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​L’opération « Masques solidaires » se poursuit à Faa’a et Punaauia

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​L’opération « Masques solidaires » se poursuit à Faa’a et Punaauia
Tahiti, le 5 septembre 2020 - Après Papeete la semaine dernière, la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, et la ministre de la Modernisation de l'administration, Tea Frogier, ont procédé vendredi matin à Punaauia et à Faa’a à la remise de masques dans le cadre de l'opération « Masques solidaires », menée en partenariat avec la Fondation FACE. 
 
Plus de 1500 masques en tissu, destinés à des familles issues de quartiers prioritaires, ont été distribués vendredi matin à Faa’a et Punaauia dans le cadre de l’opération « Masques solidaires ». 
 
A Punaauia, l’événement s’est déroulé dans la salle omnisports de Taapuna, en présence du maire de la commune, Simplicio Lissant, d’une partie de son conseil municipal, des représentants de FACE, ainsi que du Président directeur général de l’entreprise partenaire du projet, Air Tahiti Nui, Michel Monvoisin. L’opération s’est ensuite poursuivie à Faa’a, dans salle du conseil municipal de la commune, en présence du Président Edouard Fritch, de la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, de la ministre de la Modernisation de l'administration, Tea Frogier, de la ministre de la Famille, Isabelle Sachet, du maire Oscar Temaru ainsi que des représentants de FACE.  

Brigades sanitaires
​L’opération « Masques solidaires » se poursuit à Faa’a et Punaauia
A cette occasion, Les représentants de FACE ont rappelé que « c’est tous ensemble que nous vaincrons l’épidémie mais qu’il s’agit aussi d’une responsabilité individuelle en tant que citoyen, chef d'entreprise, salarié, responsable public de se protéger et de protéger les autres. » 
 
Ces événements ont également été l’occasion de saluer les équipes de guides sanitaires de Punaauia, qui ont achevé leur formation vendredi et qui vont désormais être déployés dans la commune. Les guides de Faa'a seront quant à eux en formation dès lundi. Leur mission est de sensibiliser, informer la population et les visiteurs sur l’importance du respect des gestes barrières afin d’éviter la propagation du virus Covid-19, de se protéger et de protéger les autres notamment les plus fragiles. Ces brigades de guides sanitaires ont pu être mises en place depuis plusieurs semaines dans de nombreuses communes de Tahiti, Moorea et des autres archipels grâce au dispositif de Convention d’Aide à l’Emploi (CAE) et aux formations mises en place par le Pays.
 
FACE invite les start-up et entreprises qui souhaitent s’engager dans cette opération d’intérêt général et solidaire à participer en contactant l’association via l’adresse email m.tarafau@fondationface.org  ou au 87 78 41 14
 

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​658 cas Covid confirmés samedi en Polynésie

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​658 cas Covid confirmés samedi en Polynésie
Tahiti, le 5 septembre 2020 - La Direction de la santé a indiqué samedi matin sur son site que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Polynésie s’élevait désormais à 658, soit 26 de plus en 24 heures. Les cas actifs sont localisés dans les communes urbaines de Tahiti, ainsi qu’à Bora Bora, Moorea et Raiatea. Aucun détail supplémentaire n’a été communiqué puisque les carrés épidémiologiques sont publiés trois fois par semaine, le lundi, mercredi et le vendredi. 
 
 

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​A Mahina, 19 guides sanitaires pour « sensibiliser » la population

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​A Mahina, 19 guides sanitaires pour « sensibiliser » la population
Tahiti, le 5 septembre 2020 - Le Haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, a assisté vendredi à Mahina à la présentation du plan communal de sauvegarde (PCS), réactivé le 26 août dernier pour faire face à la crise sanitaire. Au total, ce sont 19 guides sanitaires qui sillonnent la commune pour informer la population. 
 
Après les communes de Punaauia et de Papeete, le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, le chef de la subdivision administrative des îles du Vent, Guy Fitzer, et le directeur de la protection civile, le colonel Mickael Lecoq, ont assisté vendredi à Mahina à la présentation du plan communal de sauvegarde (PCS), réactivé par arrêté municipal le 26 août dernier. Accueilli par le maire de Mahina, Damas Teuira, et l’équipe communale, le haut-ommissaire a pu apprécier les dispositions particulières prises par la municipalité pour lutter contre la propagation du virus Covid-19.
 
A cette occasion, Damas Teuira a évoqué l’investissement de son équipe municipale ainsi que de la police municipale, mobilisées pour assurer la protection de la population de Mahina. Il a également abordé l’organisation déployée pour assurer la continuité des services publics dans le respect de gestes barrières. Le haut-commissaire a ainsi pu échanger avec les guides sanitaires qui sillonnent chaque jour la commune pour sensibiliser les administrés, dans les quartiers, dans les établissements scolaires, les infrastructures communales et dans tous les lieux publics. Au total, 19 guides sanitaires sont mobilisés sur la commune de Mahina.
 
Le maire et son équipe ont également présenté au haut-commissaire les pistes de réflexion sur la mise en place d’un zonage de la ville avec l’obligation du port du masque qui sera finalisé dans les jours prochains.
 
 

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Une bonne rentrée pour Teura Tupaia

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Une bonne rentrée pour Teura Tupaia
Tahiti, le 5 septembre 2020 - Teura Tupaia (20 ans), grand espoir de l'athlétisme polynésien, a lancé samedi son javelot à 71m35 lors de la Coupe de France à Vénissieux, soit la meilleure performance du concours. Le Tahitien s'est par ailleurs classé deuxième en équipe mixte avec son club de l'Entente de Haute Alsace. 

Après six mois au frigo, Teura Tupaia a retrouvé la compétition ce samedi à l'occasion de la Coupe de France qui s'est déroulée à Vénissieux (Rhône-Alpes). L'ex-champion de France junior de lancer du javelot (2018), licencié au club Entente de Haute Alsace, a réalisé un jet à 71m35 sur son quatrième essai, en signant au passage la meilleure performance du concours. "Je finis avec 71m35 à un mètres de mon record après six mois compliqué. Je continue ma préparation pour être au top week-end prochain au championnat de France élite", a indiqué le grand espoir de l'athlétisme polynésien sur les réseaux sociaux. Teura Tupaia a déroché par ailleurs la deuxième place en équipe mixte avec son club. 

"Je suis satisfait de cette performance, parce qu'il est pratiquement reparti de zéro lorsqu'il a repris les entrainements fin juillet. Il avait pris du poids et avait perdu un peu de motivation à cause du confinement. A ce moment cela faisait près de quatre mois qu'il n'avait plus lancé et j'avais un peu peur. Mais on sait qu'avec Teura sur une compétition tout est possible", s'est réjoui Leo Brinckfield, son coach.

Au talent et avec une condition physique presque retrouvée, Teura Tupaia, qui a intégré le groupe d'entrainement de Jacques Danail, entraineur national du javelot, réalise donc une bonne rentrée et se remet en confiance, avant d'attaquer le week-end prochain les championnats de France élite. 


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A 81 ans, Jon Sanders en escale à Tahiti pour son 11e tour du monde pour la planète

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A 81 ans, Jon Sanders en escale à Tahiti pour son 11e tour du monde pour la planète
Tahiti, le 6 septembre 2020 - En escale à Tahiti, Jon Sanders est sur le point de boucler son onzième tour du monde en solitaire. Un exploit, à 81 ans. Associé cette fois au programme #NoPlasticWaste, avec l'université Curtin, à Perth, la légende australienne de la voile prélève du microplastique sur son passage.

"Dieu que c'est dur. Le bateau est secoué dans tous les sens. Je suis venu à Papeete plusieurs fois mais là, c'est particulièrement difficile… du fait d'une mer agitée et d'une grosse houle. Peut-être que je ne suis encore jamais venu en août", raconte Jon Sanders dans son journal de bord. Son entrée dans le port de Papeete le 22 août dernier, à bord du Perie Banou 2, est donc vécue comme une petite délivrance. Et une pose nécessaire pour cette icône de la voile australienne qui a fêté son 81e anniversaire le mois dernier. Parti du port de Fremantle à Perth (Australie-Occidentale) le 3 novembre, il a déjà parcouru 18 241 milles marins, soit les deux tiers de son voyage. Une formalité pour celui qui s'apprête à boucler son 11e tour du monde en solitaire à la voile, et une résistance qui, vu son  âge, force l'admiration.

Moins connu sous nos latitudes, le vieux loup de mer mérite qu'on s'attarde sur son palmarès. "C'était il y a longtemps tout ça", balaye modestement le navigateur, sortant de sa cabine. Cheveux hirsutes, les traits creusés mais souriant, il raconte. "J'ai un record pour la plus longue période en mer et pour la plus longue distance, mais ça ne fait pas de moi quelqu'un de plus malin que les autres, je ne le suis pas." Il a 34 ans lorsqu'il réalise son premier tour du monde. C'est là qu'il croise la route du célèbre navigateur français Eric Tabarly. Une rencontre qui le confortera dans sa quête insatiable d'aventures.
 

Deux tours du monde sans s'arrêter, ou presque
A 81 ans, Jon Sanders en escale à Tahiti pour son 11e tour du monde pour la planète
En 1981 et 1982, il enchaîne deux tours du monde sans s'arrêter, ou presque. Le navigateur s'accorde un ravitaillement au large de la Tasmanie et un autre du côté de Plymouth. Deux haltes de trop pour le livre Guinness des records, qui refuse de l'inscrire. En 1988, il tient sa revanche et réalise un triple tour du monde en solo sans poser le pied à terre. Cette année-là, il cumule un total de 71 000 milles marins (131 492 kilomètres) sur 657 jours de mer. Soit presque deux ans de mer. Un record invaincu à ce jour. Depuis, il ne s'arrête plus. "Qu'est-ce que je ferais d'autre sinon ?"

La question revient sur la table dès qu'il touche les quais de son Australie natale. "J 'ai une petite cabane à 15 minutes du yacht club que m'ont laissée mes parents." Les allers-retours entre chez lui et son bateau finissent par le travailler. S'asseoir avec les "mêmes gens", parler des "mêmes choses", aux "mêmes endroits"… Une routine qui l'effraie. "Pourquoi rester là-bas, alors que je pourrais traverser l'océan indien ou le Pacifique, ça permet de rencontrer des gens comme vous et de visiter de magnifiques endroits comme ici." L'octogénaire ne s'en cache pas. Il apprécie la solitude. "J'ai aussi traversé des océans avec un équipage, mais je n'ai pas peur d'être seul, j'y suis habitué pour l'avoir vécu de très nombreuses fois, et ça ne me fait pas de mal." Célibataire de longue date, il ne souffre pas de pression familiale. Il ne s'est jamais marié, et n'a jamais eu d'enfants, bien qu'il évoque du bout des lèvres un fils fa'a'amu.

Si l'Australien David Dicks devient en 1996, à 18 ans, le plus jeune navigateur à faire le tour du monde en solitaire, c'est de Jon qu'il s'inspire. D'ailleurs le marin ne cache pas son ambition de battre un jour le record de son mentor. Et en 2010, c’est sa compatriote Jessica Watson, 16 ans, qui s’empare du titre de plus jeune navigatrice autour du monde en solitaire, sans escale. Une histoire de famille… Ainsi adulé sur l'île continent, le baroudeur compte de nombreux amis qui veillent sur lui. C'est que l'octogénaire a démarré son périple avant le début de l'épidémie mondiale de Covid-19. A 81 ans, il est particulièrement vulnérable. "Mon coordinateur à Perth était inquiet quand j'étais au Panama, alors quand il a appris que j'allais à Tahiti ça l'a rassuré, mais le temps que j'arrive le nombre de cas est passé à 500, c'est beaucoup plus que dans l'Etat de l'Australie occidentale, chez moi, il n'y a aucun cas en ce moment." Prudent, le vieil homme évite les foules.
 

"Never say never"
A 81 ans, Jon Sanders en escale à Tahiti pour son 11e tour du monde pour la planète
Prochaine étape ? "Bundaberg (Queensland – Australie, Ndlr) directement." Jon a donc décidé de ne pas faire de stop en Nouvelle-Calédonie, dont il atteindrait les rives en moins de deux semaines. "Je serais alors obligé de faire une quatorzaine là-bas". Ce que le marin a déjà connu deux fois, dont une à Saint Martin. « En Australie déjà, tous les états sont confinés, c'est comme si tu changeais de pays, à chaque fois il faut un feu vert, je ne vais peut-être pas échapper à d'autres confinements » se résigne le navigateur. Dans son bastion de Fremantle, à Perth, ses amis les plus proches l'attendent de pied ferme. Qu'il le veuille ou non, une fois rentré, la question d'un douzième tour du monde finira par se poser. "Je n'ai pas d'autre plan en tête dans l'immédiat". Mais comme il le répète à tous ceux qui le lui demandent : "Never say never (ne jamais dire jamais, Ndlr)".

#NoPlasticWaste
A 81 ans, Jon Sanders en escale à Tahiti pour son 11e tour du monde pour la planète
Pour ce onzième tour du monde, Jon Sanders ne fait pas que naviguer. Inscrit en lettres capitales sur son bateau, le hashtag #NoPlasticWaste annonce la couleur. Associé à la fondation philanthrope Minderoo et avec l'université Curtin en Australie, il réalise sur toute sa trajectoire des prélèvements d'eau pour mesurer les teneurs en microplastique. "Tous les jours à 11 heures, je prélève une centaine de litres filtrés à la surface de l'eau, rapporte le navigateur. A chaque escale, j'envoie les prélèvements à la Curtin University". Là, ils sont analysés par le département de géochimie organique afin de quantifier le nombre et les types de particules qui évoluent dans les mers du sud, et notamment dans les coins difficilement accessibles.
 
L’île Maurice, Cape Town, Sainte-Hélène, Tortola, Panama, les îles Galapagos puis Tahiti : l'itinéraire du baroudeur lui permet justement de mesurer la présence de microplastiques dans les zones les plus reculées. "Beaucoup de gens font déjà ça, mais ils le font souvent aux mêmes endroits, explique le marin. Les bateaux prennent souvent des raccourcis, alors que dans ce type de voyage je parcours plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, dans des recoins où il n'y a vraiment personne, loin du trafic et des zones peuplées, ce qui me permet de faire des prélèvements là où cela n'a jamais été fait".
 

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Australie: des dizaines de manifestants anti-restrictions liées au coronavirus arrêtés

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Australie: des dizaines de manifestants anti-restrictions liées au coronavirus arrêtés
Melbourne, Australie | AFP | samedi 05/09/2020 - La police australienne a annoncé avoir arrêté samedi à Melbourne des dizaines de manifestants défilant contre les restrictions officielles liées au coronavirus dans plusieurs villes du pays.

Ignorant les avertissements officiels et la réglementation de santé publique, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour une manifestation illégale à Melbourne, la deuxième plus grande ville d'Australie.

Le rassemblement avait fait l'objet d'une promotion sur les réseaux sociaux au sein de groupes adeptes de théories du complot liées au coronavirus, et demandant la fin des mesures de confinement.

Les manifestants qui scandaient  "liberté" et "anarque", ont fait face à une importante mobilisation des forces de l'ordre, les policiers tentant de faire avancer la foule et arrêtant 17 personnes. 

Deux manifestants ont été aperçus en train d'effectuer un salut nazi dirigé vers les policiers, en criant "Heil Dan", allusion à Daniel Andrews, Premier ministre de l'État du Victoria, où se situe Melbourne. Ils se tenaient à ce moment-là sur un mémorial dédié en partie au souvenir des Australiens tués pendant la Seconde guerre mondiale.

La police a précisé avoir remis 160 amendes pour infraction à la réglementation sanitaire et s'attendait à en distribuer encore plus dans les prochains jours.

Plusieurs manifestants ont déclaré à l'AFP qu'ils protestaient contre le gouvernement et la gestion de la crise sanitaire, affirmant que la pandémie qui a tué plus de 865.000 personnes à travers le monde avait été exagérée.

"Nous sommes dans une ville où le remède de Daniel Andrews est en réalité pire que la situation", a déclaré Fiona Kat, une manifestante.

Des rassemblements ont également eu lieu à travers l'Australie pour ce jour nommé "Jour de la Liberté", et 14 personnes ont été arrêtées à Sydney et Byron Bay.

Malgré la présence d'une seconde vague dans l'État du Victoria, l'Australie est désormais dans une situation lui permettant de mettre progressivement fin aux restrictions dans le reste du pays.

Plus de 26.200 cas ont été enregistrés pour 748 décès dans ce pays de 25 millions d'habitants.

Avant la manifestation, M. Andrews a appelé la population à rester chez elle et prévenu que le rassemblement pourrait remettre un question le scénario de fin du confinement, dont les détails sont attendus dimanche.

"Ce n'est pas prudent, ce n'est pas intelligent, c'est illégal", a-t-il déclaré devant la presse. "En fait, c'est absolument égoïste", a-t-il ajouté.

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Football : La reprise des championnats reportée au 9 octobre

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Football : La reprise des championnats reportée au 9 octobre
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football a décidé vendredi de reporter au 9 octobre le démarrage de l'ensemble de ses compétitions.  Les fermetures des terrains dans certaines communes empêchent notamment les équipes de s'entraîner avant la reprise des hostilités. 

Les amateurs de foot vont encore devoir prendre leur mal en patience. Vendredi, le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football (FTF) a en effet décidé de repousser d'un mois la reprise de l'ensemble des compétitions. Il faudra donc attendre le 9 octobre, alors que le championnat de Ligue 2 devait initialement démarrer ce samedi, avant la tenue de la première journée de Ligue 1 prévue le 18 septembre. 

"Le protocole sanitaire reçu de l’Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française (IJSPF) pour l’utilisation des terrains, les fermetures des terrains dans certaines communes (Papara, Mataiea, Papenoo), et pour des raisons d’équité sportive concernant le respect de la durée minimum nécessaire des entraînements des équipes, le comité exécutif a décidé de décaler le démarrage des compétitions au 9 octobre, et ce sous-réserve de l'évolution des conditions sanitaires", a indiqué la FTF dans un communiqué. Le calendrier des matchs sera transmis cette semaine par la FTF. 

À noter que l'ensemble des équipes a repris le chemin de l'entraînement au début du mois d'août. Plusieurs matchs amicaux se sont d'ailleurs joués ces dernières semaines, en vue de préparer cette reprise initialement prévue en septembre.

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Le premier Critérium pour Christophe Blin

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Le premier Critérium pour Christophe Blin
Tahiti, le 6 septembre 2020 - L'expérimenté Christophe Blin a remporté samedi le premier Critérium de la saison de tennis de table. Le pongiste de l'AS Dragon a dominé en finale Hugo Gendron en cinq sets (12/10 ; 9/11 ; 11/9 ; 7/11 ; 11/9). 

Les pongistes ont fait leur rentrée samedi à l'occasion du premier Critérium de la saison de tennis de table. Une compétition a gros coefficient qui permet aux joueurs de gagner des places au niveau du classement territorial. Cependant pour cette première levée de la saison quelques cadors manquaient à l'appel comme Bydhir Carnet, finaliste du Top 12 en juin dernier, Yvan Perromat du côté des hommes, ou encore Heimoe Wong, championne de Tahiti en titre dans le tableau féminin.Il y avait donc des points précieux à gagner pour les jeunes pongistes à l'image de Arii Pambrun, de Tuarii Agodor ou encore des sœurs Tehahetua (Kelley et Keala). 

