APIA, jeudi 23 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – L’économie de l’État polynésien de Samoa pourrait croître de l’ordre de trois pour cent durant l’année 2014, a estimé en milieu de semaine la banque centrale dans ses dernières statistiques et projections.
Ces prévisions attribuent cette croissance à une relative bonne santé de l’économie, avec un facteur circonstanciel venu des efforts de reconstruction et de rétablissement qui ont suivi, ces trois dernières années, le passage dévastateur d’un tsunami, fin septembre 2009.
Samoa a aussi été frappé par le puissant cyclone Evan, en décembre 2012
À la suite de cette catastrophe naturelle, l’aide internationale en faveur des sinistrés a été particulièrement nourrie : fin octobre 2013, la Banque Mondiale annonçait le déblocage de 25 millions de dollars US supplémentaires, sous forme de deux subventions au bénéfice de Samoa.
Ces enveloppes avaient pour vocation de financer la reconstruction des ponts et chaussées dans les régions les plus touchés par ce cyclone, ainsi que rétablir la filière agricole et de pêcheries.
La première subvention, de 20 millions de dollars, est dédiée aux routes et ponts, avec un accent sur une reconstruction permettant de résister aux effets néfastes des changements climatiques.
La seconde subvention, de 5 millions de dollars US, est plus orientée vers l’agriculture et les pêcheries, pour permettre aux acteurs de ces filières de se remettre en selle.
Le cyclone Evan avait touché Samoa, où il avait fait 14 victimes, mais aussi détruit un nombre estimé de quelque six cent maisons, déplaçant aussi près de 7.500 personnes.
Les infrastructures (ponts et chaussées, réseaux électrique, téléphonique et d’adduction d’eau) avaient été gravement touchées.
Evan avait aussi durement frappé les îles Fidji voisines, ainsi que celles de la collectivité française de Wallis-et-Futuna.
FMI : une autre rallonge
Mi-mai 2013, le Fonds Monétaire International approuvait quant à lui une enveloppe supplémentaire de 8,6 millions de dollars US (sous forme de droits de tirage spéciaux) au titre de l’aide au rétablissement de cet archipel, après le passage du cyclone Evan.
Cette nouvelle enveloppe du FMI intervient dans le cadre de son fonds d’octroi de facilités rapides de crédit, pour aider le gouvernement local à gérer les impacts économiques des dommages (notamment aux infrastructures et aux capacités de production) de cette catastrophe naturelle.
Le FMI estime en effet que l’économie de Samoa, qui se relevait tout juste d’un tsunami dévastateur, fin septembre 2009, devrait une nouvelle fois être impactée et que les effets du cyclone Evan devraient encore se faire ressentir, en mode contrecoup, sur la croissance économique de cet archipel.
Fin avril 2013, le gouvernement australien annonçait aussi une rallonge dans son aide à Samoa.
Cette aide, d’un montant approchant les sept millions de dollars US, avait été annoncée dès février 2013 par le chef de la diplomatie australienne, Bob Carr.
Elle sera mobilisée via l’agence australienne pour l’aide internationale au développement, AusAid et devrait être principalement concentrée sur les efforts de reconstruction et de remise en état des quelque 18 établissements scolaires et 9 centres de soins endommagés.
Dans le cadre de l’aide internationale, Samoa, mais aussi Fidji, également touché par Evan (dans les régions du Nord et de l’Ouest de l’île principale Viti Levu), ont aussi bénéficié d’aides en provenance notamment de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Union Européenne, des États-Unis ou encore de la France (opération civilo-militaire humanitaire menée à partir de la Nouvelle-Calédonie proche).
ECHO : aide post-cyclone Evan pour Fidji et Samoa
Mi-février 2013, l’Union Européenne annonçait pour sa part une nouvelle enveloppe d’aide post-cyclone Evan de quelque 1,8 million d’euros pour Fidji et Samoa.
Cette enveloppe européenne, annoncée jeudi 14 février 2013 à Bruxelles, entrait aussi dans le cadre du programme « ECHO ».
Elle a été débloquée à la suite d’une évaluation effectuée, quelques jours après le passage du cyclone Evan, mi-décembre 2012, à Fidji et à Samoa.
L’aide européenne se portera en priorité sur des problématiques d’accès à l’eau potable, d’assainissement, et de reconstruction de logements.
Le programme ECHO était intervenu auparavant à Fidji, qui avait été frappée, toujours dans la même région du Nord et de l’Ouest de l’île principale de Viti Levu, par de graves inondations, en janvier et en mars 2012.
L’enveloppe alors débloquée était de 200.000 euros.
