Plusieurs dossiers ont été abordés lors du point presse donné par le porte-parole du gouvernement, Monsieur Marcel Tuihani, en compagnie également de la Ministre de la Santé, Béatrice Chansin.
Point sur l’indice des prix à la consommation
Au mois de décembre 2013, l’indice des prix à la consommation est en hausse de 1%, cette hausse étant essentiellement liée à celle des tarifs des « transports de voyageur par air » (+22,7%). Hors transport aérien international, en effet, l’indice général reste stable pour le mois de décembre. Sur l’ensemble de l’année 2013, l’indice des prix à la consommation progresse de 1,1%. Pour cette même année, la hausse des tarifs du transport aérien explique près de la moitié de l’inflation annuelle de l’indice général. L’indice, hors transport aérien international, s’établit à 0,50% sur douze mois, soit le meilleur résultat sur les quatre dernières années. L’indice, hors transport aérien international, était ainsi de 1,30% en 2012, de 1,60% en 2011 et de 1,90% en 2010.
Bilan des campagnes de pêche et de la vente des trocas
Une communication portant sur le bilan des campagnes de pêche de trocas ainsi que leurs ventes, organisées à la fin de l’année 2013 aux Iles du Vent et Iles Sous le Vent, a été présentée en Conseil des Ministres. Pour rappel, les quotas attribués initialement ont été modifiés par trois fois, par arrêté du Conseil des Ministres, afin de tenir compte des ressources réelles supérieures aux estimations initiales de sept communes des Iles du Vent et d’une commune des Iles Sous le Vent.
Les opérations de pesée et de vente ont été effectuées sur les différents sites, entre le 25 novembre et le 19 décembre 2013. A ce jour, les résultats font état de près de 466 tonnes de trocas achetées à près de 770 groupes de pêcheurs, soit un montant total de 129,3 millions Fcfp et un prix moyen de 278 Fcfp/kg. Les Iles du Vent avec 325,3 tonnes ont représenté près de 70% des tonnages, ce qui constitue une progression importante de l’ordre de 141% par rapport à la campagne de 2008, au cours de laquelle seules 134,7 tonnes avaient été pêchées. Cela s’explique notamment par les fortes densités constatées dans certaines communes et le renforcement des communes de Papeete et de Moorea qui n’avaient pas participé à la précédente campagne. A elle seule, l’île de Tahiti représente 61% des trocas pêchés, avec 285 tonnes pour un montant total de 81,6 millions Fcfp. Aux Iles sous le Vent, ce sont 140,5 tonnes qui ont été pêchées, un chiffre en légère amélioration par rapport à 2008, grâce à la participation des communes de Bora-Bora et Maupiti. Les pêcheurs étaient organisés en groupes, composés de plongeurs pour assurer la pêche et de personnes à terre qui assuraient la préparation et le tri des coquillages pour la vente. Un véritable travail collectif a été mis en place avec les comités de surveillance de chaque commune. On peut en général considérer qu’un groupe de pêcheurs correspondait à une famille ou un foyer, sauf dans la commune de Papara où la pêche a été organisée de manière communautaire, regroupant environ 300 personnes dont 37 plongeurs qui se sont consacrés au prélèvement. Au niveau des qualités des coquilles, une amélioration globale sensible a été constatée par rapport à 2008. Celle-ci résulte du meilleur respect des tailles imposées.
Point sur les épidémies de dengue et de zika
La Polynésie française connaît depuis plusieurs mois deux épidémies simultanées de dengue et de zika, des maladies virales transmises par les moustiques. La lutte chimique contre ces vecteurs de maladie a commencé en début de semaine, par le biais de campagnes avec des agents du Pays et des agents communaux.
Concernant le zika, il semble que le pic de la maladie ait été atteint il y a quinze jours. En revanche, pour l’épidémie de dengue, le nombre de cas a augmenté dernièrement, d’où la nécessité de continuer à sensibiliser la population sur les opérations de dégitage notamment. Outre les moyens humains mobilisés pour faire face à ces épidémies, les moyens financiers déjà mis en œuvre par le Pays, ont été conséquents puisqu’ils ont été de plus de 40 millions Fcfp. Ces sommes importantes engagées au cours du mois de décembre dernier ont servi notamment à acquérir le matériel nécessaire pour cette stratégie. En ce qui concerne les agents du Pays mobilisés pour lutter contre ces épidémies, en plus du personnel du CHSP (Centre d’hygiène et de salubrité publique), des agents du SDR (service du développement rural) et de la Direction de l’Equipement ont été formés à la réalisation d’opérations de lutte anti-vectorielle. La campagne actuelle de lutte anti-vectorielle, commencée en début de semaine, avec le concours des municipalités, est prévue sur six semaines avec un quadrillage précis, par quartier, des zones à traiter. Au terme de ces six semaines, une autre campagne sera lancée.
Exploitation d’une miellerie aux Marquises
Le service du développement rural est affectataire d’une parcelle d’une terre domaniale dans l’archipel des Marquises, sur l’île d’Hiva Oa, sur laquelle se trouve un bâtiment équipé de matériels de miellerie. Afin de soutenir la filière apicole aux Marquises et de permettre le démarrage rapide de la miellerie de Atuona, le Ministère de l’Agriculture, en charge du Développement des archipels, et le Gouvernement dans son ensemble, ont souhaité confier, pour plusieurs années, la gestion de ce site à la coopérative agricole « Haatepeiu no te Pua Akau ». Le Conseil des Ministres a ainsi approuvé les conventions fixant les conditions, durées et modalités de gestion des biens immobiliers appartenant au domaine privé de la Polynésie française, après avis de la commission des évaluations immobilières.
