Les éditions Haere Po publient deux ouvrages historiques dont une ré-édition:
Mangareva, ère païenne
Rédigé à Rikitea vers 1868, mais publié en Belgique en 1938 seulement, à 600 exemplaires, sous le nom de Mangareva, l'histoire ancienne d'un peuple océanien, le travail du père Honoré Laval retrouve en 2013 son véritable titre, Mangareva, ère païenne…
Les 26 chapitres de la Chronique traditionnelle restituent les généalogies des chefs et des grandes familles, des origines lointaines et légendaires jusqu'en 1834 (à l'arrivée des missionnaires catholiques), la violence de leurs conflits et les tentatives d'y mettre fin.
Les 12 chapitres de l'Ethnologie nous dépeignent l'activité quotidienne d'une société insulaire faite de cueillette et de pêche, mais aussi son organisation sociale, la relation à la propriété, au divin et à la mort.
Au moment où les habitants des îles lointaines de l'archipel des Gambier retrouvent leur cathédrale restaurée, où les objets anciens se montrent dans les grands musées du monde et que disparaissent les bâtiments construits lors des essais nucléaires, n'est-il pas, plus que jamais, temps de rendre à nouveau accessible ce texte fondamental du père Honoré Laval sur Mangareva ?
Fac similé de l'édition de 1938 avec la préface originale et inédite prévue par le père Laval et un nouvel avant‑propos du père André Mark, ancien archiviste général de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie.
416 pages 17x22 cm , 18 illustrations originales en noir et blanc.
Ua mana te ture, Les premières lois de Tahiti-Mo’orea-Me’eti’a-’Anā-’Au’ura-Mātea-Teti’aroa, de Ra’iātea-Taha’a-Porapora-Maupiti et de Huahine-Mai’aoiti 1819 - 1842
À partir de 1819, les premières lois du fenua, écrites en tahitien, sont élaborées par des assemblées de chefs avec l'aide des missionnaires protestants de la L.M.S. et imprimées localement sur les presses de la Mission dont la première fut installée à ’Afareaitu deux ans auparavant.
Les sept premiers recueils de lois de Tahiti, Mo’orea, Me’eti’a, ’Anā, ’Au’ura, Mātea, Teti’aroa (1819, 1824 et 1842), de Ra'iātea, Taha’a, Porapora, Maupiti (1820 et 1836), de Huahine, Mai’aoiti (1822 et 1835), rassemblés dans ce livre, sont, dans leur intégralité, retranscrits ou scannés puis traduits en français, les rendant ainsi accessibles à tous.
L'intérêt de cet ouvrage réside autant dans la richesse de la langue de l'époque adaptée aux besoins des législateurs des codes que dans la connaissance d'une société traditionnelle polynésienne bouleversée par une dynamique de ruptures et de mutations.
L'auteure, Vahi Sylvia Tuheiava-Richaud, est maître de conférences en langue, culture et littérature tahitiennes à l'Université de la Polynésie française.
Pour plus de renseignements, contacter Robert Koenig 77 23 46
Mangareva, ère païenne
Rédigé à Rikitea vers 1868, mais publié en Belgique en 1938 seulement, à 600 exemplaires, sous le nom de Mangareva, l'histoire ancienne d'un peuple océanien, le travail du père Honoré Laval retrouve en 2013 son véritable titre, Mangareva, ère païenne…
Les 26 chapitres de la Chronique traditionnelle restituent les généalogies des chefs et des grandes familles, des origines lointaines et légendaires jusqu'en 1834 (à l'arrivée des missionnaires catholiques), la violence de leurs conflits et les tentatives d'y mettre fin.
Les 12 chapitres de l'Ethnologie nous dépeignent l'activité quotidienne d'une société insulaire faite de cueillette et de pêche, mais aussi son organisation sociale, la relation à la propriété, au divin et à la mort.
Au moment où les habitants des îles lointaines de l'archipel des Gambier retrouvent leur cathédrale restaurée, où les objets anciens se montrent dans les grands musées du monde et que disparaissent les bâtiments construits lors des essais nucléaires, n'est-il pas, plus que jamais, temps de rendre à nouveau accessible ce texte fondamental du père Honoré Laval sur Mangareva ?
Fac similé de l'édition de 1938 avec la préface originale et inédite prévue par le père Laval et un nouvel avant‑propos du père André Mark, ancien archiviste général de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie.
416 pages 17x22 cm , 18 illustrations originales en noir et blanc.
Ua mana te ture, Les premières lois de Tahiti-Mo’orea-Me’eti’a-’Anā-’Au’ura-Mātea-Teti’aroa, de Ra’iātea-Taha’a-Porapora-Maupiti et de Huahine-Mai’aoiti 1819 - 1842
À partir de 1819, les premières lois du fenua, écrites en tahitien, sont élaborées par des assemblées de chefs avec l'aide des missionnaires protestants de la L.M.S. et imprimées localement sur les presses de la Mission dont la première fut installée à ’Afareaitu deux ans auparavant.
Les sept premiers recueils de lois de Tahiti, Mo’orea, Me’eti’a, ’Anā, ’Au’ura, Mātea, Teti’aroa (1819, 1824 et 1842), de Ra'iātea, Taha’a, Porapora, Maupiti (1820 et 1836), de Huahine, Mai’aoiti (1822 et 1835), rassemblés dans ce livre, sont, dans leur intégralité, retranscrits ou scannés puis traduits en français, les rendant ainsi accessibles à tous.
L'intérêt de cet ouvrage réside autant dans la richesse de la langue de l'époque adaptée aux besoins des législateurs des codes que dans la connaissance d'une société traditionnelle polynésienne bouleversée par une dynamique de ruptures et de mutations.
L'auteure, Vahi Sylvia Tuheiava-Richaud, est maître de conférences en langue, culture et littérature tahitiennes à l'Université de la Polynésie française.
Pour plus de renseignements, contacter Robert Koenig 77 23 46
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