PERTH, dimanche 5 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – L’association des sauveteurs en mer de l’État d’Australie occidentale, où ont eu lieu plusieurs attaques mortelles de requin, ont mis au point un procédé innovant pour alerter à temps les baigneurs et les surfeurs en cas de présence d’un squale dans les parages : ils ont capturé, puis appareillé plus de trois cent requins avec un équipement de permettant au squale d’être tracé en temps réel sur Twitter.
En cas de présence d’un de ces requins-Twitter dans une zone considérée comme pouvant présenter un risque pour l’homme, le système (qui comporte aussi des balises émettrices dans les zones sensibles) lance automatiquement une alerte, permettant ensuite aux associations de sauveteurs de la région de prendre les mesures nécessaires.
L’information, qui atterrit aussi automatiquement sur le compte Twitter de l’association des sauveteurs en mer, peut alors être suivie par les baigneurs et les surfeurs sur leurs téléphones portables ou leurs tablettes.
L’information d’alerte, qui correspond à l’un des 320 requins équipés, peut aussi dès le départ renseigner sur l’espèce et les dimensions du squale.
S’ajoutent à ces informations l’heure exacte et l’emplacement de la balise déclenchée, typiquement dans un périmètre d’un kilomètre des plages.
Cette région de l’Australie a connu, ces derniers mois, plusieurs accidents mortels dus à des attaques de requins.
La dernière attaque en date, en Australie, remonte au 30 novembre 2013, lorsqu’un jeune surfeur a trouvé la mort à Campbells Beach, dans la région de Coffs Harbour, au Nord de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud (côte Est de l’Australie).
Cette attaque mortelle intervenait sept jours exactement après une précédente attaque, elle aussi mortelle, dans le Sud-ouest du pays.
Dans cette région de l’Australie occidentale, aux environs de Perth, un jeune surfeur de 18 ans, qui se trouvait sur ce spot en compagnie de plusieurs de ses amis, à une centaine de mètre de la plage, a été mortellement attaqué alors qu’il était assis sur sa planche, les jambes dans l’eau.
Rapidement ramené sur la plage, il est rapidement décédé des suites d’un arrêt cardiaque résultant du choc associé à ses blessures, malgré les tentatives de le ranimer, a indiqué le service d’ambulances qui est intervenu sur place, sur cette plage située entre Sydney et Brisbane.
Deux attaques mortelles en une semaine
Sept jours auparavant, le 23 novembre 2013, une autre attaque mortelle est survenue dans l’État d’Australie occidentale (Sud-ouest), coûtant la vie d’un autre jeune surfeur de 25 ans, Chris Boyd.
Le jeune homme avait été attaqué le 23 novembre 2013 au matin, aux alentours de 9h00 (locales, GMT+8), à Umbies, près de la petite localité de Gracetown, à environ 270 kilomètres au Sud de Perth.
Depuis, les autorités locales ont tenté, sans succès, de retrouver et détruire le requin présumé responsable de ce décès, malgré les protestations des associations de protection de l’environnement qui s’opposent à ces méthodes concernant une espèce encore protégée.
Appelé à prendre position sur la question, le chef du gouvernement de cette région, Colin Barnett, avait exclu une opération d’abattage, mais se déclarait favorable à un renforcement des mesures de sécurité aux abords des plages, en consultation avec les services locaux.
La mort de ce jeune surfeur, dont le bras gauche et une partie de la jambe droit ont été arrachés par le squale, a aussi provoqué un vif émoi au sein de la communauté des surfeurs de la région, où il s’agit de la troisième attaque de requin de ces dix dernières années (les précédentes ont eu lieu en 2004 et en 2010).
Mesures plus radicales
Depuis, le débat sur les moyens de prévenir ces attaques, notamment par des campagnes d’abattage préventif, a été relancé.
Dans le même État de l’Australie occidentale, en réponse à la récente vague d’attaques mortelles, le chef du gouvernement, Colin Barnett, d’abord réservé, semble avoir désormais donné son feu vert à une campagne d’abattage préventif des squales trouvés.
Seuls les spécimens de plus de trois mètres trouvés dans des eaux situées à moins d’un kilomètre du rivage seraient concernés, a-t-il précisé
La période serait limitée dans le temps, jusqu’en avril 2013 et concernerait uniquement trois espèces : les grands requins blancs, des requins-tigres et des requins-bouledogues.
Au moins l’une de ces espèces, le grand requin blanc, est officiellement protégée, a rappelé de son côté l’association locale de défense et de protection des requins.
Sur le modèle pratiqué au plan mondial par des associations comme Greenpeace dans ses actions de lutte contre la chasse à la baleine, cette ONG australienne incite ses sympathisants à s’interposer entre d’éventuels chasseurs de requins et les squales.
L’État d’Australie occidentale, en réaction, a mis en garde ces éventuels perturbateurs en rappelant que ce genre de manifestations est passible d’une peine maximale d’un an de prison et/ou une amende pouvant aller jusqu’à 25.000 dollars australiens.
