PAPEETE, le 9 août 2016 - Le procureur de la République a pris ses réquisitions contre l'ancien président du pays Gaston Flosse et sa compagne, Pascale Haiti, poursuivis pour détournement de biens publics et recel dans l'affaire de la vaisselle présidentielle. Leurs avocats plaident en ce moment.
Le procureur de la République Yann Hausner a requis 6 mois de prison avec sursis et 1,5 million de francs d'amende contre Pascale Haiti, considérée comme l'auteur principal du délit pour avoir organisé le transfert de la vaisselle aux emblèmes de la Polynésie depuis la présidence jusqu'au domicile du couple à Erima.
Gaston Flosse, poursuivi pour recel, encourt quant à lui 1 an de prison ferme -il ne peut plus bénéficier de mesure de sursis en raison de son casier judiciaire- si le tribunal venait à suivre les réquisitions du parquet. Une peine complémentaire de 3 ans de privation des droits civils, civiques et de famille a été requise. En clair, une nouvelle peine d'inéligibilité.
L'avocat de Gaston Flosse s'est déclaré "extrêmement surpris par la sévérité de ces réquisitions", en préambule de sa plaidoirie, dénonçant une nouvelle fois "une forme d'acharnement du parquet" contre son client. Le jugement devrait être mis en délibéré, les plaidoiries étaient toujours en cours à 17 h.
Le procureur de la République Yann Hausner a requis 6 mois de prison avec sursis et 1,5 million de francs d'amende contre Pascale Haiti, considérée comme l'auteur principal du délit pour avoir organisé le transfert de la vaisselle aux emblèmes de la Polynésie depuis la présidence jusqu'au domicile du couple à Erima.
Gaston Flosse, poursuivi pour recel, encourt quant à lui 1 an de prison ferme -il ne peut plus bénéficier de mesure de sursis en raison de son casier judiciaire- si le tribunal venait à suivre les réquisitions du parquet. Une peine complémentaire de 3 ans de privation des droits civils, civiques et de famille a été requise. En clair, une nouvelle peine d'inéligibilité.
L'avocat de Gaston Flosse s'est déclaré "extrêmement surpris par la sévérité de ces réquisitions", en préambule de sa plaidoirie, dénonçant une nouvelle fois "une forme d'acharnement du parquet" contre son client. Le jugement devrait être mis en délibéré, les plaidoiries étaient toujours en cours à 17 h.
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