Sauf que tout ce beau monde a été contrarié par Hugo Gendron (KMT), vainqueur du Top 12 la saison dernière, et par Christophe Blin (AS Dragon) vice-champion de Tahiti en titre qui se sont retrouvés en finale pour se disputer la victoire. 

La défense la meilleure attaque

La finale de ce premier Critérium a ainsi opposé deux joueurs au style de jeu diamétralement différent. D'un côté, l'expérimenté Christophe Blin, défenseur hors-pair sachant parfaitement faire déjouer ses adversaires. Et de l'autre, la puissance d'attaque d'Hugo Gendron, ancien membre de la sélection tahitienne de tennis de table. 

Et les deux pongistes se sont rendus coup pour coup au cours de la finale, avec à chaque fois des sets très disputés. Un tie-break a été nécessaire pour les départager. Un tie-break pris par le bon bout par Christophe Blin qui a fait la course en tête tout au long de la cinquième manche. Le sociétaire a conclu la partie sur sa première balle de match sur une énième erreur d'attaque de Gendron, offrant ainsi la victoire à son adversaire (12/10 ; 9/11 ; 11/9 ; 7/11 ; 11/9). 

Double satisfaction par ailleurs pour Christophe Blin car son fils, Mahe, s'est imposé en petite-finale face à Arii Pambrun en trois sets. Prochain rendez-vous désormais pour les pongistes le 26 septembre pour la Coupe Del Vice, une compétition par équipe. 

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​L’incendie enterré à Paihoro

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​L’incendie enterré à Paihoro
Tahiti, le 6 septembre 2020 - L’incendie du Centre d’enfouissement technique de Paihoro a été étouffé sous 20 000 mètres cubes de terre après 60 heures d’intervention. Le site reste sous surveillance pendant au moins trois semaines encore.

Du côté de Paihoro, le site est sous surveillance pendant encore un bon mois. Il aura fallu 60 heures, entre jeudi et samedi, pour venir à bout de l’incendie qui a frappé les casiers à déchets inertes du Centre d’enfouissement technique (CET) de la Presqu’île. Depuis samedi à la mi-journée, le foyer à l’origine du sinistre est étouffé sous 20 000 mètres cubes de terre. Mais les pompiers de Taravao se tiennent prêts à intervenir à la moindre alerte. "Nous avons deux pelles mécaniques sur zone avec un stock de terre pour intervenir très rapidement et garantir que tout continue à être étouffé le plus longtemps possible", ajoute Benoît Layrle, le directeur du syndicat mixte Fenua Ma.Douze camions bennes, huit pelles mécaniques et les sapeurs-pompiers de toutes les communes de la côte ouest de Tahiti jusqu’à Papeete auront été mobilisés H24 pour contenir le sinistre, jeudi et vendredi derniers. L’enjeu était d’éviter une propagation vers les autres casiers du site, le système de traitement de lixiviat, la station d’épuration et le système de récupération de biogaz.

Enquête

L’heure est aujourd’hui au bilan d’une opération qui aura coûté entre 40 et 60 millions au CET de Paihoro. Une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer la cause du sinistre. "On est en train d’éplucher les notes des jours qui précèdent, de regarder les vidéos enregistrées", indique le directeur de Fenua Ma. "À quelle heure le feu a-t-il démarré ? Est-ce le résultat d’une malveillance ? Ou s’agit-il d’une réaction en chaine, comme on l’a supposé, avec une batterie d’appareil portatif à l’origine ?" Pour les semaines à venir, Paihoro va fonctionner avec une perturbation "très légère", dans l’incapacité de recevoir les 60 à 80 tonnes de déchets inertes que gère chaque semaine ce centre d’enfouissement. Pour ces déchets inertes, Fenua Ma a passé un accord avec la société Tahiti Agrégats. L’entreprise dispose en effet dans la vallée de la Punaruu d’une zone d’entreposage agréée pour les recevoir. Malgré tout, "les communes peuvent toujours nous amener des déchets. Nous les transporterons vers la Punaruu."

Nuisances

Le sinistre de Paihoro, notamment les fumées produites, a généré d’importantes nuisances dans les communes voisines. L’association de riverains Vaiarii nui i te mata ara a annoncé samedi matin qu’elle envisage de porter plainte. Le dernier incendie du CET de Paihoro avait été rapidement maîtrisé, fin juillet dernier. Pour retrouver un sinistre d'une gravité comparable à celui que vient de subir le site d'enfouissement, il faut remonter à juillet 2012. À l’époque, le feu avait été causé par l'embrasement d'une fusée de détresse à proximité d’un stock de pneus usagés. 

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Un ancien Premier ministre des Iles Cook meurt du coronavirus

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Un ancien Premier ministre des Iles Cook meurt du coronavirus
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | samedi 05/09/2020 - L'ancien Premier ministre des Iles Cook Joe Williams est décédé en Nouvelle-Zélande après avoir contracté le Covid-19, ont annoncé samedi les autorités néo-zélandaises.

M. Williams, âge de 85 ans, qui a vécu le plus clair de sa vie en Nouvelle-Zélande, est le 24e mort du coronavirus comptabilisé dans le pays.

Il avait été hospitalisé à Auckland le 13 août, deux jours après la confirmation par le gouvernement d'une réapparition du virus en Nouvelle-Zélande, pays qui venait de vivre 102 jours sans aucune nouvelle contamination. 

Joe Williams avait été élu pour la première fois au parlement des Iles Cook en 1968 et a été Premier ministre de cet archipel du Pacifique sud pendant quatre mois en 1999.

Il était également médecin et membre reconnu des services de santé en Nouvelle-Zélande et dans les Iles Cook.

Le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais Winston Peters a estimé que M. Williams avait "contribué de manière très significative à la vie de ses deux pays durant une vie de service en tant que docteur, chercheur dans le domaine de la santé et homme politique". 

La Nouvelle-Zélande, qui semblait il y a quelques semaines avoir totalement maîtrisé l'épidémie de coronavirus, a enregistré vendredi son premier décès dû au Covid-19 en plus de trois mois, un homme âgé d'une cinquantaine d'années lié à un foyer d'infection apparu mi-août à Auckland.

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L'incendie de Paihoro étouffé

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L'incendie de Paihoro étouffé
Tahiti, le 6 septembre 2020 - L’incendie du Centre d’enfouissement technique de Paihoro a été étouffé sous 20 000 mètres cubes de terre après 60 heures d’intervention. Le site reste sous surveillance pendant au moins trois semaines encore.

Du côté de Paihoro, le site est sous surveillance pendant encore un bon mois. Il aura fallu 60 heures, entre jeudi et samedi, pour venir à bout de l’incendie qui a frappé les casiers à déchets inertes du Centre d’enfouissement technique (CET) de la Presqu’île. Depuis samedi à la mi-journée, le foyer à l’origine du sinistre est étouffé sous 20 000 mètres cubes de terre. Mais les pompiers de Taravao se tiennent prêts à intervenir à la moindre alerte. "Nous avons deux pelles mécaniques sur zone avec un stock de terre pour intervenir très rapidement et garantir que tout continue à être étouffé le plus longtemps possible", ajoute Benoît Layrle, le directeur du syndicat mixte Fenua Ma. Douze camions bennes, huit pelles mécaniques et les sapeurs-pompiers de toutes les communes de la côte ouest de Tahiti jusqu’à Papeete auront été mobilisés H24 pour contenir le sinistre, jeudi et vendredi derniers. L’enjeu était d’éviter une propagation vers les autres casiers du site, le système de traitement de lixiviat, la station d’épuration et le système de récupération de biogaz.

Enquête

L’heure est aujourd’hui au bilan d’une opération qui aura coûté entre 40 et 60 millions au CET de Paihoro. Une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer la cause du sinistre. "On est en train d’éplucher les notes des jours qui précèdent, de regarder les vidéos enregistrées", indique le directeur de Fenua Ma. "À quelle heure le feu a-t-il démarré ? Est-ce le résultat d’une malveillance ? Ou s’agit-il d’une réaction en chaine, comme on l’a supposé, avec une batterie d’appareil portatif à l’origine ?" Pour les semaines à venir, Paihoro va fonctionner avec une perturbation "très légère", dans l’incapacité de recevoir les 60 à 80 tonnes de déchets inertes que gère chaque semaine ce centre d’enfouissement. Pour ces déchets inertes, Fenua Ma a passé un accord avec la société Tahiti Agrégats. L’entreprise dispose en effet dans la vallée de la Punaruu d’une zone d’entreposage agréée pour les recevoir. Malgré tout, "les communes peuvent toujours nous amener des déchets. Nous les transporterons vers la Punaruu."

Nuisances

Le sinistre de Paihoro, notamment les fumées produites, a généré d’importantes nuisances dans les communes voisines. L’association de riverains Vaiarii nui i te mata ara a annoncé samedi matin qu’elle envisage de porter plainte. Le dernier incendie du CET de Paihoro avait été rapidement maîtrisé, fin juillet dernier. Pour retrouver un sinistre d'une gravité comparable à celui que vient de subir le site d'enfouissement, il faut remonter à juillet 2012. À l’époque, le feu avait été causé par l'embrasement d'une fusée de détresse à proximité d’un stock de pneus usagés.
 

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Déjà 10 millions pour la Croix-Rouge grâce aux amendes du confinement

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Déjà 10 millions pour la Croix-Rouge grâce aux amendes du confinement
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Plus de 2 000 personnes, verbalisées pour des infractions relatives au non-respect du confinement, se sont affranchies de leurs amendes en versant 5 000 Fcfp à la Croix-Rouge. Cette alternative, proposée par la justice pour "réparer l’incivisme par la solidarité", a ainsi permis de recueillir plus de 10 millions de Fcfp qui seront utilisés pour aider les plus démunis.

Durant le confinement en Polynésie française, plus de 7 000 personnes ont été verbalisées car elles ne respectaient pas les mesures liées au confinement ou au couvre-feu. Alors qu’elles encouraient, pour certaines, des amendes pouvant aller jusqu’à 89 000 Fcfp, la justice avait décidé de mettre en place un système innovant avec, pour objectif, de "réparer l’incivisme par la solidarité". L’idée étant de verser 5000 Fcfp à la Croix-Rouge et d’être ainsi exonéré de l’amende. Et ce, avant le 31 août dernier.

Vendredi dernier, à l’appui d’un bilan globalement bon, le procureur général a indiqué que les derniers contrevenants pouvaient encore bénéficier d’un délai. "À l’heure actuelle, le bilan durant cette période, qui allait du 19 mars jusqu’au 27 avril, est plutôt positif. Plus de 2 000 personnes ont en effet fait un don de 5 000 Fcfp à la Croix-Rouge afin de régulariser leur situation. Ce qui représente finalement une réussite. Pour une première fois, ce n’est pas négligeable. Nous pouvons même considérer que 2 000 personnes sur 7 000, cela représente une réussite." Pour s’assurer que les retardataires ne soient pas pris de court, le procureur général indique également qu’en concertation avec la Croix-Rouge, il a décidé de prolonger le délai des paiements jusqu’au 15 septembre prochain.
 

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Grève générale : Dernière chance pour s'entendre

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Grève générale : Dernière chance pour s'entendre
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Alors que la dernière réunion de négociation Pays-État-patronat-intersyndicale avant l'échéance du préavis de grève générale est prévue cet après-midi, Tahiti Infos dresse un état des lieux de l'avancée des discussions.

Lundi après-midi est prévue la dernière réunion entre le gouvernement, le haut-commissariat, les syndicats de salariés et le patronat avant l'échéance du préavis de grève générale déposé il y a une semaine par la CSTP-FO, la CSIP, O oe to oe rima, Otahi et la Fédération de la manutention portuaire. Alors que les syndicats se montraient jusqu'ici frileux à l'idée d'entamer un débrayage compliqué et impopulaire – vu le contexte sanitaire et économique – les derniers jours semblent avoir fait évoluer la situation. De sources concordantes, la CSIP a demandé à ses adhérents de se tenir prêt dans certains de ses "bastions" et la manutention portuaire prépare également ses troupes à un "arrêt de travail". Information confirmée côté patronat, où l'on notait jeudi dernier un "changement d'attitude" de "certains membres" de l'intersyndicale… État des lieux avant une réunion à enjeux, sur les plans social et de la stratégie sanitaire :
 
  • Déjà quatre semaines de discussions
 
Un peu de chronologie pour contextualiser cette réunion. Le lundi 10 août dernier –moins de quatre semaines après la réouverture des vols commerciaux internationaux et au début du rebond de l'épidémie au fenua – plusieurs organisations syndicales de salariés et d'enseignants, mais aussi des organisations patronales, adressaient un courrier au président et au haut-commissaire pour demander notamment le report de deux semaines de la rentrée scolaire, la mise en place d'une quatorzaine obligatoire pour les arrivants et l'obligation du port du masque hors domicile sur toute la Polynésie française. Dans la foulée, le mercredi 12 août, le président du Pays et son gouvernement recevaient les partenaires sociaux, mais pour leur adresser une fin de non recevoir.
 
Deux semaines plus tard, le 27 août, l'intersyndicale rassemblant les syndicats de salariés à l'exception de A ti'a i mua brandissait la menace du dépôt d'un préavis de "grève générale" reprenant les demandes antérieures. Une première rencontre avait lieu dès le lendemain avec le patronat, ce dernier se déclarant opposé à la grève mais d'accord avec certaines des revendications des syndicats. Dès la semaine suivante, lundi dernier, le haut-commissaire a rencontré seul l'ensemble des partenaires sociaux pour un premier contact. Une première rencontre spécifique Pays-État-syndicats de salariés a ensuite été organisée mercredi dernier et une seconde Pays-État-patronat s'est tenue jeudi dernier. Après quelques négociations discrètes ce week-end, l'intersyndicale prévoit de se revoir lundi matin au Cesec, avant une nouvelle rencontre avec les patrons et enfin une concertation lundi après-midi avec l'État et le Pays. À quelques heures de l'échéance du préavis de grève générale.
 
  • Retour de la quatorzaine, ça coince
 
Un sujet semble particulièrement insoluble, celui de la mise en place d'une quatorzaine obligatoire à l'arrivée en Polynésie française. Les syndicats de salariés y tiennent. Les patrons y sont fermement opposés pour les touristes et moins catégoriques sur les "résidents, nouveaux résidents et touristes affinitaires" pour qui ils demandent plutôt un renforcement de la stratégie de dépistage. De leur côté, l'État et le Pays sont catégoriques sur le maintien de leur stratégie du test obligatoire de moins de 72 heures et de l'auto-test 96 heures après l'arrivée. Stratégie qui a permis de détecter 19 cas positifs importés sur 17 000 voyageurs arrivés depuis la reprise des vols commerciaux le 15 juillet dernier, mettent en avant les autorités. Mais stratégie qui n'a pas empêché la réintroduction du virus deux semaines après la réouverture des frontières… Pour en arriver à la "circulation active" que l'on connaît aujourd'hui.
 
Autres arguments opposés par le Pays et l'État aux syndicats : d'une part, la quatorzaine est "incompatible avec l'activité touristique" ; Ce à quoi les syndicats rétorquent depuis plusieurs semaines que les autorités favorisent le secteur touristique au détriment des autres secteurs de l'économie. Et d'autre part, toujours selon les autorités, la quatorzaine est "irréalisable", l'île de Tahiti ne disposant pas des capacités d'hébergement suffisantes pour accueillir et placer en isolement les 2 500 à 3 000 personnes qui débarquent chaque semaine au fenua.
 
  • Plus de tests, ça se discute
 
Autre revendication forte des syndicats, portée notamment par le secrétaire général de la CSTP-FO, la demande d'une multiplication substantielle des tests et d'une stratégie de dépistage beaucoup plus large que celle pratiquée actuellement. Le syndicaliste Patrick Galenon milite notamment pour l'acquisition "d'automates" permettant des dépistages massifs. Mais côté Pays, on met en avant les difficultés d'approvisionnement au fenua pour ce type de matériels. Actuellement, la Polynésie réalise près de 200 à 250 tests par jours avec une capacité maximale quotidienne disponible de 300 tests à Malardé, 150 au CHPF et 16 dans "un autre laboratoire de la place". Les autorités se sont engagées à "accélérer la livraison" des commandes de réactifs et de matériels de prélèvement pour "augmenter les capacités de test" mais bien en-dessous des attentes des syndicats qui souhaitent un véritable changement de stratégie de dépistage… Enfin, pour les patrons, avant de penser tester davantage, il faut d'abord régler en urgence le problème de la prise en charge des cas contacts…
 
  • Coût des cas contacts, ça traîne
  
Le sujet n'est pas nouveau, mais au grand dam du patronat il n'avance pas. Le 20 août dernier, la direction du travail indiquait au Medef Polynésie qu'à l'inverse de la métropole, il existait en Polynésie un "vide juridique" sur l'application de plusieurs situations créées par l'épidémie de Covid-19 dans le droit du travail. La semaine dernière, le Medef et la CPME ont tiré la sonnette d'alarme principalement sur la situation préoccupante des "cas contacts" placés à l'isolement par le bureau de veille sanitaire le temps de leur dépistage, mais toujours pris en charge par leurs employeurs pendant cette période. Les organisations patronales évoquent un minimum de 180 nouveaux cas contacts par jours concernés par cette situation… Le Pays annonce un chiffre bien moins élevé.
 
Jeudi dernier, la ministre du Travail s'est dite prête à faire évoluer le code du travail sur ce point et a annoncé une projection sur l'impact financier des cas contacts dans les entreprises. Les patrons, eux, demandent d'aller plus vite.
 
  • Ecoles, masques obligatoires, caméras thermiques et caisse chômage au second plan…
 
Si les syndicats insistent sur l'obligation du port du masque sur tout le territoire de la Polynésie française, la généralisation de cette protection dans l'hyper-centre de Papeete, aux abords des écoles, dans les lieux publics de loisirs et dans la quasi-totalité des lieux recevant du public tend plutôt à satisfaire les représentants des salariés. Ces derniers estiment néanmoins que la situation générée par l'empilement des recommandations et obligations ces dernières semaines est trop complexe et qu'une simple obligation générale pour tous les lieux "hors domiciles" serait plus efficace.
 
Une autre demande de l'intersyndicale porte sur l'installation de caméras thermiques à l'entrée notamment de l'aéroport, mais une source syndicale confiait ce week-end que l'intersyndicale se montrait finalement assez flexible sur ce point. Le ministère de la Santé ayant opposé lors des réunions de la semaine dernière le fait que les caméras thermiques ne peuvent détecter la majorité des cas Covid asymptomatiques.
 
Dans l'Éducation, seuls quelques syndicats affiliés FO ont déposé un préavis de grève arrivant également à échéance mardi, tandis que les syndicats majoritaires Unsa et FSU estiment que le moment est mal choisi pour un tel mouvement. Les demandes portent sur un renforcement des gestes barrières, une limitation des contacts ou encore un décalage des vacances scolaires. Le Pays campe sur sa méthode de fermeture ponctuelle de classes ou d'établissements en fonction du dépistage de cas Covid.
 
Enfin, les syndicats de salariés évoquent dans leur préavis la mise en place d'une caisse chômage. Ni les patrons, ni le Pays n'y sont opposés. Mais le gouvernement estime néanmoins qu'une telle mesure ne doit pas être mise en place dans l'urgence de la situation de crise actuelle, puisque "tant les employeurs que les salariés ne disposent de la capacité financière pour soutenir ce dispositif". Des réunions de travail Pays-syndicats-patronat vont donc être mises en place et dans l'attente, le gouvernement met en avant son dispositif Diese prolongé jusqu'au 1er trimestre 2021 et récemment élargi aux bars, discothèques et boîtes de nuit.
 

