Depuis sa création en 2005, le stage « Halte à la prise de risques sur les routes » initié par la Gendarmerie nationale et ses partenaires multiples a permis de sensibiliser plus de 1200 jeunes quant aux dangers de la route. Ce vendredi, le colonel Pierre Caudrelier, commandant la gendarmerie en Polynésie française, a annoncé le renouvellement d cette campagne pour 2014.
Lors de son discours de remerciements au mess des officiers de l’ancienne base aérienne de Fa’a’a, le colonel Pierre Caudrelier a rappelé l’importance de poursuivre de tels efforts en matière de prévention, mais surtout de sécurité routière. Les statistiques ont démontré que les premières victimes des accidents de la route sont âgées entre 17 et 25 ans, des jeunes donc. Un accident mortel sur deux implique un jeune de moins de 25 ans et un deux roues. Le stage était donc spécialement adressé à cette catégorie d’usager de ka route.
Ainsi tous les mois, les hommes « en bleu » ont parcouru les communes et sont intervenus au sein des établissements scolaires et lors de manifestations diverses. L’objectif, grâce à ces interventions théoriques et pratiques, a été de faire prendre conscience que la route pouvait tuer ou tout simplement causer des dommages physiques souvent irréversibles.
Pour une meilleure compréhension, Ah Kim Chung Sin Nam, rescapé d’un accident de vélo, a été invité pour témoigner de sa « mauvaise expérience ». Il sera d’ailleurs l’un des intervenants auprès de la jeunesse polynésienne lors des prochains stages de sensibilisation. Le bilan de cette année a fait état de sept sessions, dont une à Raiatea (aux îles-sous-le-vent). Les stagiaires actifs ont pu suivre trente-six formations gratuites au permis de conduire d’une valeur de 100 000 FCFP. D’autre part, 20 sessions du code de la route avaient également été offertes.
Lors de son discours de remerciements au mess des officiers de l’ancienne base aérienne de Fa’a’a, le colonel Pierre Caudrelier a rappelé l’importance de poursuivre de tels efforts en matière de prévention, mais surtout de sécurité routière. Les statistiques ont démontré que les premières victimes des accidents de la route sont âgées entre 17 et 25 ans, des jeunes donc. Un accident mortel sur deux implique un jeune de moins de 25 ans et un deux roues. Le stage était donc spécialement adressé à cette catégorie d’usager de ka route.
Ainsi tous les mois, les hommes « en bleu » ont parcouru les communes et sont intervenus au sein des établissements scolaires et lors de manifestations diverses. L’objectif, grâce à ces interventions théoriques et pratiques, a été de faire prendre conscience que la route pouvait tuer ou tout simplement causer des dommages physiques souvent irréversibles.
Pour une meilleure compréhension, Ah Kim Chung Sin Nam, rescapé d’un accident de vélo, a été invité pour témoigner de sa « mauvaise expérience ». Il sera d’ailleurs l’un des intervenants auprès de la jeunesse polynésienne lors des prochains stages de sensibilisation. Le bilan de cette année a fait état de sept sessions, dont une à Raiatea (aux îles-sous-le-vent). Les stagiaires actifs ont pu suivre trente-six formations gratuites au permis de conduire d’une valeur de 100 000 FCFP. D’autre part, 20 sessions du code de la route avaient également été offertes.
