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Le grand coeur des jeunes musiciens du Conservatoire

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Le grand coeur des jeunes musiciens du Conservatoire
PAPEETE, le 3 décembre 2016. Les quelque 70 jeunes élèves du petit orchestre à cordes dirigés par Amandine Clémencet, renforcés par leurs camarades des vents et des percussions, et les musiciens des ensembles de flûte et de clarinette du conservatoire dirigés par Christine Goyard et Léa Le Bozec ont fait fort, ce samedi 3 décembre, prouvant une fois encore le rôle de la musique et des arts dans l'effort de solidarité envers les grandes causes comme la recherche et l'enfance.

Les premiers ont proposé, dans le cadre du Téléthon 2016 et pour la première fois dans l'histoire du conservatoire, trois flashmob entre 10 heures et midi dans un centre commercial de la côte Ouest, sur la Plazza haute du Vaima et sur les grands escaliers de la gare maritime.

Les flûtes et les clarinettes ont de leur côté donné le traditionnel concert pour les enfants malades du service de pédiatrie du CHPF de Taanoe, de 14h à 16h, sous la grande nef de l'hôpital territorial.

Le grand coeur des jeunes musiciens du Conservatoire

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Les Polynésiens mobilisés contre les maladies génétiques

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Les Polynésiens mobilisés contre les maladies génétiques
PAPEETE, le 3 décembre 2016. De nombreuses actions ont été organisées ce week-end pour récolter des fonds pour le Téléthon.

La mobilisation pour le Téléthon a commencé dès vendredi. Plus de 2 000 élèves des établissements de Taaone et de Aorai se sont mobilisés pour réaliser un logo humain Téléthon. Une image immortalisée grâce à un drone (voir photo ci-contre). Cet événement était organisé à l'initiative de la classe BTS Services et prestations des secteurs sanitaires et sociales du lycée de Taaone. Samedi, ils ont organisé un challenge de 14 heures, de 8 à 22 heures. Etaient inscrits au programme : yoga, zumba, tamure marathon... Une bonne occasion pour les élèves internes aussi de faire du sport le week-end et de s'amuser.

Ventes de t-shirts, sports et autres animations ont été organisés vendredi et ce samedi pour récolter des fonds pour le Téléthon. Objectif : financer la recherche sur des maladies génétiques rares.

Du côté de Punaauia, entre l'Intercontinental et le Mahana Park, les jeunes sapeurs-pompiers ont tiré un dévidoir. Sur leur parcours, qui traverse la commune, ils ont récolté des dons.

Le conservatoire s'est aussi mobilisé pour le Téléthon. Pas moins de 70 jeunes musiciens se sont produits dans trois espaces, à Punaauia et à Papeete.

L'année dernière, 11.4 millions de Fcfp avaient été récoltés. La coordination locale de l’Association française contre les myopathies (AFM) espère faire encore mieux cette année.



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Hura Tapairu : Manohiva, premier prix

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Hura Tapairu : Manohiva, premier prix
PAPEETE, le 4 décembre 2016. Manohiva de Iori Tuiho a remporté le premier prix dans la catégorie Hura Tapairu. Hia'ai de Turia Temorere a remporté le premier prix en catégorie Mehura.

Costumes, maquillage, chorégraphies... Rien n'avait été laissé au hasard samedi pour la finale de la douzième édition du Hura Tapairu. Cette dernière soirée de concours a été de grande qualité. Le public ne s'y est pas trompé puisque le spectacle s'est tenu à guichets fermés. Au total, 27 formations étaient en compétition cette année.

Voici les résultats complets.
Prix Hura tapairu :

1er : MANOHIVA de Iori Tuiho (480 000 Fcfp + un aller – retour Los Angeles offert par Air France + 1 nuit en suite offerte par le Tahiti Pearl Beach resort + magazine Matareva 2016)

2ème : MANAHAU de Jean-Marie Biret (prix de 355 000 fcfp + magazine Matareva 2016)

3ème : TAHITI HURA de Maheata Teavai (prix de 240 000 Fcfp + magazine Matareva 2016)



Prix Mehura :

1er : HIA’AI de Turia Temorere (prix de 200 000 Fcfp + un ukulele offert par Magic City + 1 aller-retour pour les îles Sous le Vent ou les Tuamotu Nord + magazine Matareva 2016)

2ème : MANOHIVA MEHURA de Iori Tuiho (prix de 150 000 fcfp Fcfp + magazine Matareva 2016)

3ème : HEI TAHITI VAHINE de Tiare Trompette (prix de 100 000 fcfp Fcfp + magazine Matareva 2016)

4ème : MANA ATUA de Rita Ahu (prix de 50 000 Fcfp Fcfp + magazine Matareva 2016)



Pour rappel, vendredi 02 décembre, la cérémonie de remises des prix avait permis de récompenser les groupes suivants :

Catégorie ‘Aparima :

1er – MANAHAU de Jean-Marie Biret (200 000 Fcfp, une guitare offerte par Magic City et un massage de 50 mn au Tahiti Pearl Beach Resort + magazine Matareva 2016)

2ème - MANOHIVA de Iori Tuiho (150 000 fcfp + magazine Matareva 2016)

3ème - TAHITI HURA de Maheata Teavai (100 000 Fcfp + magazine Matareva 2016)



Catégorie ‘Ötea :

1er : MANOHIVA de Iori Tuiho (200 000 Fcfp, un brunch pour deux personnes au Tahiti Pearl Beach Resort + magazine Matareva 2016)

2ème : MANAHAU de Jean-Marie Biret (150 000 fcfp + magazine Matareva 2016)

3ème : TAHITI HURA de Maheata Teavai (100 000 Fcfp + magazine Matareva 2016)



Catégorie Pahu Nui:

1er : TAHITI HURA de Maheata Teavai (100 000 Fcfp, un brunch pour deux personnes au Tahiti Pearl Beach Resort + magazine Matareva 2016)

2ème : AHUTUATEA de Tumata Vairaaroa (75 000 Fcfp + magazine Matareva 2016)

3ème : TUIHEITEMARAMA de Merehau Buchin (50 000 Fcfp + magazine Matareva 2016)




‘öte’a ‘äpipiti : HEI TAHITI VAHINE – Taiana Mahinui et Nilda Taaviri

‘aparima ‘äpipiti : TAHITI HURA – Ranitea Delion et Heitiare Manate



Les prix spéciaux remportent chacun un prix de 50 000 Fcfp et ont été attribués à Heimanu Tehahe pour l’ensemble de son œuvre et son travail de formation auprès des jeunes musiciens. Piihau remporte un prix spécial « espoir jeunesse ».

Le jury
Le jury était composé cette année de Moana’ura Tehei’ura, Président du Jury, chorégraphe et metteur en scène indépendant ; Vanina Ehu, enseignante au Conservatoire Artistique de Polynésie française, membre du jury au Heiva i Tahiti et chorégraphe ; Matani Kainuku, Chef de groupe et chorégraphe du groupe Nonahere ; Fabien Mara-Dinard, Directeur du Conservatoire Artistique de Polynésie française ; Engalie Tanseau, chef du groupe Ori Noa repris en 2015 par sa sœur Enda Tanseau ; Teraurii Piritua, chorégraphe, chef du groupe Ori i Tahiti, et de l’école de danse A Ori Mai.



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Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe

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Samedi matin, dans la salle polyvalente du complexe sportif d’Exelsior, les professionnels de la sécurité avaient rendez-vous pour une compétition sportive. Les différents corps de métier comme la police nationale, la police municipale, la gendarmerie, les douanes se sont mesurés entre eux par rapport à leurs compétences. Une manière également d’échanger, de promouvoir le sport, le professionnalisme et de sortir d’un quotidien parfois éprouvant pour ces agents de la force publique.
Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe
Pas moins de 25 équipes venues de toute la Polynésie mais aussi de métropole se sont mesurées entre elles à travers six types d’épreuves : un parcours physique mais aussi technique avec de la gestion de stress, de l’assistance à personne agressée, du combat, de l’interpellation…Ces épreuves inspirées de situations réelles ont permis de confronter les compétiteurs sur un enchaînement soutenu de situations auxquelles ils peuvent être confrontés sur la voie publique, dans l’exercice de leur fonction.
 
Ce fut une manière également d’échanger entre les différents corps de métier et de partager un moment de convivialité. Les agents ont pu évaluer leurs compétences dans une ambiance de franche camaraderie. Ce fut une manière de se détendre pour ces professionnels parfois confrontés, dans le cadre de leurs fonctions, à des situations difficiles. « On encaisse beaucoup dans nos métiers, c’est bon de pouvoir se détendre un peu » nous avouait en aparté Thierry Delhief, le Directeur de la fédération française aux tactiques de défense.
 
Des jeunes en réinsertion professionnelle ont également participé. La police municipale était la plus représentée.

Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe
Parole à Thierry Delhief
 
Quelques mots sur cet événement ?
 
« C’est une compétition qu’on organise tous les ans sur la métropole, sur la Polynésie c’est la 4e édition. On a fait une pré-sélection en juillet dernier. PATROL c’est « Parcours d’aptitude technique aux réaction opérationnelles », c’est une compétition qui sert à rapprocher les services de police, gendarmerie, sureté et douane. »
 
« La particularité cette année, c’est qu’on a rajouté le « Challenge citoyen » qui est ouvert « au grand public » mais notamment à des jeunes en réinsertion divisés en quatre équipes qui font un parcours adapté aux compétences qu’ils peuvent avoir sur la voie publique. Le but du jeu, c’était de les associer à ce mouvement qui promeut le sport, le professionnalisme, la citoyenneté à travers le parcours d’épreuves. »

Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe
Comment cela fonctionne au niveau des points ?
 
« Il y a une partie physique, avec un genre de parcours du combattant avec des passages d’obstacles. Ensuite, il y a une situation de secourisme puis un atelier où ils devront montrer leurs compétences dans les techniques de combat et de self défense. De l’autre côté, il y a une situation où quelqu’un entre par effraction et vous menace avec un couteau, ils doivent le maitriser, le menotter en toute sécurité pour eux, mais aussi pour la personne interpellée. »
 
« Les juges sont tous moniteurs de police nationale, gendarmerie, police municipale ou douane. Le parcours ne met pas en compétition les différents corps de police, mais les compétences de chacun. Il y a 15 équipes police municipale, 4 équipes police nationale, 2 équipes de gendarmerie, chacune est en compétition avec les gens de sa corporation car ils n’ont pas les mêmes compétences juridiques. »

Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe
Ce sont également des moments de partage ?
 
« Voilà, le but c’est de partager nos techniques, partager notre amour de la profession et de le faire dans un bon état d’esprit. On a ouvert à la population pour qu’elle vienne voir ce que l’on fait. C’est aussi pour promouvoir le sport dans les métiers de la sécurité, c’est essentiel pour ces métiers là. Si on ne s’oxygène pas, on peut vite tomber dans les excès, le sport est essentiel. »
 
Un dernier mot ?
 
« Un merci à l’amicale de la police municipale de Papeete présidée par Marcel Kwong qui a été un gros soutien, la ville de Papeete qui nous a envoyé des CAE, des gens qui sont en contrat d’insertion, merci aux sponsors de l’événement et à la fédération française qui offre les trophées et qui fait le relais de l’événement dans les médias en métropole. » Propos recueillis par SB

Défense – Challenge Patrol : La Police Municipale de Moorea gagne par équipe
Résultats Challenge PATROL 03/12/2016 : 
 
- TROPHÉE ÉQUIPE Police Municipale : 
Teraiharua Octave ( PM MOOREA)
Temariiauma Julien (PM MOOREA)
 
- TROPHÉE ÉQUIPE MIXTE Police:
Mariteragi Vahineré (Police Teva i uta) 
Barsinas Adrien (Police Papeete)
 
- TROPHÉE Équipe Mixte Gendarmerie : 
Delhief Thierry (Gendarmerie Papeete) 
Moreau Héloïse (Versailles)
 
- TROPHÉE PARCOURS PHYSIQUE : 
Peau Moaurau (Police PPT)
Aubailly Heremoana ( Police Pirae)
 
- TROPHÉE épreuve confrontation canine:
Mervin Lioyd (PPT)
Tefaatau Mihitua (Pirae)
 
- TROPHÉE Équipe Féminine Police : Mariteragi Vahineré (Police Teva i uta) 
Moreau Héloïse ( Police Municipale Versailles ) 
 
- TROPHÉE Challenge Citoyens : 
Peau Jonas (PPT)
Taataroa Moeava (PPT)
 
 

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Nouvelle-Zélande: démission du Premier ministre John Key

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Nouvelle-Zélande: démission du Premier ministre John Key
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | dimanche 04/12/2016 - Le Premier ministre néo-zélandais John Key a annoncé lundi de manière inattendue sa démission, déclarant qu'il était temps pour lui de partir en mentionnant des raisons familiales.

"C'est la décision la plus difficile que j'aie jamais prise, et je ne sais pas ce que je vais faire ensuite", a déclaré M. Key lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il ne s'était jamais vu comme un politicien de carrière.

Sa formation politique de centre-droit, le National Party, doit se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau dirigeant. Le vice-Premier ministre Bill English est largement considéré comme le favori pour lui succéder à la tête du gouvernement.

"Être le leader du parti et du pays a été une expérience incroyable", a déclaré M. Key, un ancien trader chez Merrill Lynch qui venait de fêter son huitième anniversaire en tant que Premier ministre et son dixième anniversaire à la tête du National Party.

Il a indiqué que l'une des principales raisons de son départ était sa volonté de passer davantage de temps avec son épouse Bronagh et leurs enfants Stephanie et Max, tout en laissant entendre qu'il y avait d'autres raisons, qu'il n'a pas précisées.

"Il serait facile de dire que j'ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j'avais auparavant, et c'est effectivement un facteur, mais c'en est un parmi beaucoup d'autres", a déclaré M. Key.

"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C'est un travail qu'il est difficile de quitter", a poursuivi le Premier ministre.

"Mais pour moi et pour le National Party, c'est un bon moment pour partir", a-t-il dit.

M. Key était entré en politique relativement tard, devenant député en 2002 et prenant la direction du National Party quatre ans plus tard. En 2008 il mettait fin à neuf ans de pouvoir du Parti travailliste en succédant à la Première ministre Helen Clark.

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Chine: photos compromettantes dans des endroits sensibles

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Chine: photos compromettantes dans des endroits sensibles
Nu mais culotté. Dans le plus simple appareil, un artiste chinois se photographie devant des lieux symboles de scandales, de manifestations ou de catastrophes, dans l'espoir de réveiller la conscience de ses concitoyens.
La prise du cliché dure quelques secondes. Le temps pour lui d'enlever ses vêtements, de faire quelques pompes face contre terre et que l'appareil immortalise l'instant à l'aide d'un auto déclencheur.  
Nom de famille: Ou. Prénom: Zhihang. A 46 ans, l'artiste a déjà réalisé plus de 700 photos en tenue d'Adam, en Chine ou à l'étranger: un travail inédit dans le monde de l'art contemporain.
"Mon but n'est pas d'être admiré pour mes pompes. Mais de pousser la société à réfléchir", explique Ou Zhihang lors d'un repas de bouchées vapeur dans sa ville natale de Canton, dans le sud de la Chine.
La collection de M. Ou offre un panorama des 10 dernières années en Chine, une véritable mémoire des événements "sensibles" que les autorités souhaiteraient minimiser. 
Une photo de 2008 le montre devant les locaux d'une entreprise de lait en poudre au cœur du scandale de l'empoisonnement de quelque 300.000 bébés. 
Trois ans plus tard, Ou Zhihang s'effeuille dans des broussailles de Wukan, un village du sud de la Chine où les habitants se sont révoltés contre la confiscation de leurs terres par des fonctionnaires locaux jugés corrompus.
L'artiste s'exhibe en 2011 sur les lieux d'un grave accident de train, en 2014 à Hong Kong lors des manifestations anti-chinoises et sur le site des meurtrières explosions de Tianjin (nord) en 2015.
Tous ces événements, couverts par la presse officielle, ont cependant fait l'objet d'une sévère censure des autorités, soucieuses d'éviter les critiques. "Mon but, c'est que l'opinion se souvienne de ces incidents", explique M. Ou. 
 

- Nu à l'hôtel -

 
La photographie nue, ce producteur de télévision la pratique d'abord comme "un moyen d'évacuer le stress" dans les hôtels qu'il fréquente lors de ses déplacements à l'étranger. C'est en 2005 qu'il saute le pas avec son premier vrai "shooting", sur la Grande muraille.
Malgré l'aspect provocateur de ses œuvres, Ou Zhihang peut les diffuser sur l'internet chinois et fait l'objet d'articles dans la presse locale. 
Mais il reste surveillé. Déjà pourchassé par des chiens, le photographe a été interpellé plusieurs fois par la police, qui exige la suppression des clichés.
L'an passé, il est cueilli, dans le plus simple appareil, par les forces de l'ordre devant une petite maison du sud de la Chine où quatre enfants se sont suicidés après s'être sentis délaissés par leurs parents, des ouvriers migrants. "Tout de suite après avoir pris la photo, une voiture est arrivée et m'a embarqué", explique l'artiste.
Selon lui, c'est l'absence de critique frontale contre les autorités qui explique leur relative indulgence à son égard. Ou Zhihang laisse parler ses photos par elles-mêmes, leurs titres minimalistes indiquant uniquement le lieu de la prise de vue et l'incident qui y est associé.
"La nudité apporte une intensité à son art, elle montre la force d'un individu face à la puissante architecture publique", s'enthousiasme le critique d'art Li Xianting.
 

- Moins médiatisé qu'Ai Weiwei -

 
"Il faut faire des choses constructives pour la société", abonde l'artiste. "Ça peut ouvrir une fenêtre, être partagé par les gens. En cela, c'est déjà une forme de changement."
A cheval entre art et journalisme, son travail, salué lors des prix World Press Photo 2010, a été exposé à Venise l'an passé.
"Sa nudité +impertinente+ est une manifestation contre l'arrogance et la négligence du pouvoir envers la société et la population", avait loué le critique d'art chinois Gu Zheng dans le catalogue d'exposition.
Ou Zhihang n'a encore fait l'objet d'aucune exposition d'envergure en Chine continentale, le photographe disant préférer distribuer son travail sur internet.
Sur la messagerie WeChat, il livre cependant son opinion sur de récents événements ayant agité la Chine: la mort d'un étudiant lors de sa détention par la police ou encore le 50e anniversaire de la Révolution culturelle.
"Je préfère influer sur la société qu'avoir des expositions que seuls les intellectuels viendront voir", assure-t-il, en référence au très médiatisé Ai Weiwei, dont les œuvres sont peu montrées en Chine.
Mais M. Ou assure qu'il préférerait ne pas avoir besoin d'exposer sa chair: "J'espère que le genre d'incidents nécessitant mon intervention en Chine n'arrivera plus. Comme ça, je pourrais vivre tranquille."

avec AFP

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Nouvelle-Zélande: Démission surprise du populaire Premier ministre John Key

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Nouvelle-Zélande: Démission surprise du populaire Premier ministre John Key
Le très populaire Premier ministre néo-zélandais John Key a annoncé lundi de manière inattendue sa démission, déclarant qu'il était temps pour lui de partir après huit ans à son poste et évoquant des raisons familiales.
L'ancien courtier de Merrill Lynch âgé de 55 ans a parlé lors d'une conférence de presse de la décision "la plus difficile" qu'il ait jamais prise, affirmant qu'il ne savait pas ce qu'il allait faire ensuite, à part passer plus de temps avec sa famille.
"Etre le leader du parti et du pays a été une expérience incroyable", a déclaré M. Key, qui vient de fêter son huitième anniversaire à la tête du gouvernement et son dixième à la tête du National Party (centre-droit).
"Malgré mon expérience extraordinaire en politique, je ne me suis jamais considéré comme un politicien de carrière", a ajouté celui qui était entré relativement tard en politique, devenant député en 2002.
Son parti doit se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau dirigeant, le vice-Premier ministre Bill English faisant figure de favori.
Les sondages annonçaient pourtant M. Key gagnant lors des élections de l'an prochain. Cette quatrième victoire de suite aurait constitué un record.
"Si vous vous maintenez (au pouvoir) pour battre des records, alors vous restez pour les mauvaises raisons", a cependant déclaré ce fils d'une veuve désargentée devenu multi-millionnaire.
 

- Les dirigeants qui ne partent pas -

 
"Cela a été une expérience incroyable et un véritable privilège, et je pense que je mourrai heureux, tout en espérant que cela interviendra dans longtemps", a déclaré M. Key.
"Mais les bons dirigeants savent quand il faut partir et mon heure est venue", a-t-il dit.
Il a indiqué que l'une des principales raisons de son départ était sa volonté de passer davantage de temps avec son épouse Bronagh et leurs enfants Stephanie et Max, tout en laissant entendre qu'il y avait d'autres motifs, qu'il n'a pas précisés.
"Il serait facile de dire que j'ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j'avais auparavant, et c'est effectivement un facteur, mais c'en est un parmi beaucoup d'autres", a déclaré M. Key.
"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C'est un travail qu'il est difficile de quitter", a poursuivi le Premier ministre.
M. Key, qui a su séduire avec son humeur affable, son charme décontracté et sa détermination d'acier, avait pris la direction du National Party en 2006.
En 2008, il mettait fin à neuf ans de pouvoir du Parti travailliste en privant la Première ministre Helen Clark d'une quatrième victoire électorale d'affilée.
Il a fait ses preuves lors de son premier mandat dans la gestion d'une série de graves crises, parmi lesquelles le séisme dans sa ville natale de Christchurch qui a fait 185 morts en février 2011.
Il a également maintenu l'économie à flot lors de la crise financière de 2008 sans recourir à des coupes franches dans les dépenses publiques, en bénéficiant pleinement de l'appétit chinois pour les matières premières et les produits laitiers de la Nouvelle-Zélande.
En dépit des revers essuyés ces dernières années par le secteur laitier, la croissance économique néo-zélandaise est demeurée soutenue (plus 3,6% en 2015/16) et le pays a renoué pour la première fois depuis 2008 avec un excédent budgétaire.
"Le Premier ministre a servi la Nouvelle-Zélande pendant une période d'instabilité mondiale considérable, et quittera la politique en étant fier de ses réalisations", a déclaré dans un tweet le chef de l'opposition travailliste, Andrew Little.
"Dis-moi que c'est pas vrai, mon frère", a déclaré le Premier ministre australien Malcolm Turnbull dans un SMS à son homologue.
M. Key aura toutefois échoué à faire adopter un projet qui lui tenait à coeur: éliminer l'Union Jack britannique du drapeau national et le remplacer par la fougère des All Blacks. 

avec AFP

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Surf Pro – Van’s World Cup : O’ Neil Massin au top face à Medina et Slater

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La dernière épreuve du circuit WQS, la Vans World Cup, s’est achevée dimanche à Hawai’i. O’Neil Massin est le meilleur Tahitien de la compétition, il a réussi à atteindre le round 4 et a raté de très peu la qualification pour les quarts de finale. Ce bon résultat lui permet de rejoindre Mihimana Braye et Mateia Hiquily dans le Top 100, il pourra donc participer aux compétitions « Prime Event » en 2017.
Surf Pro – Van’s World Cup : O’ Neil Massin au top face à Medina et Slater
C’est fait, la 49e compétition du circuit des World Qualifying Series (WQS) s’est achevée dimanche à Hawai’i par la victoire de Jordy Smith. Cette compétition était très importante puisque c’était une compétition cotée 10 000, appelée aussi « Prime Event ». Dans ce type de compétition, les meilleurs du Top 100 WQS sont confrontés à l’élite mondiale composant le top 34. Les points et les prize money sont sensiblement supérieurs aux compétitions cotées 6 000, 3 000 ou 1 000.
 
Le jeune O’Neil Massin, 20 ans, un peu moins médiatisé que Mihimana Braye ou Mateia Hiquily, reste un des sérieux candidats à la relève de Michel Bourez dans le WCT. Il termine l’année à la 87e place WQS. Discret et disposant de peu de moyens, il n’en reste pas moins un surfeur très talentueux. Il a réalisé un excellent parcours dans cette compétition, dans un spot de Sunset Beach qui a proposé de grosses vagues ultra puissantes.
 
Il a démarré le round 1 en remportant sa série avec 11.77, devançant Hector Alves classé 68e au classement WQS et Bruce Irons. Taumata Puhetini se qualifiait également pour le round 2 alors que Mihimana Braye y entrait directement grâce à son classement. Les trois Tahitiens étaient les seuls qualifiés pour cette compétition prestigieuse qui est également la 2e compétition de la Triple Crown, une compétition que Michel Bourez a déjà remportée en 2014.

Surf Pro – Van’s World Cup : O’ Neil Massin au top face à Medina et Slater
Un parcours remarquable face aux pros
 
Au round 2, O’Neil Massin remporte également sa série avec un total de 13.83 face à Mitch Crews, 25e au classement WQS. Mihimana Braye se qualifie également pour le round 3 avec un total de 11.13, 2e derrière Bede Durbidge qui était dans le WCT en 2015. Dans le round 3, O’Neil monte en puissance et obtient un total de 14.37, il se qualifie en étant deuxième de sa série, juste derrière Gabriel Medina n°2 du classement WCT.
 
Mihimana Braye se fait éliminer dans la 12e série du round 3 confronté à Patrick Gudauskas, Jérémy Florès et Italo Fereira, c’est à dire que du « très lourd ». Dans le round 4, O’Neil a également très bien surfé, obtenant la meilleure note de la série sur une seule vague, confronté à Kelly Slater et Jadson André. Emporté par sa fougue, O’Neil chute sur une grosse vague à la réception de sa deuxième manœuvre, alors que les quarts de finale étaient à sa portée. Le bilan 2017 reste très positif pour O’Neil.
 
Mihimana Braye 50e, O’Neil Massin 87e et Mateia Hiquily 88e sont les trois Tahitiens qualifiés pour les « Prime Event » de la saison 2017. Taumata Puhetini, Keoni Yan, Ariihoe Tefaafana, JB Prunier, Tereva David ont eu moins de chance et terminent au delà du Top 100.

Surf Pro – Van’s World Cup : O’ Neil Massin au top face à Medina et Slater
Parole à O’Neil Massin
 
Tu étais confiant avant la compétition ?
 
« Avant d’arriver à Hawai’i, je n’étais pas super motivé, j’avais une blessure à la cheville faite lors d’une compétition en Espagne qui m’a mis hors de l’eau pendant deux mois donc je n’ai pas pu m’entrainer pour mes trois dernières compètes de la saison 2016. La HIC à Haleiwa, c’est la deuxième fois que j'y participais et là c’était ma première participation à la Triple Crown. »
 
Le bilan de la saison reste positif ?
 
« Je suis très content de mon résultat ici a Hawai’i car mon but était de me qualifier pour les WQS 10 000 pour 2017, pour cela je devais entrer dans le top 100 du classement WQS. Maintenant que j’ai pu surfer avec quelques-uns des meilleurs surfeurs du monde, je suis motivé pour l’année 2017. Je pense aussi que nous Tahitiens pouvons rivaliser avec les pros et j’encourage tous mes collègues à ne rien lâcher JB Prunier, Ariihoe Tefaafana, Tereva David et tous les autres boyz. »
 
Un remerciement ?
 
« J’aimerais remercier AIR TAHITI NUI pour son aide durant cette année 2016, Surfrider, la Colonne Vitale, North Shore Surf Shop et surtout ma famille, mes amis et mes parents que j’aime fort. » Propos recueillis par SB
 
 

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Les travaux de la future chapelle du CHPF démarrent dans quelques jours

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Les travaux de la future chapelle du CHPF démarrent dans quelques jours
PIRAE, le 05/12/2016 - La pose de la première pierre a été faite ce lundi en fin de matinée. Cette future chapelle sera construite sur le terrain vague en face du lycée du Taaone, vers la sortie de l'hôpital. Le Pays et l'hôpital ont investi 110 millions de francs pour ce projet.

Ce projet était très attendu, aussi bien du côté des confessions religieuses, que du personnel du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), des malades et de leurs familles.

"Ce projet a été initié en 2009", souligne Édouard Fritch, président du Pays. Ce sera un lieu de recueillement et de prière. "Que ce soit au commencement de la vie, au cours d’un épisode accidentel ou d’une maladie, ou encore en fin de vie, chacun éprouve profondément et intimement le besoin d’être soutenu et encouragé, de se recueillir ou de prier pour traverser les épreuves, qu’elles soient heureuses, ou redoutables", raconte Edouard Fritch, président du Pays. "Au départ déjà, une petite chapelle avait été prévue au sein de l'hôpital. Mais compte tenu des besoins en chambres et en superficie, cette chapelle a disparu des plans."

Donc, pour répondre à la demande pressante des confessions religieuses, le Pays a apporté sa pierre à l'édifice, et sa participation s'élève à 50 millions de francs financés sur fonds propres. "On a pris sur le budget de l'équipement et du bâtiment. Il faut savoir que l'hôpital avait déjà inscrit au départ, une soixantaine de millions, mais compte tenu de l'ampleur du projet, il a fallu mettre un peu plus d'argent. Et à ce niveau-là, le CHPF ne pouvait pas le faire. Nous sommes venus compléter ce financement", explique Édouard Fritch. Au total, le projet de la future chapelle a valu 110 millions de francs.

"Le bâtiment sera implanté au milieu d’une sorte de cuvette végétalisée et minéralisée offrant un havre de paix, en retrait des bruits de la ville. Il pourra accueillir 55 personnes. Son toit en forme de coupole, protecteur, sera percé en son centre d’un puits de lumière permettant de profiter du ciel tant diurne que nocturne ; la présence sur les murs du fond de cascades tombant dans un petit bassin apportera à cet espace une musique apaisante, participant à réactiver dans les cœurs l’énergie profonde et régénérante de la vie", poursuit le président du Pays.

Le projet architectural a été dessiné par l'architecte Dominique Touzeau et après avoir eu des problèmes de santé, le projet a été remis entre les mains de Stanley Vota.

Si la pose de la première pierre a été faite ce lundi en fin de matinée, les travaux, quant à eux, devraient démarrer "mi-décembre" et durer dix mois. "J'espère qu'on pourra l'inaugurer avant les fêtes de Noël, l'an prochain", a déclaré Edouard Fritch, ce lundi matin.

Les travaux de la future chapelle du CHPF démarrent dans quelques jours

Les travaux de la future chapelle du CHPF démarrent dans quelques jours

Les travaux de la future chapelle du CHPF démarrent dans quelques jours

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L'illumination de la mairie de Arue se fera ce lundi soir

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L'illumination de la mairie de Arue se fera ce lundi soir
ARUE, le 05/12/2016 - Chaque fin d'année, la commune de Arue illumine ses jardins dans le cadre des fêtes de fin d'année.

Une initiative qui attire les familles désireuses de prendre quelques clichés sympas.

Toujours à la mairie de Arue, les centres de jeunes adolescents (Papenoo, Mahina, Pirae et Arue) exposeront leurs travaux, ce mardi, à partir de 8h30.

Un événement où chacun trouvera des idées cadeaux originales.

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L'intrépide Vaiana continue de surfer au sommet du box-office nord-américain

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L'intrépide Vaiana continue de surfer au sommet du box-office nord-américain
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | mardi 05/12/2016 - La princesse polynésienne Vaiana a régné sur le box-office nord-américain pour la deuxième semaine consécutive, selon les chiffres définitifs de la société Exhibitor Relations lundi.

Réalisé par John Musker et Ron Clements, "Vaiana, la légende du bout du monde" raconte les aventures de cette princesse Disney bien plus intrépide que les classiques du genre, sur les eaux du Pacifique en compagnie du demi-dieu Maui.

Le film, dont le titre original en anglais est "Moana", a récolté 28,3 millions de dollars lors du week-end et 119,8 millions de dollars en deux semaines.

La magie de J. K. Rowling n'aura pas suffi à détrôner la jeune aventurière. "Les Animaux fantastiques", adaptation d'un ouvrage de l'auteure qui a donné "Harry Potter" au monde, reste à la deuxième place.

Le film avec l'acteur britannique oscarisé Eddie Redmayne a encore rapporté 18,1 millions de dollars de recettes (183,1 millions sur trois semaines).

Le Québécois Denis Villeneuve et son film de science-fiction "Premier contact", qui fait parler de lui pour les Oscars, a encore rapporté 7,3 millions en 4e semaine (73,05 millions depuis sa sortie).

Il est talonné par le thriller romantique "Alliés" de Robert Zemeckis, mettant en scène Marion Cotillard et Brad Pitt pendant la Seconde guerre mondiale. (7 millions ce week-end et 28,9 millions sur cinq semaines).

Le dernier super-héros de Disney/Marvel, "Doctor Strange", perd deux places et se retrouve cinquième, avec 6,7 millions sur le week-end et 215,5 millions depuis sa sortie.

6 - La comédie musicale animée "Les Trolls", avec voix et chanson de Justin Timberlake, engrange 4,7 millions de dollars (141,5 millions au total en cinq semaines).

7 - "Tu ne tueras point", le film de guerre qui marque le retour de Mel Gibson réalisateur, se hisse de deux crans et prend 3,3 millions de dollars (57,2 millions en cinq semaines).

8 - La comédie de Noël, "Bad Santa 2", descend d'un rang avec 3,3 millions de dollars de recettes (14,3 millions au total).

9 - Le film d'horreur "Incarnate" démarre avec 2,534 millions de dollars.

10 - "Almost Christmas" - une famille noire fête Noël chez le patriarche - a encore engrangé 2,532 millions de dollars (38,15 millions en quatre semaines).

vog-ved/elc


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Education et Santé : ouverture du séminaire des infirmières

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Education et Santé : ouverture du séminaire des infirmières
PUNAAUIA, le 05/12/2016 - La ministre de l’Éducation et de l’enseignement supérieur, Nicole Sanquer-Fareata, a officiellement ouvert, lundi matin, au lycée hôtelier, le séminaire des infirmières regroupant des personnels de santé du ministère de l’Éducation et du ministère de la Santé.

Pour la ministre, il était important de créer un espace d’échange, de mutualisation, mais aussi de réflexion afin que chacun puisse progresser dans ses fonctionnements respectifs. En effet, Nicole-Sanquer Fareata a rappelé les nombreuses difficultés auxquelles les infirmiers doivent faire face quotidiennement, et notamment les difficultés géographiques, dues aux distances entre les îles, les difficultés structurelles, mais aussi les difficultés de personnels. La ministre a assuré l’ensemble des participants que le ministère était tout à fait conscient des difficultés du quotidien de cette profession et avait à cœur de résoudre les différents problèmes rencontrés.

Elle a expliqué que les nouvelles constructions et les rénovations devaient désormais prendre en compte la nécessité de créer des infirmeries avec les équipements adéquats. En outre, chaque infirmier doit prendre toute sa place dans la réflexion et la mise en œuvre d’une politique de prévention coordonnée avec l’ensemble des personnels, des personnels des cellules de promotion de la santé et des partenaires extérieurs.

Nicole Sanquer-Fareata a remercié les organisateurs de la Direction de la santé et de la DGEE (Direction générale de l’Éducation et des Enseignements) pour ce séminaire, dont le programme très complet devrait permettre à tous les participants de s’informer, de mutualiser les pratiques, mais aussi de réfléchir à une charte de collaboration entre les différentes structures. L’ensemble des travaux effectués doit notamment permettre d’harmoniser les pratiques dans le respect des champs d’intervention de chacun, de coordonner les actions pour les rendre plus efficientes et plus adaptées à la réalité du terrain et enfin de donner plus de lisibilité et de visibilité à la politique de santé du ministère en direction des jeunes scolarisés dans les établissements scolaires polynésiens.

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Taiarapu Est : bilan positif pour la 5ème édition du salon du livre

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Taiarapu Est : bilan positif pour la 5ème édition du salon du livre
TAIARAPU EST, le 05/12/2016 - Le thème qui a été retenu pour cette nouvelle édition était "J'écris pour demain". Du 1er au 3 décembre, passionnés de lecture et établissements scolaires ont fait le déplacement pour apprécier le travail des éditeurs Polynésiens.

Organisée au parc Teaputa, à l’initiative de l’équipe de la première circonscription pédagogique Taiarapu-Tuhaa Pae en partenariat notamment avec l’association des éditeurs de Tahiti et des îles, la cinquième édition du salon du livre de Taiarapu, sur le thème "J’écris pour demain", a une nouvelle fois suscité l’intérêt de la communauté éducative.

Au fil de ces années, cet événement a su s’adapter et évoluer. Grâce à l’énergie de Jean-Louis Laflaquière et de ses équipes, en étroite symbiose avec les éditeurs, de nombreuses transformations ont eu lieu.

Le salon du livre de Taiarapu reflète au fond l’extraordinaire richesse et diversité du monde de l’édition en Polynésie-Française. Il constitue de surcroît un formidable temps de mise en lumière du livre et de la lecture. "Notre époque est si pressée qu’elle se contente bien souvent de l’écume des choses", a témoigné Anthony Jamet, le tāvana de Taiarapu Est. "La forme l’emporte sur le fond, les images défilent sur les écrans de nos salons. A peine éprouvée, une émotion est zappée par la suivante. Aujourd’hui a chassé hier, et demain est déjà là. Tout va trop vite".

Alors, il faut écrire pour demain, "pour laisser un signe de ce que nous sommes et de ce que nous vivons", poursuit-il. "Pour témoigner pour le futur, là où les paroles sont condamnées à l’usure et à l’oubli."

Écrire pour témoigner, pour crier. Écrire pour soi, pour les autres, pour jeter pêle-mêle sur le papier toutes les phrases qui se bousculent depuis si longtemps.

Entre l’actualité qui brûle et l’éternel qui apaise, seule l’écriture peut mêler le cri et le murmure, la colère et le soupir.

Du premier gribouillis à la première lettre au père Noël, de la première narration au premier message électronique en passant par la première lettre d’amour, chaque forme d’écrit est, pour chaque enfant, un défi nouveau. Une manière de grandir.


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Les élèves de Poly3D à la rencontre des géants du jeu vidéo

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Les élèves de Poly3D à la rencontre des géants du jeu vidéo
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - Les 25 élèves en deuxième année de l'école Poly3D partent en métropole pour 10 jours. Un voyage d'étude qui les conduira auprès des meilleurs créateurs de jeux vidéo français.

Les "Chevalier Jedi", le surnom des élèves en deuxième année de l'école de jeux vidéo Studio poly3D de la CCISM, décolle pour la métropole ce mardi 6 décembre. Ils y passeront une dizaine de jours dans le but de construire leur culture générale, de découvrir le monde des studios professionnels et d'améliorer leurs techniques. Le voyage est sponsorisé par ATN (qui offre les 25 billets d'avion) et le ministère de l'Economie numérique (qui subventionne le logement des étudiants).

Leur programme sur place est chargé. Il y a d'abord les visites culturelles au Louvre, à la Cité des Sciences, au musée du Quai Branly, au musée d'Orsay, au musée de la BD et au musée des Arts ludiques. Pour améliorer leur technique, ils auront aussi des visites dans l'école numérique du Conservatoire national des Arts et Métiers et à l'école des Gobelins

Mais le plat de résistance, qui excite le plus les élèves, sera la visite de deux studios français absolument mythiques. Une journée à Roubaix leur permettra de rencontrer l'équipe d'Ankama, le créateur du jeu Dofus aux 16 millions de joueurs dans le monde et du dessin animé Wakfu. L'autre studio qui leur ouvrira ses portes sera Quantic Dream, qui a créé les blockbusters Heavy Rain et Beyond: Two Souls sur Playstation.

Tout un programme pour ces jeunes qui se destinent à créer leurs propres studios de développement de jeux vidéo à leur sortie d'école, donc dans un an et demi. L'occasion aussi, pour ceux qui le souhaitent, de prendre contact avec ces institutions pour trouver un master ou un premier job à la sortie de l'école…


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Un mannequin challenge pour la bonne cause à l'Ecole de commerce de Tahiti

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Un mannequin challenge pour la bonne cause à l'Ecole de commerce de Tahiti
PAPEETE, le 05/12/2016 - Le mannequin challenge est devenu viral sur les réseaux sociaux. C'est une vidéo où les personnages ne bougent pas une seule seconde jusqu'à la fin du clip. Eh bien, c'est sur ce terrain que l’École de commerce de Tahiti (ECT) a choisi de faire passer un message préventif pour se protéger des Infections sexuellement transmissibles (IST).

Depuis le début de l'année, 200 nouveaux cas de syphilis -dont des nouveaux-nés- ont été détectés à l'hôpital. Aussi, une nouvelle campagne de sensibilisation aux Infections sexuellement transmissibles (IST) vient d'être lancée par le ministère de la Santé en direction notamment des jeunes.

Le mannequin challenge est devenu tellement viral que nos étudiants de l’École de Commerce de Tahiti ont décidé de s'en saisir pour faire passer un message qui rejoint celui du ministère, à savoir : "Mieux vaut mettre un bout de caoutchouc que d'avoir une maladie taboue". Cette vidéo, disponible sur la chaine Youtube de notre école, a été réalisée dans le cadre de l’option vidéo de l'ECT.

Découvrez ci-dessous, la vidéo qui a été réalisée par les élèves de l'ECT



http://www.tahiti-infos.com/video/

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Le nouveau directeur du CHPF en visite au CESC

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Le nouveau directeur du CHPF en visite au CESC
PAPEETE, le 05/12/2016 - Le président Winiki SAGE a reçu vendredi dernier le nouveau directeur de l’Hôpital de Taaone René Caillet. Patrick YIENG KOW a assisté à la rencontre en sa qualité de membre du bureau du CESC.

Après avoir présenté les prérogatives du Conseil, le président du CESC a explicité à son hôte les circonstances dans lesquelles l’institution a dû émettre, la veille en séance plénière, un avis défavorable aux modalités d’harmonisation de la prise en charge de la longue maladie par la CPS, telles qu’envisagées par le gouvernement.

Le président Winiki SAGE a assuré au directeur du CHPF de l’inviter personnellement aux prochaines réunions de la commission « Santé – Société » qui traiteront de sujets liés à son domaine de compétences.

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Le bateau-école Esmeralda à Papeete jusqu'au 10 décembre

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Le bateau-école Esmeralda à Papeete jusqu'au 10 décembre
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - Le bateau-école de la marine chilienne, l'Esmeralda est dans nos eaux avec ses 298 membres d'équipages, professeurs et élèves. Le quatre-mâts sera au mouillage à Moorea, baie de Opunohu, ce mardi 6, puis fera escale à Papeete du 7 au 10 décembre.

Le bateau sera ouvert aux visites du public les jeudi 8 et vendredi 9 décembre de 14h00 à 18h00 et le samedi 10 décembre de 10h00 à 12h00. Pour les écoles et associations, une horaire spéciale est prévue : le vendredi 9 décembre de 10h00 à 12h00. Enfin, une messe au profit de la communauté latino-américaine sera célébrée à bord le jeudi 8 décembre à 12h00.

Comme toujours, n'oubliez pas de vous munir d'une pièce d'identité pour accéder au Quai d'honneur.


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Le Front national en campagne au fenua

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Le Front national en campagne au fenua
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - Louis Aliot, vice-président du Front national (FN) et compagnon de Marine Le Pen, la présidente du parti est en Polynésie française pour quelques jours. Ce lundi, il a exposé sa vision du territoire et les projets du parti pour le fenua à l'occasion d'une conférence de presse.

"Nous, les oubliés de la République française"
. D'entrée de jeu, Eric Minardi, représentant local du Front national, annonce la couleur. A ses côtés, le vice-président du parti, Louis Aliot, hoche la tête en signe de ralliement. Ce dernier effectue une visite de quelques jours en Polynésie française, dans l'optique de briguer des soutiens et de présenter le programme du FN pour l'élection présidentielle 2017. "Nous avons publié un programme spécifiquement lié aux Outre-Mer car il nous a semblé important de repréciser les choses", a indiqué le vice-président en préambule. Après être passé par la Nouvelle-Calédonie, Louis Aliot est venu expliquer les projets et ambitions du parti pour le fenua.

Dans le volet économique, le Front national voit en la Polynésie française un terreau fertile au développement des énergies renouvelables. "J'ai appris que la Polynésie française était pauvre en énergies renouvelables alors qu'elle devrait être bien en avance là-dessus", a-t-il lancé, en taclant la politique du gouvernement Hollande. Le FN veut aussi renforcer les moyens de la Marine Nationale sur le territoire afin d'assurer une meilleure protection de la zone maritime. Autre aspect de l'économie sur lequel s'est penché le parti nationaliste : le tourisme. Infrastructures, compagnies aériennes et moyens mis en œuvre, le FN entend développer un "tourisme de haute qualité et à forte valeur ajoutée."

En outre, Louis Aliot a annoncé son souhait de mettre en place des billets d'avion à tarif réduit pour les habitants du fenua désirant se rendre en métropole ou revenir sur le territoire. Le vice-président a aussi insisté sur l'importance de la continuité territoriale et a expliqué vouloir "discuter avec le gouvernement du prix du billet d'avion inter-île."

En ce qui concerne l'indépendance de la Polynésie française, le vice-président du FN a indiqué qu'il n'était pas opposé à un référendum sur la question.

Enfin, le vice-président du FN est revenu sur l'enveloppe de la dotation globale d'autonomie (DGA). Il souhaite, si ce n'est la maintenir en l'état, l'augmenter. "Cela permettrait de régler un certain nombre de problèmes", a affirmé Louis Aliot.

En 2012, lors de la dernière élection présidentielle, 5141 personnes ont voté pour Marine Le Pen selon Eric Minardi.


Parole à un sympathisant local du Front National, 50 ans et habitant de Faa'a
"Le programme du FN est alléchant"

"Louis Aliot m'a rassuré. Le programme du FN est alléchant! Marine Le Pen est la seule à avoir concocté un programme pour les Outre-Mer. D'habitude, je vote à droite. Lors de la dernière élection présidentielle, j'ai voté pour Nicolas Sarkozy mais il n'avait pas de programme écrit pour nous. Marine Le Pen s'est engagée à créer un ministère des Outre-Mer, à y mettre plus de moyens, car ce que nous avons aujourd'hui, la ministre n'a pas de moyens. J'ai fait des études en sciences politiques, je suis la politique depuis des années, je suis habitué au saupoudrage des hommes politiques. Mais là, le FN envoie quelqu'un sur place, on peut lui parler, lui poser des questions. J'ai entendu dire qu'il y aurait d'autres ténors du parti qui viendraient sur place, c'est bien ! Là, avec ce que j'ai entendu, je pourrais adhérer au FN. Si l'élection présidentielle se joue entre Fillon et Marine Le Pen, mon vote ira à Marine Le Pen. Je n'aime pas le programme de Fillon. Aujourd'hui, j'ai le sentiment de m'être bien fait avoir par les médias : Louis Aliot est loin d'être un diable! Il a un discours poli, courtois et respectueux…"

* Il a tenu à rester anonyme.

Le programme du FN pour la Polynésie française
Le Front national en campagne au fenua
Dans son programme édité pour l'élection présidentielle de 2017, le Front National consacre 22 pages aux territoires ultra-marins et leurs habitants. Deux pages concernent la Polynésie française, la section est intitulée : "Spécificités de la politique ultra-marine en Polynésie française".

"L’immensité de la Polynésie française, son éloignement de la Métropole, son statut hors Union Européenne, son large degré d’autonomie conduisent à une relation spécifique avec la métropole. Sans remettre en cause leur attachement à la citoyenneté française, les Polynésiens doivent disposer d’un statut spécifique."

• Respecter le statut d’autonomie de la Polynésie française

Marine Le Pen explique qu'il faut avant toute chose "prendre en compte les particularismes", le respect de la culture des Polynésiens et des spécificités du pays.

• Accompagner le développement économique

La candidate du Front National souhaite réexaminer la question de la répartition des compétences entre l'État et la Polynésie française "pour être constamment adaptée aux besoins de la Polynésie et de son développement économique." Le programme explique aussi que la Polynésie doit pouvoir compter sur un renforcement de l'assistance technique de l'État dans les domaines de l'Éducation et de la formation professionnelle. "L’État doit s’engager aux côtés de la Polynésie sur deux axes économiques privilégiés :
- Le tourisme qualitatif et haut de gamme, doit jouer un rôle central dans le développement économique de la Polynésie française.
- La Polynésie française doit être accompagnée par l’État dans l’exploitation des formidables potentialités de sa zone maritime : la politique maritime ambitieuse qui sera déterminée au niveau national devra donc être déclinée en Polynésie française, dans le respect des compétences respectives de l’État et du Pays."

* Santé : un devoir de solidarité nationale et de reconnaissance


"La solidarité nationale doit s’exprimer de manière beaucoup plus juste qu’elle ne l’a été dans le passé, en particulier concernant les indemnisations promises par l’État sous le mandat de Jacques Chirac en raison des essais nucléaires. Depuis 2007, l’État n’a cessé de faillir à ses promesses."
Marine Le Pen souhaite atteindre un meilleur niveau d'égalité entre l'offre de soins proposée en métropole et au fenua. Si elle est élue, la candidate frontiste s'engage à inscrire "dans la Loi organique statutaire de la Polynésie française de l’engagement de la France à indemniser les victimes des essais nucléaires, afin de pérenniser les promesses par le droit. " ; "l’amélioration significative des mécanismes d’indemnisation des victimes directes des essais nucléaires" ; "l’investissement dans les infrastructures de santé pour les amener à la moyenne nationale."

