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Des vidéos pour sensibiliser à la gestion des déchets

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Des vidéos pour sensibiliser à la gestion des déchets
Faa'a - 3/09/2015- Un concours a été organisé par la mairie de Faa'a pour sensibiliser à la réduction des déchets. Il fallait filmer avec son smartphone une scène de vie concernant ce thème. Deux lauréats ont participé au concours.
" Cela m'intéresse de protéger notre environnement. Je veux montrer aux gens comment changer nos habitudes", commente Johnston Vaiarii, 17 ans, le grand gagnant du concours vidéo organisé par la mairie de Faa'a depuis un mois. Elève au lycée hôtelier, il s'est vu remettre un chèque de 50 000 francs pour son initiative, le 3 septembre à la mairie de Faa'a. Benjamin Daniela, 22 ans, était le second participant au concours. "Vu la qualité de sa réalisation", un prix lui a également été remis de 25 000 Fcfp, a indiqué la conseillère municipale en charge de la communication de Faa'a, Heia Parau
Alors que la mairie de Faa'a organise actuellement une grande campagne afin de sensibiliser la population sur les bons gestes pour réduire les déchets, seulement deux personnes ont réalisé une vidéo pour ce concours "A notre grand regret, les gens ne se sont pas bousculés pour ce concours, il est vrai que ce thème n'est pas très attrayant mais c'est un thème de société", commente Heia Parau. "Je trouve dommage qu'il n'y ait pas de volonté autour de l'environnement alors que nous sommes une grosse commune ", renchérit le second gagnant, Benjamin Daniela.
Cette remise de prix fut l'occasion de faire un point politique par le premier adjoint au maire de Faa'a, Robert Maker : " Si on avait écouté le conseil municipal depuis 1983, le traitement des déchets aurait pu être résolu. Nous avons fait beaucoup de déplacements dans d'autres pays, nous gardons bon espoir d'être efficace sur la gestion des déchets", a-t-il commenté.

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Reo ma'ohi : "si on ne fait rien, dans une génération nous aurons affaire à une langue morte"

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Reo ma'ohi :
Si comme Goethe le pense "L’âme d’un peuple vit dans sa langue", il est utile de s'interroger sur la vivacité de la transmission du reo ma’ohi dans la société tahitienne moderne, sur la place de cette langue et sur son avenir.
Au cœur de cette réflexion : le rôle capital que doit jouer la relation intergénérationnelle, en famille. Entretien avec l'enseignant-chercheur en linguistique océanienne Jacques Vernaudon en guise d’introduction à l’exposé qu’il donne prochainement avec Mirose Paia, sur le thème "Langues polynésiennes et plurilinguisme : qu'avons-nous appris de dix ans d'enseignement expérimental en Polynésie française ?", dans le cadre des Conférences pour tous de l’Université, à Outumaoro.

Où en est la pratique du tahitien, aujourd’hui dans notre collectivité ?

Jacques Vernaudon : Les données dont on dispose sont éparses. Lors du dernier recensement général de la population, en 2012 (ISPF, ndlr), dans la classe d’âge des 15 ans et plus, la proportion des personnes qui déclarent comprendre, parler, lire et écrire une langue polynésienne est de 69%.
Evidement, c’est du déclaratif : à la question, les gens répondent oui ou non. Ils ne sont pas évalués. En habitant en Polynésie, on se rend bien compte que les langues polynésiennes sont en perte de vitesse. Et on peut supposer que cette donnée statistique correspond à une surestimation : les gens déclarent une compétence qu’ils n’ont pas forcément ; ou à un niveau qui n’est pas celui d’un locuteur qui parlerait parfaitement.

Selon ce recensement de 2012, seule 23% de la population de Polynésie française âgée de 15 ans et plus déclare parler le tahitien en famille. Réciproquement, ils sont 70% à déclarer parler français dans ce même cadre familial. Sur les îles du Vent, 42% des personnes âgées de 70 à 79 ans, 23% des 40-49 ans et 11% des 15-19 ans déclarent une langue polynésienne comme étant "la plus couramment parlée en famille", ce qui témoigne d’un étiolement de la pratique de la langue d’origine au cours des générations.

Quelle est, selon vous, la part de ceux qui parlent correctement ?

Jacques Vernaudon : La question est de savoir à partir de quand quelqu’un parle-t-il correctement ou pas une langue. Une personne qui sait tenir une conversation minimale sur des sujets très familiers doit-elle être comptabilisée comme locuteur ? Ou bien faut-il être en mesure d’aborder des sujets complexes ? Les linguistes et psycholinguistes qui travaillent sur ces questions-là estiment qu’à partir du moment où l'on utilise quotidiennement une autre langue, même si le niveau n’est pas très élevé, on est déjà en situation de bilinguisme. Et je pense qu’à Tahiti cela représente une proportion relativement importante de la population. Même les plus jeunes – que l’on n’entend pas forcément parler – ont souvent une compétence en compréhension : si on ne leur a pas parlé et transmis la langue, ils ont souvent entendu leurs parents ou grands-parents parler dans des situations diverses de vie.
Globalement, nous sommes en présence, aujourd’hui, de gens qui parlent et qui comprennent le tahitien – la génération la plus ancienne – ; de gens qui parlent peu parce qu’ils sont dans une forme d’insécurité linguistique ; et de gens – les plus jeunes – qui souvent comprennent mais ne se sentent pas armés pour parler
.

Qu’est-ce qu’une telle situation nous laisse espérer quant à l’avenir du reo ?

Jacques Vernaudon : Compte tenu du fait que la génération des plus jeunes ne sera pas en mesure de parler à ses propres enfants, cela nous conduit assez inexorablement à une rupture.
Si on prend les échelles de l’Unesco au sujet de la vitalité des langues : au niveau de la transmission intergénérationnelle, on voit bien que la situation est critique ; concernant le critère de l’utilisation de la langue dans l’espace public, les espaces de la vie quotidienne où l'on parle tahitien se réduisent. Déjà, à l’aune de ces deux critères, selon la grille de l’Unesco, les langues polynésiennes sont en danger.


En danger, ça veut dire quoi pour une langue ?

Jacques Vernaudon : Que dans une génération, nous aurons des jeunes gens qui ne seront plus ni en situation de parler, ni de comprendre : si on ne fait rien, dans une génération nous aurons affaire à une langue morte.
De rares personnes continueront à parler, mais il s’agira d’une élite éduquée. Et la situation sera profondément injuste parce que les classes populaires, qui normalement sont les porteurs historiques de la langue, auront perdu ce capital. Au profit de quoi ? D’un français qui n’est même pas le français standard. Je ne jette pas l’opprobre sur le français local. Mais il se trouve que ce français-là n’est malheureusement pas celui qui permet d’obtenir des diplômes et accéder à un emploi
.

N’est-ce pas paradoxal d’observer ce phénomène alors que tout le monde s’entend sur l’importance culturelle, patrimoniale, sociétale de la langue tahitienne ?

Jacques Vernaudon : On est face à deux mouvements contradictoires – nous avons d’ailleurs écrit, avec ma collègue Mirose Paia, un article sur le sujet, sous le titre "Le tahitien, plus de prestige moins de locuteurs". La reconnaissance sociale de la langue s’est accrue sans cesse depuis une quarantaine d’années. Quand on demande aux parents s’il est important d’enseigner le tahitien, 97% répondent que cela est "important" voire "très important".
Paradoxalement, en même temps de moins en moins d’adultes pratiquent cette langue avec leurs enfants.
Je pense que deux idées viennent perturber la transmission du tahitien. Une première est que, depuis les années 60, la langue de la réussite, c’est le français. (…) La deuxième – que j’appellerais l’idéologie monolingue – est la croyance selon laquelle un enfant ne pourrait apprendre qu’une seule langue à la fois. Et face au choix, on opte naturellement pour le français.
Ce que nous dit la littérature scientifique à propos du plurilinguisme, c’est qu’un enfant peut très précocement être exposé à plusieurs langues et les apprendre parfaitement. Il n’y a pas à choisir en somme. Les enfants sont parfaitement équipés pour recevoir plusieurs langues. Et c’est même souhaitable, pour leur développement cognitif.


Comment inverse-t-on une tendance lourde comme celle qui porte le tahitien vers sa disparition ?

Jacques Vernaudon : Il faut informer. Les parents doivent savoir quels sont les bons usages linguistiques en famille. C’est un enjeu sociétal d’ensemble. On a souvent fait peser ces questions-là sur les épaules de l’école. C’est vrai qu’elle a un rôle important à jouer, ne serait-ce que parce que c’est elle qui historiquement a véhiculé le principe du monolinguisme. Mais l’école ne peut pas tout. La transmission des langues passe aussi et surtout par l’engagement des familles. J’entends bien évidemment l’engagement de celles qui disposent encore du capital linguistique (…). Et il y en a. Mais encore faut-il que la société soit convaincue de ce choix-là. C’est vrai que le tableau que l’on dresse pourrait paraître sombre ; mais j’insiste sur le fait qu’aujourd’hui en Polynésie française, de nombreux adultes sont en mesure de parler aux enfants une langue polynésienne, parce qu’ils ont le capital linguistique.

Comment se situe-t-on, sur cette question de la langue, par rapport aux autres collectivités polynésiennes du Pacifique ?

Jacques Vernaudon : Aujourd’hui, en Nouvelle Zélande, le nombre de locuteurs du maori est de l’ordre de 4% sur la population globale, et c’est à peu près la même chose à Hawaii. La situation des langues en Polynésie française (il y en a sept différentes) est globalement moins dégradée. Ce n’est pas une raison de se satisfaire : on est aussi sur une pente descendante.
C’est aujourd’hui que nous devons décider si nous voulons que demain la population soit monolingue et ne parle que péniblement une autre langue comme l’anglais, apprise tardivement, ou si l’on fait le choix stratégique de transmettre nos langues à nos enfants. (…)


Quel intérêt en tire la collectivité ?

Jacques Vernaudon : Le plus immédiat est l’intérêt patrimonial. Il s’agit d’un capital culturel. Les principaux éléments de la culture sont véhiculés par le biais de la langue. Et j’insiste sur cet aspect patrimonial : il dépasse le simple ensemble polynésien. Les langues polynésiennes sont rattachées à l’ensemble linguistique austronésien qui prend lui-même ses racines en Asie du Sud-Est et qui s’étend jusqu’aux confins du Pacifique. Au plan des ramifications culturelles, c’est tout un univers.
Ensuite, il y une dimension identitaire dans la mesure où, appendre et parler une langue, c’est marquer son appartenance à une communauté. Lorsqu’on interroge les enfants qui ne savent pas parler le tahitien, ils reconnaissent volontiers pourtant que c’est leur langue. Et cette valeur identitaire ne doit pas être négligée : les gens déracinés sont des gens malheureux.
Le troisième critère, dont peu de gens parlent aujourd’hui, c’est le critère cognitif : parler deux ou trois langues précocement rend les enfants bilingues ou trilingues plus performants pour certaines tâches que s’ils étaient juste monolingues : ils sont plus aptes à apprendre de nouvelles langues ; leur surentrainement à gérer de l’information, du fait de leur plurilinguisme, leur donne des compétences accrues en matière d’attention sélective, notamment... Donc oui, les enfants bilingues en tirent un vrai bénéfice affectif, social, culturel et intellectuel.

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Une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers au CMMPF

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Une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers au CMMPF
PAPEETE, le 07/09/2015 - Le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie Française (CMMPF) dispense d'une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers. Il s'agit du BCPC, le Brevet de capitaine de pêche côtière. Durant cinq mois, 13 élèves suivront une formation approfondie sur leur futur métier. En parallèle, les futurs capitaines de goélettes ont également repris leurs cours ce lundi matin.

La Polynésie se met à jour face à l'évolution règlementaire, avec la mise en place d'un nouveau diplôme, le Brevet de capitaine de pêche côtière (BCPC). Il remplace ainsi le Certificat d'aptitude à la conduite des embarcations de pêche (CACEP). Initialement prévu au mois de mai, les élèves démarrent donc leur formation cette semaine, "j'ai préféré décaler la formation pour être sûre de ne pas faire venir certaines personnes pour rien, au risque de voir invalider la formation. Pendant ce laps de temps, on a consolidé et on a obtenu l'agrément ; ce qui fait qu'aujourd'hui, on peut démarrer la formation en toute sérénité", confie Tea Frogier, ministre de la formation professionnelle.

Pour cette nouvelle formation, 13 élèves ont démarré ce lundi matin, leur première journée. Durant cinq mois, ils apprendront les ficelles du métier. "Je viens d'avoir un "poti marara" et je me suis dit qu'il fallait que je l'utilise et suivre cette formation va m'aider à poursuivre dans cette voie. Ce n'est pas spécialement ce que j'ai envie de faire mais, comme j'ai le bateau donc c'est peut-être le moment de faire quelque chose. C'est un moyen aussi pour avoir un travail et nourrir ma famille", dit Tautuarii Ah-Min

Avec le BCPC en poche, ces futurs pêcheurs côtiers pourront commander un navire n'excédant pas les 15 mètres, comme les "poti marara". Ils pourront également se rendre sur une distance maximale de 20 milles nautiques, pour une campagne de pêche ne dépassant pas les cinq jours.

Pour les longues campagnes de pêche, les capitaines doivent avoir leur Brevet de capitaine de pêche au large (BCPL).

Un point sur lequel se penchera également le CMMPF : les balises de détresse, trop souvent absentes des embarcations. "À notre époque, on nous apprenait à nous positionner en mer, on savait où on se trouvait, il n'y avait pas d'appareils. Aujourd'hui, c'est différent, il y a les appareils. On apprend aux capitaines de bateaux, à communiquer. Donc c'est important d'en avoir surtout en cas de panne", rétorque François Voirin, directeur du CMMPF.

LA DERNIERE PHASE POUR LE BC 3000 A DEMARRE, CE LUNDI
Une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers au CMMPF
Autre formation très attendue par une dizaine de stagiaires, celle du Brevet de capitaine 3000 (BC 3000). Cette session de formation se déroule sur plusieurs phases avant d'obtenir le précieux sésame.

Côté théorie, ils sont une dizaine à suivre la dernière étape. Durant trois mois, ils devront redoubler d'efforts avant la pratique. Et là, seuls les meilleurs sortiront du lot, puisque les stagiaires devront effectuer 36 mois de navigation pour enfin, obtenir leur brevet d'Etat, le BC 3000.

Avec ce brevet en poche, ils pourront commander "des navires jusqu'à 3 000 tonnes à peu près, comme la plupart des goélettes en Polynésie. Après, ils peuvent être second ou lieutenant sur tous les bateaux du monde, ils peuvent embarquer sur un pétrolier, sur un bateau de croisière, etc.", explique Charles Massa, administrateur de l'Etat en charge des affaires maritimes. "Cela répond à 95 % des demandes en Polynésie Française puisqu'ils peuvent commander toutes les goélettes, les petits navires à passagers, les navettes, etc.".

La Polynésie est d'ailleurs la seule région du Pacifique Sud à bénéficier de ce brevet d'Etat, "c'est une grosse formation à mettre en place, donc en fait il y a très peu de Pays dans le Pacifique qui délivre ce brevet. La Polynésie a la meilleure formation maritime dans toute la région du Pacifique Sud. C'est une chance pour les polynésiens de pouvoir passer ce brevet sur place", assure Charles Massa. "Pour les autres brevets, ils sont obligés d'aller en métropole, mais la demande est moins forte. Il y a beaucoup de polynésiens qui avec la 3 000 pourront commander et auront une très belle carrière de commandant et de capitaine".

Une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers au CMMPF

Une nouvelle formation pour les pêcheurs côtiers au CMMPF

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Bodybuilding – IFBB Tahiti Nui Cup : Tuarii Tapi s’impose devant une salle comble.

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La maison de la culture a fait salle comble pour la Tahiti Nui Cup organisée par l’IFBB. C’était la 2e fois que la compétition était organisée dans cette salle de 800 places. Le public s’intéresse de plus en plus au bodybuilding et à ses variantes, à ces disciplines liées à la remise en forme et à la nutrition.
Bodybuilding – IFBB Tahiti Nui Cup : Tuarii Tapi s’impose devant une salle comble.
PAPEETE, le 7 septembre 2015. Le grand théâtre de l’Otac était quasiment plein vendredi soir pour la Tahiti Nui Cup proposée par les représentants locaux de la fédération internationale de bodybuilding, menés par Jerry Yeung. Le public est de plus en plus nombreux à se déplacer pour ce genre d’événement.
 
La catégorie reine reste le bodybuilding mais les catégories Men’s Physique ou Miss Bikini se développent de plus en plus. En bodybuilding, c’est une fois encore Tuarii Tapi qui s’impose face à Teiva Tetauira et Steve Cheung Piou. En Men’s Physique de plus d’1m80, c’est Lewis Tunutu qui s’impose face à Kevin Chang Sui Fat et Gurt Heitaa.

Bodybuilding – IFBB Tahiti Nui Cup : Tuarii Tapi s’impose devant une salle comble.
En Men’s Physique de moins d’1m80, c’est Rotui Orth qui gagne devant Jean Pierre De Guigné et Manuarii Amaru. Dans la catégorie Miss Bikini c’est Teura Temarii-Kimitete qui monte sur la première marche du podium, suivie d’Aurore Cottet et de la jeune Anaëlle Lopez.
 
Dans un pays où règne la ‘malbouffe’, certains ont opté pour des alternatives parfois radicales, des régimes extrêmes, pour ce qui est quasiment en train de devenir une nouvelle religion : Celle du sport, de la nutrition, de la beauté du corps, de l’exercice. Et ils sont de plus en plus nombreux.

Bodybuilding – IFBB Tahiti Nui Cup : Tuarii Tapi s’impose devant une salle comble.
Tuarii Tapi au micro de Tahiti Infos :
 
Qu’as tu pensé de la soirée ?
 
« Cela s’est très bien passé, il y eu une très bonne ambiance. Je suis satisfait car tout le monde a pris du plaisir sur scène, en back stage aussi d’ailleurs, c’est l’essentiel. D’un côté je m’attendais à gagner, d’un autre non, car on n’est jamais à l’abri d’une surprise. »
 
Comment s’est déroulée ta préparation ?
 
« Je ne cherche pas d’excuses mais le chikungunya m’a retardé pendant 3-4 mois notamment en raison de douleurs au poignets dues aux rechutes. J’ai eu ensuite une appendicectomie qui m’a retardé encore pratiquement deux mois. En gros, j’ai eu quatre mois de préparation. Cela a été donc un peu difficile, j’ai fait ce que j’ai pu. »
 
C’était important d’être présent et de jouer la qualification pour l’Arnold Classic ?
 
« Pour ma part, je ne l’ai pas faite dans l’objectif de la ‘Arnold Classic’. Quand je fais une compétition, c’est pour la faire tout simplement. Je voulais juste faire le meilleur résultat possible. »
 
Qu’est ce qui te plait, te motive dans cette discipline ?
 
« J’ai toujours aimé le bodybuilding depuis ma plus tendre enfance même si jamais je n’aurais imaginé arriver à ce stade. C’est mon coach qui m’y a poussé. J’ai déjà participé à l’Arnold Classic en Ohio en 2014, je n’aurais jamais pensé arriver jusque là. Je suis très satisfait. »
 
C’est quoi le plus difficile ? Cette salle comble cela t’a impressionné ?
 
« Le plus difficile, et je pense que beaucoup le confirmeront, c’est la nutrition. Surtout pendant les deux derniers mois. C’est assez strict. Du coup, les entrainements deviennent plus durs. C’est le mental qui permet d’y faire face. Si on veut, on peut. Pour la salle comble, je regarde les juges pour avoir moins de trac et je me focalise sur mes poses. »
 
Un remerciement ?
 
« Merci à tous, aux amis, à la famille et aux passionnés. On sent qu’il y a de plus en plus de monde lors des compétitions, cela fait plaisir. »

Bodybuilding – IFBB Tahiti Nui Cup : Tuarii Tapi s’impose devant une salle comble.
Annaëlle Lopez au micro de Tahiti Infos :
 
Satisfaite d’avoir pu gagner dans deux catégories ?
 
« Oui, carrément satisfaite. C’était vraiment un challenge pour moi de faire cette compétition. Avoir été 3e parmi toutes ces femmes en open, c’est vraiment quelque chose, je suis fière de moi. »
 
Quelques mots sur ta préparation ?
 
« J’ai commencé la musculation il y a un an, je me suis décidée à me préparer au début de l’année mais je n’étais pas encore consciente de tout le travail qu’il y aurait eu à faire. C’est au moment de la compétition de mars que je me suis rendue compte du boulot. Je me suis entraînée petit à petit, je me suis renseignée sur la diète, sur ce qu’il fallait faire pour la compétition et voilà. »
 
Qu’est ce qui te plaît dans cette discipline ?
 
« Ce qui me plait, c’est que dans cette discipline tout ne dépend que de toi. Plus tu t’entraînes dur, plus tu vas atteindre tes objectifs. Dans les autres sports, il y a le travail d’équipe, là c’est vraiment toi qui peut faire la différence, bien sûr avec du soutien. »
 
Un remerciement ?

« Oui, à mon coach qui a toujours été là pour moi, à ma cousine qui m’a super bien préparée pour être au top sur la scène, merci à mes amis, toute ma famille et à toute l’équipe de Red Zone qui a été là pour m’encourager ainsi que mon sponsor Fitness Island. »

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Comités de suivi "rivières" : le principe acté dès mercredi

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Comités de suivi
PAPEETE, 7 septembre 2015 – Le ministre de l’Environnement annonce une communication en conseil des ministres pour réaffirmer mercredi la volonté du gouvernement de mettre en place des comités de suivi dans chaque commune, dans le cadre du programme "rivières" du Pays.

Les représentants des associations et fédérations de protection de l’environnement étaient reçus mardi 2 septembre par Edouard Fritch, à la Présidence, en présence des ministres de l’Environnement et de l’Equipement, Heremoana Maamaatuaiahutapu et Albert Solia. Un courrier avait été adressé dès le surlendemain aux associations, pour donner suite à cette rencontre. Le Pays s’y engage à acter, dès le Conseil des ministres du 16 septembre par une communication, la mise en place de comité de suivi, dans le cadre du programme "rivières".

En dépit de cela, le syndicat No Te Aru Tai Mareva présidé par Denis Helme a transporté dans la nuit de dimanche à lundi son sit-in revendicatif du rond-point Jacques Chirac jusqu’à Tarahoi, devant l’assemblée de Polynésie française. Au lever du jour, l’entrée principale de la 3e institution était encombrée d'affiches et de quelques palettes en interdisant le passage aux véhicules tandis qu'une trentaine de manifestants investissait la place Tarahoi.

Conséquence directe de cette action, la communication sera faite en Conseil des ministres dès mercredi, avec une semaine d’avance.

En fin de matinée, Heremoana Maamaatuaiahutapu a organisée une conférence de presse au pied levé pour le confirmer et rappeler l’engagement communiqué aux associations jeudi. Il s’étonne de la manifestation devant l’assemblée. Il dénonce "une forme de surenchère" de la part du syndicat No Te Aru Tai Mareva et de son président Denis Helme qu'il accuse de "mauvaise foi". "Je me demande si c’est vraiment l’avenir des rivières qui est au cœur de ses préoccupations", s’est interrogé le ministre de l’Environnement.

Le béton et les agrégats

Concrètement, l’engagement pris mardi et confirmé jeudi par le Pays est de mettre en place un comité de suivi "rivière" dans chaque commune. Celui-ci a la vocation d’être un lieu d’échange et d’information entre les associations, les services du Pays, les riverains et les élus communaux. Chaque comité étant présidé par le maire de la commune concernée.

Sur Tahiti et Moorea, le Pays a défini 15 rivières "à risques" et qui pourraient faire sous le contrôle de ces comités, l’objet de travaux de renforcement de leurs berges ou de curage de leur lit.

Concernant le cas particulier de Papara, dont les élections municipales partielles sont programmées le 18 octobre prochain, après l’annulation du scrutin de mars 2014, la présidence du comité de suivi de la Taharuu sera confiée provisoirement au médiateur de la Polynésie française, Teiva Manutahi.

En guise d’alternative à l’exploitation des lits de rivières pour alimenter les besoins en agrégats, le ministre rappelle qu'une étude est en cours pour déterminer des zones exploitables pour l’extraction de roches massives. Le résultat en sera connu courant 2017.

En attendant, il est largement revenu sur la problématique de l’extraction d’agrégats en dénonçant une forme de paradoxe de la part de certains manifestants : "Combien, parmi les gens qui prétendent vouloir sauver les rivières, construisent ou on construit en béton ?", a-t-il interrogé avant de s'appuyer la fable du Colibri. "Nous avons tous une action individuelle à lancer pour sauvegarder les rivières. La demande privée représente 60% de la demande en agrégats à Tahiti. Il faudrait aussi que l’on se pose les vraies questions. (…) L’idée de ce gouvernement est de faire en sorte que l’on ne touche plus aux rivières ; mais laissez-nous le temps de mettre en place ce qui n’a jamais été fait".

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La jeune fugueuse est rentrée à la maison

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La jeune fugueuse est rentrée à la maison
Suite à la diffusion dans les médias du signalement de la fugue de la mineure Tehani TERIITEMATAUA, celle ci est rentrée au domicile parental, de son propre chef, dimanche matin en bonne santé.
Un membre de sa famille, chez qui elle se rendait occasionnellement, lui a dit qu'elle était recherchée et que sa photo avait été diffusée en presse.
La fugueuse et sa mère se sont présentées à la gendarmerie d'Arue.

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Concours "Empire"

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Concours

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APAJ : "Nous personnalisons les interventions pour aider les victimes, nous ne sommes pas là pour réciter le code pénal."

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APAJ :
Papeete, le 7/09/2015 - L'association polyvalente d'actions judiciaires (APAJ) regroupe le pôle "Te rama ora", créée le 8 juin 2000, qui vient en aide aux victimes d'infraction pénale et le pôle "Missions judiciaires", chargé de mettre en œuvre des mesures alternatives aux poursuites.

Un agent d’accueil, trois juristes en droit pénal et une psychologue spécialisée en psycho- criminologie travaillent au sein du pôle Te Rama Ora, Cécile Moreau en est la directrice. Elle a suivi des études de droit et de criminologie. Elle travaille pour l’APAJ depuis dix ans. Rencontre.

Le premier volet de l'APAJ concerne l'aide aux victimes -" Te Rama Ora". Comment fonctionne-t-il?

"Toutes les personnes victimes d'infraction pénale peuvent appeler ou passer dans les locaux de Te Rama Ora et bénéficier d'une prise en charge gratuite et confidentielle. Nous accueillons, informons, accompagnons et orientons les victimes en fonction de leurs difficultés. Nous intervenons en complément des actions menées par les autres acteurs du secteur qui sont les services sociaux, les forces de l'ordre, les foyers d’accueil d’urgence, magistrats, avocats, greffiers, huissiers,…"

Vous prenez en charge toutes les personnes victimes d'une infraction pénale, mais ce n'est pas toujours facile de savoir si l'on est victime ou non.

"Un vol, une escroquerie, un accident de la circulation, des violences… Voilà quelques exemples de situations d'infraction pénale.
Il est possible de venir nous rencontrer avant même d’avoir déposé plainte, nous analysons la situation et informons la victime si un dépôt de plainte est envisageable. Nous expliquons comment se déroulent les grandes étapes de la procédure, ses enjeux, sa durée probable, les possibilités d'être indemnisé. Lorsque la personne décide de déposer plainte, l'équipe l'accompagne souvent durant la procédure judiciaire. Lorsqu'elles ne sont pas prêtes ou que cela n'est pas possible, il est fréquent que notre psychologue, ou l’une des juristes, prenne le temps d'aider la victime en l’ouvrant sur d’autres voies (procédure civile, médiation, suivi psychologique, groupe de parole). Certaines personnes viennent à nous en expliquant qu'elles sont « victimes » d'adultère ou de spoliation. Malgré leurs réelles souffrances ou difficultés, l'adultère et les affaires de terres ne relèvent pas du contentieux pénal. Nous n’intervenons donc pas dans ces cas mais cela nous arrive de réorienter ces personnes vers d'autres structures et partenaires. "

Vous êtes là pour placer le bon curseur ?

"Nous essayons. Les cas sont très différents les uns des autres, les réponses sont également variées et doivent être adaptées aux situations. Après un vol, les victimes cherchent généralement de l'information sur la méthode à adopter pour obtenir le paiement de leur indemnisation, nous les aidons alors à choisir parmi les voies de recouvrement celle qui leur conviendra le mieux. Les victimes de viols arrivent dans nos bureaux avec d’autres priorités que celle de l’indemnisation. Nous les informons notamment sur leurs droits, à déposer plainte, à être assisté d'un avocat éventuellement grâce au bénéfice de l'aide juridictionnelle (avocat gratuit). Souvent, le suivi engagé avec notre psychologue atténue l’angoisse de ces victimes face au système judiciaire et améliore leur quotidien. "

Parfois, vous êtes le premier interlocuteur des victimes ?

"Oui. Il arrive parfois que nous soyons le premier interlocuteur des victimes. Dans ces cas, il est important de personnaliser nos interventions, nous ne sommes pas là pour réciter le code pénal. Notre objectif est de favoriser le mieux- être des victimes, que celui-ci passe ou non par une procédure judiciaire. En effet, il arrive que certaines victimes décident de ne pas porter plainte. Une femme qui se fait violenter par son mari peut parfois privilégier une séparation consensuelle sans chercher à ce qu'il soit condamné par un tribunal. Nous l'informons alors sur les possibilités qui s'offrent à elle (divorce, séparation de corps, médiation,..). Face à une personne qui ne paie pas les pensions alimentaires de ses enfants, il peut être plus efficace de mettre en place un prélèvement sur salaire -paiement direct- plutôt que de porter plainte. "

"Missions judiciaires"
APAJ :
Le deuxième pôle d'activité de l'APAJ, appelée "Missions judiciaires", s’occupe des auteurs d‘infraction pénale.

""Missions judiciaires" a pour mission de participer à la lutte contre la délinquance et la récidive. Ce pôle est notamment chargé de la mise en œuvre des mesures alternatives aux poursuites et des stages de sensibilisation destinés aux auteurs d'infractions.

Dans ce contexte, nous recevons en majorité des primo-délinquants ayant commis des infractions de faible gravité . Par exemple, quelqu’un vole pour la première fois un téléphone portable, le procureur peut l'orienter devant un délégué du procureur pour le responsabiliser et conditionner le classement de la procédure au paiement d'une amende et à l'indemnisation de la victime. Le délégué du procureur est alors chargé du suivi de ces mesures. Si les engagements ne sont pas respectés, le voleur risque d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel où il encourt des peines d'amendes, de prison, auxquelles s'ajoutent le paiement de l'indemnisation de la victime, des frais de procédure et l'inscription sur le casier judiciaire.
Dans ce cadre, les deux délégués du procureur de l’APAJ réalisent des rappels à la loi qui consistent à signifier à l'auteur la règle de droit, la peine prévue et les risques de sanctions encourus en cas de réitération ; des médiations pénales ou encore des compositions pénales. Ces dernières consistent à proposer aux mis en cause qui reconnaissent les faits, en contrepartie de l’abandon des poursuites, différentes mesures telles qu’une amende, une injonction thérapeutique, ou un stage de sensibilisation. La composition est inscrite sur le casier judiciaire pendant 3 ans.

Les alternatives aux poursuites participent à rendre une justice rapide, personnalisée, et à désengorger les audiences du tribunal, déjà bien chargées, au profit des délinquants les plus inquiétants."

Vous proposez des stages de sensibilisation aux dangers liés à l'usage de stupéfiants, des stages destinés aux auteurs de violences conjugales et bientôt des stages de responsabilité parentale.

"Effectivement, nous organisons un stage par mois d'une journée pour chacune des thématiques (sauf pour la responsabilité parentale qui devrait démarrer fin 2015 voire début 2016).
Ces stages sont des dispositifs prévus par le code de procédure pénale, les consommateurs de cannabis, ou couples violents, souhaitant arrêter de ne peuvent pas venir volontairement à ces stages. Seules les personnes poursuivies par la justice pour usage de produits stupéfiants ou pour violences conjugales peuvent bénéficier de ces stages. Si un stagiaire commet de nouveau une infraction similaire suite à d’un de ces stages, le procureur tiendra compte du fait que l’individu a déjà été sensibilisé sur les enjeux sanitaires, sociaux mais aussi légaux de son comportement. Il engagera alors une procédure visant à sanctionner plus sévèrement le mis en cause.

Ces stages sont payants, ce qui participe à responsabiliser les auteurs d'infraction. Les professionnels partenaires qui y interviennent (psychologues, services de santé, gendarmes, procureur) sensibilisent sur les enjeux de ces comportements illégaux mais ils fournissent également aux stagiaires des outils et techniques pour éviter les situations à risques (gestion des conflits, technique de communication non violentes, consommation excessive d'alcool et de drogue). "

Au final, l’APAJ aide à la fois les victimes et les auteurs d'infraction, comment arrivez-vous à gérer cela ?

"Nous sommes structurés en deux pôles d'activités bien distincts. Soyez rassurés, les victimes ne risquent pas de croiser leurs agresseurs dans nos locaux. Néanmoins, nous n'adoptons pas une logique pro-victime / anti-auteur. Nous cherchons surtout à participer à une société plus juste, plus sécurisante, soucieuse des victimes, mais également humaine et équilibrée à l'égard des auteurs d'infraction pénale. Nous espérons sincèrement avoir un impact positif sur des personnes ayant enfreint la loi.

L'objectif est surtout de faire prendre conscience aux auteurs d'infractions des conséquences négatives multiples de leur comportement, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs victimes, pour leur environnement, pour leurs enfants. S'ils comprennent l'intérêt de changer, le risque de récidive diminue. S'il y a moins d'infraction, il y a moins de victime."

En 2014, l'APAJ a reçu environ 2 800 personnes, dont 1500 femmes et 900 hommes.

Pour contacter l'APAJ : 40 43 20 41 – contact@apaj.net ou www.apaj.net


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Visite de terrain pour Michel Buillard, ce lundi matin.

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Visite de terrain pour Michel Buillard, ce lundi matin.
PAPEETE, le 07/09/2015 - D'importants aménagements ont été réalisés durant les vacances scolaires, au sein de l'école primaire Hiti Vai Nui / Vaitama à Titioro et de l'école maternelle Raitama à Taunoa. Dans le cadre de la rentrée scolaire, le maire de Papeete, Michel Buillard a visité les travaux réalisés. À Titioro, un autre grand chantier est attendu d'ici quelques mois.

Le maire de Papeete, Michel Buillard s'est rendu ce lundi matin dans deux établissements scolaires. L'occasion, pour le premier magistrat de la capitale de visiter les travaux réalisés durant les vacances scolaires de juillet, à l'école de Raitama à Taunoa et à l'école primaire de Hiti Vai Nui / Vaitama à Titioro.

Michel Buillard était accompagné de Philippe BORIES, Inspecteur de l’Education nationale pour la circonscription de Papeete, Danièle TEAHA, 2ème adjointe au maire en charge notamment de l’éducation, Heitiare TEIHO, directrice des affaires éducatives, sociales et culturelles de la Ville de Papeete, ainsi qu'André CHANG et Edouard TEIPOARII, pour les services techniques.


PREMIER ARRET : HITI VAI NUI / VAITAMA
Visite de terrain pour Michel Buillard, ce lundi matin.
Dans cet établissement scolaire, une salle des maîtres a été réalisée à l'étage et deux fenêtres en classe de CP ont été remplacées. La commune a investi 3 millions Fcfp.

Par contre, un autre grand chantier est attendu d'ici quelques mois. Il consistera à l'extension et la mise aux normes de la cantine scolaire, ainsi qu'à la rénovation de la charpente du préau et des blocs sanitaires. Le budget qui sera alloué pour ce gros chantier est de 160 millions Fcfp. Le chantier devrait être terminé fin 2016 ou début 2017.

"Nous avons fermement l'intention de redorer le blason de ce groupe scolaire", affirme Michel Buillard. L'établissement connaît en effet une baisse de ses effectifs. Cependant, l'ouverture prochaine d'une section des tout-petits devrait rebooster l'activité de l'école et répondre aux préoccupations des parents.

L'école primaire de Hiti Vai Nui / Vaitama accueille 285 élèves répartis dans 8 classes, allant de la SP à la CM2.

DEUXIEME ARRET : RAITAMA
Visite de terrain pour Michel Buillard, ce lundi matin.
Du côté de Raitama, l'essentiel des travaux a concerné à la création de deux classes de STP avec l'ouverture de deux trémies, la clôture de l'aire de jeux et de la piste cyclable des SP, et la couverture de l'aire d'activité des SP. Ces travaux auront coûté près de 5 millions et demi de francs Pacifiques, à la commune.

Autre projet dans cet établissement scolaire : l'agrandissement du bureau de la direction.

L'école maternelle de Raitama accueille 181 élèves répartis dans 8 classes.

Outre ces deux grands chantiers, d'autres écoles communales ont également bénéficié de travaux de peinture, d'entretien général et de travaux divers.

Visite de terrain pour Michel Buillard, ce lundi matin.

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Denis Helme : "Nous avons jugé que les anguilles ont assez crié et les chevrettes assez pleuré"

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Denis Helme :
PAPEETE, 7 septembre 2015 - Le syndicat No Te Aru Tai Mareva a déplacé son mouvement de revendication du rond-point Jacques Chirac jusque devant l'entrée de l'assemblée, que les manifestants ont bloqué tôt lundi matin. Denis Helme affirme qu'il s'agit d'exiger la mise en place rapide de comités de suivi "rivières", notamment pour la Taharuu, à Papara.

Qu’est-ce que vous demandez, ce matin en bloquant l’entrée de l’assemblée ?

Denis Helme : Toujours le même point : les comités de suivi sur toute la Polynésie française. Nous n’avons pas bougé d’un iota : ces comités de suivi doivent être mis en place. C’est une recommandation du Président de la République, dans toutes les collectivités territoriales.

Pourquoi bloquer l’entrée de l’assemblée ?

Denis Helme : Parce que les délibérations et les lois de Pays sont votées ici. Quand on vote une loi ou que l’on délibère pour une vallée, ça se fait ici. Nous avons jugé que les anguilles ont assez crié et les chevrettes assez pleuré. Et que les 57 anguilles qui sont ici ne les entendent pas. C’est pour cela que l’on est ici et non à la Taharuu.

Vous comptez rester là jusqu’à quand ?

Denis Helme : Tout dépend des engagements qui seront pris. Nous avons sollicité le Président (du Pays). Nous avons déjà tenté à plusieurs reprises d’établir le contact avec eux. On se rend compte qu’à chaque fois il se f…t de la tête du syndicat. Nous demandons au président de l’assemblée de faire la médiation de nos demandes.

Qu’en est-il alors de Teiva Manutahi, qui occupe officiellement cette fonction de médiateur de la Polynésie française ?

Denis Helme : Nous l’avons sollicité. Il a participé à la réunion avec le Président Fritch mardi dernier. Mais on se rend compte que même le médiateur de la Polynésie n’arrive pas à se faire respecter. Edouard Fritch s’est envolé vendredi pour une mission hors du territoire. A aucun moment, il n’a mentionné ce séjour à l’étranger lors de notre entrevue.

Que vous a-t-on répondu suite à votre entretien avec le Président Fritch la semaine dernière ?

Denis Helme : Nous n’avons eu aucune réponse franche. S’il faut prendre la Taharuu, notre demande a été très claire « Met-on en place un comité de suivi pour la Taharuu ? » Si la réponse avait été « non », on sortait. Ils nous ont répondu « oui ». Mais, en l’absence de tavana, ce comité ne peut pas fonctionner. Quand j’entends Solia prétendre qu’il fonctionne, c’est un menteur. Ce comité n’existe plus. On veut qu’il soit de nouveau mis en place, à l’image de celui du projet du Tahiti Mahana Beach. Et ça, on le veut dans toute la Polynésie Française.

(Ndlr : Ce comité de suivi pour la Taharuu sera présidé par le médiateur de la Polynésie française jusqu'à l'issue des municipales partielles de Papara, a confirmé lundi le ministre de l'Environnement. Le premier tour du scrutin est fixé le 18 octobre prochain à Papara.)

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Au cœur des épreuves sportives du concours de surveillant pénitentiaire

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Au cœur des épreuves sportives du concours de surveillant pénitentiaire
PIRAE, 7/09/2015 - Les futurs surveillants du centre de détention de Papeari ont été convoqués pour les épreuves sportives les 7 et 8 septembre. Ils ont également passé des tests psychotechniques puis enchaîneront avec un oral.

Pendant deux jours, les 7 et 8 septembre, filles et garçons qui ont brillement réussi l'examen écrit du concours de surveillant pénitentiaire en juillet dernier ont passé les épreuves sportives au stade Pater de Pirae. Au programme : une course de 60 mètres pour les filles et 80 à mètres pour les garçons, un lancer de poids (3kg pour les filles et 5 kg pour les garçons) et une course de 400 mètres féminins et 1000 mètres masculins. Ces épreuves ont été chapeautées par la fédération d'athlétisme. Dans le même temps, se déroulaient des tests psychotechniques à la mairie de Pirae.

Au total, 794 personnes ont été admissibles aux épreuves orales (dont sportives) qui se dérouleront jusqu'au 25 septembre. "Le concours suscite de l’engouement car il offre une sécurité d'emploi et un statut assez favorable", avait indiqué Gilbert Marceau, le directeur du centre de détention de Papeari lors d'une précédente interview à Tahiti infos.


Au cœur des épreuves sportives du concours de surveillant pénitentiaire
Pour Debrah, candidate au poste de surveillant, c'est le moyen d'éviter le chômage et de devenir fonctionnaire d'Etat. A 27 ans, elle est en passe d'acquérir un statut reconnu par sa famille et ses proches. " Tout le monde me soutient", commente-t-elle. Quant à Raratea, 28 ans, actuellement secrétaire, elle cherche tout d'abord un "métier physique". "Le travail d'équipe je connais et j'aime bien me lancer des challenges. Je fais de la course à pied, des raids, de la danse tahitienne, du paddle et de la cuisine !" Aujourd'hui, elle a fini première aux épreuves et rêve de son avenir de surveillant pénitentiaire.

Quelles sont les qualités pour devenir surveillant ? " D'abord il faut avoir de l'autorité par rapport aux détenus, être à l'écoute, être observateur et capable de gérer les incidents", répond le futur chef de détention de Papeari, Daniel Tapakia. Ce recrutement de grande envergure va générer au total plus de 200 emplois au niveau du centre de détention. D'autres concours internes sont prévus pour le personnel déjà en place à Nuutania. De plus, du personnel administratif de catégorie C devrait être recruté par concours en fin d'année. A partir d'octobre, le centre de détention de Papeari commencera à fonctionner et accueillera ses premiers détenus début 2017.

Au cœur des épreuves sportives du concours de surveillant pénitentiaire

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Rivières : "Il s’agit de la responsabilité du gouvernement" souligne Marcel Tuihani

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Rivières :
PAPEETE, 7 septembre 2015 - Marcel Tuihani a souligné lundi matin "la responsabilité du gouvernement" dans l'enlisement du mouvement initié depuis une semaine par le syndicat No Te Aru Tai Mareva. L'évolution de ce mouvement de contestation a conduit les manifestants à bloquer les accès de l'assemblée, tôt ce lundi.

Interpellé par les manifestants, le président de l'assemblée rappelle qu'"il s’agit de rétablir la communication entre le gouvernement et ce comité qui s’est constitué et faire en sorte que les sujets soient traités de manière transparente". Il assure que la manifestation n'empêchera pas la tenue de la deuxième séance de la session extraordinaire, qui doit avoir lieu mardi matin.

Comment avez-vous découvert la présence des manifestants, ce matin ?

Marcel Tuihani : Tous les portails de l’assemblée étaient bloqués. Les vigiles m’ont contacté pour m’en informer. Je suis intervenu tout de suite, dès 4 heures du matin, pour discuter avec les manifestants de manière à ce qu’ils libèrent immédiatement les deux accès sur l’arrière de l’assemblée. Ce qu’ils ont accepté immédiatement. Je demanderai également dans la journée qu’ils libèrent l’accès principal.

Avez-vous eu un contact avec le gouvernement à ce sujet ?

Marcel Tuihani : J’ai contacté le ministre de l’Equipement dès 6 heures pour lui faire part de ce qui se passe (à Tarahoi). Je considère que le problème résulte d’un manque de dialogue entre le gouvernement et ce collectif (syndicat No Te Aru Tai Mareva) qui s’est constitué. Nous nous sommes rencontrés et j’ai demandé au ministre de traiter ce sujet en priorité dès l’ouverture du pré-conseil des ministres, ce matin.

Maintenant que ce problème est du ressort du gouvernement, vous demandez de libérer l’entrée principale de l’assemblée ?

Marcel Tuihani : Oui, de l’ouvrir et de laisser le libre accès à l’assemblée. J’ai indiqué au collectif que bloquer l’assemblée est un acte grave. Ils comprennent bien cela ; mais ils ont souhaité nous interpeller, venir à la maison du peuple pour rencontrer la représentation polynésienne à ce titre. J’accède volontiers à leur démarche, mais je ne peux cautionner la méthode. L’assemblée a toujours gardé ses portes ouvertes, quels que soient les sujets évoqués ou les groupes politiques. Venir parler de ces sujets à l’assemblée ne présente aucun problème. Mais il s’agit de la responsabilité du gouvernement. On parle d’environnement : le service de l’environnement est rattaché au gouvernement. L’assemblée n’a pas son mot à dire. Sauf si elle est saisie d’un projet de délibération ou de loi de Pays. Pour l’heure, il n’en est rien.

Le rôle de médiateur que l’on attend de vous, vous ne le souhaitez pas non plus ?

Marcel Tuihani : Vous savez, la médiation relève d’une procédure administrative. Le gouvernement dispose d’un médiateur. Ce que j’ai souhaité faire ce matin c’est rétablir le contact entre ce collectif et le gouvernement. Il ne s’agit en rien d’une médiation.

Si les manifestants acceptent de libérer les accès de l’assemblée, voyez-vous un inconvénient à ce qu’il reste aux abords ?

Marcel Tuihani : A l’extérieur, c’est de l’autorité de la mairie de Papeete. Dès lors où il n’y a pas de trouble à l’ordre public, je ne vois pas de problème. Ce qui m’importe, c’est de laisser libre l’accès à l’institution et que les élus et le personnel puissent aller et venir.

Et sur le fond des revendications, que pensez-vous des demandes des manifestants ?

Marcel Tuihani : Tout le monde s’intéresse à la problématique des rivières, qu’il s’agisse de confortement des berges, de travaux de curage ou des problématiques liées au plan de prévention des risques, aux abords des rivières. Je suis concerné, en tant qu’élu. Mais encore une fois, il s’agit de rétablir la communication entre le gouvernement et ce comité qui s’est constitué et faire en sorte que les sujets soient traités de manière transparente. Ensuite, il s’agit de mettre ne place cette méthode de travail ; la manière dont les discussions doivent se faire entre les associations et le gouvernement.

Ce dossier est passé entre les mains de tous les gouvernements depuis au moins 5 ans. Portent-ils tous la responsabilité de cette mauvaise communication ?

Marcel Tuihani : Ce type de manifestations ne s’est produit ni durant la gouvernance d’Oscar Temaru, ni durant celle de Gaston Flosse. Faut-il considérer que ces gouvernements ont mal communiqué ? Je ne pense pas. Encore une fois, la solution à ce problème est entre les mains du gouvernement. Il lui appartient de le régler. Cela ne regarde ni l’assemblée, ni le président de l’assemblée.

Les élus Tahoera’a soutiennent-ils les dispositions que souhaite mettre en œuvre le gouvernement concernant la politique de sécurisation et d’entretien des rivières ?

Marcel Tuihani : Le groupe Tahoera’a ne s’est pas penché sur ce problème mais il partage les inquiétudes de la population en matière d’environnement. (…) Tout cela entre dans les prérogatives du gouvernement. Doit-on voir dans cette question la volonté de mettre en avant l’idée, que colportent certaines personnes, selon laquelle le Tahoera’a serait derrière tous les problèmes sociaux de ce pays ? Je n’ose pas l’imaginer.

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Avis à la population de Faaa

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Avis à la population de Faaa
FAAA, le 07/09/2015 - (Communiqué de la mairie) Dans le cadre du plan de communication sur la thématique des déchets, les élus et les techniciens rencontrent la population jusqu'au 10 septembre, pour leur informer de l'augmentation et des nouvelles modalités de facturation des déchets. Ils se rendront dans les quartiers suivant :

MARDI 8 SEPTEMBRE 2015 :
À partir de 18 heures à la DEST route Tefana i Ahurai – Vaitea (Saint Hilaire) ; puis à la résidence Cowan à Pamatai et enfin au fare amuira’a Tarirea à Fanatea.

MERCREDI 9 SEPTEMBRE 2015 :
À partir de 18 heures au terrain familial Mai, Batipol ; à partir de 18h30 sur le parking du Dock – Hangar de Juliane Mati et à partir de 19 heures sur le parking du magasin Nuutania

JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015 :
À partir de 18 heures sur le terrain à côté du magasin Mara – Oremu 2 puis sur le terrain du quartier Barff (chez mami Rauru) et enfin au fare amuira’a Tiroama à Heiri.

Pour toutes informations complémentaires, merci de bien vouloir prendre contact auprès du service Communication au 40 80 09 60.

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Matt Pokora arrive mercredi soir pour un concert le 12 septembre

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Matt Pokora arrive mercredi soir pour un concert le 12 septembre
PAPEETE, le 7 septembre 2015 - Après un premier passage remarqué en 2009, le chanteur Matt Pokora se produira samedi 12 septembre dans le cadre de sa tournée "R.E.D. Tour" pour un concert unique, place To'ata. Vous pourrez aussi l'accueillir à l'aéroport de Tahiti-Faa'a dès demain soir. Découvrez son interview réalisée quelques jours avant son décollage à destination du fenua.


M. Pokora poursuit sa tournée "R.E.D. Tour" (pour "Rythmes Extrêmement Dangereux") par Tahiti, après un premier concert réussi en 2009. Cette fois, ce sont 20 artistes qui débarquent au fenua, avec musiciens, choristes, danseurs et acrobates. Des performances scéniques exceptionnelles, des chorégraphies incroyables pour un spectacle à ne pas manquer, annonce le site de Radio 1, organisateur de cet événement musical. La directrice générale Sonia Aline parle même de "la plus grosse production française actuelle" et promet un véritable "show à l'américaine".

Pour rappel, l'album "R.E.D." a été sacré disque de platine, c'est dire le chemin parcouru par Mathieu Tota, né le 26 septembre 1985 à Strasbourg, depuis ses débuts médiatisés en 2003 lorsqu'il remportait la saison 3 de "Popstars" avec le groupe des Linkup. Après le premier album du groupe, "Notre étoile", il a mené une carrière seule et dévoilé en novembre 2004 son premier album solo. Il a depuis publié cinq autres opus ainsi qu'un album live, et a remporté la première saison de "Danse avec les stars" en 2011 ; en 2014, il est devenu juré dans la cinquième saison.

Souvent qualifié de "séducteur, vivant, félin, performeur, multipliant déhanchés et pas de danse", le chanteur, parolier, danseur et comédien français se produira samedi 12 septembre, place To'ata, pour un concert unique au cours duquel ses fans découvriront notamment deux tableaux de Michael Jackson, l'un de ses principaux inspirateurs. En attendant cet événement qui s'annonce grandiose, vous pourrez l'accueillir dès demain soir, à l'aéroport de Tahiti-Faa'a.

Matt Pokora arrive mercredi soir pour un concert le 12 septembre
M. Pokora : "Je suis très content de revenir !"

Le "R.E.D. Tour" semble être davantage un concept qu’un simple concert. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce show ?
"Dès le départ, j'ai créé l'album en pensant avant tout à la tournée, au spectacle que j’allais pouvoir mettre en place par la suite. R.E.D. signifie "Rythmes Extrêmement Dangereux", car c’est un spectacle que j’ai voulu basé sur la rythmique, sur le fait de donner envie aux gens de bouger avec nous. Alors même si dans les îles on ne peut pas amener tout notre décor, l’énergie sera en tout cas toujours la même."

On a l’impression que vous avez passé un cap dans votre carrière avec cet album et ce show ?
"C’est vrai que ce projet, c’est ma plus grosse tournée. Cela a été ma meilleure entrée au top album. Les choses vont crescendo depuis quelques années. Une carrière, c’est une course de fond, ce n’est pas un sprint et donc c’est bien que ça aille crescendo et pas dans l’autre sens !"

"R.E.D." est disque de platine. Le "R.E.D." Tour fait le plein partout où vous allez. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
"On ne s’attend jamais à un succès parce qu'à chaque album on est dans le stress et dans l’attente. On se demande si l’album va marcher, si les gens seront au rendez-vous sur la tournée... Donc on ne s’attend jamais vraiment à ça. Ensuite, on sent quand les choses vont bien se passer ou pas. C’est vrai que les signaux étaient au vert avant la sortie de cet album, mais on n'est jamais à l’abri de rien."

La tournée avec "Robin des Bois" et votre expérience dans "Danse avec les stars" a-t-elle eu une influence sur la construction de votre show ?
"C’est vrai que les différentes expériences que j’ai pu avoir professionnellement, depuis pas mal d’années maintenant, m’ont servi à construire le show et à aller à l’essentiel. Elles m'ont aussi permis de mettre des ingrédients des précédents shows que j’ai pu faire ou des spectacles, des concerts, des shows du Cirque du Soleil que j'ai été voir… On se dit : qu’est ce qui marche sur les gens, qu’est ce qui fonctionne, qu’est-ce que je peux mettre, moi, dans mes shows ?...


"Deux tableaux inspirés de Michael Jackson"


Donc vous vous êtes inspiré de vos influences ? On sait par exemple que vous êtes un grand fan de Michael Jackson…
"Forcément, il a eu une influence puisqu'en plus je lui rends hommage dans le concert. Il y a deux tableaux qui sont inspirés de Mickael Jackson… Donc oui, c’est sûr que son influence est quand même très présente dans mon concert."

Ton équipe ne pourra pas apporter tout le décor en Polynésie, mais est-ce que les fans de Tahiti auront droit au même show que celui de métropole ?
"Ce qui est sûr, c'est que vous aurez les mêmes morceaux. Tous les effectifs seront là, les danseurs, les musiciens, il y aura tous les acrobates, il y aura tout le monde. Après effectivement, on ne pratiquera pas exactement la même scène, mais ça restera une soirée où on va pouvoir envoyer du lourd puisqu’on sera plus de vingt artistes sur scène."

Quels souvenirs gardez-vous de votre dernier passage chez nous ?
"J’ai toujours été assez émerveillé par les paysages. Je me rappelle avoir toujours eu un superbe accueil dès l’arrivée à l’aéroport. J’en garde de très bons souvenirs. C’est pour ça aussi que j’ai tenu à faire ces dates pour emmener mes équipes aussi avec moi et leur faire découvrir cette magnifique île."

Vous avez hâte de retrouver le public polynésien ?
"Très hâte, oui ! Cela fait un moment que je ne suis pas venu, et c’est vrai que je suis très content de revenir. Et puis, c’est aussi important pour moi d’aller rendre visite aux gens qui nous soutiennent, même à l’autre bout du globe."

Comptez-vous prendre quelques jours de vacances dans nos îles avant de repartir ?
"Malheureusement, je vais devoir rentrer puisque je dois enchaîner derrière. Mais je crois qu’il y a des membres de mon staff qui vont prolonger de deux ou trois jours pour profiter un petit peu. Pour ma part, je ne suis pas allé à Moorea et j’aimerais bien le faire."

Matt Pokora arrive mercredi soir pour un concert le 12 septembre
Infos pratiques

Arrivée à l'aéroport de Tahiti-Faa'a : mercredi 9 septembre, à 21h50
Concert : samedi 12 septembre, à 19h30
Place To'ata
Billets en vente à Carrefour Punaauia, Carrefour Arue, Radio 1 Fare Ute et en ligne sur www.Radio1.pf


Tarifs
Fosse (debout) : 4 000 Fcfp
Tribunes latérales (tribunes 2 et 3) : 5 000 Fcfp
Tribune centrale (tribune 1)
Sièges partie basse tribune : 6 000 Fcfp
Sièges partie haute tribune : 7 000 Fcfp
VIP : 10 000 Fcfp (tribune centrale + accès au cocktail VIP dînatoire d’après-concert)

Matt Pokora arrive mercredi soir pour un concert le 12 septembre

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En Russie, deux écoliers creusent un tunnel pour s'évader de l'école... et acheter une Jaguar

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En Russie, deux écoliers creusent un tunnel pour s'évader de l'école... et acheter une Jaguar
Moscou, Russie | AFP | mardi 08/09/2015 - Deux garçons de cinq ans ont creusé à coups de pelle à sable un tunnel pour s'évader de leur école dans l'Oural et acheter une Jaguar, ont rapporté mardi des médias locaux.

"Les deux garçons ont quitté leur école maternelle à Magnitogorsk, lors d'une promenade nocturne, par un petit passage qu'ils avaient creusé pendant plusieurs plusieurs jours avec des pelles pour enfants sous l'enceinte de l'école", selon l'édition locale du quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda.

Les fugitifs ont ensuite marché deux kilomètres jusqu'à un concessionnaire de voitures de luxe où ils pensaient s'acheter une Jaguar, a précisé la même source.

Une passante a eu des soupçons en voyant les deux enfants flâner à côté du concessionnaire et leur a demandé ce qu'ils faisaient là-bas. "Les garçons ont alors expliqué qu'ils étaient partis de leur école maternelle pour s'acheter une grande voiture, mais qu'ils n'avaient pas d'argent", poursuit le journal.

La femme les a aussitôt emmenés à un poste de police, déjà alertée de leur disparition par la direction de l'école.

L'éducatrice du groupe dont faisaient partie les deux petits garçons, n'a pas remarqué leur disparition, affirment ses collègues cités par le journal. Selon les autorités locales, elle a été renvoyée.

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MMA – Here Dudes vs Gerardo Abazan : La vidéo d’un combat difficile mais gagné pour Tahiti.

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MMA – Here Dudes vs Gerardo Abazan : La vidéo d’un combat difficile mais gagné pour Tahiti.
Le 8 septembre 2015. Le 22 août dernier à San Diego, Californie, Raihere Dudes remportait un combat de MMA (Mixed Martial Arts) un sport de combat qui demande beaucoup de technicité et de courage, puisqu’il allie plusieurs arts martiaux, les combattants pouvant combattre debout mais aussi à terre.

Tru Form Entertainment, qui a organisé l'évènement, est une nouvelle fédération de MMA, elle peut être considérée comme l'antichambre de l'UFC, comme nous l'expliquait Raihere Dudes. Tamahau Mc Comb (classe A) et Teva Paulet (classe B) n'avaient pas pu remporter leur combat.
 
Ce combat fut très difficile pour le Tahitien face à Gerardo Abazan, dit 'le Samurai',  plus petit que lui mais ‘cogneur’ et âpre au combat. Raihere Dudes a pu s’imposer aux points et les deux combattant ont été au terme du temps règlementaire, ce qui n’a pas manqué de laisser des traces sur les visages de deux combattants.

MMA – Here Dudes vs Gerardo Abazan : La vidéo d’un combat difficile mais gagné pour Tahiti.
Comme nous l’évoquions dans un précédent article, Raihere Dudes avait dû en ‘payer le prix’, il s’en était tiré avec une mâchoire déboitée et un nez cassé. Raihere Dudes a combattu en classe A, le combattants ne portent donc pas de casque, pas de plastron.
 
Malgré la violence des échanges, les deux combattants ont fait preuve de fair play. Here Dudes n’avait pas manqué de souligner que dans certains combats les compétiteurs évitent le combat, jouent la stratégie, les points, ce qui ne fut pas le cas dans ce combat-ci.
 
Cette vidéo, très attendue par le public tahitien fan de sports de combat, résume les trois rounds de ce choc au sommet dans la catégorie des - de 66Kg, elle a été réalisée par Joe Novelozo. SB

http://www.tahiti-infos.com/video/

Well ok, here is a tester black and white video since restoring my macintosh system from the ground up. #baptismunderfire Tru-Form Entertainment #ufc #sandiego #bellator #camomma Carlos Kremer

Posted by Novelozo Joe on lundi 7 septembre 2015

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Conférence « Savoirs pour Tous » à l'UPF ce jeudi sur le thème de l' "Unité et diversité de la diaspora chinoise"

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Conférence « Savoirs pour Tous » à l'UPF ce jeudi sur le thème de l'
PUNAAUIA, le 8 septembre 2015. (COMMUNIQUE) Emmanuel Ma Mung, Directeur de recherche au CNRS, (laboratoire Migrinter, UMR 7301, CNRS & université de Poitiers) interviendra, dans le cadre du cycle des Conférences « Savoirs pour Tous » le 10 septembre 2015 à 18h30 (amphi A3) à l'Université de Polynésie Française sur le thème : " Unité et diversité de la diaspora chinoise ".

Les migrations chinoises de masse amorcées au milieu du 19ème siècle ont donné naissance à une diaspora dont la situation présente une grande diversité selon les pays d’installation, allant de l’assimilation presque totale à la constitution de communautés très distinctes de la société d’accueil.

Le développement de flux migratoires mais aussi de flux économiques, informationnels, affectifs entre les différents pôles d’installation ont contribué à conforter une relative autonomie de la diaspora vis à vis des pays d’établissement et de la Chine.

Le dispositif diasporique ainsi mis en place a pour effet de modifier les appartenances des individus qui le constituent. Celles-ci sont multiples et s’expriment à travers un attachement et une fidélité tout à la fois à la société d’installation, au pays « d’origine » et la diaspora elle-même en tant que corps social distinct auquel on s’identifie.
Deux figures dominantes – le prolétaire et le commerçant – caractérisent historiquement les migrations chinoises, qu’elles s’effectuent entre les pôles de la diaspora ou depuis la Chine. Elles restent dominantes aujourd’hui – même si d’autres figures apparaissent (l’étudiant, le qualifié, l’artiste) et s’articulent dans une forme sociospatiale originale : la diaspora entrepreneuriale.

Dans quelle mesure la reprise des migrations au départ de la Chine (quasi doublement des effectifs de la diaspora durant les trente dernières années) et leur diversification sociale (apparition d’étudiants, de qualifiés… à côté des prolétaires et des commerçants) depuis les années 1980 modifie-t-elle cette situation ?