Au plan régional, ECHO finance, à hauteur de trois millions d’euros, des programmes dédiés à des actions de formation, de sensibilisation et de préparation des populations aux catastrophes naturelles.
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Ces prévisions attribuent cette croissance à une relative bonne santé de l’économie, avec un facteur circonstanciel venu des efforts de reconstruction et de rétablissement qui ont suivi, ces trois dernières années, le passage dévastateur d’un tsunami, fin septembre 2009.
Samoa a aussi été frappé par le puissant cyclone Evan, en décembre 2012
À la suite de cette catastrophe naturelle, l’aide internationale en faveur des sinistrés a été particulièrement nourrie : fin octobre 2013, la Banque Mondiale annonçait le déblocage de 25 millions de dollars US supplémentaires, sous forme de deux subventions au bénéfice de Samoa.
Ces enveloppes avaient pour vocation de financer la reconstruction des ponts et chaussées dans les régions les plus touchés par ce cyclone, ainsi que rétablir la filière agricole et de pêcheries.
La première subvention, de 20 millions de dollars, est dédiée aux routes et ponts, avec un accent sur une reconstruction permettant de résister aux effets néfastes des changements climatiques.
La seconde subvention, de 5 millions de dollars US, est plus orientée vers l’agriculture et les pêcheries, pour permettre aux acteurs de ces filières de se remettre en selle.
Le cyclone Evan avait touché Samoa, où il avait fait 14 victimes, mais aussi détruit un nombre estimé de quelque six cent maisons, déplaçant aussi près de 7.500 personnes.
Les infrastructures (ponts et chaussées, réseaux électrique, téléphonique et d’adduction d’eau) avaient été gravement touchées.
Evan avait aussi durement frappé les îles Fidji voisines, ainsi que celles de la collectivité française de Wallis-et-Futuna.
FMI : une autre rallonge
Mi-mai 2013, le Fonds Monétaire International approuvait quant à lui une enveloppe supplémentaire de 8,6 millions de dollars US (sous forme de droits de tirage spéciaux) au titre de l’aide au rétablissement de cet archipel, après le passage du cyclone Evan.
Cette nouvelle enveloppe du FMI intervient dans le cadre de son fonds d’octroi de facilités rapides de crédit, pour aider le gouvernement local à gérer les impacts économiques des dommages (notamment aux infrastructures et aux capacités de production) de cette catastrophe naturelle.
Le FMI estime en effet que l’économie de Samoa, qui se relevait tout juste d’un tsunami dévastateur, fin septembre 2009, devrait une nouvelle fois être impactée et que les effets du cyclone Evan devraient encore se faire ressentir, en mode contrecoup, sur la croissance économique de cet archipel.
Fin avril 2013, le gouvernement australien annonçait aussi une rallonge dans son aide à Samoa.
Cette aide, d’un montant approchant les sept millions de dollars US, avait été annoncée dès février 2013 par le chef de la diplomatie australienne, Bob Carr.
Elle sera mobilisée via l’agence australienne pour l’aide internationale au développement, AusAid et devrait être principalement concentrée sur les efforts de reconstruction et de remise en état des quelque 18 établissements scolaires et 9 centres de soins endommagés.
Dans le cadre de l’aide internationale, Samoa, mais aussi Fidji, également touché par Evan (dans les régions du Nord et de l’Ouest de l’île principale Viti Levu), ont aussi bénéficié d’aides en provenance notamment de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Union Européenne, des États-Unis ou encore de la France (opération civilo-militaire humanitaire menée à partir de la Nouvelle-Calédonie proche).
ECHO : aide post-cyclone Evan pour Fidji et Samoa
Mi-février 2013, l’Union Européenne annonçait pour sa part une nouvelle enveloppe d’aide post-cyclone Evan de quelque 1,8 million d’euros pour Fidji et Samoa.
Cette enveloppe européenne, annoncée jeudi 14 février 2013 à Bruxelles, entrait aussi dans le cadre du programme « ECHO ».
Elle a été débloquée à la suite d’une évaluation effectuée, quelques jours après le passage du cyclone Evan, mi-décembre 2012, à Fidji et à Samoa.
L’aide européenne se portera en priorité sur des problématiques d’accès à l’eau potable, d’assainissement, et de reconstruction de logements.
Le programme ECHO était intervenu auparavant à Fidji, qui avait été frappée, toujours dans la même région du Nord et de l’Ouest de l’île principale de Viti Levu, par de graves inondations, en janvier et en mars 2012.
L’enveloppe alors débloquée était de 200.000 euros.
Au plan régional, ECHO finance, à hauteur de trois millions d’euros, des programmes dédiés à des actions de formation, de sensibilisation et de préparation des populations aux catastrophes naturelles.
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