PIRAE, lundi 20 janvier 2014. Le budget 2014 du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) est encore en gestation, mais devrait pouvoir être présenté lors d’un prochain Conseil d’administration, dans deux ou trois semaines. D’ici là, la CPS et le CHPF renouvellent un certain nombre de conventions et de bonnes pratiques qui fondent l’activité prévue de l’hôpital pour cette année. Sans attendre les préconisations des experts de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) venus passer à la loupe, en décembre dernier, l’organisation et le financement des services et établissements de santé en Polynésie française, le CHPF avance vers de nouvelles perspectives pour cette année 2014. Le vaisseau amiral de la santé en Polynésie française, que certains aimeraient bien surnommer -en dépit de sa splendeur extérieure- de grand corps malade, en raison de crises de trésorerie à répétition, va même se payer le luxe cette année de travailler à une sectorisation de la pédopsychiatrie sur le territoire et d’ouvrir un nouveau service, celui de la médecine isotopique (ou nucléaire).
La psychiatrie des enfants et des ados en priorité. «Le développement du secteur en psychiatrie infanto-juvénile est l’une des priorités posées par le Schéma d’organisation sanitaire de la Polynésie française» indique en préambule le Contrat d’objectifs signé entre la CPS et le CHPF sur la mise en place d’une sectorisation de la pédopsychiatrie. De fait, dans l’attente d’un schéma d’organisation de la santé mentale validé, cette sectorisation va permettre de lancer des équipes en charge de ces problématiques non seulement à Tahiti, mais aussi Moorea, les Îles sous le Vent et même un embryon de prise en charge aux Marquises. Le but étant face à ce public particulier de jouer à fond la carte de la proximité. Il est également prévu qu’en 2014, un Centre de prise en charge des adolescents sera ouvert au minimum deux jours par semaine. Le site est encore à déterminer : Faa’a ou Punaauia. La construction de nouveaux bâtiments en psychiatrie, en remplacement de l’hôpital Jean Prince détruit, devrait faire l’objet d’études en 2014 mais les travaux ne devraient pas débuter avant trois ou quatre ans.
Autre nouveauté 2014 au CHPF, l’ouverture d’un service de médecine isotopique qui «constitue une avancée très significative pour l’offre de soins en Polynésie française» détaille le préambule de la convention cadre signée entre la CPS et l’hôpital. La médecine isotopique (ou nucléaire) est complémentaire de l’offres de soin en radiothérapie, cancérologie, cardiologie ou greffe rénale car elle permet d’établir des diagnostics plus sûrs par la scintigraphie conventionnelle. Ce service aurait dû ouvrir au CHPF dès son transfert de Mamao à Taaone (et avait même été prévu dès 2009) mais n’avait pu l’être jusqu’à présent, faute de moyens suffisants. Il permettra notamment d’éviter certaines évacuations sanitaires –près d’une centaine par an- pour des patients ayant besoin de technologies poussées pour des diagnostics. Ce nouveau service devrait être opérationnel en fin d’année 2014, probablement à partir d’octobre prochain.
La psychiatrie des enfants et des ados en priorité. «Le développement du secteur en psychiatrie infanto-juvénile est l’une des priorités posées par le Schéma d’organisation sanitaire de la Polynésie française» indique en préambule le Contrat d’objectifs signé entre la CPS et le CHPF sur la mise en place d’une sectorisation de la pédopsychiatrie. De fait, dans l’attente d’un schéma d’organisation de la santé mentale validé, cette sectorisation va permettre de lancer des équipes en charge de ces problématiques non seulement à Tahiti, mais aussi Moorea, les Îles sous le Vent et même un embryon de prise en charge aux Marquises. Le but étant face à ce public particulier de jouer à fond la carte de la proximité. Il est également prévu qu’en 2014, un Centre de prise en charge des adolescents sera ouvert au minimum deux jours par semaine. Le site est encore à déterminer : Faa’a ou Punaauia. La construction de nouveaux bâtiments en psychiatrie, en remplacement de l’hôpital Jean Prince détruit, devrait faire l’objet d’études en 2014 mais les travaux ne devraient pas débuter avant trois ou quatre ans.
Autre nouveauté 2014 au CHPF, l’ouverture d’un service de médecine isotopique qui «constitue une avancée très significative pour l’offre de soins en Polynésie française» détaille le préambule de la convention cadre signée entre la CPS et l’hôpital. La médecine isotopique (ou nucléaire) est complémentaire de l’offres de soin en radiothérapie, cancérologie, cardiologie ou greffe rénale car elle permet d’établir des diagnostics plus sûrs par la scintigraphie conventionnelle. Ce service aurait dû ouvrir au CHPF dès son transfert de Mamao à Taaone (et avait même été prévu dès 2009) mais n’avait pu l’être jusqu’à présent, faute de moyens suffisants. Il permettra notamment d’éviter certaines évacuations sanitaires –près d’une centaine par an- pour des patients ayant besoin de technologies poussées pour des diagnostics. Ce nouveau service devrait être opérationnel en fin d’année 2014, probablement à partir d’octobre prochain.
L'hôpital en chiffres
Le Centre hospitalier de Polynésie française est une grosse machine qui regroupe 1675 salariés (équivalents temps plein). En 2012, le Centre hospitalier a servi 517 000 prestations dont près de 150 000 journées d’hospitalisation, 2 500 naissances, 25 000 séances de dialyse, 42 200 passages aux urgences, 10 300 scanners, 9 500 interventions au bloc opératoire.
La répartition des activités hospitalières est la suivante :
Médecine (190 lits) : 39%. Chirurgie (110 lits) : 22%. Gynécologie-obstétrique (68 lits) : 17%. Psychiatrie (64 lits) : 12%. Néonatalogie (20 lits) : 4%. Soins de suite (15 lits) : 3%. Neurochirurgie (12 lits) : 2%.
Le Centre hospitalier de Polynésie française est une grosse machine qui regroupe 1675 salariés (équivalents temps plein). En 2012, le Centre hospitalier a servi 517 000 prestations dont près de 150 000 journées d’hospitalisation, 2 500 naissances, 25 000 séances de dialyse, 42 200 passages aux urgences, 10 300 scanners, 9 500 interventions au bloc opératoire.
La répartition des activités hospitalières est la suivante :
Médecine (190 lits) : 39%. Chirurgie (110 lits) : 22%. Gynécologie-obstétrique (68 lits) : 17%. Psychiatrie (64 lits) : 12%. Néonatalogie (20 lits) : 4%. Soins de suite (15 lits) : 3%. Neurochirurgie (12 lits) : 2%.
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