PORT-VILA, mercredi 5 février 2014 (Flash d’Océanie) – Les élèves de l’archipel de Vanuatu ont repris en début de semaine le chemin des établissements scolaire, pour une rentrée 2014 marquée par la polémique concernant l’arrivée d’un nouveau contingent d’enseignants retraités et volontaires venus de l’archipel voisin des îles Fidji.
Le détachement de ces enseignants fidjiens intervient dans le cadre d’un accord signé entre les deux gouvernements.
Selon cet accord conclu mi-décembre 2013, dans un esprit de fraternité mélanésienne, le gouvernement hôte prend en charge la moitié du salaire de l’enseignant, le gouvernement fidjien le reste.
Il provoque depuis de vives protestations de la part du syndicat vanuatuan des enseignants (VTU, Vanuatu Teachers’ Union), qui estime ne pas avoir été consulté au préalable et qui considère cette mesure comme une marque de défiance vis-à-vis des enseignants locaux.
Selon le ministère de l’éducation de Vanuatu, toutefois, cette aide fidjienne intervient sur fond de pénurie d’enseignants locaux face à une croissance rapide du nombre des élèves, pour un déficit estimé à environ deux cent fonctionnaires.
Les enseignants fidjiens interviendront dans la filière anglophone du système éducatif de Vanuatu, qui comporte aussi une filière francophone.
Ils ont rencontré lundi le ministre ni-Vanuatu de l’éducation, Bob Loughman, qui les a briefé sur leur mission à venir, pour une durée prévue de deux ans et dans des matières allant des sciences (biologie, physique, chimie) à l’agriculture, en passant par l’anglais, les mathématiques, l’économie ou encore la géographie.
Fidji, ces derniers mois, a conclu des accords de volontariat similaires avec d’autres pays voisins.
En vertu de ces accords, une douzaine d’enseignants fidjiens exercent aux îles Marshall, six à Nauru et neuf devraient prochainement partir pour Tuvalu.
À Fidji, la rentrée scolaire a eu lieu à partir du 21 janvier 2014 avec, pour la première fois, une prise en charge complète des frais de scolarité pour les écoles publiques.
Autre nouveauté : l’apparition dans les écoles primaires de l’enseignement obligatoire commun des langues pratiquées par les principales ethnies du pays : le Fidjien l’Hindoustani, en plus de l’Anglais.
Cet enseignement des langues vernaculaires, présenté comme une mesure censée unifier et promouvoir une meilleure compréhension entre communautés, se fera sur une base de sessions de « conversation ».
Deux jours avant la rentrée scolaire à Fidji, par ailleurs, le gouvernement a mis fin à une période restreinte d’heure d’été, qui avait commencé le 27 octobre 2013.
Selon le gouvernement, cette période, pendant laquelle les pendule sont été avancées d’une heure, a permis de mieux promouvoir le tourisme (premier secteur générateur de revenus pour l’économie nationale) avec des journées se finissant plus tard.
Mais les parents d’élèves, les années précédentes, s’étaient aussi élevés contre le fait que leurs enfants devaient commencer leur journée alors qu’il faisait encore nuit.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le gouvernement a fait savoir courant décembre 2013 qu’en vertu d’un accord signé avec les Philippines, environ 80 enseignants de ce dernier pays devraient progressivement se rendre dans cet archipel mélanésien, pour un salaire annoncé d’une vingtaine de milliers de dollars US par an.
Objectif : palier le manque d’enseignants locaux, en particulier dans des matières des cycles secondaire et supérieur telles que les sciences physiques, la biologie, l’architecture, l’ingénierie, l’économie et la gestion.
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Le détachement de ces enseignants fidjiens intervient dans le cadre d’un accord signé entre les deux gouvernements.
Selon cet accord conclu mi-décembre 2013, dans un esprit de fraternité mélanésienne, le gouvernement hôte prend en charge la moitié du salaire de l’enseignant, le gouvernement fidjien le reste.
Il provoque depuis de vives protestations de la part du syndicat vanuatuan des enseignants (VTU, Vanuatu Teachers’ Union), qui estime ne pas avoir été consulté au préalable et qui considère cette mesure comme une marque de défiance vis-à-vis des enseignants locaux.
Selon le ministère de l’éducation de Vanuatu, toutefois, cette aide fidjienne intervient sur fond de pénurie d’enseignants locaux face à une croissance rapide du nombre des élèves, pour un déficit estimé à environ deux cent fonctionnaires.
Les enseignants fidjiens interviendront dans la filière anglophone du système éducatif de Vanuatu, qui comporte aussi une filière francophone.
Ils ont rencontré lundi le ministre ni-Vanuatu de l’éducation, Bob Loughman, qui les a briefé sur leur mission à venir, pour une durée prévue de deux ans et dans des matières allant des sciences (biologie, physique, chimie) à l’agriculture, en passant par l’anglais, les mathématiques, l’économie ou encore la géographie.
Fidji, ces derniers mois, a conclu des accords de volontariat similaires avec d’autres pays voisins.
En vertu de ces accords, une douzaine d’enseignants fidjiens exercent aux îles Marshall, six à Nauru et neuf devraient prochainement partir pour Tuvalu.
À Fidji, la rentrée scolaire a eu lieu à partir du 21 janvier 2014 avec, pour la première fois, une prise en charge complète des frais de scolarité pour les écoles publiques.
Autre nouveauté : l’apparition dans les écoles primaires de l’enseignement obligatoire commun des langues pratiquées par les principales ethnies du pays : le Fidjien l’Hindoustani, en plus de l’Anglais.
Cet enseignement des langues vernaculaires, présenté comme une mesure censée unifier et promouvoir une meilleure compréhension entre communautés, se fera sur une base de sessions de « conversation ».
Deux jours avant la rentrée scolaire à Fidji, par ailleurs, le gouvernement a mis fin à une période restreinte d’heure d’été, qui avait commencé le 27 octobre 2013.
Selon le gouvernement, cette période, pendant laquelle les pendule sont été avancées d’une heure, a permis de mieux promouvoir le tourisme (premier secteur générateur de revenus pour l’économie nationale) avec des journées se finissant plus tard.
Mais les parents d’élèves, les années précédentes, s’étaient aussi élevés contre le fait que leurs enfants devaient commencer leur journée alors qu’il faisait encore nuit.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le gouvernement a fait savoir courant décembre 2013 qu’en vertu d’un accord signé avec les Philippines, environ 80 enseignants de ce dernier pays devraient progressivement se rendre dans cet archipel mélanésien, pour un salaire annoncé d’une vingtaine de milliers de dollars US par an.
Objectif : palier le manque d’enseignants locaux, en particulier dans des matières des cycles secondaire et supérieur telles que les sciences physiques, la biologie, l’architecture, l’ingénierie, l’économie et la gestion.
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