La clinique Paofai est placée en redressement judiciaire sur décision du tribunal de commerce de Papeete. L’établissement de santé est géré par un administrateur judicaire pendant la durée de la phase d’observation. Ses créances sont provisoirement gelées ; 180 emplois sont sur la sellette.
Pour la deuxième fois en moins de dix ans, la clinique Paofai est placée en redressement judiciaire, sur décision de justice, après le dépôt de son bilan, lundi dernier. La situation n'a pour l'instant aucune influence sur l'activité de soins aux patients de l'établissement.
Au cours du précédent placement en redressement judiciaire de la clinique, ordonné en décembre 2003, plusieurs médecins avaient proposé un plan de reprise de l'activité à leur compte.
La procédure a été déclenchée par le gérant de l’entreprise, Jacques Henri Favier qui estime ne plus être en mesure de faire face à près d’1,4 milliard de dettes accumulées par l’établissement.
Un conflit opposant certains salariés et la direction de la clinique sur la question du paiement du 13e mois semble à l’origine de cette décision comptable. La suppression de cette avantage salarial avait été décidée, d’accord partie entre la direction de l’entreprise et deux des syndicats de salariés, pour alléger provisoirement les charges salariales de la société. L’économie résultant de cet accord était d’une centaine de millions Fcfp par an. Mais Certains salariés ont obtenu gain en faisant annuler la convention en justice.
La question du 13e mois est au coeur des négociations avec les salariés de l'entreprise depuis près de 10 ans.
Conjoncturellement, l baisse de l’activité de soin conjuguée aux retards de règlement des dépenses engagées au titre du Régime de solidarité de Polynésie française (RSPF) et à une année 2012 marquée par 5 mois de suppression du tiers-payant à la suite de la non entente des médecins libéraux et de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) sur la question de la convention collective, auront affecté financièrement la clinique Paofai.
"Je suis persuadé, au vue des documents que l’on a que cela ne peut être que bénéfique pour l’entreprise, je dis bien pour la SARL", affirmait cependant Gérard Coulon, délégué syndical A Tia i Mua, interrogé par Polynésie 1ère, mercredi 17 juillet dernier, alors que la direction de l’établissement provoquait un Comité d’entreprise extraordinaire vendredi 19 juillet. CE extraordinaire lors duquel la mise en redressement judiciaire de l’entreprise a officiellement été annoncée au personnel.
La clinique Paofai emploi 180 personnes et n’exclue pas l’hypothèse d’une restructuration de certains services et des licenciements, pour éviter la cessation d’activité de cet établissement privé de 114 lits et son offre de soin utile à la Polynésie française.
Pour la deuxième fois en moins de dix ans, la clinique Paofai est placée en redressement judiciaire, sur décision de justice, après le dépôt de son bilan, lundi dernier. La situation n'a pour l'instant aucune influence sur l'activité de soins aux patients de l'établissement.
Au cours du précédent placement en redressement judiciaire de la clinique, ordonné en décembre 2003, plusieurs médecins avaient proposé un plan de reprise de l'activité à leur compte.
La procédure a été déclenchée par le gérant de l’entreprise, Jacques Henri Favier qui estime ne plus être en mesure de faire face à près d’1,4 milliard de dettes accumulées par l’établissement.
Un conflit opposant certains salariés et la direction de la clinique sur la question du paiement du 13e mois semble à l’origine de cette décision comptable. La suppression de cette avantage salarial avait été décidée, d’accord partie entre la direction de l’entreprise et deux des syndicats de salariés, pour alléger provisoirement les charges salariales de la société. L’économie résultant de cet accord était d’une centaine de millions Fcfp par an. Mais Certains salariés ont obtenu gain en faisant annuler la convention en justice.
La question du 13e mois est au coeur des négociations avec les salariés de l'entreprise depuis près de 10 ans.
Conjoncturellement, l baisse de l’activité de soin conjuguée aux retards de règlement des dépenses engagées au titre du Régime de solidarité de Polynésie française (RSPF) et à une année 2012 marquée par 5 mois de suppression du tiers-payant à la suite de la non entente des médecins libéraux et de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) sur la question de la convention collective, auront affecté financièrement la clinique Paofai.
"Je suis persuadé, au vue des documents que l’on a que cela ne peut être que bénéfique pour l’entreprise, je dis bien pour la SARL", affirmait cependant Gérard Coulon, délégué syndical A Tia i Mua, interrogé par Polynésie 1ère, mercredi 17 juillet dernier, alors que la direction de l’établissement provoquait un Comité d’entreprise extraordinaire vendredi 19 juillet. CE extraordinaire lors duquel la mise en redressement judiciaire de l’entreprise a officiellement été annoncée au personnel.
La clinique Paofai emploi 180 personnes et n’exclue pas l’hypothèse d’une restructuration de certains services et des licenciements, pour éviter la cessation d’activité de cet établissement privé de 114 lits et son offre de soin utile à la Polynésie française.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti