Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live

Temanava domine Manu Ura et file en Ligue 1

$
0
0
Temanava domine Manu Ura et file en Ligue 1
Tahiti, le 10 juillet 2021 – Temanava s'est imposé, ce samedi, face à Manu Ura sur le score de 5-0 dans le match de barrage d'accession à la Ligue 1. Avec Tiare Tahiti, il y aura donc deux formations de Moorea qui évolueront parmi l'élite du football polynésien la saison prochaine. 

Dernier match de la saison de football, ce samedi au stade Pater. Au programme, le barrage d'accession à la Ligue 1 qui a opposé Manu Ura, quatrième des playdown , à Temanava, vice-champion de Ligue 2 cette saison derrière Punaruu. 

Une rencontre dominée dans les grandes largeurs par les rouges et noirs de Moorea qui ont eu face à eux une bien pâle équipe des mauves de Paea. Vaiharuru Tapotofarerani, intenable tout au long du match dans son couloir gauche, a ouvert le score pour Temanava après le quart d'heure de jeu sur un coup-franc vicieux (1-0). Dans la foulée le même Tapotofarerani n'était pas loin d'inscrire le but du break à la suite d'un beau mouvement collectif. Mais ce n'était que partie remise pour Temanava qui a accru son avantage au score juste avant le retour aux vestiaires, grâce à une réalisation de Yorick Wadehnane (2-0). 

"On va viser plus haut que le maintien"

Complètement dépassée et privée de son meilleur buteur, Matatia Paama qui s'est envolé avec les Tiki Toa, la formation de Paea a ensuite sombré au cours des 45 dernières minutes. Peaumatarii Hunter s'est également invité à la fête en inscrivant le but du 3-0 pour Temanava deux minutes à peine après la pause. Vaiharuru Tapotofarerani s'est lui offert un doublé à la 55e minute (4-0) et Bryan Toromona, entré en cours de jeu, a parachevé le succès de Temanava qui s'est donc imposé sur le score sans appel de 5-0. 

"Le score donne l'impression que c'était un match facile, mais on a parfaitement bien préparé ce match avec les joueurs. L'objectif en début de saison c'était de monter en Ligue 1, on l'a rempli", s'est réjoui Bernard Vahirua, coach de Temanava, à l'issue de la rencontre. Et pas question de faire de la simple figuration la saison prochaine en Ligue 1 comme l'a annoncé Vahirua. "On va viser plus haut que le maintien. On va recruter des joueurs en conséquence pour assumer nos ambitions." 

Sur les 12 équipes qui évolueront en Ligue 1 la saison prochaine, deux seront donc issues de Moorea. Tiare Tahiti qui disputera sa quatrième saison parmi l'élite et Temanava qui retrouve donc l'élite plus de dix ans après l'avoir quitté. Manu Ura pour sa part est relégué en Ligue 2 aux côtés de Arue et de JT. 

Les équipes qui disputeront la prochaine saison de Ligue 1
Pirae
Vénus
Dragon
Tefana
Tiare Tahiti
Central
Pueu
Olympic Mahina
Excelsior
Mataiea
Punaruu (promu)
Temanava (promu)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un timide concours de danse solo à Hao

$
0
0
Un timide concours de danse solo à Hao
Hao, le 10 juillet 2021 – Malgré le peu de candidats, le concours de danse en individuel organisé vendredi dans le cadre du Heiva, s'est déroulé dans une ambiance qui a ravi candidats et spectateurs.
 
Sur la place de la mairie et sous les yeux des trois membres du jury, trois catégories étaient proposées : meilleure danseuse adulte, meilleure danseuse ado et meilleur danseur ado. Celle de meilleur danseur adulte n'ayant pas eu lieu faute de participants. Chez les adolescents on ne s'est pas beaucoup bousculé aux inscriptions puisque chaque catégorie ne comptait qu'un participant. Cela n'a rien enlevé à la qualité de la prestation de la jeune Heilani et de Georgio qui ont remporté chacun une enveloppe de 4000 Fcfp.
Dans la catégorie meilleure danseuse adulte, quatre participantes ont défendu leurs chances  et parmi elles Maimiti qui gagne le concours devant Teragi et Emmanuella, et enfin Lyndi prend la quatrième position.
On peut s'interroger sur le manque d'engouement concernant les hommes. Peut-être un manque de préparation de la part du comité organisateur,  un éloignement de la culture locale ou encore des enveloppes de prix pas assez garnies. Il faudra y réfléchir pour les prochaines éditions. Heureusement, il reste encore heureusement quelques irréductibles qui sont prêts à perpétuer les traditions et à faire le show.

Cette soirée a aussi été l'occasion de remettre les prix de concours artisanaux :
Celui du bouquet végétal sec attribué à Tuheata devant respectivement Saïda, Nadège et Manutahi.
Celui de la confection robe et parures ( robe, couronne de cou, bracelet et bague ), remporté par Saïda devant la jeune Tevaitea et Tehoro.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une centaine de jeunes en colonie à Rangiroa

$
0
0
Une centaine de jeunes en colonie à Rangiroa
Rangiroa, le 10 juillet 2021 – Plus d’une centaine d'enfants et adolescents en provenance de Tahiti vont pouvoir pleinement profiter, grâce au CMEA, à une colonie de vacances où ils partageront des activités variées dans un cadre éducatif et sécurisé durant tout le mois de juillet.

L'association des Conservatoires de musique et d'expression artistique (CMEA) de Polynésie organise durant tout le mois de juillet un centre de vacances avec hébergement à l’école primaire de Tiputa. Une cinquantaine d’enfants (dont 5 issus de l’île) sont arrivés mercredi dernier en provenance de Tahiti, suivie vendredi par une autre cinquantaine d'ados de 12 à 18 ans toujours en provenance de Tahiti. Ces derniers  seront logés à l’extérieur du village de Tiputa, sur le motu vana vana.

La directrice du centre, Pita Ramona a rappelé le choix de la destination et ses objectifs : "Nous venons à Rangiroa tout simplement parce que cela va faire plusieurs années que nous sommes implantés sur cette île, et que nous avons de la main-d’œuvre, avec des animateurs diplômés de l’île qui ont été formés, certains encore l’année dernière. Avec toute cette structure, nous avons tous ce qu’il faut afin de mener à bien et en toute sécurité ces centres de vacances ici. L'idée générale est de dépayser les enfants de Tahiti, afin qu’ils puissent découvrir Rangiroa en particulier et la vie de ses habitants. La plupart des enfants n’a jamais pris l’avion et ne connait pas un motu tout simplement. Nous avons mis en place des activités à caractères éducatifs, culturels et sportifs. Aussi en parallèle nous avons organisé des sorties si les prévisions météorologique le permettent telles que : la sortie au lagon vert, des tours de jet ski, la visite de l'huilerie de Tiputa et bien d’autres encore."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Odah et Dako : “Le spectacle sera à l’image des spectateurs !”

