Vendredi 24 janvier 2014. Grosse émotion vendredi matin à la conférence de presse qui s’est déroulée au siège du club de l’ AS Tefana en présence de ses dirigeants et de l’entraîneur de l’équipe première, Laurent Hennis.
Dans un premier temps Laurent Hennis a exposé à nouveau le projet de partenariat qui est en cours depuis un an avec l’AS St Etienne qui consiste a mettre en place progressivement un embryon de sport études au sein du club. Il a annoncé l’ouverture pour la rentrée prochaine de l’internat se situant au dessus de la salle de réunion du complexe sportif de Puurai. Il a également évoqué les divers déplacements et échanges avec St Etienne mais également avec la Nouvelle Zélande pour ce projet pédagogique autour du football.
Pascal Vahirua a ensuite longuement pris la parole et s’est d’emblée fait prendre par l’émotion. Comme si cet instant précis symbolisait son grand retour au fenua après 32 ans de carrière en France. 32 ans de sacrifices, de passion, d’abnégation, de travail pour le sport qu’il a accompli pour représenter son île, Tahiti.
Rappelons que Pascal a grandi dans une famille attachée à la pratique du football. Il a intégré le centre de formation d’Auxerre à 16 ans où il a effectué la majeure partie de sa carrière. Il compte 22 sélections et un but avec l’équipe de France. Son poste était celui d’ailier gauche. Il a mis fin à sa carrière professionnelle en 2002. Après avoir œuvré à l’insertion des jeunes à Auxerre il a envisagé son retour et voulu ‘faire ses papiers’ avant de revenir. On comprend par cette expression que Pascal a désiré passer les diplômes nécessaires pour être éducateur sportif.
De toute évidence, toutes ces années passées en France n’ont pas entamé son attachement à son île, il a tenu à souligner qu’il n’avait pas oublié sa langue, s’exprimant à plusieurs reprises en ‘reo Tahiti’. Il a eu du mal a contenir son émotion et a dit avoir ‘un cœur gros comme ça’, soulignant qu’il souhaitait aider Tefana avec humilité mais également le football tahitien de manière générale.
Il a raconté comment par -20 degrés il allait pleurer seul dans sa chambre en France, combien cela a été difficile de s’accrocher. Un exemple de pugnacité et d’abnégation qui aujourd’hui est une richesse pour la jeunesse et une chance pour les sportifs jeunes et moins jeunes de pouvoir côtoyer un tel champion qui a su garder sa simplicité. SB
Dans un premier temps Laurent Hennis a exposé à nouveau le projet de partenariat qui est en cours depuis un an avec l’AS St Etienne qui consiste a mettre en place progressivement un embryon de sport études au sein du club. Il a annoncé l’ouverture pour la rentrée prochaine de l’internat se situant au dessus de la salle de réunion du complexe sportif de Puurai. Il a également évoqué les divers déplacements et échanges avec St Etienne mais également avec la Nouvelle Zélande pour ce projet pédagogique autour du football.
Pascal Vahirua a ensuite longuement pris la parole et s’est d’emblée fait prendre par l’émotion. Comme si cet instant précis symbolisait son grand retour au fenua après 32 ans de carrière en France. 32 ans de sacrifices, de passion, d’abnégation, de travail pour le sport qu’il a accompli pour représenter son île, Tahiti.
Rappelons que Pascal a grandi dans une famille attachée à la pratique du football. Il a intégré le centre de formation d’Auxerre à 16 ans où il a effectué la majeure partie de sa carrière. Il compte 22 sélections et un but avec l’équipe de France. Son poste était celui d’ailier gauche. Il a mis fin à sa carrière professionnelle en 2002. Après avoir œuvré à l’insertion des jeunes à Auxerre il a envisagé son retour et voulu ‘faire ses papiers’ avant de revenir. On comprend par cette expression que Pascal a désiré passer les diplômes nécessaires pour être éducateur sportif.
De toute évidence, toutes ces années passées en France n’ont pas entamé son attachement à son île, il a tenu à souligner qu’il n’avait pas oublié sa langue, s’exprimant à plusieurs reprises en ‘reo Tahiti’. Il a eu du mal a contenir son émotion et a dit avoir ‘un cœur gros comme ça’, soulignant qu’il souhaitait aider Tefana avec humilité mais également le football tahitien de manière générale.
Il a raconté comment par -20 degrés il allait pleurer seul dans sa chambre en France, combien cela a été difficile de s’accrocher. Un exemple de pugnacité et d’abnégation qui aujourd’hui est une richesse pour la jeunesse et une chance pour les sportifs jeunes et moins jeunes de pouvoir côtoyer un tel champion qui a su garder sa simplicité. SB
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