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Une mère et sa fille dévoilent leurs toiles

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Une mère et sa fille dévoilent leurs toiles
TAHITI, le 30 juin 2020 - Peka'17, c’est le nom du duo formé par Pénélope et Kalani Tahutini. Ce duo crée des toiles de peintures depuis plusieurs années. Il les dévoile cette semaine à la Maison de la culture.

Une trentaine de toiles attendent les visiteurs salle Muriāvai. Ce sont des acryliques qui ont vu le jour grâce à Peka'17. "Pé pour Pénélope, et Ka pour Kalani", indique Pénélope Tahutini. "On a ajouté 17 car on s’est vraiment lancées en 2017."

Péka17 est le duo formé par une mère et sa fille qui peignent ensemble "pour le plaisir". Celui de la peinture et du moment partagé. "On a pris pour passion cette activité en la faisant", explique Pénélope. Kalani, aujourd’hui âgée de 8 ans, confirme.

Les enfants aiment dessiner, peindre, utiliser la couleur. "On s’est mises à faire ça ensemble il y a déjà quatre ans", raconte Pénélope. "Au début, pour passer le temps toutes les deux." C’était, et ça reste, leur truc.

Elles utilisent la peinture sur la base d’idées de l’une et/ou de l’autre. "On regarde beaucoup de vidéos qui nous inspirent", confie Pénélope. Le duo observe aussi le travail d’autres artistes. "J’aime celui de Frida Kahlo", dit par exemple Kalani.

Lorsque l’envie lui prend, le duo s’installe sur la terrasse. "On n’a pas d’atelier, on sort donc tout notre matériel que l’on doit ranger une fois la séance terminée."

Mais qu’importe, l’activité se pratique sans contrainte, elle dure cinq minutes ou une demi-journée. Peka'17 se retrouve après l’école, le week-end, pendant les vacances. Le tableau se construit ensuite au fur et à mesure.

Kalani aime tamponner, spalter, réaliser des coulis. Elle adore les couleurs, en particulier, "le rouge, le violet, le orange et le bleu". Pénélope aime ajouter des touches de peinture sur une base déjà présente.

Toutefois rien n’est figé. Le duo ne procède pas en suivant toujours les mêmes étapes. "Une fois que le fond est terminé, on regarde la toile et on se demande ce que l’on peut faire", rapporte Pénélope.

Peka'17 a offert ses premières toiles à des amis, à la famille. Puis, a encadré les peintures, sans objectif précis, juste pour voir. Une page Facebook a été créée présentant des photographies et des vidéos, pour garder en mémoire les œuvres et le processus créatif.

Fin 2018, l’idée d’une exposition a surgi. "J’ai approché la Maison de la culture qui a apprécié nos toiles et nous a proposé un créneau… en mars 2020." Le planning étant chargé salle Muriavai.

"Un an et demi, c’est long. On a donc pris le temps de réaliser des peintures pour cet événement particulier." L’exposition de mars 2020 est devenu un but en soi, même si la méthode de réalisation des toiles, les techniques (acrylique avec pinceaux, coton tige…), l’envie de partager n’ont pas changé.

La mère et sa fille ont continué leur aventure. Ni l’une, ni l’autre n’a pris de cours. "J’ai découvert la pratique de la peinture avec Kalani", assure Pénélope. Quant à sa fille, elle effectue quelques stages, parfois, dans un atelier de Papeete, mais cela reste irrégulier. Elles apprennent en faisant.

L’heure de vérité a sonné. Le duo, un peu stressé, présente son travail cette semaine. "C’est super, mais je ne sais pas comment ça va se passer, je me demande si les gens vont aimer les tableaux", s’interroge Kalani, un peu inquiète. "Et si on nous dit qu’on n’aime pas les tableaux ? "

Pour Pénélope, l’exposition est une nouvelle étape pour le duo, un événement marquant. C’est, quoi qu’il arrive, un beau projet. Elle se réjouit que le rendez-vous soit, malgré le confinement, maintenu. Il a seulement été reporté.

Quand l’exposition sera terminée, Pénélope et Kalani reprendront leur activité commune. Elles continueront à créer ensemble mais peut-être avec d’autres outils et techniques. "On ne sait pas encore si on va tester d’autres choses." Ni si elles seront amenées à exposer à nouveau. Vous avez jusqu’à samedi pour en profiter.



Contacts

Téléphone de la maison de la culture : 40 54 45 44
Site internet la Maison de la culture.
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti / Médiathèque de la Maison de la Culture
Facebook du duo : PéKa'17


Une mère et sa fille dévoilent leurs toiles
Pratique

Jusqu’au samedi 4 juillet Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
Horaires : de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi
Vernissage le mardi 30 juin à 18 heures.
Entrée libre

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​L’ex-terrain du Comsup cédé à Pirae

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​L’ex-terrain du Comsup cédé à Pirae
Tahiti, le 30 juin 2020 - La commune de Pirae hérite du terrain de 1,5 hectare anciennement occupé par le Commandement supérieur des forces armées (Comsup), au titre du contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD).
 
Les actes notariés ont été signés hier. La commune de Pirae est officiellement propriétaire de la parcelle de 14 835 mètres carrés anciennement occupée par le Commandement supérieur des forces armées en Polynésie française. La valeur estimée de cet ensemble immobilier, situé en bordure de l’avenue du Général de Gaulle, est de 773,3 millions de Fcfp.

Cette cession s’inscrit dans le cadre du Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) en Polynésie française. Elle doit permettre à Pirae de concrétiser son projet d’aménagement urbain d’un centre-ville sur la plaine de Taaone. L’ensemble prévoit la construction  d’équipements publics structurants et de proximité, d’espaces de loisirs, de lieux d’activités économiques et de logements.

Dans un premier temps, la commune prévoit de consacrer près de 180 millions de Fcfp pour mener les premiers travaux de désamiantage, de dépollution et de déconstruction des ouvrages existants sur site.

A Tahiti, le Contrat de redynamisation des sites de défense table sur la cession de près de 22 h d’emprises foncières anciennement occupés par les site de la Défense dans les communes de Papeete, Faaa, Pirae, Arue, Mahina et Taiarapu-Est. Des zones d’activités économiques ou à vocation mixte, un marché de proximité et des zones de développement touristique y sont en projet dans le cadre du contrat de redynamisation.