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Papeete va distribuer des masques aux sans-abris

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Papeete va distribuer des masques aux sans-abris
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Le maire de Papeete a présenté jeudi au haut-commissaire le plan communal de sauvegarde réactivé par un arrêté municipal du 25 août 2020. Le tāvana a présenté les dispositions particulières mises en œuvre par la municipalité pour favoriser la protection de la population contre le Covid-19.  
 
Ces dispositions sont le port du masque obligatoire dans le centre-ville ou encore la distribution de masques pour les habitants des quartiers et les sans-abris, une dotation des écoles en matériel sanitaire et une affectation de personnel supplémentaire pour leur nettoyage, la mise en place d’un protocole pour l’occupation et l’utilisation des infrastructures communales, (équipements sportifs et maisons de quartier notamment), l'organisation de la continuité du service public dans le respect des gestes barrières (réorganisation des services accueillant du public, mise en place d’espaces d’attente avec application de la distanciation physique, mise à disposition de gels hydro-alcooliques…), une organisation particulière au marché municipal de Papeete pour assurer la sécurité sanitaire des commerçants et des usagers (pas plus de détails sur ce point pour l'heure) et enfin la distribution d’affiches aux commerçants et aux restaurateurs de l’hypercentre de Papeete.
 

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Sénatoriales : Eliane Tevahitua et Teumere Atger suppléantes du Tavini

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Sénatoriales : Eliane Tevahitua et Teumere Atger suppléantes du Tavini
Tahiti, le 6 septembre 2020 – Les deux représentantes Tavini à l'assemblée, Eliane Tevahitua et Teumere Atger, ont été choisies comme suppléantes d'Oscar Temaru et de Michel Villar pour les prochaines sénatoriales.
 
Deux semaines après avoir annoncé sa candidature aux sénatoriales aux côtés de son conseiller Michel Villar, le leader indépendantiste, Oscar Temaru, a arrêté le choix des deux suppléantes pour ces élections. Deux élues de l'assemblée de la Polynésie française ont été choisies : Eliane Tevahitua pour le chef de file du Tavini et Teumere Atger pour Michel Villar. Egalement élue de Taha'a, Teumere Atger se dit "honorée" par cette proposition. "C'est une première car j'ai commencé la politique il y a deux ans et demi seulement. Je ne doute pas que cela va être une belle expérience" explique l'élue des îles Sous-le-vent, qui compte "essayer d'apporter sa pierre au combat pour l'indépendance". Eliane Tevahitua n'a pas souhaité s'exprimer de son côté, concédant que la décision émanait de son président. Une source proche du Tavini explique que cette dernière avait d'abord refusé la proposition, considérant que les élections sénatoriales n'allaient "pas dans la ligne du parti" et n'étaient "pas en phase avec le combat indépendantiste", avant de se ranger à la décision du parti de faire de ces élections une nouvelle tribune. Teumere Atger le confirme, ces élections sénatoriales "vont aussi servir de tribune" pour faire passer les messages du parti indépendantiste auprès des tāvana. "Le but c'est d'éveiller la conscience des grands électeurs, ce n'est pas de gagner cette élection", explique un cadre du parti. "Pour nous rien n'est perdu d'avance et on n'a rien à perdre non plus. Nous avons, au contraire, tout à gagner".

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Félix Tokoragi suppléant de Sylviane Terooatea

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Félix Tokoragi suppléant de Sylviane Terooatea
Tahiti, le 6 septembre 2020 - C'est le maire de Makemo et représentant du nouveau groupe A Here ia Potineria, Félix Tokoragi, qui sera le suppléant de Sylviane Terooatea aux sénatoriales.

Le tāvana de Makemo, Félix Tokoragi, sera le suppléant de Sylviane Terooatea. Cette dernière, qui se présente aux côtés de l'actuel sénateur Nuihau Laurey, avait expliqué lors de l'annonce de sa candidature qu'elle souhaitait mettre en avant l'archipel des Tuamotu. Contactée, Sylviane Terooatea indique que "c'est le choix des Tuamotu, je les laisse faire" et ajoute que le tāvana a récemment adhéré au groupe A Here ia Porinetia de Nicole Sanquer à l'assemblée. "On lui a dit : comme tu es dans la lancée, eh bien continue". En effet, l'ex-élu Tapura a récemment démissionné des bancs du parti rouge et blanc pour rejoindre le groupe de Nicole Sanquer et Nuihau Laurey. Décision prise huit jours après avoir vu ses prétentions à la tête du syndicat intercommunal des Tuamotu Gambier (SIVMTG) être rejetées par le parti majoritaire au profit du tāvana de Tatakoto, Ernest Teagai.

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Christian Vernaudon hésite encore pour les sénatoriales

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Christian Vernaudon hésite encore pour les sénatoriales
Tahiti le 6 septembre 2020 – Sa candidature bruisse depuis plusieurs semaines dans le landerneau politique, mais le représentant de la Polynésie française au Cese et conseiller municipal de Punaauia, Christian Vernaudon, hésite encore à se présenter aux prochaines élections sénatoriales.
 
Alors que les candidats aux élections sénatoriales du 27 septembre prochain doivent se faire connaître officiellement cette semaine auprès du haut-commissariat, le conseiller représentant la Polynésie française au Conseil économique, social et environnemental (Cese) à Paris et conseiller municipal de la majorité Te Hotu Rau à Punaauia, Christian Vernaudon, hésite encore pour se porter candidat. L'élu doit se présenter avec Lydia Nouveau, mais pour l'instant rien n'est validé. Le tandem est en pleine réflexion. Ce qui n'empêche pas Christian Vernaudon d'aller draguer les grands électeurs sur le terrain depuis plusieurs mois.
 
"Je discute avec ma base"
 
Christian Vernaudon affirme qu'il continue à rencontrer et à discuter avec les tāvana pour pouvoir enfin prendre une décision ferme concernant sa candidature aux sénatoriales. "Avant d'aller expliquer sur la place publique avec qui je me présente, comment, sur quel nom et quel programme, je discute un peu avec tout le monde et surtout avec ce qui est ma base : c'est à dire Punaauia Te Hotu Rau. On a des discussions entre nous pour savoir comment on fait, est-ce que je me présente et avec qui". Pour autant, Christian Vernaudon concède ne pas être certain du soutien des grands électeurs de Punaauia en cas de candidature : "Officiellement non, pour le moment non. Mais nous sommes en train de discuter". Le conseiller au Cese ne s'en cache pas, il n'ira pas aux sénatoriales s'il ne sent pas assez de soutien derrière lui : "si on fait trois voix, ce n'est pas la peine".
 