$
0
0
Odah et Dako : “Le spectacle sera à l’image des spectateurs !”
TAHITI, le 11 juillet 2021 - Habitués des scènes ouvertes aux humoristes, Odah et Dako seront à Tahiti cette fin de semaine pour un spectacle original. Le duo mêle le stand-up, la musique et l’improvisation. Ils découvrent actuellement la Polynésie et les Polynésiens pour assurer un show qu’ils espèrent “à la hauteur”.

Le duo formé par Odah et Dako a l’habitude de la scène. Il est un habitué du Jamel Comedy Club, du Festival de Montreux, du Festival Juste Pour Rire de Montréal, du théâtre Le République et de l’émission VTEP. Pour la première fois, ils vont monter sur une scène polynésienne, invités par Salt Event. Alexis Weyne, chef de projet affirme “qu’ils ont hâte de se frotter à un autre public”. Un public qu’ils ne connaissent pas encore et qu’ils ont à cœur de satisfaire. Alors qu’ils découvrent le fenua pour préparer le rendez-vous ils ont répondu à quelques questions.

Tahiti Infos : Qui êtes-vous et comment votre duo est-il né ?
Odah & Dako : “On s’appelle Odah & Dako, on forme un duo d’humoristes. On fait des spectacles qui mêlent le stand-up, la musique et l’improvisation. On est des potes d’enfance, nous avons grandi dans la même ville (dans le Val-de-Marne, ndlr). On s’est rencontré d’abord sur les terrains de football parce qu’on a tous les deux joué dans le club de la ville, puis on a été dans le même lycée.

Tahiti Infos : Qu’est-ce qui vous plait dans cet exercice d’improvisation ?
Odah & Dako : “On aime l’exercice d’improvisation car c’est très stimulant intellectuellement, tu ne peux pas te contenter de suivre ton texte et de rester dans ta zone de confort. Il faut être alerte tout le temps ! Et quand on fait de l’improvisation, c’est toujours plus sympa d’être à deux, car on ne sait pas ce que l’autre va dire, c’est ce qui rend le truc ludique ! C’est pourquoi nous préférons fonctionner en duo.

Tahiti Infos : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre manière de travailler ?
Odah & Dako : “L’improvisation, c’est la capacité à rebondir sur une situation. Donc plus tu es confronté à des situations inédites, plus tu sais comment réagir, et plus ta capacité à improviser se développe. Du coup, plus tu fais des scènes, plus tu dois gérer des éléments que tu n’avais pas prévu de gérer, et plus tu deviens fort. C’est ça l’entraînement.

Tahiti Infos : Comment procédez-vous pour monter un spectacle ? Avez-vous des thèmes, un fil conducteur, des personnages attitrés ?
Odah & Dako : “Nous sommes partis de ce qu’on savait faire et de ce qu’on aimait faire pour essayer de donner une performance qui nous ressemble. Il y a évidemment un fil conducteur, le nôtre se base sur comment on est passé de camarades de classe à faire des spectacles à deux.

Tahiti Infos : Connaissez-vous la Polynésie et sinon, comment l'imaginez-vous ?
Odah & Dako : “Nous ne sommes jamais venus ! La seule chose qu’on a pu imaginer, c’est qu’on va découvrir des paysages uniques, qu’on n’a jamais vus.

Tahiti Infos : Comment imaginez-vous le public polynésien ? Qu'avez-vous prévu pour lui ?
Odah & Dako : “Nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend ! C’est pour ça qu’on vient avant pour s’imprégner de l’ambiance, et pouvoir donner au public une prestation à la hauteur ! Mais dans notre show, vous verrez que c’est le public qui donne. Le spectacle sera donc à l’image des spectateurs !

Odah et Dako : “Le spectacle sera à l’image des spectateurs !”
Pratique

Le jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 juillet à l’hôtel Le Tahiti by Pearl Resort.
À 19 heures.
Tarif : à partir de 4 900 Fcfp.

Contacts

Tél. : 40 82 64 61
FB : Salt Event
contact@salt-event.com

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"A Tomo Mai i Ava Uta", une exposition exceptionnelle

$
0
0
TAHITI, le 11 juillet 2021 - C’est un rendez-vous sans précédent qui s’annonce. L’exposition A Tomo Mai organisée par la galerie Winkler va avoir lieu dans un lieu confidentiel et, de coutume, inaccessible au public : la résidence de l’Amiral à Punaauia, Ava Uta. Des visites guidées, gratuites mais sur réservation seront organisées pour en profiter.

A Tomo Mai est une exposition inédite qui rassemblera 28 artistes aux talents divers. “Nous travaillons sur ce projet depuis le début de l’année. Des artistes ont été sollicités puis sélectionnés. Certains ont créé des œuvres spécialement pour ce rendez-vous”, raconte Vaiana Drollet de la galerie Winkler. C’est elle qui est chargée de la partie artistique de A Tomo Mai.

L’exposition a ceci d’exceptionnel qu’elle est prévue dans la résidence de l’Amiral à Punaauia, Ava Uta. Un lieu fermé qui n’aurait ouvert ses portes qu’une seule fois au public ces dernières années. Concrètement, et en raison des contraintes liées au lieu, des visites guidées seront organisées. L’accès sera gratuit, mais pas libre.

Les visiteurs embarqueront pour un voyage sensoriel au sein du parc de la résidence, mais aussi dans les espaces intérieurs. Yling Changues, artiste, porte-parole de l’exposition, affirme que tout sera pensé dès l’entrée. La visite, les œuvres, les lieux résonneront les uns avec les autres. Ensemble, ils donneront naissance à un parcours cohérent racontant les traditions via une approche contemporaine. Chaque œuvre –les artistes ont utilisé différents médiums– sera mise en scène. Rien ne sera laissé au hasard.

Lors de l’inauguration, une performance sera assurée par Iho Tumu. Héritière de la lignée des Teva, princesse, elle partagera un voyage intérieur. Elle sera accompagnée dans sa démarche par Hugues Oopa (il assurera un ‘orero), par une poignée de danseuses et par Libor Prokop (il jouera de la flûte nasale).

A Tomo Mai s’inscrit dans une démarche commune initiée par la galerie Winkler, le Conseil des Femmes de Polynésie ainsi que Katay Rey qui réside à Ava Uta. “Je suis arrivée à Tahiti en août dernier et j’ai eu la chance de rencontrer rapidement des femmes extraordinaires qui m’ont parlé de leur projet pour les femmes et les enfants en difficultés”, dit cette dernière. Consciente d’avoir “grandi dans une famille heureuse” et d’être aujourd’hui à l’abri des besoins et de la violence, elle est engagée auprès de conseil des femmes.

Une première manifestation commune a eu lieu à l’assemblée à l’occasion de la journée de la femme en mars dernier. Elle avait été baptisée Art hine. A Tomo Mai est une deuxième manifestation confirmant les liens qui se tissent entre le Conseil des femmes et les artistes via la galerie Winkler. Une partie des fonds récoltés servira à la construction du centre de la femme Te Pū o Te Hine Here. Un prolongement du centre existant Pū O te Hau. Les visiteurs qui profiteront des visites guidées seront également invités à faire des dons, dans la mesure du possible.

Pratique

Les 28, 29, 30 et 31 juillet à la résidence de l’Amiral, Ava Uta.
Des visites guidées gratuites seront organisées à 10 heures, 12 heures et 14 heures.
Réservation obligatoire auprès de la galerie : 40 42 81 77.

Contacts

Conseil des femmes : 40 43 22 25
conseildesfemmes@mail.pf

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Virus: premiers touristes étrangers sans masques expulsés de Bali

$
0
0
Virus: premiers touristes étrangers sans masques expulsés de Bali
Bali, Indonésie | AFP | lundi 12/07/2021 - Plusieurs touristes étrangers ont été expulsés lundi de l'île indonésienne de Bali après avoir été surpris sans masques, une première alors que l'Indonésie fait face à une flambée épidémique provoquée par le variant Delta du coronavirus.

Trois visiteurs en provenance des Etats-Unis, de Russie et d'Irlande ont été placés sur des vols à destination de leurs pays d'origine après avoir été surpris sans masques dans des lieux publics, en violation des nouvelles règles de tolérance zéro adoptées à Bali, selon les autorités.

"Ils ont violé les normes sanitaires de base requérant le port d'un masque pendant cette période d'état d'urgence", a déclaré Jamaruli Manihuruk, responsable de l'administration judiciaire à Bali.

Une femme russe qui a refusé d'observer une quarantaine après avoir été testée positive doit également être expulsée, dès qu'elle ne sera plus porteuse du virus, a-t-il ajouté.

Ces quatre touristes étrangers sont les premiers à être expulsés pour avoir violé les nouvelles règles en vigueur à Bali.

L'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé au monde avec près de 270 millions d'habitants, a comptabilisé un nombre record de 40.427 personnes positives au cours des 24 dernières heures, ainsi que 891 décès.

Le nombre de cas quotidiens a quadruplé en moins d'un mois.

Les nouvelles règles de distanciation sociale, beaucoup plus strictes, doivent demeurer en vigueur en Indonésie au moins jusqu'au 20 juillet.

L'île de Bali a été jusqu'à maintenant moins touchée que le reste du pays, mais le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour. L'île a enregistré au total 56.000 cas et 1.648 décès.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'épidémie continue de se propager à Sydney malgré le confinement

$
0
0
L'épidémie continue de se propager à Sydney malgré le confinement
Sydney, Australie | AFP | lundi 11/07/2021 - Le foyer épidémique ne cesse de s'étendre à Sydney en dépit du confinement imposé dans la première ville australienne, ont annoncé les autorités qui ont recensé une nouvelle hausse du nombre de contaminations.

Au total, 112 nouveaux cas ont été recensés ces 24 dernières heures dans l'agglomération, soit un record depuis le début de cette vague épidémique, alors que le confinement est dans sa troisième semaine.

Le virus s'est en outre propagé à de nombreux quartiers de l'agglomération, qui compte cinq millions d'habitants.

La Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, l'Etat qui a Sydney pour capitale, a expliqué que nombre de nouveaux cas étaient des membres de la famille ou des amis des personnes contaminées qui les avaient rencontrées en dépit des consignes dissuadant les contacts en dehors du foyer.

Les habitants de Sydney n'ont actuellement le droit de sortir de chez eux que pour faire leurs courses, consulter un médecin ou pour faire du sport en extérieur.

"Si vous prenez des risques, vous prenez des risques pour toute votre famille", a averti la Première ministre Gladys Berejiklian.

Samedi, une nonagénaire est décédée quelques heures après avoir été diagnostiquée positive au nouveau coronavirus. Il s'agit du premier décès lié à une transmission locale du coronavirus en Australie depuis le début de l'année.

Le confinement est censé prendre fin vendredi mais les autorités ont prévenu qu'il serait probablement prolongé. En l'état actuel, Sydney est presque totalement coupée du reste du pays.

La Nouvelle-Galles du Sud totalise 678 infections depuis le début de cette vague épidémique mi-juin.

Ce chiffre est nettement inférieur aux bilans de la plupart des grandes villes dans le monde. Mais il constitue un défi de taille pour l'Australie qui a adopté une approche visant à atteindre le zéro cas de transmission locale.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Virus: la Nouvelle-Zélande annonce une réunion extraordinaire de l'Apec

$
0
0
Virus: la Nouvelle-Zélande annonce une réunion extraordinaire de l'Apec
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 11/07/2021 - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé lundi une réunion extraordinaire des dirigeants du forum de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), vendredi, et ce afin d'améliorer la réponse à la pandémie des pays de cette région.

La Nouvelle-Zélande doit organiser en novembre en ligne le sommet annuel rassemblant les 21 membres de cette organisation. Mais elle a convoqué pour vendredi une réunion extraordinaire pour examiner les actions à prendre face à la crise sanitaire.

Elle a affirmé que les présidents américain et russe Joe Biden et Vladimir Poutine avaient confirmé leur participation, de même que "la majorité des autres dirigeants de l'Apec".

"C'est la première fois de l'histoire de l'Apec que les dirigeants ont une réunion supplémentaire au niveau des dirigeants et cela reflète notre désir de naviguer ensemble jusqu'à la sortie de la pandémie de Covid-19 et de la crise économique", a déclaré Mme Ardern dans un communiqué.

"Les économies de l'Apec ont souffert au cours de l'année écoulée de leur pire contraction (depuis la Seconde Guerre mondiale) avec la suppression de 81 millions d'emplois, ce qui fait qu'une réponse collective est vitale pour accélérer la reprise économique de toute la zone".

L'Apec rassemble les pays bordant le Pacifique, des Etats-Unis à l'Australie, en passant par la Papouasie Nouvelle-Guinée, la Chine ou le Chili. Ils représentent ensemble 60% du PIB mondial.

Mme Ardern a précisé que les dirigeants de l'Apec se pencheraient vendredi sur divers dossiers comme la façon de rendre les campagnes de vaccination plus efficaces ou les mesures à prendre pour protéger l'emploi et les économies.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tortues marines : La Diren dénonce le "massacre"

$
0
0
Tortues marines : La Diren dénonce le
Tahiti, le 12 juillet 2021 - La direction de l'Environnement alerte lundi à propos d'une recrudescence des actes de maltraitance constatés en Polynésie sur les tortues marines, depuis le début de l'année. "Ces actes gratuits confirment une tendance actuelle au massacre pur et simple d’espèces protégées", dénonce la Diren.

Dans un communiqué diffusé lundi, la direction de l'Environnement (Diren) tire la sonnette d'alarme pour dénoncer une recrudescence des actes de maltraitance sur les tortues marines, constatée depuis le début de l'année en Polynésie, sur des animaux de plus en plus jeunes, sans distinction d’espèce ni de sexe. "Au total, (...) plus d’une dizaine de tortues marines ont été retrouvées mortellement blessées ou mortes, souvent portant des traces de flèche ou complètement dépecées", précise la Diren. "Dernière trouvaille en date, le 26 juin dernier, une internaute nous a signalé la présence d’une tête de tortue sur le bord de la route à Paopao sur l’île de Moorea." (Voir ci-dessous : crédit vidéo Miriam Meuel).
 
La Diren dénonce ainsi des "actes gratuits" qui "confirment une tendance actuelle au massacre pur et simple d’espèces protégées, qui n’a plus aucun rapport avec une quelconque culture traditionnelle" et rappelle que le code de l’environnement prévoit pour les braconniers des espèces protégées une amende pénale pouvant aller jusqu’à 17,8 millions de Fcfp, avec la possibilité de se voir saisir tout le matériel ayant servi à commettre l’infraction.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Journées d'examen à Moorea pour les jeunes pompiers

$
0
0
Journées d'examen à Moorea pour les jeunes pompiers
Moorea, le 12 juillet 2021 - Seize jeunes sapeurs pompiers en formation, de Moorea et de Punaauia, ont passé leur examen Brevet National de Jeunes Sapeurs Pompiers (BNJSP) sur l’île sœur en fin de semaine dernière. Après plusieurs épreuves théoriques et physiques, onze ont décroché leur diplôme tandis que les cinq autres passeront des sessions de rattrapage en octobre.

Seize jeunes sapeurs pompiers du fenua, dont quatorze issus de l’association des jeunes sapeurs de Moorea et deux de l’association de Punaauia, ont passé jeudi et vendredi dernier leur examen de BNJSP. Agés de 16 ans au moins, ces jeunes ont passé et validé depuis quelques années au sein de leur association les quatre cycles de formation nécessaires pour pouvoir s’inscrire à cet examen. Des thèmes comme la lutte contre les incendies, le prompt secours ou la protection des biens et de l’environnement sont traités lors de ces 4 cycles. Dans la matinée de jeudi, Les candidats avaient à passer les épreuves théoriques sur l’incendie et les interventions diverses. Vendredi matin, place aux épreuves sportives avec le parcours sportif : natation, tractions et épreuve d’endurance cardio-respiratoire. Les examens se sont ensuite terminés vendredi après-midi avec les quatre épreuves de métier : l’incendie, les connaissances du matériel de type échelle, le sauvetage en hauteur ainsi que l’éclairage et groupe électrogène. "Globalement, il y a eu un super état d’esprit. Les  seize jeunes ont montré un dynamisme important. On voit le résultat de ceux qui se sont bien préparés. Ils vont potentiellement l’avoir." a déclaré le lieutenant colonel Stephane Clerc, directeur adjoint de la Protection Civile au haut commissariat et président du jury.

Des perspectives de carrière
Journées d'examen à Moorea pour les jeunes pompiers
Au final, onze jeunes ont réussi leur examen tandis que les cinq autres devront passer les épreuves non réussies lors de la session de rattrapage au mois d’octobre prochain. Les nouveaux titulaires du BNJSP ont désormais des perspectives de carrière en tant que soldat de feu. "On les prépare à postuler en tant que sapeur pompier au sein des communes, avec des formations en plus à passer. Mais le BNJSP leur permet d’avoir des jours d’équivalence en plus dans ces formations. Ils peuvent prétendre soit à être sapeur pompier professionnel, soit à être sapeur pompier volontaire." explique le lieutenant colonel qui précise que : "en théorie, ces nouveaux diplômés seraient capables d’exercer certaines tâches dans les interventions. Ils ne peuvent cependant pas le faire vu qu’ils ne sont  pas sapeurs pompiers professionnels et qu’ils sont dans une association. Mais lorsqu’ils seront recrutés dans les mairies plus tard, on leur fera passer une formation de recrutement. Ils pourront  alors développer les compétences qu’ils auront acquises durant leur formation de jeune  sapeur pompier afin de pouvoir intervenir dans les ambulances et les engins feux."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Taputapuatea marche contre la violence

$
0
0
Taputapuatea marche contre la violence
Raiatea, le 12 juillet 2021 - Environ 200 personnes toutes de blanc vêtues, avec drapeau blanc et ruban blanc au poignet, ont participé à une marche samedi dernier derrière leur tavana Thomas Moutame.

Une petite marche pacifique, toute en silence, et longue d'environ 1 km a marqué la soirée de samedi entre la mairie de Avera et la place où se déroule le Heiva, pour montrer aux Polynésiens qu’il faut se mobiliser et sensibiliser tout le monde, surtout aux jeunes, au problème de la violence. Les faits divers relatant ce phénomène sont de plus en plus nombreux et fréquents, certains se terminent parfois tragiquement. Cela le tavana de Taputapuatea ne le souhaite vraiment pas, tout au moins dans sa commune.
Au terme de cette courte marche, les prières ont pris le relais avant un petit spectacle sous forme de sketch démontrant habilement comment une simple altercation peut dégénérer en rixe au final tragique.

Thomas Moutame, fervent pratiquant religieux, reconnait que les confessions religieuses jouent déjà un rôle prépondérant dans cette lutte. Il précise :"C’est un appel que je lance à la population. Restons unis au sein de la famille, de notre société, de notre confession religieuse. Je m’adresse à la jeunesse et aux parents pour préserver le foyer, l’essentiel où l’amour doit régner et inciter les enfants à rester dans le droit chemin".

Il est vrai que chaque génération connaît ses lots de violences, avec des degrés divers. Le développement de la communication surtout par les réseaux sociaux n'est pas étranger à la médiatisation plus importante de la violence chez les jeunes qui n'hésitent plus à se mettre en scène.
Evidemment l’alcool et les stupéfiants jouent un rôle prépondérant dans le passage à l’acte, mais également les crises économiques et les tensions qu'elles peuvent générer dans les foyers.

Sur le terrain, les mutoi de Uturoa sont obligés d’aller patrouiller en nombre les vendredis, aux abords des navettes qui rapatrient les collégiens vers leurs îles respectives. Là où l’attente sur les quais est le théâtre de fréquents affrontements.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Aux Marquises, les hélicoptères ont pris le relais

$
0
0
Aux Marquises, les hélicoptères ont pris le relais
Ua Pou, le 12 juillet 2021 – Tahiti Air Charter ne pouvant encore exercer faute d'autorisation, Tahiti Nui Helicopters assure l’intérimaire. Les premiers vols donnent satisfaction aux usagers qui attendent une baisse des prix.

Depuis qu’Air Tahiti n’assure plus les liaisons aériennes entre Ua Pou et le reste des Marquises, les habitants attendent désespérément l’arrivée du Cessna de Tahiti Air Charter. Malheureusement pour eux, la compagnie aérienne n’a pas encore obtenu les autorisations qui lui permettraient d’atterrir sur l’île aux pierres fleuries. En attendant c’est Tahiti Nui Helicopters qui a pris la relève, pour le plus grand plaisir des habitants qui sont en majorité séduits par l’hélicoptère. Des vols réguliers relient les aéroports de Ua Pou et Ua Huka à la grande île de Nuku Hiva depuis le début du mois de juillet. Les hélicoptères peuvent prendre jusqu’à cinq passagers à leur bord ainsi que des bagages et un peu de fret.
Vendredi, en fin de journée, ce sont par exemple quatre passagers qui ont atterri à l’aéroport de Ua Pou après un vol d’un quart d’heure depuis Taiohae. Parmi eux, Benjamin Teikitutoua était ravi : « Très très bien, extraordinaire ! Je pense qu’il faudra continuer, c’est bien pour les Marquisiens qu’il y ait ce service en attendant que les accords soient signés, mais le prix devrait baisser. A la suite de mon opération du dos et du genou, on m’a interdit de prendre le potimarara ce qui fait que j’ai pu rentrer en hélicoptère ! ».

​Plus de pilotes attendus
A la descente de l’aéronef, Jean-Baptiste Hiro un élève du lycée Saint-Joseph de Punaauia, était ravi d’avoir utilisé ce moyen de transport pour rentrer chez lui : « C’était super ! Je suis content, c’est la première fois que je prenais l’hélico. C’est la DGEE qui a payé mon billet. Le vol s’est très bien passé, c’était rapide. ».
D’une manière générale les habitants de Ua Pou voient d’un très bon œil l’alternative qu’offrent les hélicoptères mais tout le monde est impatient d’en voir baisser les tarifs. Aujourd’hui à 19 000 francs l’aller-simple, le prix des vols devrait descendre aux alentour de 8000 francs au cours du mois de juillet, dès que les accords entre Tahiti Air Charter et Tahiti Nui Helicopters auront été signés.
A l’heure actuelle la société dispose, aux Marquises, d’un seul pilote et de deux hélicoptères, principalement dédiés aux évasans qui sont prioritaires sur les vols commerciaux. Une fois le contrat signé, Tahiti Nui Helicopters prévoit de faire venir plus de pilotes sur l’archipel afin de pouvoir effectuer un plus grand nombre de vols tout en continuant d’assurer les urgences médicales.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le "mermaiding" proposé à Moorea

$
0
0
Le
TAHITI, le 12 juillet 2021 - Le Moorea Aqua club lance une toute nouvelle activité sur l’île sœur. Il s’agit du "mermaiding", ou "nage sirène". Une activité qui séduit déjà aux quatre coins du monde et maintenant à Moorea. L’idée ? Enfiler une monopalme, un habit avec une queue de sirène, puis partir en exploration dans le lagon.

"Cela fait un an que les monopalmes et habits dorment sous mon escalier", s’amuse Virginie Dedieu. À présent, elles sont utilisées dans le lagon de Moorea par des amateurs de mermaiding. Le mermaiding – un anglicisme de mermaid qui signifie sirène – est aussi appelé nage sirène. Il consiste à revêtir une monopalme ainsi qu’un habit de sirène muni d’une queue de poisson puis d’aller nager en piscine ou comme à Moorea, dans le lagon. La Fédération française d’études et de sports sous-marin (FFESSM) reconnaît la pratique de "sirénage" (une proposition de traduction du terme anglo-saxon) par des sirènes ou tritons. Celle-ci est intégrée aux activités fédérales, un peu comme l’ont fait avant elle la randonnée subaquatique, l’apnée et la nage avec palme.

"C’est une activité à la mode partout dans le monde", explique Virginie Dedieu qui, avec son club le Moorea, Aqua Club, propose depuis peu l’activité. Cette pratiquante de haut niveau de natation synchronisée a pris conscience de l’engouement pour le mermaiding en métropole, sur le littoral Atlantique. "Là-bas, la mer est froide et les couleurs ne sont pas idylliques, mais le succès est au rendez-vous !" Elle s’est dit qu’au milieu du lagon turquoise de l’île sœur, l’activité trouverait certainement son public.

Une pratique exigeante

Le mermaiding s’adresse à des filles et des garçons à partir de 8 ans qui souhaitent partager un moment amusant sous l’eau. "Il faut savoir bien nager", précise Virginie Dedieu à l’attention des amateurs. En effet, si la nage sirène "fait joli" à première vue, elle reste exigeante. "Cela demande un certain effort physique. Il faut être prêt à faire un peu d’apnée si l’on veut jouer sous l’eau." Ceci étant dit, cela reste "très ludique".

L’activité dure environ une heure, elle englobe la location de la monopalme et du costume, avec une touche de maquillage selon les envies, et une séance photos.

Contacts

FB : Moorea Aqua Club
Mail : moorea.aqua.club@gmail.com
Tél. : 89 54 44 37

Virginie Dedieu, une référence mondiale de la natation synchronisée

Virginie Dedieu a passé sa vie dans l’eau ou presque. Elle se rappelle un spectacle auquel elle a assisté alors qu’elle avait 6 ans. "Il s’intitulait Sirella", précise la nageuse. Ce spectacle se déroulait à la fois dans l’eau, sur terre et dans les airs. Il a été présenté pour la première fois en 1991 et a été créé par Muriel Hermine, championne française de natation synchronisée. "À cette occasion, j’ai dit à mes parents que je voulais être, moi aussi, une sirène."

Virginie Dedieu a démarré la natation synchronisée à ce moment-là "et depuis mon parcours ne s’est pas arrêté". Elle a été multiple championne de France et d’Europe, a été sacrée trois fois de suite championne du monde en solo et a obtenu une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Sydney en duo avec Myriam Lignot. Il y a peu, elle participait encore aux championnats de France. "J’avais 32 ans, c’était dur et j’ai eu mal", confie-t-elle. Mais sa vie, c’est l’eau.

Elle s’est installée à Moorea il y a un an, après un tour du monde. Ce projet d’installation datait déjà d’une petite dizaine d’années. Elle a laissé passer le confinement avant d’ouvrir son club. Le Moorea Aqua Club de Virginie Dedieu propose, en plus du mermaiding, des séances de natation pour les enfants dès 3 ans, de la natation synchronisée, de l’aquagym. Le tout a lieu en lagon.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Fritch défend les "avancées" de Reko Tika et tacle ses détracteurs

$
0
0
Fritch défend les
Tahiti, le 12 juillet 2021 - En guise de bilan de la mission Reko Tika, le président Édouard Fritch a présenté lundi le “relevé de décisions” que lui a adressé la semaine dernière le Premier ministre Jean Castex : “Oui, il y a eu des avancées”, défend-il. 

Les nouvelles bases du dialogue” entre l’État et la Polynésie française sur le nucléaire. Dix jours après la table ronde des 1er et 2 juillet, c’est ainsi que le président Édouard Fritch a présenté lundi en conférence de presse le courrier officiel récemment reçu du Premier ministre. Une lettre ? Non, un “relevé de décisions”, compare Fritch. La missive primo-ministérielle liste, pour reprendre les termes de Jean Castex, les “mesures pratiques, qui ont fait consensus (…) et paraissent structurantes pour l’avenir”. Le Premier ministre y assure avoir “donné les instructions nécessaires” pour “une mise en place rapide et concrète” de ces mesures, dans les semaines à venir. Gare à ceux qui continuent de prétendre que la table ronde n’a finalement donné lieu qu’a des avancées a minima. “Oui, il y a eu des avancées. Ceux qui prétendent le contraire ne savent pas lire, ni écouter”, lance Édouard Fritch, lettre ministérielle en main. 

Sur l’ouverture des archives
La communicabilité est le principe de base, sauf pour les exceptions par la loi”, souligne Jean Castex. Un principe au demeurant rappelé par une décision du Conseil d’État rendue le 2 juillet dernier et pour lequel le Premier ministre s’engage aujourd’hui à “intensifier” le “travail de cartographie et de tri des archives” pour une mise à disposition efficace “de l’ensemble de cette masse documentaire”. Un travail de tri doit être mené sur cette masse documentaire pour en extraire les archives dites “proliférantes”, à caractère stratégique, pouvant mettre en cause la sécurité de la nation. “Pour le reste, nous allons avoir l’ouverture totale des archives. Cela a été confirmé”, assure Édouard Fitch. Une commission placée sous la tutelle de la ministre des Armées sera chargée de superviser l’avancée des travaux de tri. Elle comptera un “correspondant polynésien”, en réponse à une demande exprimée par la délégation Reko Tika.

Elargissement promis de l’étude Sépia-Santé
Jean Castex annonce de nouvelles analyses pour “mieux comprendre les mécanismes d’apparition et de développement des maladies radio-induites”. Ainsi, promet-il une “extension” de l’étude Sépia-Santé à l’ensemble des travailleurs présents sur les sites du CEP. A ce jour, cette étude commandée par le ministère des Armées s’est borné à analyser avant 2009, puis en 2019 dix ans après, la mortalité dans une cohorte de 30 000 vétérans du Centre d'expérimentations du Pacifique entre 1966 et 1996. Tous avaient bénéficié d'une surveillance dosimétrique externe, contrairement aux travailleurs civils.

Civen : pas de guichet unique mais “une équipe” 
La loi d’indemnisation des victimes des essais nucléaires demeure inchangée, mais elle “doit s’appliquer”. Un guichet unique a un temps été évoqué aux Gambier et à Tahiti pour faciliter la constitution des dossiers de demande d’indemnisation. Il n’en est pas fait mention dans le “relevé de décisions”. “La décision a été prise, explique Jean Castex, de mettre sur pied une équipe constituée de personnes disposant de compétences médicales, administratives qui aura pour fonction de se rendre au plus près des Polynésiens pour (…) les aider à constituer leur dossier.”
 
Loi Morin : Trois ans de rab pour les ayants droit 
La date limite de dépôt des dossiers de demande d’indemnisation par les ayants droit devrait être repoussée au 31 décembre 2024. Jusqu’à présent, les ayants droit des victimes du nucléaire décédées avant le 31 décembre 2018 ont jusqu’à fin 2021 pour déposer leur demande. Le Premier ministre promet des “moyens supplémentaires” alloués au Civen pour financer cette “augmentation de son activité”.

La CPS remboursée a minima
Une prise en charge par l’État des frais engagés par la Caisse de prévoyance sociale est qualifiée de “normale” par Jean Castex pour les seules dépenses faites pour le traitement des malades reconnus victimes des essais nucléaires par le Civen. Pour l’instant, moins d’une centaine de Polynésiens ont obtenu la reconnaissance d’un droit à réparation par le Comité d’indemnisation des victimes du nucléaire (Civen). “Le principe est acquis. Reste maintenant à voir les modalités pour la mise en œuvre. Il faudra naturellement que l’on se mette d’accord sur les chiffres”, a commenté Édouard Fritch lundi. Dans un vœu adopté début juin, le Cesec, quatrième institution de Polynésie, évalue à 80 milliards de Fcfp les dépenses engagées par la CPS depuis 1992 pour le traitement de près de 8 000 personnes atteintes de l’une des 23 maladies considérées comme potentiellement radio-induites par la loi Morin.   

Poursuite de la réflexion
Pourtant listées au nombre des doléances portées par la délégation Reko Tika, le traitement des conséquences économiques et sociales des essais nucléaires, n’a pas été qu’évoqué à la table ronde des 1er et 2 juillet. “Une discussion plus large a été engagée en particulier autour des notions de résilience et de transition énergétique”, note Jean Castex en annonçant, pour “amorcer la réflexion sur ces sujets stratégiques”, avoir saisi le ministre des Outre-mer afin de poursuivre cette réflexion avec le gouvernement polynésien.  

Dorénavant, comme l’a indiqué Édouard Fritch lundi face à la presse : “Il ne faut pas que ces paroles restent des paroles”. Car, si ce “relevé de décisions” acté par Premier ministre récapitule les avancées convenues à l’issue de la table ronde, il n’en revêt pas pour autant le caractère d’un accord État-Pays. Et même si Jean Castex assure engager son gouvernement “pour une mise en œuvre rapide”, les jours de l’exécutif sont comptés à moins de neuf mois de la prochaine échéance présidentielle. “Effectivement, j’aimerais bien que ce relevé de décisions devienne des engagements (…) bipartites”, a reconnu Édouard Fritch lundi à l’issue de la conférence de presse. “C’est ce que je proposerai au président de la République lors de sa visite officielle : qu’on le fasse rapidement. Effectivement, ce qui sera le plus intéressant à suivre maintenant, c’est le calendrier pour la réalisation et la mise en chantier de ces engagements. Mais le président Macron est pressé.”


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Titioro Iti prêt à sortir de terre

$
0
0
Titioro Iti prêt à sortir de terre
Tahiti, le 12 juillet 2021 - La pose de la première pierre de la résidence Titioro Iti a eu lieu lundi après-midi dans la vallée de Papeete. Le projet OPH sera constitué de 24 logements collectifs destinés à des familles à faible revenus. Une opération d'un cout total de plus de 725 millions de Fcfp.

L'immeuble Titioro Iti de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) comportera 24 logements : huit F3, douze F4 et quatre F5 dans la vallée de Titioro à Papeete. Le projet, qui comprendra également 37 places de stationnement, un local deux roues, une aire de jeux, un local associatif ou encore une station d'épuration représente un cout total de 725 727 894 Fcfp. Les 578 429 279 Fcfp de travaux seront cofinancés à 50% par l'État et à 50% par le Pays.
 
Titioro Iti sera érigé sur la partie plane de 1 400 m2 du terrain acheté par l'OPH, un terrain qui totalise une superficie totale de 3 050 m2. Les logements de la résidence seront destinés aux familles dont les revenus sont inférieurs à deux Smig, soit près de 305 000 Fcfp. Au-delà de 20 ans passés dans un appartement, la famille qui y vivra pourra alors devenir propriétaire du logement à condition d'être à jour dans le paiement du loyer. 

Titioro Iti prêt à sortir de terre
Une volonté politique
 
Pour Édouard Fritch, "on arrive à aller jusqu'au bout de l'ambition que nous avons en matière de logement et de politique de l'habitat. Ce projet va tout de même couter plus de 700 millions de Fcfp pour 24 logements. C'est une politique qui nous coûte cher, mais c'est une politique que nous avons voulu", affirme le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, car "la promiscuité est aussi l'une des raisons pour lesquelles il y a, en Polynésie française, un fort taux de violences intrafamiliales".
 
C'est donc dans le cadre d'un partenariat entre l'État et le Pays qu'il est possible "de construire des habitats pour les personnes à revenus modestes", explique Guy Fitzer, chef des subdivisions des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent. Selon lui, "c'est une nécessité pour les jeunes, pour les familles, pour ceux qui veulent accéder à un travail, avoir des conditions de vie et des conditions scolaires confortables. Si on est bien logé, on peut mieux vivre comme un citoyen".
 
La maîtrise d'œuvre  du projet a été confiée au groupement Island Studio Architecture, PI, Néonergie et H20 à l'issu d'un concours d'architecture. Quatorze entreprises du bâtiment retenues pour ce chantier vont être mobilisées pendant toute la durée des travaux. Le projet, qui a obtenu un permis de construire le 23 février 2021, affiche un délai prévisionnel de 19 mois. Il faudra donc attendre 2023 pour voir se concrétiser les prévisions 3D.

Jean-Christophe Bouissou : "Des logements pour les jeunes familles"
Titioro Iti prêt à sortir de terre
"Le projet Titioro Iit a pris du temps au niveau de la gestation, puisqu'il a fallu que l'on sécurise le terrain et que l'on obtienne les financements. Jamais on ne pourrait lancer de telles opérations si on n'était pas en partenariat avec l'État. 300 millions de Fcfp vont être apportés par le gouvernement central. Le but est de baisser au maximum le prix des loyers, qui seront d'environ 35 000 Fcfp. Pour les familles qui ont encore plus de difficultés, l'aide familiale au logement permettra d'aller encore plus loin dans cette modération du loyer.  
 
On destine, pour une grande partie de ces appartements, aux jeunes ménages qui travaillent à Papeete et qui ont du mal à y trouver un logement. Surtout, on a fait en sorte que ce soit une opération qui repose sur les questions d'économie d'énergie et de cadre de vie avec notamment une aire de jeu. Vingt-quatre familles, ce n'est pas énorme. On ne veut plus de grande cité "dortoir".
 
Ce seront des logements sociaux à loyers modérés, mais les familles qui y résideront auront, au sein de leur foyer, au moins une personne qui travaille. Ce seront surtout des jeunes. Je compte beaucoup sur le fait que nos constructions puissent faire une part importante à notre jeunesse qui a besoin de trouver un loyer correct et des logements dignes."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le cambrioleur en série de Manihi condamné

$
0
0
Le cambrioleur en série de Manihi condamné
Tahiti, le 12 mai 2021 – Un habitant de Manihi a été condamné à douze mois de prison dont huit ferme, en comparution immédiate ce lundi après-midi à Papeete. Entre décembre 2020 et mai 2021, il a cambriolé plusieurs fare sur son atoll des Tuamotu.
 
Les mūto’i de Manihi, atoll peuplé de quelques 300 personnes, avaient rapporté plusieurs cas de vols par effraction aux gendarmes de la brigade des Tuamotu-Centre ces derniers mois. L’enquête s’était ouverte à la suite du dépôt de plainte d’un enseignant de l’île en avril dernier. Un instituteur de l'atoll était parti en vacances à Tahiti. Pendant son absence, son voisin a remarqué que la maison avait été visitée. Assez étonnamment, la quasi-totalité des victimes (hormis l’instituteur), sont des membres de la famille du mis en cause.
 
Les 5 et 11 mai 2021, deux autres habitants de Manihi portent plainte pour des faits identiques. Le 28 mai, le suspect dans les précédents cambriolages est surpris dans un différend avec un homme et lui jette une pierre en direction de son crâne, qui atterrit sur la tête d’enfants qui se trouvent à proximité. C’est finalement le 11 juillet qu’il sera entendu sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. "La brigade la plus proche, à vol d’oiseau, c’est Rangiroa. Mais celle qui intervient dans cette affaire, c’est celle des Tuamotu-Centre, qui doit trouver les moyens de se rendre à Manihi", rappelle le procureur, insistant sur la difficulté pour les forces de l’ordre d’enquêter sur un atoll isolé.
 
"Tout se sait à Manihi"
 
Le premier fait de vol par effraction reproché à l’homme remonte à décembre 2020. Le même jour, l’individu avait menacé de mort avec un couteau un habitant de Manihi. "Tout ceci provoque un fort émoi et un important trouble à l’ordre public. Il ne faut pas oublier que les seules institutions sur Manihi sont l’OPT et la mairie, plus l’école, dont l’une des victimes fait partie", ajoute le magistrat du parquet. "Pourquoi choisir la maison de l’enseignant et pas une autre ?", demande la présidente du tribunal. Le prévenu répond avoir pris sa décision par hasard, ce dont le procureur doute : "Il savait que l’enseignant allait partir pour Tahiti, car tout se sait rapidement à Manihi."
 
Vivant de la pêche et de la culture du coprah, l’homme est en couple depuis sept ans et bientôt père. Déjà incarcéré pour des vols en 2016 et 2017, il avait été libéré en juillet 2018 : "C’est sa douzième comparution devant le tribunal, depuis 2010, pour une multitude de faits", relève le parquet, qui requiert une peine mixte de douze mois dont quatre avec sursis probatoire.
 
"Il sait qu’il doit rendre les affaires aux victimes. Il a déjà commencé à indemniser certaines d’entre elles pour le préjudice subi", défend l’avocate du prévenu, qui aurait remboursé à hauteur de 2 000 Fcfp un habitant qui s’était vu soustraire la somme de 10 000 Fcfp à son domicile.
Le tribunal suit les réquisitions du procureur. Le prévenu est condamné à huit mois de prison ferme, qu’il pourra aménager lors de sa convocation devant le juge d’application des peines. Interdiction lui est faite de se rendre à Manihi. En attendant, l’homme restera à Tahiti pour l’accouchement de sa femme et pour trouver du travail.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sur l'eau, priorité au Te Aito

$
0
0
Sur l'eau, priorité au Te Aito
Tahiti, le 12 juillet 2021 – Prudence sur les eaux, la circulation maritime sera réglementée la semaine prochaine, vendredi et samedi, entre la Pointe Vénus à Mahina et la baie de Taaone à Pirae en raison de l'organisation du Te Aito.
 
La course du Te Aito se déroulera entre la Pointe Vénus à Mahina, la baie de Taaone à Pirae, et la passe de Papeete, les vendredi 23 et samedi 24 juillet prochains. En accord avec les organisateurs et le Port autonome de Papeete, la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) reconduit le dispositif établi lors des éditions précédentes concernant la mise en œuvre d’une règlementation spécifique de la circulation et la navigation maritimes dans les zones concernées.
 
La présence des spectateurs au plus près de la course nécessite des mesures temporaires élargies visant à assurer la sécurité des participants et des spectateurs dans une zone incluant en partie la circonscription du Port autonome de Papeete. Les opérations de sécurité feront ainsi l’objet d’une action concertée entre la police spéciale des activités nautiques et la police portuaire. Lors des épreuves, deux zones de règlementation spécifique de la navigation maritime ont été identifiées.
  1. La zone Z1 est située sur le parcours du Te Aito. Elle concerne la partie nord de la rade de Papeete, le chenal de navigation et la baie de Taaone. Dans cette zone, la navigation et la circulation maritimes sont restreintes suivant les conditions fixées par l’organisateur. Cette restriction prend effet le vendredi 23 juillet de 12h30 à 15 h, et le samedi 24 juillet de 9 heures à 10 heures.
  2. La zone Z2 concerne la partie nord de la rade de Papeete, le chenal de navigation, la baie de Taaone et le chenal de navigation nord du lagon d’Arue, jusqu’aux abords de la passe d’Arue au niveau du tombeau du roi. Dans cette zone, la navigation et la circulation maritimes sont restreintes suivant les conditions fixées par l’organisateur. Cette restriction prend effet le samedi 24 juillet de 13h30 à 15h.
 
Toutefois, ces restrictions ne sont pas opposables aux embarcations de service public ou à celles qui seraient engagées dans une opération de secours de personnes et de sauvegarde des biens, ainsi qu’aux navires accrédités par l’organisateur. Les délimitations des zones de règlementation à la navigation sont consultables auprès de la direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) ainsi que sur le site internet : www.maritime.gov.pf.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les œufs de poule classifiés

$
0
0
Les œufs de poule classifiés
Tahiti, le 12 juillet 2021 – Quatre dénominations seront désormais apposées sur les boîtes d'œufs en Polynésie française pour différencier l'origine du produit : Bio, élevées en plein air, élevées au sol, élevées en cage. Le tarif des œufs de poules élevées en cage sera le seul à rester encadré, les autres seront libres.
 
La Polynésie française s’est dotée d’un référentiel afin que des dénominations apposées sur les boîtes d’œufs informent le consommateur des conditions d’élevage des poules qui les ont produits. Dorénavant, quatre dénominations seront reportées sur les œufs au moyen d’un code :
- Œufs issus de l’agriculture biologique
- Œufs issus de poules élevées en plein air
- Œufs issus de poules élevées au sol
- Œufs issus de poules élevées en cage
 
La règlementation précise déjà que les œufs issus de poule élevées autrement qu’en cage ne sont pas soumis à cet encadrement tarifaire. Leur prix est donc libre. Le tarif des œufs issus de poules élevées en cage demeure donc inchangé. Ainsi, en gardant un prix réglementé pour les œufs issus de poules élevées en cage, les consommateurs auront toujours accès à des œufs en quantité suffisante et à un prix maîtrisé. La liberté de prix des œufs de poule issus de formes d’élevage autres qu’en cage traduit la volonté de promouvoir l’agriculture biologique, une production plus respectueuse des animaux et de l’environnement et des modes d’élevages plus sains. Cette liberté tarifaire tient compte des coûts de production plus élevés et encourage la diversification de l’offre aux consommateurs.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les dons aux fondations locales facilités

$
0
0
Les dons aux fondations locales facilités
Tahiti, le 12 juillet 2021 – Le gouvernement a abaissé de 500 000 à 100 000 Fcfp le montant minimum des donations en numéraires aux fondations en Polynésie française.
 
Le Conseil des ministres a examiné un projet de loi de Pays modifiant la loi du Pays du 25 août 2016 relative à la fondation en Polynésie française. L’objectif de cette modification est de faciliter les donations en numéraire à leur profit en faisant passer leur montant minimum de 500 000 Fcfp à 100 000 Fcfp. Pour autant, les fondations restent libres de définir dans leurs statuts un montant minimal plus élevé que le montant minimal réglementaire.
 
Pour rappel, les fondations, organismes dont l’objet est d’intérêt général, sont des acteurs essentiels de notre économie sociale. Elles consacrent les fonds apportés par les membres fondateurs et les membres donateurs au service d’une cause d’intérêt général, dans divers domaines comme notamment la préservation du patrimoine, le soutien, l’accueil et la protection des personnes victimes de violence, ou encore l’aide à l’insertion professionnelle.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

270 millions pour moderniser le CHPF

$
0
0
270 millions pour moderniser le CHPF
Tahiti, le 12 juillet 2021 – Une subvention d’investissement de 270 millions de Fcfp a été accordée au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) pour l’acquisition de logiciels et matériels informatiques. Objectif : "Une politique globale de structuration et de développement du système hospitalier public".
 
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’investissement de 270 millions Fcfp pour l’acquisition de logiciels et matériels informatiques. Le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) se projette en effet dans la préfiguration d’une politique globale de structuration et de développement du système hospitalier public, et dans cette perspective a mis en place un programme pour "la mise en œuvre des projets processuels ou organisationnels fondamentaux", qui a pour objectif d’initier la révision du modèle d’activité de l’établissement par la rénovation complète de ses fonctions premières de gestion et de management. Ceci constitue un élément fondateur pour sa performance future dans les domaines des processus et organisations budgétaires, financières, économiques et logistiques ainsi que pour les processus liés de la consolidation et sécurisation du système d’information. Cette opération "projets informatiques et processuels du CHPF" intègre également, un des projets phares du schéma d’orientation sanitaire (SOS), en partenariat avec la Direction de la Santé, pour le dossier patient informatisé.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live
<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>