Pour l’heure, neuf emprises ont déjà été cédées dans ce cadre. Sept au profit des communes de Pirae, Arue, Faa’a, Mahina et Taiarapu-Est (Fort de Taravo, Station ionosphérique, Centre d’instruction nautique). Et deux au Pays : La résidence Grand à Pirae et la résidence Mariani à Taravao.

Le Contrat de redynamisation des sites de la Défense (CRSD) fait l’objet d’un accord signé à Papeete, le 22 février 2016, pour une durée de validité de quatre années prolongée par avenant jusqu’en février 2022.

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Heimoe Wong et Alizé Belrose intouchables

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Heimoe Wong et Alizé Belrose intouchables
Tahiti, le 30 juin 2020 - Les championnats de Tahiti de tennis de table open se sont joués le week-end dernier à Pater. Chez les hommes, Alizé Belrose, tout juste remis d'une blessure, s'est imposé en finale face à Christophe Blin. Du côté des dames, Heimoe Wong a confirmé son statut de meilleure joueuse du fenua en s'imposant en finale face à Tevainehau Te Ping. 

Dernier rendez-vous de la saison pour les pongistes, avec les championnats de tennis de table open qui se sont joués samedi et dimanche à Pater. Pour cette dernière compétition, tous les cadors de la discipline étaient présents. Chez les hommes, Alizé Belrose, double médaillé d'or en simple aux Jeux du Pacifique, et tout juste remis d'une blessure, était le grandissime favori. 

Face à lui, des joueurs talentueux comme Yvan Perromat, le tenant du titre, Bydhir Carnet, le jeune en pleine ascension, ou encore Hugo Gendron ancien membre de la sélection tahitienne, et vainqueur du Top 12 cette saison. "On a eu un nombre records de participants cette année. Et le niveau de jeu était également au rendez-vous. On a eu droit à beaux matchs", a indiqué Alizé Belrose, qui occupe également le poste de directeur technique au sein de la Fédération tahitienne de tennis de table (FTTT). 

Le grand chelem pour Alizé Belrose

Et sans surprise, les favoris ont répondu présents. En demi-finale, Belrose vient à bout de son ancien coéquipier en sélection, Hugo Gendron. Pour sa part, le vétéran Christophe Blin a profité du forfait de dernière minute d'Yvan Perromat pour se hisser en finale. Une finale dominée par Alizé Belrose qui s'est imposé en cinq sets face à son adversaire (13-11/11-8/8-11/11-8/11-9). "Avant de disputer cette compétition, je n'avais rejoué qu'une seule fois à cause de ma blessure à la jambe. Mais quand on a des bases solides, le reste revient très vite", a déclaré le vainqueur. 

Alizé Belrose réalise ainsi un grand chelem sur la saison. En plus de sa victoire aux championnats de Tahiti, il s'est également offert, plus tôt dans la saison, des victoires au tournoi international de Tahiti et aux championnats de Polynésie. 

Heimoe Wong la confirmation

Dans le tableau féminin, Heimoe Wong, licenciée au club du DCA Raiatea et sacrée déjà championne de Tahiti chez les juniors la semaine passée, a bien confirmé qu'elle était la nouvelle figure de proue de la discipline. L'intéressée a balayé en finale sa partenaire de club, Tevainehau Te Ping, sur le score de 4 sets à 0 (11-5/11-6/11-8/11-9). La troisième place de la compétition est revenue à Keala Tehahetua qui s'est s'imposée face à Hinerava Tetuanui dans la petite-finale. 


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"Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger"

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Tahiti, le 30 juin 2020 - Un communiqué conjoint du cluster maritime de Polynésie française et du syndicat des activités nautiques Tai Moana défend le travail mené au fenua pour la réglementation et la structuration des secteurs de la plaisance et du nautisme.  "Les secteurs de plaisance et du nautisme n'y sont pas en danger, mais se structurent"

Dans un communiqué conjoint diffusé en fin de semaine dernière, le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques de Polynésie française tente de rassurer sur la situation du nautisme et de la plaisance en Polynésie française, suite aux "plaintes exprimées par certains plaisanciers ou clients du charter". Dernières doléances en date : celles, fin mai, de l’association des voiliers de Polynésie. Elle avait alerté sur le "mauvais accueil" réservé par les riverains de certaines îles aux plaisanciers coincés sur place pendant la crise du coronavirus, suite aux restrictions de la circulation maritime entre les îles de Polynésie. 

Ce secteur de l’économie bleue génère annuellement près de 1,5 milliard de francs de chiffre d’affaires. Entre 600 et 800 navires de plaisance jettent l’ancre au fenua chaque année. Un travail est en cours pour "accueillir toujours mieux les usagers locaux et internationaux [des] lagons", rappelle ce communiqué conjoint diffusé jeudi dernier. "Le mouillage temporaire y est toujours autorisé. L’objectif aujourd’hui est de définir et structurer des espaces de mouillage de plus longue durée sur dans les zones à flux important."

Un arrêté gouvernemental vient de mettre à jour, le 2 juin dernier, une précédente réglementation datant de 1987. Ce texte précise les zones de mouillage et le cadre de leur utilisation à l’usage des plaisanciers dans les lagons de Faa’a et de Punaauia. Sept zones de mouillage sont par ailleurs établies dans le lagon de Bora Bora depuis fin 2018. Un travail préparatoire pour définir de tels espaces maritimes se poursuit à Huahine, Taha’a, Raiatea et à Tahiti, à Teva i Uta et Taiarapu-Ouest, pour permettre "aux plaisanciers d’y stationner en toute légalité et en toute sécurité"
En outre, une loi du Pays visant à donner pouvoir de verbalisation aux agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) en projet est actuellement transmise pour avis au ministère des Outremers à Paris.  

Au-delà de ces aménagements réglementaires, "notre syndicat souhaite que les aménagements nautiques puissent se multiplier, dans toute la Polynésie, et notamment dans ces îles à fort flux", assure le communiqué en évoquant l’installation de corps morts écologiques, la création de nouvelles marinas, la multiplication des services aux navires. "Certains ont été réalisés, d’autres le seront dans les prochaines années. Il nous semble important d’encourager la création de micro-services aux yachts dans les autres îles, afin de limiter le temps de séjour de ces bateaux sur Tahiti."

