NUKU’ALOFA, lundi 27 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – À la suite du passage destructeur, le 11 janvier 2014, du cyclone Ian, le royaume de Tonga est devenu le premier pays insulaire océanien à bénéficier d’un nouveau programme régional d’assurance pour les catastrophes naturelles, lancé sur une base pilote en janvier 2013, sous l’égide de la Banque Mondiale.
Dans le cadre de ce nouveau système, le royaume polynésien devrait rapidement recevoir la somme de 1,27 millions de dollars US, à utiliser dans le cadre des efforts de rétablissement, a annoncé en milieu de semaine dernière la Banque Mondiale depuis son siège subrégional de Sydney (Australie).
Ce programme régional avait été lancé avec comme premiers pays participants et souscripteurs les îles Marshall, les îles Cook, Samoa, les îles Salomon, Tonga et Vanuatu.
En fonction de l’intensité de la catastrophe, les primes sont ajustées par les opérateurs de ce système, qui fonctionne peu ou prou comme une police régionale d’assurance et permet un déblocage rapide de fonds.
Objectif de ce nouveau dispositif, qui vient s’ajouter à ceux, plus institutionnels, d’aide aux États frappés par des catastrophes naturelles (comme les aides gouvernementales, d’ONG ou les actions humanitaires civiles et militaires entrant dans le cadre de l’accord « FRANZ » -France, Australie, Nouvelle-Zélande) : fournir une aide la plus rapide possible, surtout en soutien à des économies fragiles et facilement déstabilisées par ce genre de catastrophes (cyclones, inondations, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques).
« Les pays insulaires du Pacifique figurent parmi les plus vulnérables au monde en matière de risque naturels, qui peuvent leur occasionner de smillions de dollars en dégâts et menacer les vies de dizaines de milliers de personnes (…) Huit nations océaniennes figurent dans le Top 20 des pays souffrant annuellement des plus lourdes pertes du fait de catastrophes naturelles, par rapport à leur produit intérieur brut (PIB) », rappelle la Banque Mondiale.
Cette initiative, récemment évoquée lors d’un sommet Japon-Océanie, associé, outre la Banque Mondiale, des acteurs comme le Japon, mais aussi le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie), la Banque Asiatique de Développement et l’Union Européenne, dans le cadre d’un plan plus général d’évaluation des risques liés aux catastrophes naturelles en Océanie.
L’objet de ce lancement à titre d’essai est aussi d’évaluer de quelle manière la notion d’assurance aux risque, telle que pratiquée couramment dans des polices d’assurance classiques, peut être transposée efficacement à des souscripteurs régionaux et étatiques.
Cette police pilote définit ainsi clairement des catastrophes naturelles spécifiques au paiement de sommes dans des délais très courts.
Plusieurs assureurs privés ont aussi accepté de se joindre à l’expérience, en promettant des tarifs annoncés comme « attractifs », avec la Banque Mondiale pour intermédiaire entre ces sociétés (pour la plupart nippones) et les États concernés.
pad
Dans le cadre de ce nouveau système, le royaume polynésien devrait rapidement recevoir la somme de 1,27 millions de dollars US, à utiliser dans le cadre des efforts de rétablissement, a annoncé en milieu de semaine dernière la Banque Mondiale depuis son siège subrégional de Sydney (Australie).
Ce programme régional avait été lancé avec comme premiers pays participants et souscripteurs les îles Marshall, les îles Cook, Samoa, les îles Salomon, Tonga et Vanuatu.
En fonction de l’intensité de la catastrophe, les primes sont ajustées par les opérateurs de ce système, qui fonctionne peu ou prou comme une police régionale d’assurance et permet un déblocage rapide de fonds.
Objectif de ce nouveau dispositif, qui vient s’ajouter à ceux, plus institutionnels, d’aide aux États frappés par des catastrophes naturelles (comme les aides gouvernementales, d’ONG ou les actions humanitaires civiles et militaires entrant dans le cadre de l’accord « FRANZ » -France, Australie, Nouvelle-Zélande) : fournir une aide la plus rapide possible, surtout en soutien à des économies fragiles et facilement déstabilisées par ce genre de catastrophes (cyclones, inondations, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques).
« Les pays insulaires du Pacifique figurent parmi les plus vulnérables au monde en matière de risque naturels, qui peuvent leur occasionner de smillions de dollars en dégâts et menacer les vies de dizaines de milliers de personnes (…) Huit nations océaniennes figurent dans le Top 20 des pays souffrant annuellement des plus lourdes pertes du fait de catastrophes naturelles, par rapport à leur produit intérieur brut (PIB) », rappelle la Banque Mondiale.
Cette initiative, récemment évoquée lors d’un sommet Japon-Océanie, associé, outre la Banque Mondiale, des acteurs comme le Japon, mais aussi le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie), la Banque Asiatique de Développement et l’Union Européenne, dans le cadre d’un plan plus général d’évaluation des risques liés aux catastrophes naturelles en Océanie.
L’objet de ce lancement à titre d’essai est aussi d’évaluer de quelle manière la notion d’assurance aux risque, telle que pratiquée couramment dans des polices d’assurance classiques, peut être transposée efficacement à des souscripteurs régionaux et étatiques.
Cette police pilote définit ainsi clairement des catastrophes naturelles spécifiques au paiement de sommes dans des délais très courts.
Plusieurs assureurs privés ont aussi accepté de se joindre à l’expérience, en promettant des tarifs annoncés comme « attractifs », avec la Banque Mondiale pour intermédiaire entre ces sociétés (pour la plupart nippones) et les États concernés.
pad
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti