PAPEETE, vendredi 13 décembre 2013 – Les élus autonomistes polynésiens sont mis en avant par un communiqué du bureau de la communication de la Présidence de Polynésie française qui dénonce l’adoption ce mercredi, par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, d’une résolution réaffirmant "le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l’autodétermination".
Après la réinscription, le 17 mai dernier, de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser, il s'agit de la deuxième résolution adoptée en 2013 par l'organisation internationale concernant la collectivité française du Pacifique.
La Présidence accuse l’ONU "d’ingérence inacceptable" dans les affaires internes polynésiennes et dénonce son "déni" de réalité.
"Cette posture de principe de l’ONU démontre sa totale méconnaissance des réalités politiques locales, et son mépris du choix des Polynésiens clairement exprimé le 5 mai dernier", dénonce le communiqué. "Si l’attitude de l’ONU est qualifiée d’ingérence, c’est précisément parce qu’elle dénie cette réalité en cherchant à imposer aux Polynésiens un processus dont la grande majorité d’entre eux ne veut pas. En demandant aux autorités de mettre en œuvre un programme d’éducation politique, l’ONU considère les Polynésiens comme un peuple immature. Elle veut les convaincre des bienfaits d’une indépendance à laquelle ils ont dit non le 5 mai dernier".
Et de rappeler : "La France refuse de s’inscrire dans un processus international de décolonisation, marquant en cela le respect qu’elle porte au choix exprimé par les Polynésiens le 5 mai dernier. Cette position est totalement partagée par les autorités légitimes de la Polynésie française issues des élections législatives de juin 2012 et des élections territoriales de mai 2013. Elle est portée par le Président et son Gouvernement, par quatre parlementaires nationaux sur cinq, et par le Président de l’Assemblée de la Polynésie française et les 46 représentants autonomistes sur les 57 élus qui composent l’Assemblée de la Polynésie française".
Après la réinscription, le 17 mai dernier, de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser, il s'agit de la deuxième résolution adoptée en 2013 par l'organisation internationale concernant la collectivité française du Pacifique.
La Présidence accuse l’ONU "d’ingérence inacceptable" dans les affaires internes polynésiennes et dénonce son "déni" de réalité.
"Cette posture de principe de l’ONU démontre sa totale méconnaissance des réalités politiques locales, et son mépris du choix des Polynésiens clairement exprimé le 5 mai dernier", dénonce le communiqué. "Si l’attitude de l’ONU est qualifiée d’ingérence, c’est précisément parce qu’elle dénie cette réalité en cherchant à imposer aux Polynésiens un processus dont la grande majorité d’entre eux ne veut pas. En demandant aux autorités de mettre en œuvre un programme d’éducation politique, l’ONU considère les Polynésiens comme un peuple immature. Elle veut les convaincre des bienfaits d’une indépendance à laquelle ils ont dit non le 5 mai dernier".
Et de rappeler : "La France refuse de s’inscrire dans un processus international de décolonisation, marquant en cela le respect qu’elle porte au choix exprimé par les Polynésiens le 5 mai dernier. Cette position est totalement partagée par les autorités légitimes de la Polynésie française issues des élections législatives de juin 2012 et des élections territoriales de mai 2013. Elle est portée par le Président et son Gouvernement, par quatre parlementaires nationaux sur cinq, et par le Président de l’Assemblée de la Polynésie française et les 46 représentants autonomistes sur les 57 élus qui composent l’Assemblée de la Polynésie française".
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