• Une politique sécuritaire centrée sur la prévention et la continuité territoriale

"La lutte contre la délinquance doit être menée sans faiblir avec la même détermination qu’en Métropole."
Citant l'exemple de 2013, année où un imam avait essayé d'installer une mosquée à Tahiti, Marine Le Pen entend interdire l'installation de ressortissants français ou étrangers en Polynésie "susceptibles de vouloir faire du prosélytisme."

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Viols sur mineurs aux assises : "Pour que ça n'arrive pas à d'autres" (Màj)

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Viols sur mineurs aux assises :
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - La cour d'assises a eu à juger, ce lundi, une pénible affaire de viols sur mineure. La victime n'avait que 8 ans quand elle a été simultanément abusée par un garçon de 11 ans et un jeune homme de 19 ans. Un dossier où il a particulièrement été question de libérer la parole de ces enfants victimes d'agressions sexuelles.


L'avocat général a requis 10 ans de réclusion criminelle, ce lundi devant la cour d'assises, à l'encontre d'un jeune homme de 19 ans accusé du viol d'une fillette qui n'avait que 8 ans quand il a abusé d'elle. Il a finalement écopé ce soir de 5 ans de prison. C'était en 2012, dans un petit village des Marquises. Agée de 13 ans aujourd'hui, l'adolescente et son avocate ont toléré la présence de la presse à l'audience pour lever le tabou et encourager les victimes à parler.

Comme l'a relevé le parquet général dans ses réquisitions, une victime de viol sur deux est mineure, 80 % des auteurs sont des personnes de l'entourage, et seuls 10 % des viols sont portés à la connaissance de la justice. Sur ces 10 %, 3 % donnent lieu à des poursuites et seulement 1 % à des condamnations : "D'où l'importance d'aboutir à des sanctions sévères, pour que les victimes soient rassurées", a martelé le représentant du ministère public.

Briser le tabou

Il y a un peu plus de quatre ans, la fillette, aujourd'hui adolescente, assises à côté de sa mère sur le banc des victimes, a eu le malheur de suivre chez lui un copain à peine plus âgé qu'elle. A 11 ans seulement, le garçon a commencé à l'entreprendre, à la déshabiller et à commencer de la violer. Il a été condamné pour cela par le tribunal pour enfant. Ce que la petite ignorait, c'est qu'elle allait se retrouver prise au piège d'un véritable traquenard, avec l'arrivée inattendue d'un second agresseur, beaucoup plus âgé celui-là. Ce dernier, de onze ans son aîné, n'allait pas se poser beaucoup de question sur la différence d'âge. La malheureuse allait être violée par les deux "hommes" en même temps.

Les faits ont été reconnus par l'accusé, qui comparaissait libre sous contrôle judiciaire ce lundi après avoir effectué près d'un an de détention provisoire, puis deux ans sous bracelet électronique. Plus que l'agression en elle-même, c'est toute la solidarité féminine que l'on retiendra dans cette affaire pour que ces viols ne restent pas impunis, frappés du sceau du tabou qui règne encore dans les communautés. Approchée par le plus jeune de ses agresseurs sur la route qui mène de la maison à l'école, la petite avait rapidement confiée sa mésaventure à la copine du plus âgé des deux après les faits, dans un environnement où tout le monde se connait… et où tout fini par se savoir à défaut de se dire. "Je lui ai dit de ne pas avoir peur de tout dire à sa mère, dans ma famille aussi il y a eu des cas de viols et je ne voulais pas que cela reste impuni", a clairement fait savoir cette dernière à la barre. Une initiative qui a reçu les félicitations de la présidente de la cour d'assises.

"Pas le droit d'en parler"

Des félicitations que la magistrate allait renouveler, mais cette fois pour la maman de la victime, qui elle aussi n'a pas mis en doute les accusations de sa fille, allant immédiatement déposer plainte auprès de la gendarmerie après avoir mené sa propre petite enquête. "C'est très difficile, il y a un tabou qui se créé autour de ces choses-là, on n'a pas le droit d'en parler au village", raconte la mère blessée à la barre. "Moi j'essaie de défendre mes enfants". "C'est vous qui avez raison", la rassure la présidente qui ajoute, faussement candide : "Et comment ça se règle, alors, si on ne dit rien ?". "Cela ne se règle pas, ça continue, et après on les voit parader alors qu'on devrait se sentir coupable quand on fait des choses comme ça…".

L'accusé, 23 ans aujourd'hui, n'a pas de casier judiciaire. Elevé par une famille aimante, il n'est pas, comme trop souvent, dans la reproduction de violences dont il aurait lui-même été victime ou auxquelles il aurait assisté. En couple et père d'une petite fille aujourd'hui, il dit regretter les faits. Le psychiatre évoque son immaturité, un passage à l'acte de l'ordre du "dérapage pulsionnel". Moins angélique, le représentant du parquet général a quant à lui émis des doutes sur le fait qu'il n'ait pas utilisé le plus jeune à l'époque pour attirer sa proie dans ce guet-apens, corroborant la version inédite des faits que le mineur, interrogé comme témoin, a livré ce lundi aux jurés. Ces derniers devaient rendre leur décision en début de soirée. Reconnu coupable, il a écopé de 5 ans de prison avant d'être conduit à Nuutania.

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Il voulait enfouir son paka… au cimetière : 3 mois ferme

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Il voulait enfouir son paka… au cimetière : 3 mois ferme
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - Un dealer de pakalolo multirécidiviste a écopé de 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, ce lundi en comparution immédiate. Ses explications ont laissé le tribunal pantois.


Déjà condamné cinq fois pour trafic de paka, un père de famille de 38 ans a enrichi son casier judiciaire d'une peine de 3 mois de prison ferme, ce lundi en comparution immédiate. Avec mandat de dépôt pour la maison d'arrêt de Nuutania. Cette fois, c'est du côté de Paea que l'homme s'est fait prendre, vendredi dernier, en marge… d'un enterrement.

Pas besoin de chien, les mutoi ont été attirés par une forte odeur suspecte qui s'échappait de son véhicule. Interrogé cet après-midi par le tribunal sur ce qu'il comptait faire du kilo d'herbe compactée ainsi découvert, le dealer a joué les repentis en expliquant qu'il avait l'intention de s'en débarrasser… dans la tombe du malheureux défunt, qui lui aurait fait promettre à de nombreuses reprises de se remettre dans le droit chemin avant de passer de vie à trépas.

1 kilo, c'est 1 million

Le procureur de la République n'a pas semblé donner beaucoup de crédit à cette version en rappelant les antécédents du prévenu, qui par ailleurs n'a plus de travail depuis deux ans et joint tant bien que mal les deux bouts grâce à quelques petits chantiers au noir ici et là : "Il faut arrêter de minimiser le phénomène du cannabis, un kilo multiplié par 1 000 francs le stick cela fait un million de francs. Et je rappelle qu'on peut gagner cela tous les trois mois avec plusieurs récoltes". Le parquet avait requis une peine de l'ordre de 6 mois de prison ferme.

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