PAPEETE, lundi 10 février 2014. La plainte est relayée par un forum touristique sur Internet en fin d’année 2013 : la gagnante d’un séjour pour deux personnes de sept nuits à Tahiti, billets d’avion compris, découvre que les «taxes d’aéroport» sont à sa charge soit environ 650 euros par personne. Elle s’étonne du coût élevé de ces taxes, échange avec d’autres internautes et découvre, que dans les «taxes» mentionnées, figure aussi la surcharge carburant, une somme empochée en fait par la compagnie aérienne.
Car le prix d’un billet d’avion ne comprend pas que le service rendu par la compagnie aérienne qui transporte les passagers, mais une multitude de composantes. Ainsi sur un billet aller/retour entre Paris et Papeete, il existe une somme forfaitaire d’environ 700 euros –quel que soit le prix TTC du billet- qui compile les taxes d’aéroport, les taxes dues à l’Etat ou l’aviation civile et différentes autres taxes liées au passage sur le sol des Etats Unis, ainsi que la surcharge carburant. Sur les billets les moins chers pour (ou au départ de) la Polynésie française en période de basse saison (1800 euros ou 210 000 Fcfp) cette part forfaitaire, entre taxes et surcharge carburant, peut ainsi atteindre jusqu’à 39% du prix du billet. Ce n’est pas rien.
Par souci de transparence, le site Internet d’Air France détaille ligne par ligne ces «surcoûts» du prix d’un billet. Le passage obligé par l’aéroport de Los Angeles génère pas moins de cinq taxes pour un total de près de 33 euros (3918 Fcfp), la redevance passager international est de 27,60 euros (3284 Fcfp). En comparaison, les taxes et redevances dues à l’aéroport de Tahiti Faa’a ne sont que de 26 euros (3094 Fcfp). Le gros morceau de ces taxes et surcharges repose sur la surcharge transporteur, variable créée par les compagnies aériennes pour pouvoir faire évoluer les tarifs des billets d’avion en fonction des cours du pétrole.
Sauf que cette surcharge transporteur n’est pas une taxe. A tel point qu’Air Tahiti Nui l’a intégrée au prix du billet, hors taxes, puisqu’il s’agit bien d’un montant qui revient à la compagnie mais sur lequel toutefois les compagnies ne souhaitent pas commissionner ni les tours opérateurs ni les agences de voyage ! Le mode de calcul de cette surcharge étant relativement peu transparent, les plaintes des associations de consommateurs sont nombreuses tant son poids sur le prix d’un billet peut être important. Ce montant n’étant pas une taxe, mais une partie intégrante du prix du billet, on se demande bien pourquoi il reste à la charge des gagnants d’un jeu concours.
Enfin pour l’instant, ces taxes, redevances et surcharge ne sont pas remboursables dans tous les cas, sans frais, pour les passagers qui ne consomment pas leur billet d’avion. Ce qui laisse penser à des associations de consommateurs que les compagnies ne jouent pas toujours franc jeu. Cette question sera peut-être définitivement réglée lorsque la loi à la consommation sera adoptée. Certains articles de ce projet de loi insistent pour que les taxes et redevances soient remboursées en totalité et sans frais dans les 30 jours. Des amendements soufflés par les compagnies pourraient toutefois changer la donne. Ce projet de loi sur la consommation, en débat au parlement français depuis mai 2013, a été déjà débattu deux fois dans chacune des assemblées et se retrouve désormais en commission mixte paritaire. Prochaine discussion publique ce mercredi 12 février.
Car le prix d’un billet d’avion ne comprend pas que le service rendu par la compagnie aérienne qui transporte les passagers, mais une multitude de composantes. Ainsi sur un billet aller/retour entre Paris et Papeete, il existe une somme forfaitaire d’environ 700 euros –quel que soit le prix TTC du billet- qui compile les taxes d’aéroport, les taxes dues à l’Etat ou l’aviation civile et différentes autres taxes liées au passage sur le sol des Etats Unis, ainsi que la surcharge carburant. Sur les billets les moins chers pour (ou au départ de) la Polynésie française en période de basse saison (1800 euros ou 210 000 Fcfp) cette part forfaitaire, entre taxes et surcharge carburant, peut ainsi atteindre jusqu’à 39% du prix du billet. Ce n’est pas rien.
Par souci de transparence, le site Internet d’Air France détaille ligne par ligne ces «surcoûts» du prix d’un billet. Le passage obligé par l’aéroport de Los Angeles génère pas moins de cinq taxes pour un total de près de 33 euros (3918 Fcfp), la redevance passager international est de 27,60 euros (3284 Fcfp). En comparaison, les taxes et redevances dues à l’aéroport de Tahiti Faa’a ne sont que de 26 euros (3094 Fcfp). Le gros morceau de ces taxes et surcharges repose sur la surcharge transporteur, variable créée par les compagnies aériennes pour pouvoir faire évoluer les tarifs des billets d’avion en fonction des cours du pétrole.
Sauf que cette surcharge transporteur n’est pas une taxe. A tel point qu’Air Tahiti Nui l’a intégrée au prix du billet, hors taxes, puisqu’il s’agit bien d’un montant qui revient à la compagnie mais sur lequel toutefois les compagnies ne souhaitent pas commissionner ni les tours opérateurs ni les agences de voyage ! Le mode de calcul de cette surcharge étant relativement peu transparent, les plaintes des associations de consommateurs sont nombreuses tant son poids sur le prix d’un billet peut être important. Ce montant n’étant pas une taxe, mais une partie intégrante du prix du billet, on se demande bien pourquoi il reste à la charge des gagnants d’un jeu concours.
Enfin pour l’instant, ces taxes, redevances et surcharge ne sont pas remboursables dans tous les cas, sans frais, pour les passagers qui ne consomment pas leur billet d’avion. Ce qui laisse penser à des associations de consommateurs que les compagnies ne jouent pas toujours franc jeu. Cette question sera peut-être définitivement réglée lorsque la loi à la consommation sera adoptée. Certains articles de ce projet de loi insistent pour que les taxes et redevances soient remboursées en totalité et sans frais dans les 30 jours. Des amendements soufflés par les compagnies pourraient toutefois changer la donne. Ce projet de loi sur la consommation, en débat au parlement français depuis mai 2013, a été déjà débattu deux fois dans chacune des assemblées et se retrouve désormais en commission mixte paritaire. Prochaine discussion publique ce mercredi 12 février.
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