LIMOGES, 23 juillet 2013 (AFP) - Plusieurs civils et militaires étaient en garde à vue mardi en raison de violences "réciproques" survenues à Brive-la-Gaillarde, dans la nuit du 16 au 17 juillet, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le parquet de Brive n'a pas démenti que des gardes à vue étaient en cours dans cette affaire, précisant simplement qu'une communication sur ce dossier interviendrait mercredi matin.
"L'altercation" a impliqué un nombre non déterminé de militaires du 126ème Régiment d'infanterie de Brive, qui seraient d'origine polynésienne, et des habitants du quartier populaire des Chapélies, où vivent de nombreux musulmans, selon une source municipale.
Les échauffourées ont commencé entre 23H30 et minuit pour s'achever vers 02H30 du matin mercredi 17 juillet, a précisé cette source.
Des jets de pierre ont eu lieu et des voitures et un engin de chantier ont été endommagés.
L'origine de cette altercation serait l'intrusion la veille, d'un groupe de personnes du quartier dans la piscine d'une résidence privée voisine des Chapélies. Elle aurait alors dégénéré et un militaire du 126ème RI, présent sur place, aurait alors été malmené.
Le lendemain soir, des camarades du régiment seraient revenus dans le quartier pour "régler leurs comptes".
Depuis ces incidents, deux médiateurs de la mairie sont dans le quartier jusqu'à 03H00 du matin chaque soir.
"On fait confiance à la justice", a-t-on ajouté de même source, tout en soulignant qu'il s'agit d''une enquête délicate", avec "des tensions fortes entre les deux côtés" depuis les incidents.
Le souci de la municipalité est de "calmer les esprits des deux côtés" et de "ne pas stigmatiser" en "montant une communauté contre une autre".
Des CRS ont été déployés samedi soir dans ce quartier en pleine rénovation urbaine et une compagnie devrait également l'être mardi soir, en raison de festivités qui se tiennent à Brive.
Le Service d'information des armées (Sirpa) interrogé, a indiqué qu'une enquête judiciaire était en cours sur cette affaire et attendre ses conclusions.
Le 126ème régiment d'infanterie est spécialiste du combat rapproché en milieu urbain. Des fantassins de ce régiment ont notamment été déployés au Mali au début de l'année dans le cadre de l'opération Serval.
Le parquet de Brive n'a pas démenti que des gardes à vue étaient en cours dans cette affaire, précisant simplement qu'une communication sur ce dossier interviendrait mercredi matin.
"L'altercation" a impliqué un nombre non déterminé de militaires du 126ème Régiment d'infanterie de Brive, qui seraient d'origine polynésienne, et des habitants du quartier populaire des Chapélies, où vivent de nombreux musulmans, selon une source municipale.
Les échauffourées ont commencé entre 23H30 et minuit pour s'achever vers 02H30 du matin mercredi 17 juillet, a précisé cette source.
Des jets de pierre ont eu lieu et des voitures et un engin de chantier ont été endommagés.
L'origine de cette altercation serait l'intrusion la veille, d'un groupe de personnes du quartier dans la piscine d'une résidence privée voisine des Chapélies. Elle aurait alors dégénéré et un militaire du 126ème RI, présent sur place, aurait alors été malmené.
Le lendemain soir, des camarades du régiment seraient revenus dans le quartier pour "régler leurs comptes".
Depuis ces incidents, deux médiateurs de la mairie sont dans le quartier jusqu'à 03H00 du matin chaque soir.
"On fait confiance à la justice", a-t-on ajouté de même source, tout en soulignant qu'il s'agit d''une enquête délicate", avec "des tensions fortes entre les deux côtés" depuis les incidents.
Le souci de la municipalité est de "calmer les esprits des deux côtés" et de "ne pas stigmatiser" en "montant une communauté contre une autre".
Des CRS ont été déployés samedi soir dans ce quartier en pleine rénovation urbaine et une compagnie devrait également l'être mardi soir, en raison de festivités qui se tiennent à Brive.
Le Service d'information des armées (Sirpa) interrogé, a indiqué qu'une enquête judiciaire était en cours sur cette affaire et attendre ses conclusions.
Le 126ème régiment d'infanterie est spécialiste du combat rapproché en milieu urbain. Des fantassins de ce régiment ont notamment été déployés au Mali au début de l'année dans le cadre de l'opération Serval.
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