Seeto, porte-parole de l’amicale des Chinois de Fidji.
La communauté chinoise de Fidji est installée dans cet archipel depuis près de deux siècles.
Elle s’est depuis caractérisée par une bonne intégration, notamment par voie de mariages et de métissages avec des membres de la communauté indigène.
Au cours des vingt dernières années, un autre mouvement de migration venue de Chine a aussi gonflé les rangs de cette communauté à Fidji, sans toutefois montrer les mêmes signes d’intégration, sur fonds, parfois d’activités comme le trafic de drogues, la prostitution.
Hommage appuyé à Papeete
À Papeete, où réside une importante communauté chinoise établie de longue date (près d’un siècle), un hommage appuyé a aussi été rendu par le Président de la Polynésie française, Gaston Flosse.
Ce dernier a assisté dimanche 9 février 2014 (GMT-10) aux festivités du nouvel an chinois dans les jardins du temple Kanti de l’Association Si Ni Tong de Tahiti, à Mamao (Papeete) sur fond de chants et de danses du Lion.
Il était accompagné de son gouvernement, mais aussi du Haut-commissaire français Lionel Beffre, du Président de l’Assemblée de la Polynésie française Édouard Fritch et du Consul de Chine, Wu Dong.
« La réussite chinoise s’est affirmée graduellement dans tous les compartiments de la vie sociale : le petit puis le grand commerce, l’entreprise, les services les plus divers et les plus sophistiqués, la médecine, le barreau, l’administration publique, la vie politique (…) S’il est un vœu que je forme en ce début de l’année du cheval, c’est que cette concorde entre les citoyens d’origine diverse perdure, s’approfondisse et qu’aucun virus raciste ne vienne jamais la remettre en cause. Tous, nous devons avoir le souci de contribuer à cette concorde et, au-delà, à la cohésion sociale », a estimé le Président polynésien, tout en rappelant que « les débuts ont été difficiles pour vos aïeux, restés longtemps étrangers dans leur pays d’accueil.
« Être étranger dans le pays où l’on vit, est souvent difficile et parfois cruel. Paul Gauguin, dont nous tirons gloire, ne s’est-il pas tristement illustré par des attaques racistes proférées dans son journal ‘Les guêpes’ contre les Chinois de Tahiti. C’est que, déjà, des réussites individuelles irritaient. C’est que, déjà, l’ardeur au travail des membres de la communauté chinoise indisposait certains. C’est aussi que se manifestait une profonde incompréhension entre les valeurs des uns et les valeurs des autres.
Le temps a passé.
La réussite chinoise s’est affirmée graduellement dans tous les compartiments de la vie sociale : le petit puis le grand commerce, l’entreprise, les services les plus divers et les plus sophistiqués, la médecine, le barreau, l’administration publique, la vie politique.
Dans le même temps, le peuple Haka s’est fait polynésien quand bien même il reste attaché à ses origines.
Exemple rare dans la diaspora chinoise, les Chinois de Tahiti ont mêlé leur sang à ceux des hommes et des femmes qui vivaient ou venaient vivre dans ce pays. Cette mixité est un bien précieux. C’est le signe et le ciment d’une société tolérante.
S’unir à l’autre sans le méconnaître dans sa singularité, dans un destin partagé, c’est la promesse d’un avenir durable car fondé non pas seulement sur le respect mutuel mais sur la fusion des corps et des esprits », a estimé le Président polynésien.
Le mouvement d’intégration a aussi été marqué, au début des années 1970, par une naturalisation collective et une « francisation » des patronymes chinois.
pad
• Document-ressource :
Discours de Gaston FLOSSE, Président Sénateur de la Polynésie française à l’occasion de la journée culturelle chinoise - Dimanche 9 février 2014
http://web.presidence.pf/files/Discours_PR_nouvel_an_chinois_temple_Kanti.doc
À Papeete, où réside une importante communauté chinoise établie de longue date (près d’un siècle), un hommage appuyé a aussi été rendu par le Président de la Polynésie française, Gaston Flosse.
Ce dernier a assisté dimanche 9 février 2014 (GMT-10) aux festivités du nouvel an chinois dans les jardins du temple Kanti de l’Association Si Ni Tong de Tahiti, à Mamao (Papeete) sur fond de chants et de danses du Lion.
Il était accompagné de son gouvernement, mais aussi du Haut-commissaire français Lionel Beffre, du Président de l’Assemblée de la Polynésie française Édouard Fritch et du Consul de Chine, Wu Dong.
« La réussite chinoise s’est affirmée graduellement dans tous les compartiments de la vie sociale : le petit puis le grand commerce, l’entreprise, les services les plus divers et les plus sophistiqués, la médecine, le barreau, l’administration publique, la vie politique (…) S’il est un vœu que je forme en ce début de l’année du cheval, c’est que cette concorde entre les citoyens d’origine diverse perdure, s’approfondisse et qu’aucun virus raciste ne vienne jamais la remettre en cause. Tous, nous devons avoir le souci de contribuer à cette concorde et, au-delà, à la cohésion sociale », a estimé le Président polynésien, tout en rappelant que « les débuts ont été difficiles pour vos aïeux, restés longtemps étrangers dans leur pays d’accueil.
« Être étranger dans le pays où l’on vit, est souvent difficile et parfois cruel. Paul Gauguin, dont nous tirons gloire, ne s’est-il pas tristement illustré par des attaques racistes proférées dans son journal ‘Les guêpes’ contre les Chinois de Tahiti. C’est que, déjà, des réussites individuelles irritaient. C’est que, déjà, l’ardeur au travail des membres de la communauté chinoise indisposait certains. C’est aussi que se manifestait une profonde incompréhension entre les valeurs des uns et les valeurs des autres.
Le temps a passé.
La réussite chinoise s’est affirmée graduellement dans tous les compartiments de la vie sociale : le petit puis le grand commerce, l’entreprise, les services les plus divers et les plus sophistiqués, la médecine, le barreau, l’administration publique, la vie politique.
Dans le même temps, le peuple Haka s’est fait polynésien quand bien même il reste attaché à ses origines.
Exemple rare dans la diaspora chinoise, les Chinois de Tahiti ont mêlé leur sang à ceux des hommes et des femmes qui vivaient ou venaient vivre dans ce pays. Cette mixité est un bien précieux. C’est le signe et le ciment d’une société tolérante.
S’unir à l’autre sans le méconnaître dans sa singularité, dans un destin partagé, c’est la promesse d’un avenir durable car fondé non pas seulement sur le respect mutuel mais sur la fusion des corps et des esprits », a estimé le Président polynésien.
Le mouvement d’intégration a aussi été marqué, au début des années 1970, par une naturalisation collective et une « francisation » des patronymes chinois.
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• Document-ressource :
Discours de Gaston FLOSSE, Président Sénateur de la Polynésie française à l’occasion de la journée culturelle chinoise - Dimanche 9 février 2014
http://web.presidence.pf/files/Discours_PR_nouvel_an_chinois_temple_Kanti.doc
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