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L'emploi ne chute plus mais la reprise se fait attendre

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L'emploi ne chute plus mais la reprise se fait attendre
PAPEETE, le 17 novembre 2014 - L'ISPF a publié les chiffres de l'emploi salarié pour septembre 2014. S'il y a une légère progression sur le mois, sur l'année écoulée le marché est stable : aucun emploi n'a été créé, mais aucun n'a été perdu non plus.

Entre septembre 2013 et septembre 2014, l'emploi a donc varié de 0,0 % en Polynésie. Une stabilité obtenue grâce à des embauches en septembre dans l'industrie, la construction et l'hôtellerie-restauration.

Sur un an, c'est principalement l'hôtellerie-restauration (+1,1%) et les services autres que le commerce (+1,4%) qui permettent à l'emploi de tenir. La construction, si elle se reprend légèrement en septembre, est en chute libre sur l'année avec -4,6%.

Mais si le marché du travail est atone, le chômage continue d'augmenter puisque la population active progresse de 1,2% par an en moyenne (chiffres IEOM). Les jeunes arrivent sur le marché du travail alors qu'il a déjà du mal à créer assez d'emplois pour les actifs existants. Malgré tout, une croissance nulle de l'emploi reste un meilleur résultat que les années précédentes : "la moyenne observée sur les cinq dernières années est de - 2,0 %" note l'ISPF.

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10ème Hura Tapairu: Eloge de la danse traditionnelle et de la création

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10ème Hura Tapairu: Eloge de la danse traditionnelle et de la création
PAPEETE, le 17 novembre 2014. (COMMUNIQUE) Dix ans après sa création, le Hura Tapairu, concours de danse traditionnelle, a pris une réelle importance dans le parcours des groupes de danse du Pays : des 8 groupes inscrits à la première édition au 26 qui ont répondu à l’appel cette année, l’événement redonne à la culture une place à la mesure de sa beauté !
Car l’objectif, s’il reste avant tout le plaisir, n’en est pas moins l’excellence. Un concours en deux mots donc pour deux intentions : hura, pour la tradition, et tapairu, pour la grâce et l’originalité. Un duo qui résume à lui seul la magie qui se dégage des spectacles de ce concours de danse, en conservant ce qui a fait son succès depuis 10 ans !

Naissance du Hura Tapairu.

A l’origine de ce concours, un constat : de nombreux groupes de danse traditionnelle ne peuvent concourir sur la scène mythique de To’ata, qui exige un investissement financier et humain considérable. Bien souvent, les formations n’y sont pas à armes égales, et l’on peut voir se succéder des troupes de plus de 100 personnes avec d’autres bien moins fournies.

La Maison de la Culture a souhaité répondre à cette attente en 2004 avec un concours sur mesure : le Hura Tapairu, qui exige de petites formations sur scène, et offre surtout aux participants une très grande liberté. Les chorégraphies, la création, le thème, les chants, les costumes, peu de critères sont imposés, laissent à chacun toute latitude pour se faire plaisir. L’organisation aussi bien que le règlement permettent ainsi à des groupes inconnus de créer la surprise, comme cela a été le cas tous les ans, mais aussi à de nouvelles formations de faire leurs armes.

Le concours joue d’ailleurs un rôle de tremplin pour de nombreuses formations, qui après avoir expérimenté le Hura Tapairu se lancent au Heiva, souvent avec succès. On notera entre autres Ori i Tahiti, gagnant en Hura ava tau au Heiva i Tahiti 2013, mais aussi Nohoarii, Manava Tahiti, sans oublier Hei Tahiti et Hitireva…

Tremplin donc, pour ce concours formateur qui mobilise chaque année un millier d’artistes au bas mot et qui incite à la formation des jeunes : auteurs, orero, musiciens, de nombreux artistes se révèlent au public à cette occasion.

L’ambiance chaleureuse de ce concours et la qualité des prestations motivent enfin jusqu’aux groupes des îles : après des groupes renommés de Bora Bora venus régulièrement et des groupes de Raiatea, le concours accueille cette année plusieurs groupes de Moorea, malgré toutes les contraintes d’organisation que cela suppose.

Le concours est enfin devenu un carrefour de rencontre autour de la danse, et coexiste avec les stages internationaux de pratique du ‘ori Tahiti menés par le Conservatoire Artistique de Polynésie française et avec le Ori Tahiti nui solo compétition, né d’une initiative privée et qui se déroule aux mêmes dates.

2004-2014 : 10 ans qui se fêtent

Pour marquer cette 10ème édition, la Maison de la Culture a dressé un programme des plus séduisants :

-Un nouveau prix « Vini - jeune espoir » offert par notre partenaire d’un montant de 100 000 Fcfp pour récompenser le talent d’un jeune artiste, d’un jeune groupe… une qualité omniprésente dans ce concours.
-A l’extérieur du Grand Théâtre, une exposition de kakemonos mettra à l’honneur chaque gagnant des éditions précédentes. En hommage à tous les groupes qui ont permis de faire vivre ce concours mais aussi, et surtout, de le rendre si unique.
-Un DVD sera réalisé puis mis en vente, avec le concours de notre partenaire TNTV, afin que ce 10ème anniversaire reste gravé dans les mémoires.
-L’impression de tops et de t-shirt spécial « 10 ans du Hura Tapairu » pour immortaliser l’événement

10 ans après sa 1ère édition, le Hura Tapairu aura lieu du 26 novembre au 06 décembre

Cette nouvelle édition regroupe 26 groupes répartis en 34 formations, qui s’affronteront amicalement au Grand Théâtre du mercredi 26 novembre au samedi 06 décembre. Ces groupes sont inscrits dans les catégories suivantes :

-Hura tapairu, comprenant ote’a et aparima : 9 formations
-Mehura, catégorie qui a pris de l’ampleur ces deux dernières années. Ce sont 29 formations qui se présentent pour cette 10ème édition.
-Ori tahito vahine (concours individuel optionnel) : 10 danseuses
-Ori tahito tane (concours individuel optionnel) : 7 danseurs

La dernière soirée, comme de coutume, est une finale au suspens haletant pour départager les finalistes retenus la veille. Ainsi, tout gagnant en ‘otea et/ou aparima se retrouve à cette finale pour le prix Hura Tapairu, tandis que les 6 meilleurs Mehura s’affrontent dans une finale avec quatre prix à la clé.


Un jury de professionnels et de passionnés

La Maison de la Culture attache une grande importance à la composition du jury. Elle prend soin de choisir des professionnels de la danse polynésienne, des passionnés reconnus dans leur propre milieu et eux-mêmes danseurs, chorégraphes, auteurs, compositeurs, chefs de groupe, etc.

Pour le 10ème Hura Tapairu le jury est composé :

-Vanina Ehu, présidente du jury, enseignante au Conservatoire Artistique
de Polynésie française et chorégraphe
-Fabien Dinard, Directeur du Conservatoire Artistique
de Polynésie française et danseur professionnel
-Moana’ura Teihei’ura, chorégraphe et metteur en scène indépendant
-Vaheana Le Bihan, chorégraphe et directrice de l’école de danse Vaheana
-Kehaulany Chanquy, chef et chorégraphe du groupe Hitireva, ainsi que directrice de l’école de danse Arato’a

Des animations pour le public.

Le Service de l’Artisanat Traditionnel nous fait l’amitié de revenir que Hura Tapairu avec une vingtaine d’artisans qui animeront le Hall du Grand Théâtre en exposant leurs œuvres. Les objets liés à la danse y sont à l’honneur, avec toutes sortes de parures : bracelets, raz-de-cou, boucles d'oreilles, mais aussi des paréos, épingles à cheveux, ceintures... Les artisans proposent également aussi des couronnes de fleurs fraîches, des umu hei et autres pokara, pour rester dans l’ambiance tout au long des soirées. Coquillages, fibres et fleurs, plumes… toutes les matières sont prétextes à la création.

Des fabricants d’instruments traditionnels seront également présents pour fabriquer et vendre leurs produits.

Les intermèdes des 05 et 06 décembre, qui permettent au jury de prendre connaissance des résultats avec l’huissier et de délibérer sur une partie des prix, vous plongeront dans l’historique du concours, avec les temps forts des premières années. Notre partenaire TNTV a en effet monté des images des précédentes éditions, que nous projetterons le 05 décembre.

Quant à l’intermède de la finale, le 06 décembre, c’est le groupe Verua qui sera en concert sur la scène du Grand Théâtre, juste avant l’annonce des résultats. Un concert retransmis en direct sur le paepae, ainsi que l’annonce des gagnants afin que chacun puisse en profiter de dedans, ou de dehors.

Le Radisson Plazza joue pour sa part les prolongations et accueillera au cours de deux soirées les gagnants du Hura Tapairu 2014. A tous ceux qui n’ont pas eu de place ou aux passionnés qui aimeraient revoir leurs favoris, faites vous plaisir avec ces soirées chaleureuses dans le cadre magnifique de la baie du Tahara’a !

Enfin cette dixième édition fera l’objet de l’édition d’un DVD, en partenariat avec TNTV et avec les groupes participant au concours afin d’immortaliser les magnifiques créations des uns et des autres. Un support à redécouvrir pour le plaisir début 2015 et qui viendra compléter une collection de 3 DVD initiée en 2008.

LA BILLETTERIE DU HURA TAPAIRU

Soirées de Concours – 19h00 / Tarif unique : 1 500 Fcfp
Du mercredi 26 au samedi 29 novembre
Du mercredi 03 au vendredi 05 novembre

Finales de Mehura et de Hura Tapairu – 16h00 / Tarif unique : 2 500 Fcfp
Samedi 06 décembre 2014


Attention ! En raison de l’organisation de la mini parade de Noël par la Mairie de Papeete, le front de mer sera bloqué à partir de 16h30. Aussi la finale du Hura Tapairu, annoncée à 18h00, est avancée à 16h00.

Gratuit pour les enfants de – de 2 ans
Sur demande d’un billet « bébé »

Vente des billets : Sur place uniquement (Hall du Grand Théâtre)
À compter du lundi 17 novembre

Exposition artisanale et culturelle – de 17h00 à 19h00 dans le hall
Bijouterie en coquillage, tressages, couronnes de fleurs, instruments traditionnels…

Nos horaires :
Du lundi au jeudi de 8h à 17h
Vendredi de 8h à 16h
Sur place 1h00 avant les spectacles.
FB La Maison de la Culture de Tahiti

Renseignements : 40 544 544 / www.maisondelaculture.pf

Cliquez ici pour connaître le PROGRAMME des soirées de concours HURA TAPAIRU 2014


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‘Fit’n Bootcamp’ – du ‘fitness militaire’ pour le fun : succès de la première édition

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‘Fit’n Bootcamp’ – du ‘fitness militaire’ pour le fun : succès de la première édition
TIPAERUI, le 15 novembre 2014. Il y a eu une belle affluence au stade Willy Bambridge samedi à partir de 15H pour la première édition de ce ‘Fit’n Bootcamp’. L’ambiance ‘treillis militaire’ et ‘peintures de guerre’ était là juste pour le fun, avec une sono à fond alternant avec Tepa Teuru des Hiro’s et son humour subtile et cinglant, donnant le sourire malgré l’effort.
 
Des ateliers d’exercices physiques étaient proposés pour différents niveaux, cela a été la formule gagnante pour les organisateurs qui ont réussi à mobiliser des participants de tous âges. Le ‘team Nahiti’ de Arue, et ses colosses spécialistes des marathons fitness, était également de la partie.
 
Le stade Willy Bambridge de Tipaerui, avec son revêtement synthétique et ses mini billes de caoutchouc, a semblé être idéal pour ce genre de manifestation lors de laquelle il a fallu courir, ramper, sauter en utilisant parfois des accessoires comme des pneus, des obstacles, des cordes…Le maître mot était la ‘solidarité’, les ateliers se faisaient en groupe, en trio ou en binôme, ce qui poussait les participants à s’entraider, à s’attendre parfois, favorisant ainsi le dépassement de soi.

‘Fit’n Bootcamp’ – du ‘fitness militaire’ pour le fun : succès de la première édition
Mata Ganahoa, directrice de la jeunesse et des sports à la mairie de Papeete :
 
Qu’est ce qui vous a amené à organiser ce type d’événement ?
 
« C’est dans la prolongation de ce que la commune a engagé depuis août 2014, puisqu’on a installé des structures ‘work out’ au stade Bambridge, on doit d’ailleurs en installer également dans les autres quartiers. C’est une pratique qui est très ‘tendance’, qui est appréciée par les jeunes. La municipalité a souhaité organiser un événement sportif de ce genre là, qui puisse toucher aussi bien les enfants, les adultes et les jeunes. Le ‘bootcamp’, le fitness de plein air, c’est dans l’air du temps. »
 
Vous êtes satisfaits ?
 
« Pour une première édition, oui, nous sommes satisfaits, on a eu 260 inscrits qui ont participé réellement aux différents ateliers, on a eu également 80 enfants inscrits en ‘kid fit’, on avait également des ateliers pour les débutants, ceux qui découvraient le ‘bootcamp’. Pour les champions, on avait des ateliers spécifiques. Tout le monde a pu être servi. »
 
Quelques mots sur les ‘coachs’ ?
 
« On a fait appel à des coachs professionnels comme Christian Wang sang, ils ont été 7 au total à participer à l’événement. Le bootcamp est inspiré des entraînements militaires, - juste inspiré ! -, il fallait donc des ‘sergents-chefs’, sous la houlette des coachs. Les ateliers ont proposés de l’initiation, de la découverte et des ateliers pour les confirmés. »
 
Le stade Bambridge est devenu le rendez-vous incontournable du sport ‘libre’ à Papeete ?
 
« C’était une volonté du maire de Papeete que Bambridge soit accessible à tous, il ne souhaitait pas que cela soit privatisé par des clubs, il voulait que cela soit populaire. C’est d’ailleurs ouvert tous les jours, même le week end à partir de 5H du matin jusqu’à 20H. De temps à autre seulement cela sert à des évènements de ce type là. La surface s’y prête, le cadre s’y prête, c’est idéal pour pouvoir accueillir des évènements sportifs de ce type là. » SB

‘Fit’n Bootcamp’ – du ‘fitness militaire’ pour le fun : succès de la première édition

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Judo vs Jiu Jitsu Brésilien : Les judokas classés interdits de jiu jitsu brésilien par la fédération internationale

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Judo vs Jiu Jitsu Brésilien : Les judokas classés interdits de jiu jitsu brésilien par la fédération internationale
Le 17 novembre 2014. La fédération internationale de judo vient d’envoyer un email à toutes les écoles de judo reconnues dans le monde avec un avertissement : les judokas classés ne doivent pas participer à des compétitions de ‘grappling’.
 
Cet email est signé de Jean Luc Rougé, le secrétaire général de la fédération internationale de judo. Pour des judokas classés comme Travis Stevens ou Leonardo Leite qui ont déjà participé à de compétitions de BJJ importantes comme les ‘Worlds’ ou autres, cela signifierait qu’il ne seraient plus autorisés à le faire.
 
La fédération internationale de judo a par ailleurs développé un circuit de tournois de ‘Judo Ne Waza’ avec des règles similaires à celles du Jiu Jitsu Brésilien, donnant une prépondérance au combat au sol. Le Jiu Jitsu brésilien serait en train de voler la vedette au judo au niveau international et la fédération internationale de judo tenterait d’y faire face de différentes manières.

Extrait de cet avertissement daté du 17 novembre 2014 :
 
« Tout judoka classé dans la ‘ranking list’ de la fédération internationale de judo n’est pas autorisé à s’engager dans une compétition internationale d’un sport de combat autre que le judo, sauf autorisation spécifique de la fédération internationale de judo. 

Au niveau local, on constate effectivement un engouement populaire grandissant pour le jiu jitsu brésilien, plus important que pour le judo classique, mais la fédération tahitienne de judo fait preuve d’ouverture en accueillant volontiers les athlètes issus du jiu jitsu lors des compétitions de judo.
 
Le Vénus Judo club de Bernard Di Rollo organise même depuis deux ans un championnat de jiu jitsu brésilien ou encore des compétitions de lutte sur sable, en prônant la complémentarité des disciplines. SB source Eastern Europe BJJ

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Onzième stage international de 'Ori Tahiti au Conservatoire

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Onzième stage international de 'Ori Tahiti au Conservatoire
Depuis 1979 - Le conservatoire artistique de la Polynésie française (C.A.P.F.) Te Fare Upa Rau organise, du lundi 1er au vendredi 5 décembre 2014, son onzième stage international consacré à la découverte et la pratique du ‘ori tahiti et des arts traditionnels polynésiens. Pour mémoire, la première édition de ces stages avait débuté fin 2009. Depuis, l’établissement organise deux stages internationaux par an soit un stage par semestre.

La transmission des bases et la valorisation de la pratique - Cette onzième édition confirme l’intérêt des pratiquants étrangers, ou vivant hors du territoire, pour une discipline, le ‘ori tahiti, désormais pratiquée sur tous les continents. Ce stage réaffirme par ailleurs la volonté du C.A.P.F. de valoriser et transmettre, dans les meilleures conditions, les bases de la pratique de manière graduelle.

Six niveaux de pratique et à l’issue : le prix Louise Kimitete - Les stagiaires sont, en effet, regroupés selon des niveaux, le niveau 1 étant réservé aux pratiquants fréquentant le stage pour la première fois. Le niveau 2 correspondra à une seconde année de fréquentation, ainsi de suite jusqu’au niveau 6, qui a été atteint le vendredi 11 avril 2014 par cinq pratiquantes japonaises, américaines et australienne. Dans le cadre du sixième niveau, une danseuse américaine, Mlle Desiree WOODWARD-LEE, a obtenu, la première, le prix Louise KIMITETE, récompensant une pratique et un niveau artistique et technique jugés de haut niveau.

Le contenu de la formation – Outre l’apprentissage des pas de base du ‘ori tahiti à raison de deux heures par jour, et le passage, lors de la dernière journée de stage, devant un jury composé de professionnels de la danse traditionnelle, les stagiaires sont invités à pratiquer deux arts complémentaires : les percussions traditionnelles (pehe) et le Ukulele, complétant ainsi leur formation. Les stagiaires ont également une initiation au tressage (colliers et couronnes).

Le facteur international – Les stagiaires ayant fait le choix de se déplacer à Tahiti pour y suivre un stage font un effort financier qui a des répercussions sur la vie économique du Pays (dépenses en billets d’avion, Hôtellerie et restauration, achats d’instruments de musique et de CD). Par aillerus, elles en parlent lors de leur retour dans leur pays d’origine. Au-delà, les stagiaires du CAPF participent également aux nombreuses activités liées à la danse traditionnelle comme le Hura Tapairu (de nombreuses demandes de réservation de places) ou le concours international de solo, déjà remporté par une stagiaire du C.A.P.F.

Le nombre et l’origine géographique des stagiaires – Environ 250 stagiaires ont suivi le stage international du C.A.P.F. depuis sa création. 50% de ces stagiaires proviennent du Japon, destination phare. Parmi les autres nationalités : on note dans l’ordre décroissant les États-Unis (avec Hawaii), le Mexique, les Pays océaniens (Australie, Nouvelle Zélande, Calédonie) et depuis peu l’Europe (Italie, Espagne, France métropolitaine) et les pays d’Amérique du Sud.

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Un producteur de show "topless" de Las Vegas recrute des Tahitiennes

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Un producteur de show
PAPEETE, le 17 novembre 2014 - Norbert Aleman se présente lui-même comme "une icône du show business", avec comme titre de gloire la création du spectacle de dance seins nus "Crazy Girls" qui tourne à l'hôtel-casino Riviera de Las Vegas depuis 28 ans. Il assure également avoir produit et avoir été le manager de Johnny Hallyday et Michel Sardou.

Il est déjà venu plusieurs fois en Polynésie "où je me sens chez moi" explique-t-il par communiqué. Il a également visité Jacques Brel aux Marquises. Il sera en visite dans nos îles du 22 au 28 novembre, à Moorea puis Bora Bora, pour chercher de nouveau "talents", danseuses ou chanteuses. Son spectacle très sexy devrait bientôt partir en tournée au Japon, Hong Kong, Australie, Europe et Amérique Latine.

Les candidates intéressées par la danse exotique peuvent envoyer leurs CV, photos, vidéos etc. à jstowe5@yahoo.com.


Un producteur de show

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Le casse-tête des maires pour financer leurs projets

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Le casse-tête des maires pour financer leurs projets
PAPEETE, le lundi 17 novembre 2014. Maires et élus ont planché ce lundi sur l'intercommunalité et les finances locales lors du congrès de l'Association des communes et collectivités d'outre-mer. Ce lundi, ils discuteront du développement durable à Taiarapu-Est.


Assainissement, eau potable, collecte des déchets… Les maires des collectivités ultramarines ont des dossiers importants à finaliser. C'est pourquoi l'Association des communes et collectivités d'outre-mer a choisi cette année le thème « Responsables pour faire face aux défis ».

Ce lundi, les élus ont ainsi planché sur les questions de l'intercommunalité et des finances locales. Ce mardi, à Taiarapu-Est, ils travailleront sur le développement durable. Mercredi, ils étudieront les énergies avant de discuter de l'eau et de l’assainissement ce jeudi.

Le vice-président Nuihau Laurey a participé, lundi matin, à l’ouverture du congrès. Dans son discours, le vice-président a souligné la pertinence du thème choisi pour cette année, notamment compte tenu des nouvelles compétences qui seront prochainement dévolues aux communes et « tant les défis dans nos communautés insulaires, éloignées des grands centres de décision, disséminées, séparées par les océans, sont nombreux à relever ».
 
Il a rappelé en effet que les collectivités d’outre-mer se doivent, au même titre que toutes les autres collectivités de la République, d’offrir à leurs habitants l’accès à des services publics de qualité. Il a abordé la question de la difficulté de financement à laquelle elles sont confrontées. Il a rappelé la volonté du président Edouard Fritch de lancer rapidement une réflexion sur la modernisation de la fiscalité communale en concertation avec l’Etat et l’ensemble des communes polynésiennes.

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Hollande à Sydney pour la première visite officielle d'un président français en Australie

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Hollande à Sydney pour la première visite officielle d'un président français en Australie
Sydney, Australie | AFP | mardi 18/11/2014 - François Hollande est arrivée mardi en Australie pour une visite officielle de deux jours, une première historique pour un président français, une vingtaine d'années aussi après la crise aiguë provoquée par la dernière campagne d'essais nucléaires français dans le Pacifique sud.

Déjà en Australie le week-end dernier pour le G20 de Brisbane, puis en Nouvelle Calédonie lundi, le chef de l'Etat français sera reçu avec tous les honneurs dus à une "visite d'Etat", à Sydney, capitale économique, puis à Canberra, la capitale politique.

Adepte de la "diplomatie économique", François Hollande est accompagné d'une délégation de dirigeants d'entreprises françaises (Arianespace, SNCF, Vinci, GDF Suez, LVMH, DCNS, Safran...).

"Il y a pour nous une carte à jouer dans ce pays qui connaît sa 24e année de croissance ininterrompue et a engagé de grands chantiers dans les secteurs des télécommunications, des nouvelles technologies, des infrastructures ou des transports", observait-on à l'Elysée à la veille de ce déplacement.

Le président français et le Premier ministre australien Tony Abbott se retrouveront à plusieurs reprises mercredi. Ils évoqueront, parmi de nombreux autres dossiers, les crises internationales et notamment l'Irak où les forces armées françaises et australiennes sont engagées au sein d'une même coalition internationale contre le groupe Etat Islamique.

Tous deux partagent une même préoccupation également face aux jihadistes étrangers engagés dans les rangs de cette organisation en Syrie ou en Irak.

La question sera sans nul doute abordée alors que les deux pays joignent leurs efforts, notamment en matière de renseignement, et qu'une actualité brûlante ravive les inquiétudes.

Au moins un Français est soupçonné d'avoir pris part à la décapitation de prisonniers, filmée par le groupe Etat islamique (EI) dans une "vidéo de propagande" diffusée dimanche. Et les autorités australiennes ont annoncé pour leur part début novembre que plus de 70 Australiens soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes avaient été privés de leur passeport.

La visite de François Hollande revêt aussi une dimension symbolique avec le centenaire de la Première Guerre mondiale dans un pays où le souvenir des faits d'armes des troupes australiennes, jusque sur les champs de bataille de la Somme, est soigneusement entretenu.

Le président français et son hôte commémoreront leur sacrifice mercredi lors d'une cérémonie au "War Memorial" de Canberra où ils prendront tous deux la parole. Sur les 332.000 engagés volontaires australiens de la Grande Guerre, quelque 45.000 sont tombés sur les champs de bataille de France et de Belgique.

Mais François Hollande ira également à la rencontre de la communauté française, mardi soir à l'Opéra de Sydney. L'Australie fait figure d'Eldorado pour nombre de jeunes français. Ils sont ainsi quelque 26.000 à avoir obtenu un visa de "vacances-travail" cette année. Et le président dînera dans la foulée avec des Français créateurs d'entreprises innovantes.

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Les nouvelles zones de traitement du chikungunya

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Les nouvelles  zones de traitement du chikungunya
PAPEETE, le 17 novembre 2014. Les pulvérisations contre les moustiques pour lutter contre le chikungunya se poursuivent.

Voici un point sur les différentes zones de traitement du chikungunya prévues à partir du mercredi 19 au lundi 24 novembre sur l’île de Tahiti.


- Papeete, deux zones de traitement :

- 1ère zone : de la rue des remparts à l’ avenue Georges Bambridge. Passage le mercredi 19 novembre.

- 2e zone : à Mamao, au début de Titioro. Passage le jeudi 20 novembre.



- Pirae, 2 zones de traitement :

- 1ère zone : quartier Mace. Passage le mercredi 19 novembre.

- 2e zone : au marché de Pirae. Passage le mercredi 19 novembre.



- Faa’a, 1 zone de traitement :
- au PK3, côté mer. Passage le mercredi 19 novembre.



- Punaauia, 1 zone de traitement :
- Sur les hauteurs de Taapuna. Passage le mercredi 19 novembre.


- Papara, 3 zones de traitement :

- 1ère zone : au niveau de la carrière, derrière le premier magasin sur le côté gauche. Passage le vendredi 21 novembre.

- 2e zone : au niveau du lycée polyvalent de Papara. Passage le vendredi 21 novembre.

- 3e zone : derrière la pizzeria Papy, au niveau de l’école élémentaire Apea. Passage le vendredi 21 novembre.



Taiarapu Ouest :

- Toahotu, 1 zone de traitement (report du 12 novembre) : entre la salle du Royaume des témoins de Jéhovah et le Service de l’Equipement. Passage le mercredi 19 novembre.

- Vairao, 1 zone de traitement (report du 12 novembre) : après l’IFREMER, autour du snack Moe. Passage le mercredi 19 novembre.


Taiarapu Est :


- Afaahiti, 1 zone de traitement (report du 14 novembre) : autour de l’école Hei Tama Here, du CFPA, et du lotissement Teueue. Passage le mercredi 19 novembre.


- Pueu, 1 zone de traitement (report du 14 novembre) : à partir du PK8, et autour du Fare Amuira’a. Passage le mercredi 19 novembre.

- Tautira, 2 zones de traitement :

- 1ère zone : au niveau de l’école maternelle et du lotissement Maire Nui. Passages le vendredi 21 et le lundi 24 novembre.

- 2e zone : au niveau de la mairie de Tautira. Passages le vendredi 21 et le lundi 24 novembre.



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Prison de Papeari : les inscriptions au concours de surveillant sont ouvertes

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Prison de Papeari : les inscriptions au concours de surveillant sont ouvertes
Les inscriptions au concours de surveillant pour la Polynésie française sont ouvertes depuis mercredi. Les derniers dossiers devront être déposés le 5 janvier au plus tard. Les épreuves auront lieu en avril et septembre prochain.


Un détenu se plaint de douleurs, que faites-vous ? Vous rassurez la personne détenue et informez rapidement le service médical ? Bonne réponse. Vous pouvez prétendre à devenir surveillant dans la prochaine prison de Papeari. Le ministère de la Justice a mis en place un site internet ù vous pouvez tester si vous êtes prêt ou non pour ce métier. Le poste de surveillant nécessite des « qualités humaines » : «l'écoute, l'autorité et l'esprit d'équipe ».
Depuis mercredi, vous pouvez déposer un dossier d'inscription. Les personnes intéressées peuvent le faire jusqu'au 5 janvier prochain (heure de Paris). Les épreuves écrites auront lieu le 10 avril 2015. Les épreuves d'admissions (sport et oral) auront lieu du 1er septembre au 5 octobre 2015.

Les lauréats de ce concours seront affectés en Polynésie française uniquement. Les frais de déplacement pour les candidats désirant postuler à ces concours ne sont pas pris en charge par l'administration pénitentiaire. Une précision qui devrait refroidir les candidats habitant en métropole ou outre-mer, qui souhaiteraient tenter leur chance et qui permettra de favoriser au mieux l'emploi local. Attention, les épreuves du concours se dérouleront uniquement sur quatre centres d'examen en Polynésie française.
Le site du ministère de la Justice indique que le salaire est de 1 527 euros nets mensuel en début de carrière, soit 182 217 Fcfp.


Questions de culture générale et sport

L’épreuve écrite d'admissibilité dure trois heures. Elle consiste en une série de questions de raisonnement logique, une série de questions à choix multiples de culture générale et la rédaction d’un compte rendu d’événement ou d’incident à partir d’un ou plusieurs documents.

Les épreuves d'admission consistent en une épreuve sportive (course à pied et lancer de poids et une épreuve orale d'admission qui dure 20 minutes maximum. Selon le choix du candidat au moment de son inscription, cette épreuve orale d'admission consiste en un entretien de personnalité portant sur son aptitude à exercer les fonctions de surveillant et ses motivations ou la présentation des acquis de son expérience professionnelle dès lors qu’il dispose d’une expérience professionnelle minimale de trois ans dans les métiers de la sécurité.
Soyez vigilant, à aucun moment des droits d'inscription ne vous seront réclamés, par aucun moyen que ce soit.



Qui peut s'inscrire ?
• Etre de nationalité française.
• Etre âgé de 19 à 42 ans au plus au
1er janvier 2015.
• Etre titulaire d’un brevet des collèges.
• Respecter les conditions physiques d'aptitude à la fonction de surveillant pénitentiaire.
• Jouir de ses droits civiques et ne pas avoir de mentions portées au bulletin n°2 du casier judiciaire incompatibles avec l’exercice des fonctions de surveillant.

Les missions des surveillants pénitentiaires
- Assurer l'ordre et la discipline dans l'établissement.
- Contribuer à l'action de prévention de la récidive auprès des personnes détenues.
- Participer à la sécurité publique.

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Le Haut-Commissaire rend visite à Tahiti Infos

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Le Haut-Commissaire rend visite à Tahiti Infos
PAPEETE, le 17 novembre 2014 - Le plus haut responsable de l'État en Polynésie, accompagné de ses proches collaborateurs, nous a fait l’honneur d’une visite, ce lundi 17 novembre. Nous avons donc présenté les ficelles de notre métier à Lionel Beffre, Haut-Commissaire de la République. Il était accompagné de Marie Baville, Secrétaire Générale du HC et de Emmanuel Sztejnberg-Martin, Directeur de la Communication.

À l'occasion de la visite du Haut-Commissaire Lionel Beffre, la rédaction n'avait jamais été aussi bien rangée… Quand il s'agit de lui montrer les secrets de fabrication de votre journal quotidien, nous n'avons pas ménagé nos efforts. "C'est la première fois que je visite un journal de presse écrite en Polynésie, et je suis ravi d'avoir pu venir voir comment tout cela se passait. Je le lis le matin, et je voulais savoir comment il était fait la veille" nous explique le haussaire.

Lionel Beffre, s'est montré très curieux de voir comment nous organisons notre chemin de fer pour remplir nos pages locales quotidiennes, le déroulé de la conférence de rédaction le matin pour répartir les sujets entre nos 6 journalistes, comment nous sélectionnons les dépêches AFP qui remplissent les pages internationales, comment nous tenons à jour notre site web… Il s'est également intéressé à la fabrication du Fenua TV, votre référence pour les programmes télévisuels.

La direction du journal a ensuite parlé stratégie, en particulier l'achat d'une rotative pour imprimer le journal dès l'année prochaine. Cela permettra d'augmenter notre pagination et le nombre d'exemplaires (enfin assez de Tahiti Infos pour tout le monde) !

Entretien avec Lionel Beffre :

Êtes-vous un lecteur de la version papier ou du site web ?

Lionel Beffre : Je lis la revue de presse qui m'est faite, et c'est donc la version papier. Mais je n'ai pas de journal préféré, car si je loupe une information ça peut m'être fatal, donc j'essaie quand même d'être exhaustif dans mes lectures. Mais j'apprécie votre journal !

Comment trouvez-vous le paysage médiatique de Polynésie ?

Il m'a surpris par sa densité lorsque je suis arrivé, car il y a à la fois des journaux, des radios, des télévisions… Pour une population de 270 000 habitants je trouve que ce paysage médiatique est dense, et en même temps il est de qualité, donc il faut en profiter.

Vous qui êtes un avide lecteur, comment jugeriez-vous Tahiti Infos ?

Ce qui vous sort du lot ce sont les articles de fond que vous faites sur des sujets très importants, qui touchent la Polynésie : la santé, l'environnement, etc… Ils permettent de placer en perspective les grands dossiers qui concernent ce Pays.

Le Haut-Commissaire rend visite à Tahiti Infos

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De la viande de tortue et des perles saisies par les douaniers

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De la viande de tortue et des perles saisies par les douaniers
PAPEETE, le 17 novembre 2014. Un simple contrôle des douanes à la sortie du port de Papeete en fin de semaine dernière a permis aux agents de mettre la main sur 93 kilos de viande de tortue chez deux particuliers de Paea et Papara.
Vendredi 14 novembre : à la sortie du port de Papeete, les douaniers opèrent en soirée un contrôle classique. Dans un pick-up avec deux hommes à bord, ils trouvent une quarantaine de kilos de viande de tortue congelée. La marchandise transitait tout simplement dans des glaciaires réfrigérées. L'origine de cette chair de tortue est encore à déterminer, même si elle vient probablement du sud des Tuamotu : des analyses seront effectuées dans le cadre de l'enquête judiciaire qui démarre.

A la suite de cette découverte, les douaniers ont poursuivi leurs investigations en se rendant cette fois au domicile des deux hommes d'une quarantaine d'années qui se trouvaient dans le pick-up lors de la première saisie effectuée sur le port. Les visites à Paea et à Papara alourdissent le butin des douaniers. La saisie se fixe sur 93 kilos de viande de tortue conservées dans des congélateurs, mais aussi 181 perles et 545 keishis dont on ignore la provenance, et encore une arme et enfin des traces d'ice sur l'un des deux hommes. Au final, la sanction qui se traduira notamment par une amende risque d'être lourde pour ceux qui se livraient à ce trafic. Une amende qui pourrait atteindre le million de Francs pacifique aux deux auteurs identifiés.

La saisie de 93 kilos de viande de tortue est importante : "cela démontre qu'il y a un trafic régulier" précise Bruno Hamon, directeur des services douaniers. Un trafic régulier, donc une organisation avec des acheteurs occasionnels ou réguliers, un réseau et donc forcément des actes de braconnage tout aussi réguliers sur les tortues qui sont pourtant une espèce protégée en Polynésie. D'abord, depuis 1971, une réglementation de la pêche des tortues vertes marines, puis une délibération de l'assemblée de Polynésie de juillet 1990 qui vise à protéger les tortue vertes, imbriquées et luths. Malgré cela, le braconnage persiste car il est lucratif : la chair de tortue se vend sous le manteau environ 5 000 Fcfp le kilo.

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Le Centre islamique de Tahiti se replie en privé

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Le Centre islamique de Tahiti se replie en privé
PAPEETE, le 17 novembre 2014. En une année d'existence, depuis octobre 2013, le Centre islamique de Tahiti a été la cible de multiples critiques et de deux manifestations d'opposants dans les rues de Papeete. Désormais, l'association poursuit son activité de rassemblement des musulmans "qui le souhaitent", sans être exposée en pleine lumière.

Le 14 octobre 2013, le CIT (centre islamique de Tahiti) ouvrait grand ses portes au 11 rue Gauguin en plein cœur de Papeete. La "mosquée" de Tahiti, en l'occurrence une salle de prières, était inaugurée par le président de l'association Centre islamique de Tahiti, Hicham Barkani, arrivé quelques semaines plus tôt de métropole. La levée de boucliers a été immédiate : deux jours plus tard, la mairie signifiait à l'association une interdiction de rassemblement dans ses locaux de la rue Gauguin en mettant en avant la réglementation qui s'impose à tout lieu recevant du public. Le 9 novembre, une manifestation "anti-mosquée" rassemblait quelques centaines de personnes.

Après quelques mois de silence, le CIT revient sur le devant de la scène médiatique avec le retour à Tahiti de son président à la fin du mois de juin dernier. De nouveau, les locaux de la rue Gauguin se retrouvent au centre d'une polémique car les activités de l'association n'ont pas cessé sur place depuis le mois d'octobre 2013, faute d'une injonction claire à ce sujet. Cette fois, la municipalité de Papeete fait notifier officiellement le 10 juillet dernier, l'ordre de fermeture des locaux. Avant cette décision, une commission de sécurité était venue constater sur place la non-conformité des locaux à recevoir du public en dépit de la centaine de m2 du plateau commercial loué. Trois jours plus tard, une deuxième manifestation anti-mosquée dépasse cette fois, à la veille du 14 juillet, le millier de participants dans les rues de Papeete.

Faute de pouvoir mener ses activités au grand jour et avec pignon sur rue sans être la cible de vives polémiques, le CIT a donc fini par rompre le bail commercial de la rue Gauguin. "On a toujours notre siège d'association mais pas dans les mêmes locaux. On a pris un logement, avec un bail d'habitation" indique le porte-parole de l'association. Le CIT est donc aujourd'hui moins visible, moins exposé aussi. "L'association a pour but de rassembler, nous sommes là pour la dignité de ceux qui pratiquent ce culte. La visibilité a conduit à ce que des pratiquants de ce culte soient montrés du doigt, ils se sont fait huer. Nous ne sommes pas là pour faire du bazar ".

Jouant la carte de l'apaisement et du repli sur soi, le Centre islamique de Tahiti fait donc le dos rond "pour laisser passer la tempête". Au point que personne de l'association ne participera, ce mardi, au procès de ceux qui ont déposé des têtes de porc, au seuil du CIT à la fin du mois de juin dernier. "Il y avait eu un dépôt de plainte initial contre ce que l'on estime être un acte isolé, puis c'est le procureur qui a suivi cette affaire au regard de la loi républicaine. Nous ne serons pas là car nous ne demandons rien en compensation" poursuit le porte-parole.
Loin des polémiques médiatiques, l'association poursuit sa levée de fonds en vue de la création d'un site dont elle serait propriétaire. Pas question en tout cas de jeter de l'huile sur le feu : le dossier pénal ne regarde que la justice. Les deux frères impliqués dans ce dossier, qui sont poursuivis pour "provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion" risquent jusqu'à un an de prison et/ou 5,3 millions de Fcfp d'amende.

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Tahiti Export Event : c'est parti jusqu'à mercredi

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Tahiti Export Event : c'est parti jusqu'à mercredi
PAPEETE, le 17 novembre 2014 - Le premier "Tahiti Export Event" a été lancé ce matin et sera ouvert jusqu'à mercredi 19 novembre, dans le hall de la CCISM. Il est destiné aux entrepreneurs polynésiens impliqués ou intéressés par l'exportation.

Pour l'inauguration du salon des exportateurs ce matin, la CCISM, le ministère de l'Économie et le patronat étaient rassemblés en un grand élan pour appeler les exportateurs à l'action. Tous les "facilitateurs" de la place, douanes, entreprises de conseils, spécialistes du e-commerce, du transport, etc., sont là au "Tahiti Export Event "pour guider les chefs d'entreprises et les porteurs de projets.

Des conférences et des tables rondes ont lieu pour faire le point sur la situation de l'export polynésien, et des invités internationaux vont partager avec le public leur expérience sur les marchés nord-américains, japonais et européens.

L'un de ces experts est Elisabeth Leontieff-Hirshon, d'Ubifrance Amérique du Nord. Cette Tahitienne fait carrière dans cet établissement public français chargé d'accompagner les entreprises françaises à l'international, et elle a une grande confiance dans la capacité des entreprises polynésiennes à s'adapter aux marchés mondiaux, surtout avec l'aide d'Ubifrance."Il faut surtout avoir un produit, une offre qui sorte du lot, une valeur ajoutée qui permet de se différencier par rapport à ce qui se fait déjà en Amérique du Nord, et je pense que nous en avons la capacité ici en Polynésie."

Elle nous prête des atouts tels que la créativité, l'inventivité, la ténacité, et note la belle qualité de nos produits, allant de la perle à la création de mode. "Les difficultés en Amérique du Nord ce sont les moyens de financement, car il faut attaquer ce marché sur la durée. Et il faut savoir communiquer sur sa différence." Elle donnera tous les détails ce mardi à 15h lors d'une conférence.

Philippe Maunier, président de la commission export de la CCISM, ajoute de son côté que c'est que dans des marchés de niche que les exportateurs polynésiens tireront leur épingle du jeu. Il analyse aussi que "les exportations ont tendance à stagner. On aurait intérêt à leur donner un petit coup de boost pour pouvoir vendre à l'export. Il faut donc s'adapter aux normes et régulations de certains pays pour pouvoir y vendre. L'Europe qui est très contraignante sur les normes, et les Etats-Unis également."

Pour lui, l'autonomie économique de la Polynésie ne sera possible qu'en développant les exportations.

Tahiti Export Event : c'est parti jusqu'à mercredi

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Hollande en Australie, démonstration du réchauffement spectaculaire des relations

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Hollande en Australie, démonstration du réchauffement spectaculaire des relations
Sydney, Australie | AFP | mardi 18/11/2014 - Le président français François Hollande est arrivé mardi en Australie pour une visite officielle de deux jours, signe d'un réchauffement spectaculaire de relations marquées au fer rouge une vingtaine d'années plus tôt par la dernière campagne d'essais nucléaires français dans le Pacifique sud.

Jamais encore un président français ne s'était rendu en Australie pour une visite officielle. Ses hôtes ont donc déroulé le tapis rouge sous les pas de François Hollande, reçu avec les égards protocolaires d'une "visite d'Etat".

Vingt-et-un coups de canons ont retenti pour saluer son arrivée dans le cadre grandiose de la baie de Sydney, avec en toile de fond le célébrissime opéra de la ville.

Entrant dans le vif du sujet, François Hollande, a vanté devant les milieux d'affaires australiens les entreprises françaises et tout particulièrement Arianespace dont une fusée avait lancé 10 ans plus tôt la sonde Philae, partie à la rencontre de la comète Tchouri. "Ca c'est Arianespace, ça c'est l'Europe, ça c'est la France", s'est-il exclamé.

"Plus de 400 entreprises françaises emploient près de 100.000 personnes" en Australie où s'installent "de nombreux Français, jeunes le plus souvent, cadres de bon niveau", a-t-il rappelé.

Adepte de la "diplomatie économique", le président Hollande est venu en Australie accompagné d'une délégation d'entreprises françaises parmi lesquelles, outre Arianespace, la SNCF, Vinci, GDF Suez, LVMH, DCNS et Safran.

- 'Voyeurisme de la barbarie' -

Mercredi, le président français et le Premier ministre australien, Tony Abbott, se retrouveront à plusieurs reprises pour évoquer, parmi de nombreux autres dossiers, les crises internationales et notamment l'Irak où les forces armées françaises et australiennes sont engagées au sein d'une même coalition internationale contre le groupe Etat Islamique (EI).

Les deux pays partagent une même préoccupation face aux combatants étrangers qui ont rejoint les rangs de cette organisation en Syrie ou en Irak. La question sera sans nul doute abordée alors qu'ils joignent leurs efforts, notamment en matière de renseignement, et qu'une actualité brûlante ravive les inquiétudes.

Au moins un Français est soupçonné d'avoir pris part à la décapitation de prisonniers, filmée par l'EI dans une vidéo diffusée dimanche et qualifiée par François Hollande de "voyeurisme de la barbarie" dans l'avion qui le menait en Australie.

Quant aux autorités australiennes, elles ont annoncé début novembre que plus de 70 Australiens soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes avaient été privés de leur passeport.

La visite de François Hollande revêt aussi une dimension symbolique avec le centenaire de la Première Guerre mondiale dans un pays où le souvenir des faits d'armes des troupes australiennes, jusque sur les champs de bataille de la Somme (nord de la France), est soigneusement entretenu.

"Je sais ce qu'un pays commme la France doit à l'Australie", a-t-il ainsi souligné dès son arrivée.

Le président français et son hôte commémoreront le sacrifice des soldats australiens lors d'une cérémonie au "War Memorial" de Canberra où ils prendront tous deux la parole. Sur les 332.000 engagés volontaires australiens de la Grande Guerre, quelque 45.000 sont tombés sur les champs de bataille de France et de Belgique.

François Hollande ira également à la rencontre de la communauté française, mardi soir à l'Opéra de Sydney. L'Australie fait figure d'Eldorado pour nombre de jeunes français. Ils sont ainsi quelque 26.000 à avoir obtenu un visa de "vacances-travail" cette année. Le président dînera dans la foulée avec quelques-uns d'entre eux, créateurs d'entreprises innovantes.

Quasiment rompu en 1995 et 1996 en raison de la reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique sud, le lien entre la France et l'Australie a été renoué progressivement à la fin des années 90 avec la participation des forces armées française à une opération de l'ONU sous commandement australien.

"Aujourd'hui, l'épisode des essais nucléaires est oublié", assure ainsi un diplomate français.

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Pas de nouvelles du félin mais un singe retrouvé en région parisienne

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Pas de nouvelles du félin mais un singe retrouvé en région parisienne
Quatre jours après la fausse alerte au tigre en Seine-et-Marne, un petit singe, bel et bien réel, a été capturé dimanche matin au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis.

Quatre jours après la fausse alerte au tigre en Seine-et-Marne, un petit singe, bel et bien réel, a été capturé dimanche matin au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). L'animal, un macaque de Barbarie "âgé d'un un an et demi ou deux ans et d'une taille d'environ 80 centimètres" a été signalé vers 11H20 par un riverain d'un quartier résidentiel du Blanc-Mesnil, à quelques encâblures de l'autoroute A1. Le singe se trouvait sur le muret de son pavillon.

Arrivés sur place vers 11H30, les pompiers de la Brigade cynotechnique basée à Saint-Denis l'ont capturé à l'aide de filets et d'un lasso. "Il était relativement tranquille, il n'a pas donné de coups de griffes ou de crocs. On n'a pas eu besoin de l'anesthésier pour intervenir. Il était un peu agité après l'intervention et il a eu une petite anesthésie à ce moment-là pour le calmer", a précisé un pompier. Pris en charge par l'association 30 millions d'amis, le singe a ensuite été transporté dans une pension animale à Tremblay-en-France et va prochainement être transféré dans un refuge en Belgique.

L'origine de ce singe errant est pour l'instant inconnue. Aucun cirque n'étant présent à proximité, il pourrait s'agir d'un animal détenu par un particulier. Il n'est en effet pas rare que des magots, souvent ramenés d'Afrique du Nord, soient récupérés par les autorités de Seine-Saint-Denis.

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Miss France : premier shooting en maillot pour Hinarere Taputu

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Miss France : premier shooting en maillot pour Hinarere Taputu
PAPEETE, le 18 novembre 2014. La préparation des 33 candidates au concours de Miss France se poursuit.


L’humeur est à la détente et au plaisir de profiter du décor paradisiaque de Punta Cana pour nos miss, mais pas que. Nos 33 beautés passent à l’action dès le deuxième jour de leur périple avec des séances photo en maillot de bain et des séquences vidéo à enregistrer pour le prime.

Miss Tahiti 2014 a posté ce matin sur sa page Facebook la traditionnelle photo des candidates en maillot.


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Badminton : Tournoi à l'université ce week-end

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Plus de 150 matchs de badminton joués en 2 jours
Les jeunes en force
Badminton : Tournoi à l'université ce week-end
Pour cette saison 2014-2015, la fédération Tahitienne de badminton a programmé une compétition par mois. Le tournoi a commencé ce weekend à la salle de l'université de Punaauia. Il a réunit environ 50 « badistes » qui se sont affrontés pendant 2 jours, le samedi 15 dans l'après-midi et le dimanche 16 novembre toute la journée.

Le samedi était consacré aux jeunes avec 1 tableau mixtes chez les cadets/juniors, et 3 tableaux simples en catégorie minimes garçons, cadettes juniors et cadets juniors. Les matchs ont été très disputés et nombreux. Effectivement, pour certains jeunes, la journée fut très longue avec non moins de 10 matchs. La compétition qui avait démarré vers 13 heures, s'est terminée aux alentours de 21h30 avec les meilleures qui ont réussi à confirmer leur rang de favori.

Coralie Bouttin et Kyliam Scilloux ont gagné en simple et en mixte dans la catégorie cadet/junior.

Ces résultats sont satisfaisants et encourageant pour les futurs Oceanias des moins de 19 ans qui auront lieu à Auckland au mois de février 2014. Chez les minimes, Louis Beaubois s'impose avec des matchs très accrochés dans l'ensemble. A noter la troisième place du jeune prodige Keivens Scilloux, qui joue deux catégories au-dessus de la sienne. La journée du dimanche était dédiée aux catégories séniors et vétérans. Les jeunes étaient encore à l'honneur avec, dans le tableau simple dame catégorie D, la victoire de Coralie Bouttin et dans le tableau mixte D, également avec Kyliam Scilloux. Dans le tableau simple homme D, c'est Nicolas Mouret qui s'impose après des matchs en général accrochés.

Dans la catégorie B/C, c'est Rauhiri Goguenheim qui l'emporte en ne perdant aucun sets et Kyliam Scilloux qui finit 2ème suivi de Glen Le Foll. A noter que Coralie Bouttin réussit le quadruplé ce week end en comptabilisant 21 matchs gagnés.
Pour clôturer cette année, les "badpeople" pourront de nouveau en découdre lors du tournoi de Noel qui se déroulera le 6 et 7 décembre à la salle de l'université avec du Double et du mixte.

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Coupure d'eau jeudi au lotissement Atima 2 de Mahina le 20 novembre

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En raison d’une fuite détectée sur le bassin qui alimente votre lotissement, des travaux d’inspections seront entrepris par l’équipe technique de la Régie de l’Eau le jeudi 20 novembre à 6h00. L’eau devrait revenir dans les foyers le jeudi soir vers 19h00, toutefois, pour des raisons techniques, les travaux pourront durer 1 jour de plus.

Pour toutes informations utiles vous pouvez contacter le 87 718 112 et le 87 25 65 33.

Parau Fa’ara ra’

No te ho’e fifi e ite hia nei i ni’a i te piha pape o ta outou e fana’o nei, te fa’ara mai ra te piha no te faatere ra’a o te pae no te pape o te fare oire no Mahina e, e tapu hia ta outou pape i teie mahana maha 20 no novema mai te hora ono i te po’ipo’i( 6h00). E ho’i mai ta outou pape i te hora hitu i te pô (19h00), te ra ra, mai te peu noa tu e tupu mai te ho’e fifi e atu i ni’a no a i taua piha pape e nehenehe te pape e mau tae atu i te mahana pae.

No te mau ha’amaramarama ra’a è atu, e niuniu atu i te mau numera i muri nei :
87 718 112 aore ra i te 87 25 65 33.

Maururu no te fa’a’oro ma’i ra’a mai.

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Changements climatiques : la France veut se tenir aux côtés de l’Océanie

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Changements climatiques : la France veut se tenir aux côtés de l’Océanie
NOUMÉA, mardi 18 novembre 2014 (Flash d’Océanie) – Le Président de la République française, François Hollande, a affiché en début de semaine la volonté de son pays de se tenir aux côtés des petits États insulaires du Pacifique, parmi les premiers de la planète à être directement confrontés aux effets néfastes des changements climatiques, en premier lieu la montée du niveau des océans.
À l’occasion d’un bref déplacement en Nouvelle-Calédonie, M. Hollande a consacré une bonne partie de l’après-midi de lundi à un « dialogue de haut niveau » avec des chefs d’États et de gouvernements, ainsi que des diplomates et représentants d’organisations régionales et internationales spécialisées dans le développement et l’environnement.

