Domenic Mosqueira est bien connu dans le monde du surf. Il est un des photographes qui se sont fait un nom avec la médiatisation internationale de la vague de Teahupo’o. Sa particularité est celle d’être au plus près du ‘monstre’, dans l’eau, pour des prises de vues avec matériel étanche. Domenic vit avant tout une passion qui le mène a prendre des risques contrôlés mais bien existants au contact d’une des vagues les plus dangereuses au monde.
On se souvient de la mort accidentelle sur le spot de Pipeline à Hawaï de Jon Mozo, un photographe, ce qui démontre que tous ceux qui tentent de s’approcher de ce genre de vague de récif le font au péril de leur vie. Ils sont focalisés sur leur prise de vue, ce qui rend l’exercice particulièrement difficile.
Domenic au micro de Tahiti Infos :
« Il y a cinq ans environ, j’étais dans les îles Vierges britanniques aux Caraïbes et j’ai rencontré des gars qui faisaient le tour du monde sur un voilier. Ils avaient besoin d’un photographe. On est arrivés jusqu’ici. Teahupo’o a toujours été une vague mythique pour moi, vu que j’ai grandi au Mexique au contact du monde du surf. J’avais toujours rêvé venir ici. Je suis moitié mexicain et moitié canadien. »
« Quand j’ai vu cette vague en ‘live’, je me suis dit ‘je vais tout faire pour rester ici’. J’ai eu la chance de rencontrer ma copine, ce qui m’a aidé à rester ici. Depuis, je n’ai plus bougé. Mon activité consiste maintenant à faire de la photo de surf pour les magasines internationaux, pour les sponsors, un genre de ‘Tim Mc Kenna’ ! »
« Quand j’ai commencé, c’était un peu galère mais tout doucement j’ai progressé en connaissant les gens lors des compets’, les surfeurs pros comme Michel Bourez, Tikanui Smith. J’ai commencé avec eux et au fur et à mesure j’ai pu avancer. J’ai travaillé également avec Jamie O’Brian, John John Florence… »
« Ce n’est pas trop compliqué de trouver les contacts mais comme il y a beaucoup de photographes de surf il faut vraiment avoir des images impressionnantes qui sortent de l’ordinaire pour espérer être publié. C’est pour cela que je suis toujours dans l’eau en train de nager et rarement sur un bateau, pour trouver un autre angle et être dans l’action, dans la vague avec les surfeurs, c’est comme ça que j’ai commencé à me faire un nom : ‘le gars dans l’eau.’ »
« Si tu n’a pas peur, c’est que tu es fou. Il faut être prudent. C’est sûr que cette vague là fait peur. Je ne mets pas de casque parce que les modèles actuels bloquent les oreilles et sans me l’expliquer, cela me fait quelque chose que je n’aime pas du tout. Je mets des palmes un peu plus longues que d’habitude pour me déplacer plus rapidement. A part ça, il faut garder un oeil sur l’horizon tout le temps. Je me suis déjà fait surprendre, il y a deux ans juste, une série plus grande que les autres m’est tombée sur la tête, j’ai cogné le récif avec mon genou, noyé ma caméra… Pas trop ‘fun’... Mais ce n’était pas si grave, car cela peut vraiment l’être. Tu peux mourir là. »
« Cela ne m’a pas démotivé, j’aime ce spot, j’aime être là, c’est comme une addiction, j’aime les sensations, l’adrénaline, c’est tellement incroyable de voir ce que font les pros avec cette vague. Faire partie de ça et être dans l’eau avec eux, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, quelque chose qui me motive. » SB
On se souvient de la mort accidentelle sur le spot de Pipeline à Hawaï de Jon Mozo, un photographe, ce qui démontre que tous ceux qui tentent de s’approcher de ce genre de vague de récif le font au péril de leur vie. Ils sont focalisés sur leur prise de vue, ce qui rend l’exercice particulièrement difficile.
Domenic au micro de Tahiti Infos :
« Il y a cinq ans environ, j’étais dans les îles Vierges britanniques aux Caraïbes et j’ai rencontré des gars qui faisaient le tour du monde sur un voilier. Ils avaient besoin d’un photographe. On est arrivés jusqu’ici. Teahupo’o a toujours été une vague mythique pour moi, vu que j’ai grandi au Mexique au contact du monde du surf. J’avais toujours rêvé venir ici. Je suis moitié mexicain et moitié canadien. »
« Quand j’ai vu cette vague en ‘live’, je me suis dit ‘je vais tout faire pour rester ici’. J’ai eu la chance de rencontrer ma copine, ce qui m’a aidé à rester ici. Depuis, je n’ai plus bougé. Mon activité consiste maintenant à faire de la photo de surf pour les magasines internationaux, pour les sponsors, un genre de ‘Tim Mc Kenna’ ! »
« Quand j’ai commencé, c’était un peu galère mais tout doucement j’ai progressé en connaissant les gens lors des compets’, les surfeurs pros comme Michel Bourez, Tikanui Smith. J’ai commencé avec eux et au fur et à mesure j’ai pu avancer. J’ai travaillé également avec Jamie O’Brian, John John Florence… »
« Ce n’est pas trop compliqué de trouver les contacts mais comme il y a beaucoup de photographes de surf il faut vraiment avoir des images impressionnantes qui sortent de l’ordinaire pour espérer être publié. C’est pour cela que je suis toujours dans l’eau en train de nager et rarement sur un bateau, pour trouver un autre angle et être dans l’action, dans la vague avec les surfeurs, c’est comme ça que j’ai commencé à me faire un nom : ‘le gars dans l’eau.’ »
« Si tu n’a pas peur, c’est que tu es fou. Il faut être prudent. C’est sûr que cette vague là fait peur. Je ne mets pas de casque parce que les modèles actuels bloquent les oreilles et sans me l’expliquer, cela me fait quelque chose que je n’aime pas du tout. Je mets des palmes un peu plus longues que d’habitude pour me déplacer plus rapidement. A part ça, il faut garder un oeil sur l’horizon tout le temps. Je me suis déjà fait surprendre, il y a deux ans juste, une série plus grande que les autres m’est tombée sur la tête, j’ai cogné le récif avec mon genou, noyé ma caméra… Pas trop ‘fun’... Mais ce n’était pas si grave, car cela peut vraiment l’être. Tu peux mourir là. »
« Cela ne m’a pas démotivé, j’aime ce spot, j’aime être là, c’est comme une addiction, j’aime les sensations, l’adrénaline, c’est tellement incroyable de voir ce que font les pros avec cette vague. Faire partie de ça et être dans l’eau avec eux, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, quelque chose qui me motive. » SB
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