MAHINA, mardi 11 février 2014. Représentante à l’assemblée de Polynésie depuis le mois de mai 2013, Nicole Sanquer, 41 ans, est une femme politique de nouvelle génération, même si elle est issue d’une famille où la tradition de l’engagement politique est fortement ancrée. Elle admet également une appartenance «depuis toujours» au Tahoeraa Huiraatira. Pour les municipales de mars 2014, elle mène, pour la première fois, une liste en son nom propre à Mahina, avec une liste qu’elle qualifie «d’union communale» avec la participation conjointe du parti Porinetia Ora et du Taatiraa No Te Hau qui obtiennent respectivement cinq et deux candidats sur les 33 noms de la liste dont l’ordre d’apparition n’a pas encore été définitivement arrêté. Une liste établie par secteurs géographiques pour quadriller la commune avec des personnes référentes, issues de tous horizons, et dont aucune n’a jamais siégé au conseil municipal de Mahina.
Pour Nicole Sanquer, cette bataille des élections municipales s’annonce serrée, et revêt un enjeu politique fort pour le Tahoeraa Huiraatira -dont elle a l’investiture officielle- qui n’a jamais eu la main sur cette commune, depuis sa fondation en 1977. Sa liste Mahina Ia Ora aura à combattre notamment celle du maire sortant Patrice Jamet, tavana issu de la société civile, élu en février 2011 après des municipales partielles ; mais aussi celle de sa collègue et alliée politique à l’assemblée de Polynésie française, Sandra Lévy-Agami qui a annoncé sa candidature sur sa commune depuis novembre 2013 ; celle d’Antonio Pérez, ex premier adjoint de la commune pour le parti A Ti’a Porinetia. D’autres candidatures sont encore possible, mais n’ont pas encore été dévoilées officiellement.
La question –centrale- à Mahina est également de savoir si des dissidents du Tahoeraa Huiraatira, déçus de l’investiture apportée par le parti orange à Nicole Sanquer se décident à partir de leur côté. Lucie Lucas, l’ex présidente de la fédération Tahoeraa de Mahina, longtemps fidèle au parti orange, pourrait faire campagne en son nom propre : elle avait démissionné du parti Tahoeraa avec d’autres présidents de section de la commune lorsque l’investiture du parti avait été accordée à Nicole Sanquer.
Loin de ces combats partisans, Nicole Sanquer affirme s’être engagée pour ces municipales 2014, convaincue qu’il fallait que les choses bougent à Mahina. Cette bataille politique elle ne l’avait pourtant pas vraiment envisagée. Elle l’admet. «Le Tahoeraa de Mahina ne parvenait pas à s’entendre sur la tête de liste. Le président a voulu arbitrer et m’a désigné tête de liste pour assurer le renouveau politique. Il m’a choisie pour mener la liste» détaille Nicole Sanquer. La vocation pour être tavana n’était donc pas évidente. «Ce n’est pas quelque chose qui est venu tout de suite. Mais l’élément déclencheur a été la rencontre avec les familles et l’état de lieux que nous avons mené sur la commune. Je suis rendue compte que pour faire avancer Mahina, être à l’assemblée de Polynésie ne suffisait pas, il fallait se lancer dans les municipales».
Le programme de la liste Mahina Ia Ora reposera sur quatre axes principaux : aider à une résolution des questions foncières pour faciliter la réhabilitation de l’habitat ; une politique résolument tournée vers les jeunes pour leur proposer des activités, un espace dédié et des perspectives d’avenir ; une amélioration du quotidien avec une gestion différente du traitement des déchets en augmentant la qualité du tri, mais aussi travailler à réduire le coût de l’eau potable et enfin pour les questions budgétaires développer les partenariats avec le Pays, l’Etat, le FIP et même l’Europe pour obtenir des financements sur les grands projets de la commune, notamment le futur schéma directeur de l’assainissement.
Pour Nicole Sanquer, cette bataille des élections municipales s’annonce serrée, et revêt un enjeu politique fort pour le Tahoeraa Huiraatira -dont elle a l’investiture officielle- qui n’a jamais eu la main sur cette commune, depuis sa fondation en 1977. Sa liste Mahina Ia Ora aura à combattre notamment celle du maire sortant Patrice Jamet, tavana issu de la société civile, élu en février 2011 après des municipales partielles ; mais aussi celle de sa collègue et alliée politique à l’assemblée de Polynésie française, Sandra Lévy-Agami qui a annoncé sa candidature sur sa commune depuis novembre 2013 ; celle d’Antonio Pérez, ex premier adjoint de la commune pour le parti A Ti’a Porinetia. D’autres candidatures sont encore possible, mais n’ont pas encore été dévoilées officiellement.
La question –centrale- à Mahina est également de savoir si des dissidents du Tahoeraa Huiraatira, déçus de l’investiture apportée par le parti orange à Nicole Sanquer se décident à partir de leur côté. Lucie Lucas, l’ex présidente de la fédération Tahoeraa de Mahina, longtemps fidèle au parti orange, pourrait faire campagne en son nom propre : elle avait démissionné du parti Tahoeraa avec d’autres présidents de section de la commune lorsque l’investiture du parti avait été accordée à Nicole Sanquer.
Loin de ces combats partisans, Nicole Sanquer affirme s’être engagée pour ces municipales 2014, convaincue qu’il fallait que les choses bougent à Mahina. Cette bataille politique elle ne l’avait pourtant pas vraiment envisagée. Elle l’admet. «Le Tahoeraa de Mahina ne parvenait pas à s’entendre sur la tête de liste. Le président a voulu arbitrer et m’a désigné tête de liste pour assurer le renouveau politique. Il m’a choisie pour mener la liste» détaille Nicole Sanquer. La vocation pour être tavana n’était donc pas évidente. «Ce n’est pas quelque chose qui est venu tout de suite. Mais l’élément déclencheur a été la rencontre avec les familles et l’état de lieux que nous avons mené sur la commune. Je suis rendue compte que pour faire avancer Mahina, être à l’assemblée de Polynésie ne suffisait pas, il fallait se lancer dans les municipales».
Le programme de la liste Mahina Ia Ora reposera sur quatre axes principaux : aider à une résolution des questions foncières pour faciliter la réhabilitation de l’habitat ; une politique résolument tournée vers les jeunes pour leur proposer des activités, un espace dédié et des perspectives d’avenir ; une amélioration du quotidien avec une gestion différente du traitement des déchets en augmentant la qualité du tri, mais aussi travailler à réduire le coût de l’eau potable et enfin pour les questions budgétaires développer les partenariats avec le Pays, l’Etat, le FIP et même l’Europe pour obtenir des financements sur les grands projets de la commune, notamment le futur schéma directeur de l’assainissement.
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