Le plan d’abattage, tout comme la mise en place d’alertes via Twitter font partie du train de mesures annoncées fin septembre 2013 par Colin Barnett, pour un montant total de quelque 6,85 millions de dollars australiens.
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En cas de présence d’un de ces requins-Twitter dans une zone considérée comme pouvant présenter un risque pour l’homme, le système (qui comporte aussi des balises émettrices dans les zones sensibles) lance automatiquement une alerte, permettant ensuite aux associations de sauveteurs de la région de prendre les mesures nécessaires.
L’information, qui atterrit aussi automatiquement sur le compte Twitter de l’association des sauveteurs en mer, peut alors être suivie par les baigneurs et les surfeurs sur leurs téléphones portables ou leurs tablettes.
L’information d’alerte, qui correspond à l’un des 320 requins équipés, peut aussi dès le départ renseigner sur l’espèce et les dimensions du squale.
S’ajoutent à ces informations l’heure exacte et l’emplacement de la balise déclenchée, typiquement dans un périmètre d’un kilomètre des plages.
Cette région de l’Australie a connu, ces derniers mois, plusieurs accidents mortels dus à des attaques de requins.
La dernière attaque en date, en Australie, remonte au 30 novembre 2013, lorsqu’un jeune surfeur a trouvé la mort à Campbells Beach, dans la région de Coffs Harbour, au Nord de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud (côte Est de l’Australie).
Cette attaque mortelle intervenait sept jours exactement après une précédente attaque, elle aussi mortelle, dans le Sud-ouest du pays.
Dans cette région de l’Australie occidentale, aux environs de Perth, un jeune surfeur de 18 ans, qui se trouvait sur ce spot en compagnie de plusieurs de ses amis, à une centaine de mètre de la plage, a été mortellement attaqué alors qu’il était assis sur sa planche, les jambes dans l’eau.
Rapidement ramené sur la plage, il est rapidement décédé des suites d’un arrêt cardiaque résultant du choc associé à ses blessures, malgré les tentatives de le ranimer, a indiqué le service d’ambulances qui est intervenu sur place, sur cette plage située entre Sydney et Brisbane.
Deux attaques mortelles en une semaine
Sept jours auparavant, le 23 novembre 2013, une autre attaque mortelle est survenue dans l’État d’Australie occidentale (Sud-ouest), coûtant la vie d’un autre jeune surfeur de 25 ans, Chris Boyd.
Le jeune homme avait été attaqué le 23 novembre 2013 au matin, aux alentours de 9h00 (locales, GMT+8), à Umbies, près de la petite localité de Gracetown, à environ 270 kilomètres au Sud de Perth.
Depuis, les autorités locales ont tenté, sans succès, de retrouver et détruire le requin présumé responsable de ce décès, malgré les protestations des associations de protection de l’environnement qui s’opposent à ces méthodes concernant une espèce encore protégée.
Appelé à prendre position sur la question, le chef du gouvernement de cette région, Colin Barnett, avait exclu une opération d’abattage, mais se déclarait favorable à un renforcement des mesures de sécurité aux abords des plages, en consultation avec les services locaux.
La mort de ce jeune surfeur, dont le bras gauche et une partie de la jambe droit ont été arrachés par le squale, a aussi provoqué un vif émoi au sein de la communauté des surfeurs de la région, où il s’agit de la troisième attaque de requin de ces dix dernières années (les précédentes ont eu lieu en 2004 et en 2010).
Mesures plus radicales
Depuis, le débat sur les moyens de prévenir ces attaques, notamment par des campagnes d’abattage préventif, a été relancé.
Dans le même État de l’Australie occidentale, en réponse à la récente vague d’attaques mortelles, le chef du gouvernement, Colin Barnett, d’abord réservé, semble avoir désormais donné son feu vert à une campagne d’abattage préventif des squales trouvés.
Seuls les spécimens de plus de trois mètres trouvés dans des eaux situées à moins d’un kilomètre du rivage seraient concernés, a-t-il précisé
La période serait limitée dans le temps, jusqu’en avril 2013 et concernerait uniquement trois espèces : les grands requins blancs, des requins-tigres et des requins-bouledogues.
Au moins l’une de ces espèces, le grand requin blanc, est officiellement protégée, a rappelé de son côté l’association locale de défense et de protection des requins.
Sur le modèle pratiqué au plan mondial par des associations comme Greenpeace dans ses actions de lutte contre la chasse à la baleine, cette ONG australienne incite ses sympathisants à s’interposer entre d’éventuels chasseurs de requins et les squales.
L’État d’Australie occidentale, en réaction, a mis en garde ces éventuels perturbateurs en rappelant que ce genre de manifestations est passible d’une peine maximale d’un an de prison et/ou une amende pouvant aller jusqu’à 25.000 dollars australiens.
Le plan d’abattage, tout comme la mise en place d’alertes via Twitter font partie du train de mesures annoncées fin septembre 2013 par Colin Barnett, pour un montant total de quelque 6,85 millions de dollars australiens.
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