En somme, assurent le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques Tai Moana à la faveur de cette mise au point, en Polynésie française "les secteurs de plaisance et du nautisme [ne] sont pas en danger, mais se structurent"

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Miri Tatarata et Francis Stein fixés sur leurs mises en examen le 29 septembre

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Miri Tatarata et Francis Stein fixés sur leurs mises en examen le 29 septembre
Tahiti, le 30 juin 2020 – La chambre de l’instruction a examiné mardi les requêtes en nullité des mises en examen déposées par les avocats de Miri Tatarata et Francis Stein dans le cadre de l’affaire portant sur la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud en décembre 1997. La chambre de l’instruction rendra sa décision le 29 septembre prochain. 
 
Un an après les mises en examen de Miri Tatarata et de Francis Stein pour « meurtre » dans le cadre de l’instruction portant sur la disparition de l’ancien journaliste Jean-Pascal Couraud, la chambre de l’instruction a étudié mardi les requêtes en nullité de ces mises en examen qui avaient déposées le 27 décembre par les avocats des deux mis en cause.
 
Au terme de leurs gardes à vue dans les locaux de la Section de recherches (SR) de Papeete le 26 juin 2019, l’ex-compagne de Jean-Pascal Couraud, la directrice de l’environnement, Miri Tatarata, et l’ancien ami du journaliste, l’ex directeur du service du Patrimoine archivistique, Francis Stein, avaient été présentés devant le juge d’instruction Frédéric Vue, mis en examen pour « meurtre » et placés sous contrôle judiciaire. À l’origine de ce nouvel épisode judiciaire dans ce dossier, les enquêteurs avaient repris les investigations dans cette affaire pour, selon une source judiciaire, « fermer toutes les portes » sur les pistes non élucidées dans cette affaire. Ces investigations portaient notamment sur l’existence d’un téléphone portable professionnel attribué à Jean-Pascal Couraud par son employeur de l’époque, la mairie de Arue. Les enquêteurs cherchaient en effet à savoir pourquoi Miri Tatarata n’avait pas chercher à contacter son mari sur ce téléphone après sa disparition. 
 

Scénario « invraisemblable »
À l’issue de l’audience devant la chambre de l’instruction mardi et après que l’avocat général se soit opposé à l’annulation des mises en examen, l’avocate de Miri Tatarata, Me Brigitte Gaultier, a dénoncé des accusations « contradictoires » : « J’ai décortiqué ce dossier et il y a des contradictions en permanence. Les enquêteurs, le parquet et le juge d’instruction ont successivement établi plein de scénarios qu’ils ont modifiés au fur et à mesure pour aboutir à un scénario qui est tout aussi invraisemblable. On nous dit notamment que qu’il y aurait eu une bagarre le soir de la disparition de Jean-Pascal Couraud qui aurait abouti à la détérioration de la portière droite de la voiture de Francis Stein. On nous dit aussi que cette détérioration aurait été confirmée par un expert judiciaire. Or, cet expert a examiné le véhicule des années plus tard et ce, alors qu’il était à l’état d’épave. » Également contacté, le conseil de Francis Stein, Me Arcus Usang, n’a pas souhaité répondre à nos questions.
 
Rappelons que dans le cadre de cette affaire, trois anciens membres du Groupement d’intervention de Polynésie de Gaston Flosse – Rere Puputauki, Tino Mara et Tutu Manate – sont toujours mis en examen pour « enlèvement et séquestration ». 
 
La chambre de l’instruction rendra sa décision le 29 septembre prochain. 
 

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Nuits blanches pour les candidats aux grandes écoles

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Nuits blanches pour les candidats aux grandes écoles
Tahiti, le 30 juin 2020 - Huit étudiants polynésiens inscrits aux concours des grandes écoles enchaînent les nuits blanches depuis le 26 juin. Pour garantir le secret et la sécurité des sujets, ils sont obligés de passer les épreuves aux heures de métropole, et donc en pleine nuit. Une difficulté supplémentaire pour les candidats à ces concours, déjà considérés comme parmi les plus élitistes.  

 

Pendant 15 jours, les étudiants polynésiens des classes préparatoires aux grandes écoles ne vont pas beaucoup dormir. S’ils vont bien enchaîner des nuits blanches, ce n’est pas pour sortir en boîte de nuit ou pour boire un verre en cette fin d’année scolaire, mais pour plancher sur les difficiles épreuves de maths, de physique-chimie, etc. pour tenter d’intégrer l’élite des grandes écoles françaises. En effet, faute de pouvoir passer les épreuves de Centrale, des Mines, de Supélec… en horaires décalés, ils sont forcés à l’insomnie.
"Ce sont des concours très difficiles, c’est très fatigant de passer toutes les épreuves de nuit. On parle beaucoup d’égalité des chances, mais ce n’est pas vraiment le cas", déplore la mère d’une candidate.
 
"C’est sûr que ce n’est pas une situation évidente pour les candidats (…). Mais ces écoles sont très soucieuses de garantir la sécurité de leur concours et d’éviter tout risque de fraude ou de fuite (…). Chaque école fixe ses propres règles", souligne Julien Fontaine, directeur des examens, des certifications professionnelles et des concours (DEC), au vice-rectorat de Polynésie française. Avant de poursuivre, "ces concours ne sont organisés en Polynésie française que depuis la session 2019 et pour le moment les épreuves se déroulent en simultané avec la métropole, comme dans l'ensemble des centres ouverts en outre-mer. Ces organisations font l'objet chaque année d'une convention entre le vice-rectorat et chacun des établissements d'enseignement supérieur responsables de ces concours".

Des horaires aménagés
Nuits blanches pour les candidats aux grandes écoles
Si la possibilité de pouvoir passer les épreuves au fenua est déjà une belle première étape pour les jeunes Polynésiens et leur évite de se déplacer en métropole, le directeur n’exclut toutefois pas d’autres avancées, à l’image de ce qui a pu être mis en place pour certains concours.
"Nous organisons depuis 2018 le concours d’entrée dans les écoles d’ingénieurs de la filière Physique-Technologie (Banque PT), auquel se présentent cette année 17 étudiants du lycée du Diadème en classe préparatoire scientifique. Pour ce concours, un aménagement horaire a pu être convenu au fil du temps pour permettre aux candidats polynésiens de composer entre 14 heures et minuit", précise Julien Fontaine.
Néanmoins, ces aménagements sont à étudier au cas par cas afin de voir s’ils apportent une vraie plus-value à certains concours. "Le bénéfice d'une organisation décalée d'une heure ou deux n'assure pas forcément un grand bénéfice, compte tenu du décalage horaire très important, le plus important de la République, entre notre collectivité et la métropole", conclut le directeur. Car effectivement, finir à 4h30 au lieu de 5h30 ou 6 heures du matin ne représente pas forcément un énorme gain pour le rythme de sommeil.
 
Les jeunes prétendants à Centrale ou aux Mines devront donc encore certainement carburer au café quelques temps !

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​Air Tahiti va reprendre ses vols "sur l'ensemble des destinations"

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​Air Tahiti va reprendre ses vols
Tahiti, le 30 juin 2020 – Une semaine après les tensions entre la direction d'Air Tahiti et le gouvernement, la présidence a annoncé mardi la signature d'une convention entre le Pays et la compagnie "pour la reprise des vols sur l’ensemble des destinations".
 
La situation semble se décanter entre Air Tahiti et le Pays. La semaine dernière, le directeur général de la compagnie aérienne domestique, Manate Vivish, annonçait sa décision de ne pas reprendre les dessertes sur 26 des 46 îles et atolls au départ de Tahiti. Décision prise en raison d'énormes difficultés financières de la compagnie, à la suite de la crise liée au coronavirus et de la chute de la fréquentation touristique. Dans la foulée, le ministre en charge des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, réagissait vivement en accusant la compagnie de se livrer à un "chantage éhonté" et de vouloir faire "cracher au bassinet" le gouvernement. En effet, Air Tahiti demande depuis quelques années au Pays d'équilibrer le financement de ses lignes déficitaires au titre de ce que la compagnie estime être des obligations de service public.
 
Mais après une rencontre visiblement fructueuse et apaisée la semaine dernière entre le ministre et le directeur général, la présidence a annoncé mardi après-midi la signature ce mercredi matin à 11 heures d'une "convention avec Air Tahiti pour la reprise des vols sur l’ensemble des destinations". On aura vraisemblablement plus de détails sur le contenu de cette convention à cette occasion, mais cette annonce est d'ores et déjà une bonne nouvelle pour la population des îles éloignées.

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Le forum économique Asie-Pacifique 2021 sera virtuel

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Le forum économique Asie-Pacifique 2021 sera virtuel
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 30/06/2020 - L'édition 2021 du forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), prévue à Auckland, sera virtuelle en raison des risques que présentent les voyages en période de pandémie, a annoncé mardi la Nouvelle-Zélande, pays hôte.

"Etant donné l'actuel environnement mondial, il n'est pas faisable de recevoir un grand nombre de visiteurs de haut niveau en Nouvelle-Zélande", a déclaré dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères, Winston Peters.

Tenir le sommet APEC en ligne plutôt qu'à Auckland, dans le nord de la Nouvelle-Zélande, est une réaction "pragmatique" à la crise sanitaire mondiale, a estimé M. Peters.

"Le Covid-19 a sérieusement affecté la manière dont nous conduisons la diplomatie internationale", a-t-il souligné.

Plus de 20.000 personnes devaient se rendre en Nouvelle-Zélande pour le sommet APEC qui devait réunir 21 nations en novembre 2021 et pour de nombreuses réunions préparatoires.

La décision de tenir en 2021 un sommet virtuel résoud par ailleurs un casse-tête pour les organisateurs, qui peinaient à trouver suffisamment de chambres d'hôtel à Auckland, la construction du site prévu pour le sommet ayant été retardée par un énorme incendie en octobre 2019.

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Face à la hausse des tensions avec la Chine, l'Australie renforce sa défense

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Face à la hausse des tensions avec la Chine, l'Australie renforce sa défense
Brisbane, Australie | AFP | mercredi 01/07/2020 - L'Australie a annoncé mercredi la réorganisation de sa stratégie en matière de défense, avec le renforcement de sa capacité de frappe à longue portée dans un contexte de hausse des tensions avec la Chine.

Le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le pays allait consacrer, au cours de la prochaine décennie, 270 milliards de dollars australiens (166 milliards d'euros) à l'acquisition et à l'amélioration de ses capacités de défense, soit une hausse de près de 40% du budget.

Il a affirmé son souhait d'augmenter de manière significative la capacité militaire australienne dans la région Indo-Pacifique. 

"Nous devons réaliser que nous sommes entrés dans une nouvelle ère stratégique moins clémente", a déclaré M. Morrison lors d'un discours, faisant allusion à la fin de l'incontestée hégémonie américaine et à la montée en puissance de la Chine.

"Même si, chez nous, nous sommes venus à bout de l'épidémie de coronavirus, nous devons nous préparer au monde de l'après Covid-19 qui sera plus pauvre, plus dangereux et plus désordonné", a-t-il mis en garde.

Le gouvernement australien s'est engagé à consacrer au moins 2% de son PIB à la défense et prévoit de consacrer près de 40% de plus à l'armement.

Le pays va se doter d'une capacité de frappe capable d'atteindre des cibles situées à des milliers de kilomètres de l'Australie. Elle va commencer par acquérir des missiles de croisière américains de longue portée AGM-158.

L'Australie s'équipera également en drones et renforcera ses recherches en matière d'armement à énergie hypersonique comme les lasers. 

Tout en reconnaissant que le pays, qui compte 25 millions d'habitants, ne peut pas rivaliser avec certains pays de la région, notamment la Chine qui prévoit officiellement de consacrer en 2020 178 milliards de dollars (158 milliards d'euros) à la défense - M. Morrison a qualifié l'Australie de puissance régionale engagée.

Il a affirmé que le pays était prêt à envoyer des troupes "là où il est dans notre intérêt national de le faire".

 Cybersécurité

L'Australie a combattu aux côtés des Etats-Unis au cours des différents conflits du XXème siècle, souvent dans des régions très éloignées.

Cette annonce reflète un changement significatif de la politique de défense de l'Australie, qui semble ainsi vouloir contrer l'influence croissante de Pékin dans la région.

La défense australienne s'attachera à développer des "capacités de dissuasion plus fortes", notamment dans la zone plutôt que dans des régions plus lointaines, a-t-il souligné.

Cette politique est dans la droite ligne de celle annoncée en 2018 par le Premier ministre australien, visant à rétablir les liens avec ses alliés régionaux qui se tournaient vers Pékin. 

Le gouvernement chinois a en effet intensifié son engagement diplomatique avec les pays en voie de développement de la région auxquels il a accordé une aide financière plus importante.

"Nous voulons une région où tous les pays, grands et petits, peuvent s'engager librement les uns avec les autres, en se fondant sur une règlementation internationale", a souligné mercredi M. Morrison.

Il a indiqué que l'Australie augmentera de manière significative les investissements en matière de politique de défense spatiale, y compris pour un réseau de satellites afin de créer un réseau de communication indépendant.

Il a également souligné que la cybersécurité est au coeur de la stratégie de défense du pays, au lendemain de l'annonce d'un vaste plan de lutte contre les cyberattaques, soit une hausse d'environ 10% du budget sur les dix prochaines années.

Le pays consacrera ainsi 1,35 milliard de dollars australiens (825 millions d'euros) supplémentaires à la cybersécurité au cours de la prochaine décennie, portant le budget pour cette période à 15 milliards de dollars australiens au total.

Le gouvernement a récemment révélé que le pays a été la cible d'une vaste cyberattaque par un "acteur étatique", pointant du doigt la Chine.

Pékin s'est heurté à plusieurs reprises avec Canberra. Dernièrement, le gouvernement australien avait provoqué la colère de Pékin en appelant à une enquête internationale indépendante sur les origines de la pandémie de coronavirus, et en dénonçant une diplomatie chinoise agressive et malhonnête.

La Chine a répliqué en déconseillant à ses ressortissants l'Australie comme destination pour le tourisme et les études et pris des sanctions commerciales à l'encontre de produits australiens.

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Les Arts appliqués au mur

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Les Arts appliqués au mur

RAIATEA, le 1 juillet 2020 - La semaine passée, le lycée professionnel de Raiatea, par le biais des 42 élèves des trois classes d’arts appliqués dirigées par le professeur Evrard Chaussoy, inaugurait une superbe fresque de 24 m de long sur 4 m de haut.
 

Une peinture murale forcément aux thèmes mā'ohi, avec à gauche le portrait d’une jeune vahine, au centre les motifs polynésiens et à droite, la tête d’un tāne qui fait face à la jeune fille en opposition.

Pour réaliser cette fresque, Evrard Chaussoy, professeur au lycée, a utilisé de la peinture glycéro, appliquée au pinceau. En effet, le coût et la difficulté à s’approvisionner en matériel pour les aérosols ont été un frein à l’utilisation de bombes aérosols. Le port des masques de protection, obligatoire, est aussi trop coûteux pour cette seule opération. De plus, le support mural, tantôt lisse, tantôt rugueux est compliqué à peindre à la bombe, car son utilisation n’est pas aussi aisé qu’on le pense et nécessite un apprentissage.

Les jeunes artistes en devenir ne sont pas peu fiers d’avoir un professeur aussi illustre. Avec de surcroît un proviseur, Julien Guilloux, très dynamique, cette première œuvre marque de belle manière l’ouverture aux jeunes polynésiens à l’art en général.

D’ici à ce que l’on retrouve prochainement d’autres œuvres au sein de l’établissement, voire, pourquoi pas, à l’extérieur comme dans le centre-ville par exemple, il n’y a qu’un pas. Les artistes du festival Ono’u n’ont qu’à bien se tenir. Il faudra également trouver encore des surfaces à peindre...

La principale difficulté dans ce genre d’entreprise réside dans la taille de l’œuvre. En effet cet exercice pictural est difficile en raison du manque de recul. Pour savoir si les proportions sont respectées, il faut chaque fois parcourir plusieurs mètres pour contrôler les coups de pinceau, au même titre que le peintre sur chevalet se recule légèrement afin de voir la toile dans son ensemble.

Bien sûr, le quadrillage au préalable sur la surface bétonnée est obligatoire pour caler les échelles. Par ailleurs, vu le nombre d’élèves concernés, il était possible d’être guidé à distance par des yeux scrutateurs.



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Les serveurs stagiaires de Faaroa éva-lués

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Les serveurs stagiaires de Faaroa éva-lués
RAIATEA, le 1 juillet 2020 - La semaine dernière, neuf stagiaires du restaurant pédagogique du Centre de formation pour adultes (CFPA) ont passé leur évaluation de fin de stage de serveurs.
 
L'évaluation de fin de stage de serveurs s'est déroulé sur trois jours avec chaque fois 18 convives et seulement trois stagiaires à chaque session qui gèrent chacun une table de quatre et une table de deux. Deux types de services étaient au programme : au "guéridon"  et "à l’assiette".
 
Dix-huit couverts étaient donc dressés le midi par les candidats à l’évaluation finale, sous les yeux des deux examinateurs professionnels venus du privé, Patricia et Alexandre. Les plats sont mijotés en cuisine sous l’œil avisé de la formatrice, Emmanuelle, intraitable sur la qualité des préparations.
 
Les clients arrivent à 11h30 et repartent avant 13 heures pour que les élèves puissent ranger et se préparer à rejoindre les salles de formation. La prestation se veut d’un rapport qualité/prix imbattable.
 
La crise sanitaire a légèrement perturbé cette session 2019/2020 car pendant le confinement, les stagiaires n’ont pu réaliser leur seconde période en entreprise dans les établissements des Raromatai. Ce qui ne nuit en rien à la qualité et la validité de leur titre professionnel.
 
Leur formateur, Olivier Ethevenin, a affirmé, non sans fierté, que depuis fort longtemps on retrouve, à Tahiti principalement, mais aussi dans les grands hôtels de Bora-bora et même jusqu’à Nukutepipi, les meilleurs éléments issus du CFPA de Faaroa.
 
Le centre jouit d’un emplacement géographique épatant avec une vue sur la caldera du volcan à l’origine de Raiatea. Il jouxte le collège de Faaroa et le CJA, tous situés dans la même baie, à 20 minutes de Uturoa.

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​Affaire Temaru : Le barreau monte au créneau

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​Affaire Temaru : Le barreau monte au créneau
Tahiti, le 30 juin 2020 – À la demande "unanime" de son conseil de l'ordre, le bâtonnier du barreau de Papeete a adressé un courrier au procureur de la République, avec copie à la Chancellerie, pour lui faire part des "protestations véhémentes" du barreau contre les auditions libres des avocats d'Oscar Temaru et de la mairie de Faa'a, perçus comme "une volonté de déstabilisation de la défense".
 
Décidément, les affaires judiciaires d'Oscar Temaru font couler beaucoup d'encre. Après le Tavini, le parquet, le collectif Nuna'a a ti'a ou encore l'église protestante, c'est au tour de l'Ordre des avocats au barreau de Papeete de prendre position dans le dossier des frais de justice de l'affaire Radio Tefana. Dans un courrier adressé le 15 juin dernier au procureur Hervé Leroy, le bâtonnier Me Benoît Bouyssié fait part des "protestations véhémentes du barreau" contre l'audition libre des deux avocats d'Oscar Temaru et de la mairie de Faa'a, Mes Gilles Jourdainne et Stanley Cross. Auditions menées le 27 mai dernier à la section de recherche de la gendarmerie dans le cadre de l'enquête ouverte pour "détournement de fonds publics" après le vote de la protection fonctionnelle accordée au maire de Faa'a par son conseil municipal dans l'affaire Radio Tefana.
 
Dans ce courrier de trois pages à la plume mesurée mais ferme, que Tahiti Infos s'est procuré, le bâtonnier explique que les "comptes rendus" de ces auditions du 27 mai dernier "ont généré une cascade de réactions au sein du barreau de Papeete, exigeant mon intervention rapide et la convocation en urgence d'un conseil de l'ordre extraordinaire". Il indique que si "nul n'aurait songé à s'indigner de l'engagement d'une telle enquête" après une décision définitive dans l'affaire Radio Tefana, en revanche "sa précocité interpelle tout avocat ayant une activité en matière pénale, quant à son exercice quotidien".
 
"Déstabilisation de la défense"
 
Pour le bâtonnier, les avocats "ne peuvent ressentir le 'timing' d'une telle enquête autrement que comme une volonté de déstabilisation de la défense, quand bien même une telle intention n'existerait pas". Et l'avocat en veut pour preuve que Me Gilles Jourdainne s'est désisté de la défense d'Oscar Temaru depuis cette enquête et qu'aujourd'hui un nouvel avocat du maire de Faa'a ne pourrait à la fois pas facturer la commune sans risquer des poursuites, ni facturer le client sans tomber dans "un aveu d'absence de protection fonctionnelle alors que cette problématique n'est pas tranchée". Enfin, le bâtonnier conclut en citant longuement les propos du premier président de la cour d'appel de Papeete, Régis Vouaux-Massel, lors de son dernier discours de rentrée solennelle. À l'époque, le magistrat s'était longuement attardé sur la "présomption d'innocence" qui "s'impose à tous et constitue un principe supérieur à la liberté d'expression".
 
En conclusion de sa missive, le bâtonnier Me Bouyssié ajoute que le conseil de l'ordre lui a demandé "à l'unanimité" d'adresser ce courrier au chef du parquet et "d'en assurer la communication" au parquet général et à la Chancellerie.

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​Qui pilote le collectif Nuna'a a ti'a ?

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​Qui pilote le collectif Nuna'a a ti'a ?
Tahiti, le 1er juillet 2020 – Rencontre avec Tutea Mollon, le porte-parole du jeune collectif Nuna'a a ti'a également ancien secrétaire général adjoint du Tavini huiraatira et directeur du développement éducatif, social et culturel à la mairie de Faa'a. Le trentenaire répond aux interrogations suscitées par la présence de nombreux militants du Tavini dans les rangs du collectif, dément toute manipulation du parti indépendantiste et assure au contraire vouloir dépasser les clivages politiques.
 
Tutea Mollon, pouvez-vous vous présenter ?

"Je travaille à la mairie de Faa'a. C'est vrai que je suis de nature discrète, je n'aime pas trop me mettre en avant. Sauf que là, avec le collectif, je n'ai pas eu trop le choix. On m'a parachuté devant, donc après si cela permet de faire avancer les choses, il n'y a pas de souci."
 
Comment est venue l'idée de monter ce collectif ?

"Une personne (du collectif Tearai, NDLR) m'a appelé il y a deux semaines, par rapport à un problème (…). Et dans la discussion, on s'est rendu compte qu'il y avait plusieurs problèmes dans ce Pays. Je suis de nature à faire avancer les choses. Venir dénoncer les problèmes et rentrer chez soi ce n'est pas trop ce qui m'intéresse, car c'est une perte de temps. Du coup on a fait état de tout ce qui n'allait pas. On a vu, sur les réseaux sociaux, les différents collectifs qui se plaignaient contre plusieurs décisions qui avaient été prises. Et on s'est dit pourquoi ne pas rassembler tout ce beau monde pour qu'on puisse travailler tous ensemble. (…)"
 
Comment s'est déroulé votre premier rassemblement entre associations ?

"A ma grande surprise cela s'est bien passé, car la plupart des personnes présentes ont compris qu'il fallait d'abord respecter chaque entité, respecter leur façon de voir, respecter leur combat. C'est vrai qu'on aurait pu être inquiet par rapport aux positions et à la vision de chacun. Jusqu'à maintenant ça se passe très bien car tout le monde a compris que le collectif ne marchera pas s'il y a des guéguerres internes. Le but c'est de se rassembler pour s'entraider."
 
Parmis les "injustices" que vous dénoncez, on pense surtout au dossier du président du Tavini Oscar Temaru ?

"Oui, c'est un des dossiers. Il y avait aussi une décision prise en conseil des ministres concernant le mouillage des bateaux dans le lagon de Faa'a et Punaauia. Il y a aussi le dossier du nucléaire, comme l'indemnisation et l'amendement Tetuanui. Il y a aussi la route du Sud. Il y a beaucoup de décisions qui ont été prises, je ne dirais pas sans concertation, mais contre l'avis de la population. Ces personnes se sont levées et mobilisées contre certaines décisions car on n'a pas tenu compte de leur avis. C'est pour cela qu'on a mis le mot injustice mais ce n'est pas la finalité du collectif. La finalité c'est de proposer des solutions pour régler les problèmes. (…)"
 
Comment vous avez été propulsé porte-parole du collectif ?

"Cela s'est fait, je vais dire, un peu en catimini. Je n'étais pas présent quand la décision a été prise. J'ai rejoint le collectif et on m'a annoncé que j'allais être le porte-parole. Bon après je l'accepte, si ça peut servir, il n'y a pas de souci. (…)."
 

"Nos combats sont aussi ceux portés par le Tavini"
​Qui pilote le collectif Nuna'a a ti'a ?
Le fait que vous soyez l'ancien secrétaire général adjoint du Tavini n'a pas interrogé ?

"S'ils m'ont nommé, c'est que cela ne les gênait pas (…). Je ne sais pas quelle était la teneur des discussions. Après, il faut aussi dépasser ça. Quand on me dit que tu es Tavini j'ai envie de dire où est le problème ? Cela aurait changé les choses si j'étais au Tahoera'a ou au Tapura ? J'ai l'impression que c'est parce que c'est le Tavini c'est mal vu. Franchement je ne vois pas le problème."
 
Est-ce que le collectif peut être assimilé à un Tavini bis ?

"On en a parlé de la présence du Tavini. Cela ne les dérange pas, pour la simple raison que les combats que portent les associations sont ceux aussi portés par le Tavini. Donc le Tavini a sa place. Il est légitime. Les autres partis politiques aussi ont leur place. Pour régler les problèmes qu'il y a dans ce Pays, les décisions sont prises par le politique. Donc si on écarte les politiques, peu importe leur couleur, ça n'avancera jamais, car c'est eux qui votent les lois, c'est eux qui décident. Donc il faut travailler de concert avec eux, qu'ils soient bleus, rouges, oranges. J'invite tout le monde, tous les partis politiques qui œuvrent pour l'intérêt général (…). On ne fait pas de politique. On est là pour éveiller les consciences et régler les problèmes."
 
Vous travaillez également à la mairie de Faa'a ?

"Oui. Eh bien, je m'excuse, est-ce que ça aurait changé quelque chose si je travaillais à la mairie de Pira'e ? Est-ce que les gens auraient eu un problème par rapport à cela ? Il faut bien que je gagne ma vie aussi (…). L'autre jour j'ai eu l'occasion d'assister à une réunion avec la ministre du tourisme Nicole Bouteau. Elle nous expliquait les problèmes que le secteur touristique avait suite à la Covid19. Ce sont des problèmes sérieux, il faut que tous puissions travailler ensemble pour refaire démarrer le tourisme de notre Pays. Il ne faut pas se dire : lui est Tavini, Tapura ou Tahoeraa et donc on ne va pas le prendre."
 
Dès la première marche du collectif, on a vu beaucoup de drapeaux bleus…

"Ceux qui sont venus avec les drapeaux bleus sont les sympathisants du Tavini. Ils sont venus pour soutenir leur leader Oscar Temaru qui subit des injustices. Et ils sont venus le soutenir par rapport à cela (…). Et d'ailleurs, tous les partis politiques sont d'accord avec cela. Ils lui ont adressé des messages de sympathie. Ils ne trouvent pas normal ce qui s'est passé (…)."
 

"On ne fait pas de politique"
​Qui pilote le collectif Nuna'a a ti'a ?
Est-ce que vous n'avez pas, vous même, un parti pris pour le Tavini ?

"Je dis simplement la vérité. Je ne connais pas Mr Fritch mais les réunions auxquelles j'assiste et où il est présent, je trouve que c'est un mec sympa. Je ne pense pas avoir des problèmes pour discuter avec lui. J'ai vu son intervention à la télé, où il disait qu'il ne comprenait pas les objectifs du collectif. On se tient à sa disposition pour le lui expliquer, il n'y a pas de souci. Il ne faut pas qu'il prenne cela comme un collectif contre lui car ce n'est pas le cas. (…) Après, la politique politicienne je laisse ça aux partis politiques, qu'ils règlent ça entre eux."
 
Est-ce que le parti indépendantiste intervient dans les décisions du collectif ?

"Non, pas du tout. Et je remercie Oscar Temaru. C'est quelqu'un qui n'a jamais tiré les ficelles. Il s'occupe de son parti, de sa mairie, et il n'essaie jamais de se mêler des décisions prises par les associations, collectifs. Il n'assiste même pas à nos réunions, il n'est jamais présent à nos réunions."
 
Avez-vous des ambitions électorales pour l'avenir ?

"Personnellement non. Car si je le fais, ça voudra dire qu'on aura raté notre objectif avec le collectif. L'idée c'est de se rassembler. Et à partir du moment où vous vous positionnez sur une liste, vous vous mettez déjà en opposition ou en confrontation avec d'autres personnes. Donc comment faire avancer les choses, si déjà vous vous positionnez contre une personne. Si on me propose d'être sur une liste je refuserais car ce n'est pas mon objectif. (…)"
 
Pourquoi avez-vous démissionné du bureau du Tavini ?

"Au Tavini, il y a beaucoup de gens biens. Il y a trois personnes pour qui j'ai énormément de respect. Quand je discute avec eux, ils m'apprennent beaucoup de choses et c'est un réel plaisir. Il y a Oscar Temaru, Tony Géros et Vito Maamaatuaiahutapu. (…) Mais après, et c'est peut-être le cas dans tous les partis politiques, il y a des gens qui devraient aider à faire avancer les choses. Je pense que ces personnes pourraient faire plus. Je suis quelqu'un qui a horreur de perdre son temps. Et quand je propose mon aide mais qu'on va te trouver tout un tas d'excuses pour en pas faire avancer les choses, ça m'ennuie. (…)"
 
Beaucoup de collectifs se sont montés et n'existent plus aujourd'hui… N'avez-vous pas peur de l'effet pétard mouillé ?

