SYDNEY, 2 février 2014 (AFP) - L'Australie a affirmé dimanche avoir accompli des progrès "substantiels" dans la protection de la Grande barrière de corail, menacée d'être placée par l'Unesco sur la liste des sites du patrimoine mondial en danger.
Un rapport d'étape présenté à l'Unesco par le gouvernement australien "démontre sans équivoque l'engagement du gouvernement à améliorer la gestion et la protection de cette merveille de la nature", a estimé le ministre de l'Environnement Greg Hunt.
L'Unesco a prévenu Canberra que sans des mesures décisives pour l'imiter le développement industriel du littoral et la qualité des eaux de la Grande barrière, celle-ci serait portée à la liste des sites du "patrimoine mondial en danger" lors de la prochaine réunion de son comité d'évaluation en juin au Qatar.
Le rapport gouvernemental "montre que l'exceptionnelle valeur universelle et l'intégrité de la Grande barrière de corail demeurent largement intactes et l'Australie a montré des progrès et un engagement substantiels pour répondre aux demandes" de l'Unesco, a assuré Greg Hunt.
Selon ce rapport, l'Australie a notamment fait une priorité de la lutte contre une étoile de mer coralliphage et s'efforce de réduire les dépôts de sédiments et de nitrates provenant en particulier de l'agriculture.
Concernant le développement portuaire, le gouvernement affirme n'avoir approuvé aucun projet nouveau ni projet susceptible d'avoir un impact "inacceptable" sur la Grande barrière.
"L'Australie considère que rien ne justifie l'inclusion (de la Grande barrière) sur la liste du patrimoine mondial en danger", poursuit le rapport.
Le déclassement de la Grande barrière de Corail par l'Unesco "serait catastrophique pour la réputation de l'Australie" en termes de préservation des sites historiques et naturels et nuirait gravement au tourisme, souligne Colin Hunt, économiste à l'université du Queensland.
Les écologistes se sont alarmés du feu vert donné en décembre par le gouvernement à une importante extension d'un port d'exportation de charbon. Ils dénoncent également l'autorisation par le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail (GBRMPA) du rejet de déchets de dragage dans les eaux du parc.
Or le GBRMPA est actuellement visé par une enquête après les révélations de la chaîne de télévision publique ABC selon lesquelles deux de ses membres présentent des liens manifestes avec l'industrie minière
Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales.
Le récif a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels.
Un rapport d'étape présenté à l'Unesco par le gouvernement australien "démontre sans équivoque l'engagement du gouvernement à améliorer la gestion et la protection de cette merveille de la nature", a estimé le ministre de l'Environnement Greg Hunt.
L'Unesco a prévenu Canberra que sans des mesures décisives pour l'imiter le développement industriel du littoral et la qualité des eaux de la Grande barrière, celle-ci serait portée à la liste des sites du "patrimoine mondial en danger" lors de la prochaine réunion de son comité d'évaluation en juin au Qatar.
Le rapport gouvernemental "montre que l'exceptionnelle valeur universelle et l'intégrité de la Grande barrière de corail demeurent largement intactes et l'Australie a montré des progrès et un engagement substantiels pour répondre aux demandes" de l'Unesco, a assuré Greg Hunt.
Selon ce rapport, l'Australie a notamment fait une priorité de la lutte contre une étoile de mer coralliphage et s'efforce de réduire les dépôts de sédiments et de nitrates provenant en particulier de l'agriculture.
Concernant le développement portuaire, le gouvernement affirme n'avoir approuvé aucun projet nouveau ni projet susceptible d'avoir un impact "inacceptable" sur la Grande barrière.
"L'Australie considère que rien ne justifie l'inclusion (de la Grande barrière) sur la liste du patrimoine mondial en danger", poursuit le rapport.
Le déclassement de la Grande barrière de Corail par l'Unesco "serait catastrophique pour la réputation de l'Australie" en termes de préservation des sites historiques et naturels et nuirait gravement au tourisme, souligne Colin Hunt, économiste à l'université du Queensland.
Les écologistes se sont alarmés du feu vert donné en décembre par le gouvernement à une importante extension d'un port d'exportation de charbon. Ils dénoncent également l'autorisation par le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail (GBRMPA) du rejet de déchets de dragage dans les eaux du parc.
Or le GBRMPA est actuellement visé par une enquête après les révélations de la chaîne de télévision publique ABC selon lesquelles deux de ses membres présentent des liens manifestes avec l'industrie minière
Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales.
Le récif a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels.
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