Un blessé de la route coûte environ 800 millions à la Santé
Autre intervention particulièrement intéressant, celui du docteur Charles Belli, chirurgien-orthopédiste-traumatologue à la clinique Cardella. Il connait particulièrement bien la problématique pour y être confronté chaque semaine, mais qu’il connait déjà depuis le milieu des années 80. Selon lui « c’est une problème majeur en Polynésie française. (…) La traumatologie routière, je l’ai découvert lors de mon vatariat en 1985, c’est quelque-chose de tout-à-fait unique avec un nombre de tués par kilomètre qui est phénoménal. On avait le record du monde. Les stages HPRR ( initiales de « Halte à la Prise de Risques sur les Routes ») ont été efficaces puis qu’on est passé de l’ordre de chiffre de 60 morts par an à 30 morts par an et de 600 blessés graves à 300 blessés, donc de moitié. (…) A force sensibiliser les gens, on finira par obtenir des résultats corrects. »
Les derniers chiffres liés au nombre de victimes d’accidents de la route, arrêtés au 17 décembre, ont fait état de 25 morts sur les routes du fenua, et ce depuis le début de l’année. Mais il y a également les blessés, dont souvent les blessures ne leur permettent plus de vivre comme auparavant. Les causes sont toujours les mêmes : absence de casque, vitesse excessive, alcool et paka. « Il faut bien comprendre que la traumatologie routière, c’est une chirurgie de guerre en temps de paix. Notre boulot n’est pas soigner des combattants pour les renvoyer au combat, mais on se retrouve à soigner des gens qui ont des blessures qu’on ne voit normalement que sur des champs de batailles. » avant d’en venir aux coûts que cela cause à la Santé : « juste pour vous donner un ordre d’idée, le tétraplégique, c’est-à-dire quelqu’un qui est paralysé des quatre membres suite à un traumatisme de la colonne cervicale, il faut prévoir un budget de 800 millions de francs CFP pour une personne, juste pour quelques secondes d’inattention ! »
Autre intervention particulièrement intéressant, celui du docteur Charles Belli, chirurgien-orthopédiste-traumatologue à la clinique Cardella. Il connait particulièrement bien la problématique pour y être confronté chaque semaine, mais qu’il connait déjà depuis le milieu des années 80. Selon lui « c’est une problème majeur en Polynésie française. (…) La traumatologie routière, je l’ai découvert lors de mon vatariat en 1985, c’est quelque-chose de tout-à-fait unique avec un nombre de tués par kilomètre qui est phénoménal. On avait le record du monde. Les stages HPRR ( initiales de « Halte à la Prise de Risques sur les Routes ») ont été efficaces puis qu’on est passé de l’ordre de chiffre de 60 morts par an à 30 morts par an et de 600 blessés graves à 300 blessés, donc de moitié. (…) A force sensibiliser les gens, on finira par obtenir des résultats corrects. »
Les derniers chiffres liés au nombre de victimes d’accidents de la route, arrêtés au 17 décembre, ont fait état de 25 morts sur les routes du fenua, et ce depuis le début de l’année. Mais il y a également les blessés, dont souvent les blessures ne leur permettent plus de vivre comme auparavant. Les causes sont toujours les mêmes : absence de casque, vitesse excessive, alcool et paka. « Il faut bien comprendre que la traumatologie routière, c’est une chirurgie de guerre en temps de paix. Notre boulot n’est pas soigner des combattants pour les renvoyer au combat, mais on se retrouve à soigner des gens qui ont des blessures qu’on ne voit normalement que sur des champs de batailles. » avant d’en venir aux coûts que cela cause à la Santé : « juste pour vous donner un ordre d’idée, le tétraplégique, c’est-à-dire quelqu’un qui est paralysé des quatre membres suite à un traumatisme de la colonne cervicale, il faut prévoir un budget de 800 millions de francs CFP pour une personne, juste pour quelques secondes d’inattention ! »
Contrôles renforcés et tolérance zéro
Le capitaine Chaynes, officier-adjoint à la sécurité routière du COMGEND PF, a rappelé que l’alcool « demeurait le principal facteur d’accidents mortels. » De ce fait, les contrôles spécifiques seront intensifiés les prochains mois. Désormais, les conducteurs de deux-roues qui contreviendront aux règles de sécurité, seront lourdement sanctionnés. En effet, la répression sera plus sévère et régulière. Lors d’un communiqué émanant de la Gendarmerie Nationale, il a été écrit que « Prévention et répression sont donc indissociables pour enrayer la hausse des accidents qui touche plus particulièrement les plus jeunes de nos concitoyens. » Ainsi, le stage HPRR sera reconduit en 2014. 35 formations gratuites au permis de conduire. Le combat continuera malgré tout contre cet ennemi qui demeure insaisissable malgré tout. Son nom : l’inconscience.
TP
Le capitaine Chaynes, officier-adjoint à la sécurité routière du COMGEND PF, a rappelé que l’alcool « demeurait le principal facteur d’accidents mortels. » De ce fait, les contrôles spécifiques seront intensifiés les prochains mois. Désormais, les conducteurs de deux-roues qui contreviendront aux règles de sécurité, seront lourdement sanctionnés. En effet, la répression sera plus sévère et régulière. Lors d’un communiqué émanant de la Gendarmerie Nationale, il a été écrit que « Prévention et répression sont donc indissociables pour enrayer la hausse des accidents qui touche plus particulièrement les plus jeunes de nos concitoyens. » Ainsi, le stage HPRR sera reconduit en 2014. 35 formations gratuites au permis de conduire. Le combat continuera malgré tout contre cet ennemi qui demeure insaisissable malgré tout. Son nom : l’inconscience.
TP
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti