PAPEETE, le 5 août 2016 - Ce vendredi matin, les représentants de l'association 193 ont été reçus à la présidence.
Entouré de Jean-Christophe Bouissou (ministre du tourisme), Tea Frogier (ministre du Travail), Tearii Alpha (ministre du Logement) et Heremoana Maamaatuaiahutapu (ministre de la culture), le président de la Polynésie française, Edouard Fritch s'est entretenu avec l'association 193.
Le président est d’abord revenu sur la modification du décret de la loi Morin proposée par l’Etat.
Edouard Fritch a souligné que dans le contexte électoral national, une modification de la loi paraissait peu probable avant l’élection présidentielle et le renouvellement de l’Assemblée nationale. Pour cette raison, le président souhaite que les candidats à la présidence de la République s’engagent sur ce point dans leur campagne électorale.
" C’est un problème de méthode", a-t- il déclaré tout en précisant que le plus important était que les Polynésiens restent unis sur les objectifs pour avoir gain de cause. "Il faut faire comprendre à l’Etat qu’au-delà des problèmes sanitaires et environnementaux, nous avons été atteints dans notre âme."
Le père Auguste Carlson a rejoint Edouard Fritch en ce sens. Le président de l’association 193 s’est également inquiété de la suite à donner à la pétition qui circule et qui a déjà recueilli près de 50 000 signatures.
Edouard Fritch a souligné toute la difficulté d’organiser un référendum sur le sujet, toute question posée relevant de l’Assemblée de la Polynésie française "puisqu’on ne peut consulter la population que sur un texte législatif dans les domaines de compétences de la Polynésie française".
"Il y a un problème de présentation pour que l’on soit conformes aux textes et à la légalité", a-t- il ajouté. Mais il a aussi attiré l’attention sur le risque de division qui pourrait naître de l’organisation d’un référendum. Division qui serait préjudiciable pour faire valoir une revendication face à l’Etat.
Consciente de cet écueil, l'association a proposé la mise en place d’une commission de réflexion sur la question pour faire des propositions à l’Assemblée de la Polynésie. Le président Edouard Fritch s’est dit favorable à cette démarche.
Bruno Barrillot, le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires, nommé la semaine dernière par le gouvernement, organisera avec les associations et les élus cette réflexion qui débouchera sur des propositions concrètes pour faire valoir la juste revendication des Polynésiens.
Entouré de Jean-Christophe Bouissou (ministre du tourisme), Tea Frogier (ministre du Travail), Tearii Alpha (ministre du Logement) et Heremoana Maamaatuaiahutapu (ministre de la culture), le président de la Polynésie française, Edouard Fritch s'est entretenu avec l'association 193.
Le président est d’abord revenu sur la modification du décret de la loi Morin proposée par l’Etat.
Edouard Fritch a souligné que dans le contexte électoral national, une modification de la loi paraissait peu probable avant l’élection présidentielle et le renouvellement de l’Assemblée nationale. Pour cette raison, le président souhaite que les candidats à la présidence de la République s’engagent sur ce point dans leur campagne électorale.
" C’est un problème de méthode", a-t- il déclaré tout en précisant que le plus important était que les Polynésiens restent unis sur les objectifs pour avoir gain de cause. "Il faut faire comprendre à l’Etat qu’au-delà des problèmes sanitaires et environnementaux, nous avons été atteints dans notre âme."
Le père Auguste Carlson a rejoint Edouard Fritch en ce sens. Le président de l’association 193 s’est également inquiété de la suite à donner à la pétition qui circule et qui a déjà recueilli près de 50 000 signatures.
Edouard Fritch a souligné toute la difficulté d’organiser un référendum sur le sujet, toute question posée relevant de l’Assemblée de la Polynésie française "puisqu’on ne peut consulter la population que sur un texte législatif dans les domaines de compétences de la Polynésie française".
"Il y a un problème de présentation pour que l’on soit conformes aux textes et à la légalité", a-t- il ajouté. Mais il a aussi attiré l’attention sur le risque de division qui pourrait naître de l’organisation d’un référendum. Division qui serait préjudiciable pour faire valoir une revendication face à l’Etat.
Consciente de cet écueil, l'association a proposé la mise en place d’une commission de réflexion sur la question pour faire des propositions à l’Assemblée de la Polynésie. Le président Edouard Fritch s’est dit favorable à cette démarche.
Bruno Barrillot, le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires, nommé la semaine dernière par le gouvernement, organisera avec les associations et les élus cette réflexion qui débouchera sur des propositions concrètes pour faire valoir la juste revendication des Polynésiens.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti