PAPEETE, mardi 4 février 2014. Une aide soignante à la retraite âgée de 66 ans a réussi, en quelques mois au cours de l’année 2012, à escroquer pas moins de 22 millions de Fcfp à diverses personnes, en commençant par sa meilleure amie, en leur faisant miroiter des placements financiers aux rendements extraordinaires. Elle promettait notamment des culbutes financières dix fois supérieure à la mise de départ. Au moins cinq victimes ont fini par se constituer parties civiles après deux plaintes déposées contre elle par des personnes qui n’avaient pas fait les profits espérés au bout de quelques mois et n’avaient pas non plus récupéré leurs mises. Et pour cause, tout l’argent ainsi amassé en quelques mois au cours de l’année 2012 aurait servi à éponger les dettes de jeux de la sexagénaire, adepte du Bingo. Elle aurait eu jusqu’à 8 millions de Fcfp de dettes à régler rapidement et aurait monté ce stratagème pour amasser rapidement la somme.
Pour donner à son affaire d’abus de confiance un semblant de fond juridique, la sexagénaire signait des reconnaissances de dettes, indiquant la somme estimée du retour de l’opération, citant également le Trésor Public, le tribunal et même un groupe financier dont le nom devait être tenu secret et qu’elle appelait le conglomérat. Des personnes crédules de son entourage et d’autres personnes introduites avec de chaleureuses recommandations de cet entourage ont mordu à l’hameçon. A l’audience devant le tribunal correctionnel, cinq victimes étaient présentes ou représentées pour un total de plus de 13 millions de Fcfp. La totalité de l’argent a depuis entièrement été dilapidée.
Mais si la sexagénaire savait appâter ses victimes, au tribunal elle n’a rien dit, se bornant à un mutisme total à la barre. A ses côtés, une victime explique qu’elle a été mise en confiance, qu’elle a versé une importante somme en liquide à cette femme et même de l’argent sorti du compte de ses parents pour cette opération financière qui devait être miraculeuse. Au total, cette jeune femme a versé plus de 5 millions de Fcfp à "l’escroqueuse". Mais une fois l’argent en liquide remis en mains, la sexagénaire devenait soudainement injoignable. Au final, le tribunal a condamné la retraitée à deux ans de prison dont un an avec sursis mise à l’épreuve durant trois ans avec obligation de rembourser ses victimes et de leur payer à chacun les frais de justice engagés dans cette affaire. Au total elle se retrouve donc à payer 14 millions de Fcfp en trois ans et sera suivie durant la même période par la justice.
Pour donner à son affaire d’abus de confiance un semblant de fond juridique, la sexagénaire signait des reconnaissances de dettes, indiquant la somme estimée du retour de l’opération, citant également le Trésor Public, le tribunal et même un groupe financier dont le nom devait être tenu secret et qu’elle appelait le conglomérat. Des personnes crédules de son entourage et d’autres personnes introduites avec de chaleureuses recommandations de cet entourage ont mordu à l’hameçon. A l’audience devant le tribunal correctionnel, cinq victimes étaient présentes ou représentées pour un total de plus de 13 millions de Fcfp. La totalité de l’argent a depuis entièrement été dilapidée.
Mais si la sexagénaire savait appâter ses victimes, au tribunal elle n’a rien dit, se bornant à un mutisme total à la barre. A ses côtés, une victime explique qu’elle a été mise en confiance, qu’elle a versé une importante somme en liquide à cette femme et même de l’argent sorti du compte de ses parents pour cette opération financière qui devait être miraculeuse. Au total, cette jeune femme a versé plus de 5 millions de Fcfp à "l’escroqueuse". Mais une fois l’argent en liquide remis en mains, la sexagénaire devenait soudainement injoignable. Au final, le tribunal a condamné la retraitée à deux ans de prison dont un an avec sursis mise à l’épreuve durant trois ans avec obligation de rembourser ses victimes et de leur payer à chacun les frais de justice engagés dans cette affaire. Au total elle se retrouve donc à payer 14 millions de Fcfp en trois ans et sera suivie durant la même période par la justice.
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