Le conseiller du Cese estime pourtant représenter une alternative crédible pour ces élections : "une voix d'aucun parti politique mais la voix des communes en quelque sorte". Il insiste tout particulièrement sur le problème de l'absence de transfert de compétences aux communes en matière d'actions sociales, d'actions économiques ou encore d'actions culturelles. Un dossier "très important pour tous les tāvana", affirme-t-il. "Les communes ne veulent pas prendre les compétences du Pays. Mais dans les faits, elles assument déjà ces compétences et quand elles le font elles sont dans l'illégalité. Il faut corriger cela, ne serait-ce que pour protéger les tāvana".
 
"Oscar n'a menti à personne"
 
Le candidat potentiel corrige également les propos du président du Tahoera'a, Gaston Flosse, qui relatait dans nos colonnes la rencontre entre Christian Vernaudon et le leader indépendantiste Oscar Temaru. Il confirme effectivement qu'il a bien rencontré Oscar Temaru pour discuter des élections et des candidats "et contrairement à ce que Gaston Flosse a raconté, Oscar n'a menti à personne". Selon Christian Vernaudon en effet, le leader du parti bleu ciel tient le même discours à tous ceux qui vont le rencontrer : "Je ne soutiendrai que ceux qui acceptent de signer ma pétition". "Je suis un autonomiste, je ne suis pas un indépendantiste, et donc je ne peux pas signer (cette) pétition. (…) J'ai toujours été autonomiste mais pour une vraie autonomie. Beaucoup plus renforcée et dans l'esprit de ce qu'il y avait dans la constitution de l'Union française".
 
Vaite Urarii Pambrun

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Sept nouveaux établissements bilingues français-reo en Polynésie

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Sept nouveaux établissements bilingues français-reo en Polynésie
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Sept nouveaux établissements scolaires intègrent cette année le projet pilote "Ecoles bilingues à parité horaire français-langues polynésiennes".

Trois établissements participent actuellement au projet pilote "Ecoles bilingues à parité horaire français-langues polynésiennes". L’enseignement y est dispensé en tahitien la moitié de l’heure de cours et en français pour le reste. L’expérimentation est conduite aux écoles Tiva de Tahaa et Maatea à Moorea, depuis la rentrée 2019, ainsi qu’au Centre des jeunes adolescents (CJA) de Paea depuis la rentrée d’août.
Il a été décidé vendredi d’étendre cette année l’expérience à sept nouveaux établissements : les écoles de Rurutu, de Taiohae, Vaitahu à Tahuata, le Centre scolaire primaire (CSP) de Hakahau à Ua Pou, les écoles de Opoa et Puohine à Raiatea et le CJA de Papenoo. Ainsi, 734 élèves pourront bénéficier dès cette année d’un enseignement bilingue à parité horaire français-langues polynésiennes. En outre, pour l’année scolaire 2021-2022, le comité de pilotage chargé du suivi de ce projet a émis un avis favorable à l’intégration des écoles de Rikitea aux Gambier, de l’école de Hao et Amanu aux Tuamotu, de Raivavae aux Australes et d’une école de Faa’a REP+. 
 
A noter aussi que la continuité de l’enseignement renforcé du tahitien pour les élèves de l’école de Maatea se poursuit dans deux 6e bilingues au collège d’Afareaitu, à Moorea, dans lesquelles 6 heures de tahitien sont enseignées dès cette année scolaire, dont 4 heures assurées par des professeurs des écoles dans le cadre d’échanges de service. À terme, ce dispositif prévoit de s’élargir à l’ensemble des langues régionales de Polynésie française.
 
 
 
 
 

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Du son pour les élèves malentendants à Toahotu

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Du son pour les élèves malentendants à Toahotu
Tahiti, le 6 septembre 2020 - Six microphones et douze récepteurs ont été offerts par le Lion’s Club aux élèves sourds ou malentendants de l’école Toerefau de Toahotu.

Vendredi, la cérémonie de remise s’est déroulée en présence de la directrice de l'école et de l'enseignante spécialisée des Unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis). Les fonds nécessaires à l’achat de ce matériel proviennent de la vente "de livres au kilo" organisée en décembre 2019 par le Lion's Club, en plus d’un complément de financement par l'association caritative. Ce matériel audio-phonique doit compléter le nouveau dispositif Ulis mis en œuvre lors de la rentrée scolaire.

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Le dépotoir de Avera en feu

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Le dépotoir de Avera en feu
Raiatea, le 6 septembre 2020 – Loi des séries ? Après celui de Paihoro à Tahiti, le dépotoir de Avera situé non loin de la mairie s'est enflammé samedi.
 
Ce sont des promeneurs sur le lagon qui ont donné l'alerte samedi en apercevant une grande colonne de fumée sur les hauteurs de Avera, non loin de la mairie. La constatation est rapide, il s'agit bien du dépotoir à ciel ouvert, autrement dit la décharge municipale, qui est bien enfumée. Les pompiers de Taputapuatea et quelques collègues de Uturoa sont rapidement sur les lieux.
 
Par malchance, la moto pompe de Taputapuatea est en révision maintenance à Tahiti, comme le confirme Nicolas Marcilloux, le chef du Centre de Secours de Faaroa. Il ajoute : "c'est donc pour cette raison que les sapeurs-pompiers de Uturoa sont venus nous prêter main-forte avec leur véhicule. Le départ du feu est sûrement dû aux fortes chaleurs et aux vents violents qui sévissent actuellement sur l'île. Soit un effet loupe, soit un artifice périmé ou simplement l'auto-combustion du méthane qui a pu provoquer le départ du feu".
 
À priori plus de peur que de mal, l'arrosage sporadique et par la suite les camions de terre déversés avec l'aide de la tractopelle pour étouffer le foyer ont porté leurs fruits. Dans la journée heureusement, le vent souffle de la mer vers la montagne et a ainsi permis de ne pas gêner les habitations environnantes. 
 
Et un CET ?
 
Les "anti-cet" – ceux qui luttent pour que le Centre d'Enfouissement Technique ne voit pas le jour à Faaroa – pourront probablement en tirer quelques leçons. Il est vrai qu'un centre d'enfouissement n'est pas à l'abri d'un tel incident, mais il y a fort à parier que la fréquence doit être moindre. De plus, dans ce cas nous avons affaire à "du sauvage", c'est-à-dire quasiment sans aucun tri. Tout est jeté pêle-mêle dans la nature et non dans des casiers aménagés. Si l'aménagement de tels casiers n'exclut pas le pire, le pêle-mêle actuel au dépotoir est certainement plus propice à des départs d'incendie.
 

Le dépotoir de Avera en feu

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