Biographie

Emmanuel Ma Mung est géographe, directeur de recherche au CNRS et membre de l’UMR 7301 MIGRINTER (migrations internationales) qu’il a dirigé de 1995 à 2004.
Ses recherches portent sur l’autonomie sociale appréhendée dans ses manifestations chez les populations migrantes, principalement chinoises et maghrébines.
Il s’intéresse aux initiatives, individuelles et collectives, aux processus de différenciation introduits par les mobilités spatiales et sociales, à l’organisation spatiale de ces mobilités et à leurs manifestations localisées en privilégiant deux objets d’étude, les diasporas et les économies ethniques.
Celles-ci sont abordées à partir d’un paradigme de l’autonomie qui conduit à les « penser de l’intérieur » et à favoriser le point de vue du sujet, individuel ou collectif, en interrogeant la constitution de « l’extériorité matérielle-sociale » chez le sujet, c’est à dire de mondes sociaux mais aussi matériels qui lui sont propres.
Il a publié de nombreux articles scientifiques et dirigé plusieurs numéros de la Revue Européenne des Migrations Internationales dont La diaspora chinoise en Occident en 1992 (vol 8, n°3) et Les nouvelles migrations chinoises vers l’Afrique et l’Amérique latine en 2009 (vol.25, n°1). Il a publié ou dirigé plusieurs ouvrages dont La Diaspora Chinoise, Géographie d’une Migration (Paris: Ophrys, 2000), Commerçants Maghrébins et Asiatiques en France (Paris: Masson, 1990).
En 2008 il a codirigé avec C. Audebert deux ouvrages : Les migrations internationales: enjeux contemporains et questions nouvelles ainsi que Les nouveaux territoires migratoires, entre logiques globales et dynamiques locales. (Bilbao: Presses de l'université de Deusto)

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Transports : Tahoera’a et UPLD repoussent encore l’examen du projet de loi

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Transports : Tahoera’a et UPLD repoussent encore l’examen du projet de loi
PAPEETE, 8 septembre 2015 – L’examen de la loi du Pays pour l’encadrement du transport interinsulaire en Polynésie française a fait l’objet d’un nouveau renvoi à la demande du groupe Tahoera’a avec le soutien des élus de l’UPLD.

Ce projet de loi, qui entend fixer un cadre législatif pour l’organisation du transport interinsulaire en Polynésie française, ne sera pas examiné durant la session extraordinaire et rien n’assure qu’il le sera avant la fin de l’année. Par 33 voix sur 57, la représentation polynésienne s’est prononcée une nouvelle fois mardi en faveur d’un renvoi de l’examen de ce texte, à la demande du groupe Tahoera’a et avec le soutien des élus de l’UPLD.

Ce projet de loi prévoit que les missions de service public, les obligations des transporteurs et les modalités de financement du service public confié aux opérateurs privés doivent être définis par une délibération à venir. Délibération elle-même appuyée sur un schéma directeur des déplacements durables interinsulaires en cours de finalisation pour la période 2015-2025.

Si le groupe Tahoera'a a souhaité dissocier les problématiques de l'aérien et du maritime, alors que le projet de texte considère l'activité de transporteur dans son ensemble, les représentants de l'UPLD estiment que le projet "n'est pas encore mûr" et que "ce n'est pas la précipitation liée à l'obligation de rencontrer la DGI qui doit définir le calendrier" de l'assemblée.

Le ministre en charge des Transports, Albert Solia, a en effet obtenu de la Direction générale des finances à Paris d'examiner les demandes d'agrément présentées par la compagnie Air Tahiti pour l'acquisition de deux ATR-72 en contrepartie de la définition d'un cadre juridique clair sur le transport interinsulaire avant la fin 2015.

En jeu pour la compagnie aérienne, près de 800 millions Fcfp d'aide en défiscalisation dont la suppression serait susceptible de remettre en cause le programme de renouvellement de sa flotte.

Ce projet de loi du Pays sur l'organisation du transport interinsulaire doit être de nouveau évoqué en commission législative "avec le gouvernement et tous les privés qui participent aujourd'hui au niveau du privé à la réalisation de ce service public dans les îles", se réjouit l'élue Tahoera'a Sandra Levy-Agami, à la demande de qui a été voté le report, mardi. "En dissociant le maritime de l'aérien on pense que l'on a plus de chance de régler le maximum de problèmes. Notre vision est à la lumière de l'intérêt des usagers des îles et de tous ceux qui ont investi dans l'activité de transporteur. A un moment donné, les élus doivent prendre de la hauteur et faire en sorte que l'organisation mise en place soit gagnant-gagnant pour tous. Le texte tel que prévu reste très flou sur un grand nombre de points. Nous allons activer les travaux sur ce projet pour que Air Tahiti ne se retrouve pas en difficultés", a-t-elle affirmé en estimant qu'un projet de loi plus consensuel pourrait être voté avant la fin de l'année. "Le plus tôt sera le mieux. Notre position ne doit pas conduire à la mise en difficulté de la seul compagnie aérienne qui dessert les îles ; mais le gouvernement doit être clair de son côté sur l'accompagnement de cette compagnie en matière de subventions".

Le gouvernement dénonce des "intérêts politiciens"

Face à ce nouveau report de l'examen du projet de loi du Pays par la représentation polynésienne, le gouvernement a réagi mardi par voie de communiqué à la mi-journée en dénonçant les "arguments fallacieux" de la part des groupes Tahoera'a et UPLD "qui cachent une volonté politique de mettre le gouvernement en difficulté. Le gouvernement est engagé sur la voie de la réforme, mais les intérêts politiciens prévalent sur l’intérêt général pour bloquer toute réforme. Voilà qui est paradoxal quand on accuse par ailleurs le gouvernement d’immobilisme".

Depuis près de 30 ans en Polynésie française le service public du transport aérien interinsulaire est confié à la SA Air Tahiti. L'activité est encadrée par une convention dite "pour le développement harmonieux du transport aérien" apparentée à une délégation de service public mais dépourvue de réelles obligations. La Chambre territoriale avait vivement critiqué cette situation dans un rapport d’observations définitives sur la politique polynésienne des transports aériens interinsulaires, l'an dernier. La CTC déplorait qu'en l'absence de schéma directeur, avec cette délégation de service public mal bornée, le Pays navigue à vue et verse des subventions, parfois contestables, à une entreprise privée dans laquelle la collectivité ne détient qu'une minorité (14%) du capital. Et ce alors que le programme minimum des vols n'avait pas évolué au cours des 20 dernières années.

Au plan maritime, les transports interinsulaires sont assurés par des compagnies privées sur la base de licences d'exploitation. Ces licences définissent des circuits de dessertes mais sans réelle obligation quant à la fréquence des touchers, notamment sur certaines destinations dépourvues de rentabilité commerciale.

Les notions d'obligation de service public et de délégation de service public que tente d'introduire le projet de loi soumis par le gouvernement sur l'aérien comme sur le maritime n'est du goût de personne parmi les opérateurs du secteur d'activité des transports, en Polynésie.

Il demeure que, sur un chiffre d'affaires annuel de 10 milliards Fcfp, le secteur des transports maritimes est supporté financièrement par la collectivité à hauteur de 4 milliards (détaxe carburant, exonération de taxe diverses, prise en charge partielle du fret, aides aux PPN, mise à disposition de personnels...), sans compter l'aide tirée du régime de défiscalisation local. Pour certains transporteurs, l'ensemble de ces aides représente jusqu'à 56% du chiffre d'affaires annuel.

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Campus Outre-mer : la Délégation de la Polynésie française présente au premier salon réservé aux étudiants ultramarins

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Campus Outre-mer : la Délégation de la Polynésie française présente au premier salon réservé aux étudiants ultramarins
PARIS, le 8 septembre 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La Délégation de la Polynésie française à Paris a participé samedi, dans les jardins du ministère des Outre-mer, à la première édition de Campus Outre-mer. L’évènement destiné à informer et accompagner les étudiants ultramarins primo-arrivants ou déjà installés en métropole, a été inauguré par la ministre George Pau-Langevin, en présence notamment de la députée polynésienne, Maina Sage et de la Déléguée, Caroline Tang.

« Nous nous rendons compte que les étudiants ultramarins quittant leur territoire pour l’Hexagone ont souvent de grosses déperditions en première année, car ils doivent à la fois s’adapter à un nouvel environnement et résoudre beaucoup de problèmes matériels. Nous souhaitons faire en sorte que ce taux d’échec diminue » a réagi George Pau-Langevin à l’issue de la cérémonie d’ouverture, saluant notamment le travail déjà réalisé à cette fin par la Polynésie française en direction de ses ressortissants.

De nombreux acteurs publics et privés œuvrant en faveur de la réussite des étudiants, étaient donc réunis samedi rue Oudinot.

Plan Jeunesse Outre-mer

L’évènement s’inscrivait dans le cadre du Plan Jeunesse Outre-mer conjointement présenté, jeudi dernier par la ministre des Outre-mer et le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

La journée s’est articulée autour d’un village d’information, de tables rondes, d’ateliers et du Prix des 3 Océans, dont les six lauréats, distingués pour leur parcours prometteurs, ont reçu leur prix, des mains de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira.

Un guide d’accueil pour les étudiants

Jusqu’à 19h, la Délégation de la Polynésie française a tenu un stand avec la Fédération des associations des étudiants polynésiens (FAEPF).

Les Polynésiens ayant choisi de poursuivre un cursus dans l’Hexagone, ont pu y trouver informations et conseils pour réussir leur intégration en métropole. Un guide d’accueil réalisé par la Délégation, compilant tous ces éléments pratiques (financement des études, recherche d’un logement, d’un stage ou d’un emploi…), leur a notamment été proposé. Le document peut être téléchargé sur le site internet de la représentation polynésienne à Paris, www.polynesie-paris.com

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