Point sur l’indice des prix à la consommation
Au mois de décembre 2013, l’indice des prix à la consommation est en hausse de 1%, cette hausse étant essentiellement liée à celle des tarifs des « transports de voyageur par air » (+22,7%). Hors transport aérien international, en effet, l’indice général reste stable pour le mois de décembre. Sur l’ensemble de l’année 2013, l’indice des prix à la consommation progresse de 1,1%. Pour cette même année, la hausse des tarifs du transport aérien explique près de la moitié de l’inflation annuelle de l’indice général. L’indice, hors transport aérien international, s’établit à 0,50% sur douze mois, soit le meilleur résultat sur les quatre dernières années. L’indice, hors transport aérien international, était ainsi de 1,30% en 2012, de 1,60% en 2011 et de 1,90% en 2010.
Bilan des campagnes de pêche et de la vente des trocas
Une communication portant sur le bilan des campagnes de pêche de trocas ainsi que leurs ventes, organisées à la fin de l’année 2013 aux Iles du Vent et Iles Sous le Vent, a été présentée en Conseil des Ministres. Pour rappel, les quotas attribués initialement ont été modifiés par trois fois, par arrêté du Conseil des Ministres, afin de tenir compte des ressources réelles supérieures aux estimations initiales de sept communes des Iles du Vent et d’une commune des Iles Sous le Vent.
Les opérations de pesée et de vente ont été effectuées sur les différents sites, entre le 25 novembre et le 19 décembre 2013. A ce jour, les résultats font état de près de 466 tonnes de trocas achetées à près de 770 groupes de pêcheurs, soit un montant total de 129,3 millions Fcfp et un prix moyen de 278 Fcfp/kg. Les Iles du Vent avec 325,3 tonnes ont représenté près de 70% des tonnages, ce qui constitue une progression importante de l’ordre de 141% par rapport à la campagne de 2008, au cours de laquelle seules 134,7 tonnes avaient été pêchées. Cela s’explique notamment par les fortes densités constatées dans certaines communes et le renforcement des communes de Papeete et de Moorea qui n’avaient pas participé à la précédente campagne. A elle seule, l’île de Tahiti représente 61% des trocas pêchés, avec 285 tonnes pour un montant total de 81,6 millions Fcfp. Aux Iles sous le Vent, ce sont 140,5 tonnes qui ont été pêchées, un chiffre en légère amélioration par rapport à 2008, grâce à la participation des communes de Bora-Bora et Maupiti. Les pêcheurs étaient organisés en groupes, composés de plongeurs pour assurer la pêche et de personnes à terre qui assuraient la préparation et le tri des coquillages pour la vente. Un véritable travail collectif a été mis en place avec les comités de surveillance de chaque commune. On peut en général considérer qu’un groupe de pêcheurs correspondait à une famille ou un foyer, sauf dans la commune de Papara où la pêche a été organisée de manière communautaire, regroupant environ 300 personnes dont 37 plongeurs qui se sont consacrés au prélèvement. Au niveau des qualités des coquilles, une amélioration globale sensible a été constatée par rapport à 2008. Celle-ci résulte du meilleur respect des tailles imposées.
Point sur les épidémies de dengue et de zika
La Polynésie française connaît depuis plusieurs mois deux épidémies simultanées de dengue et de zika, des maladies virales transmises par les moustiques. La lutte chimique contre ces vecteurs de maladie a commencé en début de semaine, par le biais de campagnes avec des agents du Pays et des agents communaux.
Concernant le zika, il semble que le pic de la maladie ait été atteint il y a quinze jours. En revanche, pour l’épidémie de dengue, le nombre de cas a augmenté dernièrement, d’où la nécessité de continuer à sensibiliser la population sur les opérations de dégitage notamment. Outre les moyens humains mobilisés pour faire face à ces épidémies, les moyens financiers déjà mis en œuvre par le Pays, ont été conséquents puisqu’ils ont été de plus de 40 millions Fcfp. Ces sommes importantes engagées au cours du mois de décembre dernier ont servi notamment à acquérir le matériel nécessaire pour cette stratégie. En ce qui concerne les agents du Pays mobilisés pour lutter contre ces épidémies, en plus du personnel du CHSP (Centre d’hygiène et de salubrité publique), des agents du SDR (service du développement rural) et de la Direction de l’Equipement ont été formés à la réalisation d’opérations de lutte anti-vectorielle. La campagne actuelle de lutte anti-vectorielle, commencée en début de semaine, avec le concours des municipalités, est prévue sur six semaines avec un quadrillage précis, par quartier, des zones à traiter. Au terme de ces six semaines, une autre campagne sera lancée.
Exploitation d’une miellerie aux Marquises
Le service du développement rural est affectataire d’une parcelle d’une terre domaniale dans l’archipel des Marquises, sur l’île d’Hiva Oa, sur laquelle se trouve un bâtiment équipé de matériels de miellerie. Afin de soutenir la filière apicole aux Marquises et de permettre le démarrage rapide de la miellerie de Atuona, le Ministère de l’Agriculture, en charge du Développement des archipels, et le Gouvernement dans son ensemble, ont souhaité confier, pour plusieurs années, la gestion de ce site à la coopérative agricole « Haatepeiu no te Pua Akau ». Le Conseil des Ministres a ainsi approuvé les conventions fixant les conditions, durées et modalités de gestion des biens immobiliers appartenant au domaine privé de la Polynésie française, après avis de la commission des évaluations immobilières.
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