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La 5ème nuit du court Océanien : Le succès au rendez vous

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La 5ème nuit du court Océanien : Le succès au rendez vous
Le coup d’envoi du FIFO s’est tenu ce samedi 1 er Février au grand Théâtre de la maison de la culture avec la très attendue 5ème Nuit du Court-métrage océanien. Confirmant son ouverture à la fiction à travers le off, quoi de plus normal pour débuter cette 11ème édition du FIFO qu’une soirée consacrée à 9 courts métrages venant cette année de Polynésie et de Nouvelle Zélande exclusivement.

Tout l’art du court métrage : Nous permettre une plongée en profondeur sur la gravité de l’histoire comme dans le quotidien de ces sociétés océaniennes, en seulement quelques minutes. Avec un regard affuté, sensible et juste, cette 5èmeédition a comme chaque année retrouvé ses fidèles spectateurs et de plus en plus de curieux particulièrement intéressés : « C’était fort, très fort, je n’étais jamais venu et je ne suis pas déçu » confiait un festivalier.

Ces 9 courts métrages ont su toucher, faire rire et presque pleurer une salle bien remplie.
Le programme a alterné tous les genres cinématographiques, des plus graves aux plus drôles avec Rai et Mana, Lol et Hou A Ha’Amata Ai, tous des courts polynésiens de 2 min. L’atout humour de cette soirée. Un vrai bol d’air frais pour aborder ensuite des sujets plus dramatiques. : « Excellent sympa, un bon moment de culture et quelques points d’histoire méconnus de la Nouvelle Zélande avec Milk & Honey. C’était très intéressant, je ne savais pas les persécutions qu’avaient subit les Samoans et le peuple polynésien dans les années 70, lorsque la crise économique les a frappé. Ils ont été la cible d’expulsions violentes alors que la majorité des immigrants sans papiers étaient des Européens et Australien. » raconte René un habitué du FIFO, qu’il ne manquerait pour rien au monde.

Avec Tatau, un film néozélandais, Chantelle Burgoyne a su aborder avec poésie, la vieillesse d’un homme et son regret de ne pas avoir terminé son tatouage traditionnel. Guidé par sa dernière volonté, il renoue avec ses traditions et son amour de sa culture et des siens, incarnés par sa fille.

Les rapports intergénérationnels ont été traités différemment mais toujours avec beaucoup d’émotions, de couleurs et de vivacité. Dans le court métrage The Lawnmower Men of Kapu, c’est sous le regard d’un enfant que l’on voit vivre le Marae familial où chacun doit trouver sa place pour perpétrer les traditions et faire vivre leurs ancêtres, ici symbolisés par cette maison de réunion ornée de poutres sculptées, véritable généalogie, signe des liens forts qui se tissent entre les membres d'un groupe et leur généalogie tribale.

Enfin le regard d’une nouvelle génération sur une société en perdition oubliant l’essentiel a pri de court les festivaliers. Espiègle et tendre, avec I’m going to Mum’s où tout simplement une réalité qui dérange, la violence que subissent encore trop d’enfants avec Lambs où la survie d’un adolescent est en jeu.

Tous ces courts métrages ont leurs chances pour le vote du public. En effet il été invité à voter pour son film préféré à la fin de la soirée. Un prix spécial lui sera décerné lors de la soirée de remise des prix, le vendredi 7 février.

Du court mais du lourd: c’est bien là, la force de la nuit du court océanien : donner en un minimum de temps un maximum d’émotions. Pari gagné pour cette année encore!

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