Au siège de la Communauté du Pacifique (CPS, organisme intergouvernemental dont le siège se trouve à Nouméa), M. Hollande, accompagné de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, de la ministre française des Outre-mers, George Pau-Langevin et de son conseiller spécial pour la protection de la planète, Nicolas Hulot, s’est exprimé devant un parterre de dirigeants océaniens.
Son message, en substance, a été d’affirmer le prééminence et l’ « urgence » de la situation dans le Pacifique, au regard des changements climatiques et de se faire le porte-voix de leur cause lors de la prochaine grande échéance planétaire : la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21), qui se tiendra à Paris en décembre 2015 et dont un des objectifs majeurs est de tenter de parvenir à un accord de dimensions planétaire concernant les mesures en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

À l’occasion de sommets internationaux, les États du Pacifique, et de manière générale les États insulaires, n’ont eu de cesse d’alerter la communauté internationale sur leur tangible réalité concernant les effets des changements climatiques.
Ils se sont heurtés jusqu’ici à une fin de non-recevoir, les grands pays pollueurs refusant de réduire leurs niveaux d’émission de gaz à effet de serre.

« La guerre la plus catastrophique est celle que nous menons nous-mêmes contre les générations futures (…) Le monde n’a jamais été confronté à un défi d’une telle ampleur, et c’est la raison pour laquelle la France sera fière d’épauler la communauté océanienne (…) Nous devons définir les moyens qui nous permettront de créer l’environnement économique post-carbone. Si nous négligeons d’accompagner les pays les plus pauvres et les plus vulnérables dans cette transition vers un développement durable, il nous sera impossible de conclure le moindre accord contraignant sur l’action climatique future », a déclaré lundi le Président Hollande.

Ont notamment participé à cette réunion les Premiers ministres des Îles Cook (Henry Puna), de Niue (Toke T. Talagi), de Tuvalu (Enele Sopoaga), de Vanuatu (Joe Natuman), les Présidents de Kiribati (Anote Tong), du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (Cynthia Ligeard), de la Polynésie française (Édouard Fritch) ainsi que plusieurs ministres représentant d’autres gouvernements océaniens.



Parmi les mesures concrètes annoncées par M. Hollande, lundi, à la CPS : le financement par la France d’un nouveau poste d’expert, basé au sein de cette organisation, et qui sera spécialisé dans les questions de changements climatiques.
Par ailleurs, le Président français a appelé de ses vœux le principe d’une allocation systématique du Fonds Vert à la région Océanie.
En retour, Anote Tong, Président de Kiribati, a applaudi les engagements français et promis à son tour le soutien du bloc des États océaniens à la France, notamment dans le cadre de la prochaine conférence de Paris.
« Nos peuples sont résilients ; ils ont réussi jusqu’ici à assurer leur subsistance, mais leur aptitude à survivre est aujourd’hui compromise par le changement climatique, et le temps est peut-être venu pour eux de solliciter l’aide du reste de la communauté internationale. Nous voulons donner à la France l’aide dont elle a besoin pour la préparation de la COP 21 », a affirmé le dirigeant océanien.
L’un des objectifs affichés de cette conférence est de parvenir à un accord visant à limiter le réchauffement planétaire à un maximum de 2 degrés Celsius.

Début novembre 2014, le gouvernement fidjien a appelé à soutenir la nomination du Président de Kiribati, Anote Tong, pour un Prix Nobel de la Paix.
En milieu de semaine dernière, par ailleurs, les Présidents américain et chinois, Barack Obama et Xi Jinping, ont annoncé conjointement leur engagement en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Les pirogues océaniennes veulent rappeler l’Australie à la réalité

En fin de semaine dernière, non loin de la Nouvelle-Calédonie, en Australie, trois pirogues traditionnelles océaniennes ont fait une arrivée remarquée dans le port de Sydney, afin de faire entendre, une nouvelle fois, les appels à l’aide des petites îles océaniennes face à la menace de changements climatiques majeurs.
Cette manifestation navale intervenait à l’occasion de la tenue jusqu’au 19 novembre 2014 de la conférence de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), en présence de plusieurs milliers de délégués.
Cette conférence dédiée aux parcs naturels se tient tous les dix ans.
Mais pour cette conférence, c’est à la cause plus globale encore des changements climatiques et de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, identifiés comme l’une des cause de la montée du niveau des océans, que les militants océaniens ont décidé une nouvelle fois de s’attaquer.
Cette flottille de « vakas » (nom océanien de ces pirogues millénaires utilisées il y a quatre mille ans pour les grandes migrations en provenance d’Asie du Sud-est) avait dans un premier temps traversé le Pacifique, depuis plusieurs points de départ (îles Cook, Samoa, Fidji et Nouvelle-Zélande).
Au cours de leurs voyages, les équipages ont aussi scrupuleusement respecté les méthodes ancestrales de navigation aux étoiles.
Pour la phase finale de ce voyage et l’arrivée à Sydney, plusieurs dirigeants océaniens (dont ceux de Kiribati - Anote Tong-, des îles Cook -Henry Puna- et de Palau -Tommy Remengasau -) ont décidé de monter à bord de ces embarcations, afin de mieux porter encore le message destiné aux grands pays pollueurs.
M. Tong, qui était présent à Sydney cette semaine pour l’arrivée de ces pirogues, a réitéré son message à l’attention des grands pays.
En substance, recourant à l’image du « canari dans la mine », il a rappelé que les grands pays industrialisés auraient tort d’ignorer les appels au secours des petits États insulaires car, selon lui, ce ne sont que les avant-signes d’un dérèglement planétaire qui, en finale, les touchera aussi.

Au plan intérieur, un groupe de militants australiens, jeudi 13 novembre 2014, avait décidé, quant à lui, de décliner encore ce message et dénoncer l’attitude notoirement climatosceptique du Premier ministre Tony Abbott.
Sur la célèbre plage de Bondi Beach, près de Sydney, ils ont été plusieurs dizaines à se rassembler et se faire prendre en phot la tête…. Enfouie dans le sable.
Objectif : dénoncer ce qu’ils considèrent comme la politique de l’autruche menée par le chef de l’exécutif australien, qui a récemment fait abroger une loi instituant une taxe carbone votée par un gouvernement précédent.
À l’occasion de la conférence de l’UICN, l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud a annoncé la création d’un parc national, le « Marais éternel », situé dans des marais, au Nord de cet État.
Par ailleurs, l’Australie a annoncé lundi 17 novembre 2014 la signature d’une convention avec la Chine, dont le Président Xi Jinping était en visite officielle, en matière de « coopération » dans le domaine des changements climatiques.
Cet accord, selon les signataires (qui se rencontraient dans le cadre du dialogue ministériel australo-chinois), a pour objectif de signifier l’engagement de ces deux pays dans ce domaine, en particulier pour « l’énergie efficiente, une coopération technologique et des mesures précises des données concernant les émissions de gaz à effet de serre ».

Plusieurs États insulaires du Pacifique, parmi les moins élevés au-dessus du niveau de la mer, sont confrontés à la montée des océans, qui ronge lentement leurs terres arables et habitables.
Ce phénomène concerne notamment les îles Fidji, Kiribati, Marshall, Tuvalu et certaines îles de Vanuatu ou de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Dans certains États, comme à Fidji, des programmes de déménagements de villages entiers sont déjà en cours.
Le gouvernement de Kiribati, pour sa part, a fait l’acquisition de plusieurs milliers d’hectares de terrain sur l’île fidjienne de Vanua Levu, en prévision de la nécessité de cultiver des ressources alimentaires, voire même d’y déplacer une partie des populations les plus directement menacées par la montée du niveau des océans.

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