WELLINGTON, 24 décembre 2013 (AFP) - Un athlète des îles Tonga, Bruno Banani, s'est qualifié pour les épreuves de luge à Sotchi, premier sportif de cet archipel du Pacifique à participer à des jeux Olympiques d'hiver, a indiqué mardi la Fédération internationale de luge.
Banani a terminé 28e des 42 concurrents en lice pour 38 places, lors d'une rencontre à Park City (Utah, USA), a précisé la fédération, une qualification qui rappelle celle de l'équipe de bobsleigh de la Jamaïque en 1988.
"L'athlète du Tonga a passé toutes les qualifications", a déclaré à l'AFP la fédération dans un communiqué.
Les Tonga sont un archipel de la Polynésie, au milieu du Pacifique sud, réputées pour leurs plages de sable blanc, leurs eaux claires et leur climat tropical.
La luge --qui se pratique sur une pente verglacée à plus de 140 km/h-- est inconnue aux Tonga, où les températures oscillent entre 23 et 28 degrés.
Des tropiques aux montagnes enneigées, le parcours du sportif a été marqué par la polémique.
Comme beaucoup d'habitants de l'archipel, Banani était avant tout un joueur de rugby. Mais en 2008, le jeune homme, qui s'appelait alors Fuahea Semi et étudiait les technologies de l'information, a été contacté par une société de marketing qui l'embauche pour une campagne publicitaire vantant des sous-vêtements d'une marque allemande.
De "très mauvais goût"
Pour cette campagne, il devait participer à des démonstrations de luge. Il change son nom en Bruno Banani --le nom de la compagnie de sous-vêtements--, s'entraîne en Allemagne et participe à des compétitions de luge avec sur ses vêtements le logo "je carbure à la noix de coco".
La société a d'abord présenté la similarité entre le nom du jeune homme et le nom de la marque comme une simple coïncidence, avant que le magazine allemand Der Spiegel révèle les dessous de l'affaire en février 2012.
Thomas Bach, aujourd'hui président du comité olympique international, avait à l'époque trouvé de "très mauvais goût" l'adoption par le jeune homme du nom de son sponsor. "C'est vraiment trop pour moi, ça n'a rien à voir avec du marketing", avait-il déclaré.
Mais le changement de nom avait déjà été effectué et le sportif participe aux compétitions sous le nom de Bruno Banani, depuis plusieurs années.
La Fédération de la luge a indiqué que c'est au comité olympique de décider sous quel nom sera inscrit l'athlète des Tonga pour les JO de Sotchi.
Au-delà de cette polémique, l'entraîneur du jeune homme, Mathias Ihle, affirme que le sportif est un vrai compétiteur.
"Avec Bruno, le royaume du Tonga a comme ambassadeur une personnalité exceptionnelle. Il est parvenu à devenir un membre à part entière de la famille internationale de la luge", a déclaré l'entraîneur dans un communiqué publié par le comité olympique des Tonga.
Banani a terminé 28e des 42 concurrents en lice pour 38 places, lors d'une rencontre à Park City (Utah, USA), a précisé la fédération, une qualification qui rappelle celle de l'équipe de bobsleigh de la Jamaïque en 1988.
"L'athlète du Tonga a passé toutes les qualifications", a déclaré à l'AFP la fédération dans un communiqué.
Les Tonga sont un archipel de la Polynésie, au milieu du Pacifique sud, réputées pour leurs plages de sable blanc, leurs eaux claires et leur climat tropical.
La luge --qui se pratique sur une pente verglacée à plus de 140 km/h-- est inconnue aux Tonga, où les températures oscillent entre 23 et 28 degrés.
Des tropiques aux montagnes enneigées, le parcours du sportif a été marqué par la polémique.
Comme beaucoup d'habitants de l'archipel, Banani était avant tout un joueur de rugby. Mais en 2008, le jeune homme, qui s'appelait alors Fuahea Semi et étudiait les technologies de l'information, a été contacté par une société de marketing qui l'embauche pour une campagne publicitaire vantant des sous-vêtements d'une marque allemande.
De "très mauvais goût"
Pour cette campagne, il devait participer à des démonstrations de luge. Il change son nom en Bruno Banani --le nom de la compagnie de sous-vêtements--, s'entraîne en Allemagne et participe à des compétitions de luge avec sur ses vêtements le logo "je carbure à la noix de coco".
La société a d'abord présenté la similarité entre le nom du jeune homme et le nom de la marque comme une simple coïncidence, avant que le magazine allemand Der Spiegel révèle les dessous de l'affaire en février 2012.
Thomas Bach, aujourd'hui président du comité olympique international, avait à l'époque trouvé de "très mauvais goût" l'adoption par le jeune homme du nom de son sponsor. "C'est vraiment trop pour moi, ça n'a rien à voir avec du marketing", avait-il déclaré.
Mais le changement de nom avait déjà été effectué et le sportif participe aux compétitions sous le nom de Bruno Banani, depuis plusieurs années.
La Fédération de la luge a indiqué que c'est au comité olympique de décider sous quel nom sera inscrit l'athlète des Tonga pour les JO de Sotchi.
Au-delà de cette polémique, l'entraîneur du jeune homme, Mathias Ihle, affirme que le sportif est un vrai compétiteur.
"Avec Bruno, le royaume du Tonga a comme ambassadeur une personnalité exceptionnelle. Il est parvenu à devenir un membre à part entière de la famille internationale de la luge", a déclaré l'entraîneur dans un communiqué publié par le comité olympique des Tonga.
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