PAPEETE, le 03 janvier 2013: L'épidémie de dengue et de zika, dont les virus sont transmis par les moustiques, continue de progresser en Polynésie ou 23 000 cas de dengue et 70 000 cas de Zika sont estimés (19 000 patients auraient consulté). L’ensemble des archipels et la majorité des îles sont touchés. Les Iles sous le Vent et les Australes semblenttoujours en phase croisssante, tandis qu'aux Iles du Vent, les cas signalés semblent moins nombreux depuis la semaine 50. On semble aussi avoir atteint le pic de l'épidémie au Tuamotu-Gambier et aux Marquises. Parmi les personnes touchées par le Zika, 54 cas ont développé des complications neurologiques dont 27 syndromes Guillain-Barré (SGB),
Surveillance de la dengue (BBS)
Au 3 janvier 2014, le nombre total de cas positifs de dengue rapportés depuis février est de 1 484 : 317 cas en octobre, 245 cas en novembre, et 368 cas en décembre.
On estime entre 11 000 et 23 000 le nombre de cas de dengue survenus depuis le début de l'épidémie.
Le taux de positivité global des prélèvements dans les laboratoires (ILM, Paofai et AMJ) est en augmentation, 29,8% en semaine 52. (Le CHPf n'a pas pu envoyer les données de la semaine 52 pour des raisons techniques)
Depuis le début de l'épidémie, la majorité des cas positifs est déclarée à Tahiti et Moorea. Les autres cas positifs ont été identifiés à Bora-Bora, Rangiroa, Huahine, Fakarava, Raiatea, Tahaa, Makemo, Rurutu et Tubuai.
Le taux d'hospitalisation global est de 8,4% (125 hospitalisations pour 1 484 cas positifs), de 14,1% pour les moins de 5 ans et de 7,8% pour les 6 à 19 ans. Depuis le début de l'épidémie, 14 patients ont présenté des signes d'alerte, 18 autres une forme sévère, dont un décès début novembre.
Au 3 janvier 2014, le nombre total de cas positifs de dengue rapportés depuis février est de 1 484 : 317 cas en octobre, 245 cas en novembre, et 368 cas en décembre.
On estime entre 11 000 et 23 000 le nombre de cas de dengue survenus depuis le début de l'épidémie.
Le taux de positivité global des prélèvements dans les laboratoires (ILM, Paofai et AMJ) est en augmentation, 29,8% en semaine 52. (Le CHPf n'a pas pu envoyer les données de la semaine 52 pour des raisons techniques)
Depuis le début de l'épidémie, la majorité des cas positifs est déclarée à Tahiti et Moorea. Les autres cas positifs ont été identifiés à Bora-Bora, Rangiroa, Huahine, Fakarava, Raiatea, Tahaa, Makemo, Rurutu et Tubuai.
Le taux d'hospitalisation global est de 8,4% (125 hospitalisations pour 1 484 cas positifs), de 14,1% pour les moins de 5 ans et de 7,8% pour les 6 à 19 ans. Depuis le début de l'épidémie, 14 patients ont présenté des signes d'alerte, 18 autres une forme sévère, dont un décès début novembre.
Surveillance du Zika (BBS)
Depuis début octobre, 6 630 cas suspects de zika ont été signalés par les professionnels de santé du réseau sentinelle. Parmi les cas suspects prélevés pour diagnostic biologique 333 cas ont été confirmés par RT-PCR. (Figure 1)
Depuis début octobre, 6 630 cas suspects de zika ont été signalés par les professionnels de santé du réseau sentinelle. Parmi les cas suspects prélevés pour diagnostic biologique 333 cas ont été confirmés par RT-PCR. (Figure 1)
Une extrapolation des cas suspects signalés par les sites sentinelle à l'ensemble du territoire de la Pf a permis d’estimer à plus de 19 000 le nombre de patients ayant consulté pour zika, mais le nombre total de cas est beaucoup plus élevé car une grande partie ne consulte pas un médecin.
L’ensemble des archipels et la majorité des îles de Pf sont touchés. Les Iles sous le Vent et les Australes semblent toujours en phase croisssante, tandis qu'aux Iles du Vent, les cas signalés semblent moins nombreux depuis la semaine 50. On semble aussi avoir ateint le pic de l'épidémie au Tuamotu-Gambier et aux Marquises.
Les symptômes sont modérés et autolimités, avec une durée moyenne d’évolution entre 3 et 6 jours. Aucune hospitalisation liée directement à l’infection aigüe n’a été signalée.
L’ensemble des archipels et la majorité des îles de Pf sont touchés. Les Iles sous le Vent et les Australes semblent toujours en phase croisssante, tandis qu'aux Iles du Vent, les cas signalés semblent moins nombreux depuis la semaine 50. On semble aussi avoir ateint le pic de l'épidémie au Tuamotu-Gambier et aux Marquises.
Les symptômes sont modérés et autolimités, avec une durée moyenne d’évolution entre 3 et 6 jours. Aucune hospitalisation liée directement à l’infection aigüe n’a été signalée.
CAS AVEC COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES OU AUTO-IMMUNES
Bilan au 30 décembre (Figure 3) :
* 47 cas sont considérés comme des complications neurologiques :
27 syndromes Guillain-Barré (SGB),
9 encéphalites ou méningo-encéphalites,
4 purpura thrombopénique immunologique (PTI).
* 7 cas ont présenté d'autres complications de type paresthésie, paralysie faciale, hématome sous-dural.
Parmi les cas de SGB, 67% sont des hommes, et tous sont d’origine polynésienne. La moyenne d’âge est de 46,1 ans (27-70). Dix de ces patients ont nécessité une hospitalisation en réanimation, dont sept une assistance respiratoire.
Aucun décès n’est survenu.
Des investigations sont actuellement en cours pour identifier les causes de cette augmentation de cas de SGB et autres manifestations auto-immunes afin de déterminer le lien possible avec les épidémies de dengue 1, dengue 3 et zika qui touchent simultanément la Polynésie française.
Bilan au 30 décembre (Figure 3) :
* 47 cas sont considérés comme des complications neurologiques :
27 syndromes Guillain-Barré (SGB),
9 encéphalites ou méningo-encéphalites,
4 purpura thrombopénique immunologique (PTI).
* 7 cas ont présenté d'autres complications de type paresthésie, paralysie faciale, hématome sous-dural.
Parmi les cas de SGB, 67% sont des hommes, et tous sont d’origine polynésienne. La moyenne d’âge est de 46,1 ans (27-70). Dix de ces patients ont nécessité une hospitalisation en réanimation, dont sept une assistance respiratoire.
Aucun décès n’est survenu.
Des investigations sont actuellement en cours pour identifier les causes de cette augmentation de cas de SGB et autres manifestations auto-immunes afin de déterminer le lien possible avec les épidémies de dengue 1, dengue 3 et zika qui touchent simultanément la Polynésie française.
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