CANNES, mardi 7 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – Le comité organisateur du Festival de Cannes a confirmé mardi 7 janvier 2014 que la réalisatrice, productrice et scénariste néo-zélandaise Jane Campion présidera le Jury de l’édition 2014 de ce festival, qui se déroulera du 14 au 25 mai 2014.
Jane Campion, qui a été jusqu’ici la seule femme à remporter la Palme d’Or du festival, en 1993, pour « La Leçon de Piano », succèdera ainsi à l’Américain Steven Spielberg.
« En 1986, elle avait déjà obtenu la Palme d’or du court métrage (pour Peel) – cas unique dans l’histoire du Festival de Cannes », ont rappelé mardi les organisateurs.
Le comité organisateur, par la voix de Gilles Jacob, a évoqué la « vaillance » et « l’humanité » de l’univers cinématographique de Jane Campion.
« Originaire d’un pays et d’un continent où le cinéma est rare et puissant, elle fait partie de ces cinéastes qui incarnent à la perfection l’idée qu’on peut faire du cinéma en artiste et séduire un public planétaire », a pour sa part complété Thierry Frémaux.
« C’est un grand honneur pour moi que d’avoir été choisie pour être la Présidente du Jury, conclut Jane Campion. Et, pour dire la vérité : je suis très impatiente ! », a de son côté réagi Jane Campion, qui a aussi évoqué l’aspect « passionnel » du festival de Cannes, « un lieu mythique et surprenant où des acteurs se révèlent, des films trouvent leurs producteurs et des carrières démarrent. Je le sais : ça m’est arrivé ! ».
Le Festival de Cannes a par ailleurs rappelé le parcours de cette réalisatrice néo-zélandaise, née en 1954 à Wellington et qui a d’abord étudié l’anthropologie puis la peinture, avant de se tourner vers le cinéma.
Sa première apparition à Cannes remonte à 1986, date à laquelle elle remporte sa première Palme d'or pour le court métrage « Peel ».
En 1989, avec Sweetie, son premier long métrage, elle est sélectionnée en compétition au Festival.
La consécration vint en 1993 avec « La Leçon de piano » qui remporte la Palme d’or et un prix d’interprétation pour Holly Hunter (aux côtés d’Harvey Keitel).
Dans la foulée, la même année, Jane Campion fut aussi nommée pour l’Oscar du meilleur réalisateur, et reçut celui du meilleur scénario.
« Par la suite, son œuvre, traversée de personnages de femmes aussi intenses qu’entravés dans leur épanouissement, se décline en de multiples variations : Portrait of a Lady en 1996 avec Nicole Kidman, Holy Smoke en 1999 avec Kate Winslet, In the Cut (2003) avec Meg Ryan. Son dernier film pour le cinéma, Bright Star, vision originale et biographie romancée du poète Keats et de sa muse est présenté en Compétition à Cannes, en 2009. Jane Campion vient de tourner une série pour la télévision, Top of the Lake, saluée par un remarquable succès public et critique. Elle y développe ses thèmes de prédilection, dépeignant la splendeur de la nature, le jaillissement des passions romantiques et la révolte de femmes contre des sociétés dominées par la violence et le machisme. Elle y résume l’œuvre d’une cinéaste majeure et d’une infatigable pionnière », précise le Festival de Cannes.
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Jane Campion, qui a été jusqu’ici la seule femme à remporter la Palme d’Or du festival, en 1993, pour « La Leçon de Piano », succèdera ainsi à l’Américain Steven Spielberg.
« En 1986, elle avait déjà obtenu la Palme d’or du court métrage (pour Peel) – cas unique dans l’histoire du Festival de Cannes », ont rappelé mardi les organisateurs.
Le comité organisateur, par la voix de Gilles Jacob, a évoqué la « vaillance » et « l’humanité » de l’univers cinématographique de Jane Campion.
« Originaire d’un pays et d’un continent où le cinéma est rare et puissant, elle fait partie de ces cinéastes qui incarnent à la perfection l’idée qu’on peut faire du cinéma en artiste et séduire un public planétaire », a pour sa part complété Thierry Frémaux.
« C’est un grand honneur pour moi que d’avoir été choisie pour être la Présidente du Jury, conclut Jane Campion. Et, pour dire la vérité : je suis très impatiente ! », a de son côté réagi Jane Campion, qui a aussi évoqué l’aspect « passionnel » du festival de Cannes, « un lieu mythique et surprenant où des acteurs se révèlent, des films trouvent leurs producteurs et des carrières démarrent. Je le sais : ça m’est arrivé ! ».
Le Festival de Cannes a par ailleurs rappelé le parcours de cette réalisatrice néo-zélandaise, née en 1954 à Wellington et qui a d’abord étudié l’anthropologie puis la peinture, avant de se tourner vers le cinéma.
Sa première apparition à Cannes remonte à 1986, date à laquelle elle remporte sa première Palme d'or pour le court métrage « Peel ».
En 1989, avec Sweetie, son premier long métrage, elle est sélectionnée en compétition au Festival.
La consécration vint en 1993 avec « La Leçon de piano » qui remporte la Palme d’or et un prix d’interprétation pour Holly Hunter (aux côtés d’Harvey Keitel).
Dans la foulée, la même année, Jane Campion fut aussi nommée pour l’Oscar du meilleur réalisateur, et reçut celui du meilleur scénario.
« Par la suite, son œuvre, traversée de personnages de femmes aussi intenses qu’entravés dans leur épanouissement, se décline en de multiples variations : Portrait of a Lady en 1996 avec Nicole Kidman, Holy Smoke en 1999 avec Kate Winslet, In the Cut (2003) avec Meg Ryan. Son dernier film pour le cinéma, Bright Star, vision originale et biographie romancée du poète Keats et de sa muse est présenté en Compétition à Cannes, en 2009. Jane Campion vient de tourner une série pour la télévision, Top of the Lake, saluée par un remarquable succès public et critique. Elle y développe ses thèmes de prédilection, dépeignant la splendeur de la nature, le jaillissement des passions romantiques et la révolte de femmes contre des sociétés dominées par la violence et le machisme. Elle y résume l’œuvre d’une cinéaste majeure et d’une infatigable pionnière », précise le Festival de Cannes.
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