"C'est dur de tenir sur la durée. Il faut être motivé, car les gens viennent bénévolement, on ne nous paie pas pour venir. Ce qu'il faut c'est que les gens prennent conscience qu'ils n'y arriveront pas à faire avancer les choses tout seul dans leur coin. Il faut qu'on se rassemble, qu'on discute et voir comment on peut régler les problèmes de chacun. A partir du moment où il monte une association, c'est qu'il s'intéresse à un problème. Il se renseigne et devient "experts" de la thématique (…). Et nous on est là pour les écouter, et voir comment les aider à sensibiliser le plus de monde possible pour éveiller les consciences (…)."
 

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"Voler les gendarmes, il fallait y penser"

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Tahiti, le 1er juillet 2020 - Deux hommes poursuivis pour le vol de trois scooters au sein de la caserne de gendarmerie de Faa’a ont comparu devant le tribunal correctionnel mardi après un premier renvoi du procès le 25 mai dernier. Les deux prévenus, déjà bien connus de la justice ont écopé de 6 mois de prison dont quatre avec sursis avec maintien en détention.
 
Le 24 mai dernier, alors que les gendarmes effectuaient une patrouille sur les terrains de la caserne de Faa’a, il avaient remarqué un trou dans le grillage qui entoure le terrain militaire. Grâce à la vidéosurveillance, ils avaient constaté que durant la nuit précédente, deux individus avaient réussi à s’introduire dans la caserne où ils avaient découpé le grillage à l’aide d’une pince. Arrêtés dès le lendemain, les deux suspects avaient reconnu les faits en invoquant un pari fait sur fond d’alcool.
 
Présentés en comparution immédiate une première fois le 25 mai, les deux prévenus avaient demandé un délai pour préparer leur défense. Ils ont donc été jugés mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete. À la barre, ces deux trentenaires, déjà bien connus de la justice, ont émis des regrets en mettant leur attitude sur le compte de l’alcool. La présidente du tribunal les a interpellés sur le choix de leur cible : "C’est malin, voler les gendarmes, il fallait y penser !".
 
L’excuse de l’alcool n’a pas convaincu le procureur de la République qui, avant de requérir 5 à 6 mois de prison avec sursis à l’encontre des deux multi-récidivistes, a souligné que les faits étaient "graves", notamment en raison du lieu où ils avaient été commis, à savoir dans la "plus grande caserne de gendarmerie de Tahiti".
 
Pour la défense des deux trentenaires, Mes Armour-Lazzari et Hellec se sont relayés à la barre. L’un pour affirmer que son client n’était qu’un "suiveur" qui avait commis ce geste après s’être disputé avec sa copine. L’autre pour expliquer au tribunal que son client était déficient mental "léger".
 
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné les deux hommes à 6 mois de prison dont quatre avec sursis et maintien en détention.
 

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Me François Mestre élu bâtonnier du barreau de Papeete

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Me François Mestre élu bâtonnier du barreau de Papeete
Tahiti, le 1er juillet 2020 - L’élection du nouveau bâtonnier a eu lieu vendredi soir lors de l’assemblée générale de l’ordre des avocats au barreau de Papeete. Me François Mestre, qui affrontait Me Dominique Bourion, l’a largement emporté. Il prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2021, succédant ainsi à Me Benoît Bouyssié.
 
Me François Mestre a été élu bâtonnier, vendredi soir, au terme d’une élection qui l’opposait à Me Dominique Bourion. Le nouveau bâtonnier, qui succèdera à l’actuel bâtonnier, Me Benoît Bouyssié, le 1er janvier prochain, a emporté une large victoire en obtenant 79 voix sur les 108 avocats qui ont voté lors de l’élection.
 
Me Mestre, qui exerce la fonction d’avocat en Polynésie depuis 16 ans, souhaite, tel que son prédécesseur, "poursuivre la défense de la profession et garantir ses conditions d’exercice que ce soit en interne ou vis-à-vis de l’institution judiciaire" : "Ses conditions et son contexte d’exercice ont été rendus difficiles, tant au regard de la crise sanitaire et économique majeure et inédite survenue que d’une certaine dégradation des rapports de la profession avec l’institution judiciaire, qui semble ne plus tenir les avocats pour des auxiliaires de justice, mais davantage comme des usagers de celle-ci".
 
Pour Me Mestre, il est donc "impératif de restaurer un équilibre dans les relations de la profession avec l’institution judiciaire" afin de "s’inscrire dans un respect mutuel de leur rôle respectif, tendant vers un but commun : une justice au service des usagers". L’avocat précise également que le "travail fourni par le Conseil de l’Ordre, dont le rajeunissement a été bénéfique, doit se poursuivre".

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L’avenir du secteur agricole en question

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L’avenir du secteur agricole en question
Tahiti, le 1er juillet 2020 - La Chambre d’agriculture a organisé mardi la première réunion de concertation avec les professionnels du secteur dans le cadre des travaux pour la définition du schéma directeur de l’agriculture 2021-2030.

Des travaux préparatoires ont été initiés l’année dernière, pour la définition du schéma de l’agriculture de la Polynésie française 2021-2030. Ces travaux s’appuient sur des missions d’expertise de l’Institut de recherche et d'applications des méthodes de développement, du CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et de la Chambre de l’agriculture de Nouvelle-Calédonie.

Cet état des lieux a permis d’identifier 29 stratégies et 300 actions. Le schéma de l’agriculture devra s’appuyer sur l’une de ces stratégies avec l'objectif de permettre, à l’horizon 2030, au secteur de l’économie verte de répondre à la fois aux besoins alimentaires des Polynésiens et à la nécessité de créer de l’emploi.

C’est la matière qui a servi de base à la journée de concertations organisée mardi à Pirae par la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) avec les professionnels du secteur primaire. En amont de cette réunion, la CAPL avait lancé une large consultation par e-mail afin de recenser le maximum d’avis et de permettre à tous de s’exprimer, même les plus éloignés géographiquement de Tahiti.

Le projet final du schéma directeur de l’agriculture doit être présenté au gouvernement et à l’assemblée de la Polynésie française dans les mois à venir.

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​96,21% d'insertion à l'issue du RSMA

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​96,21% d'insertion à l'issue du RSMA
Tahiti, le 1er juillet 2020 - En 2019, 849 jeunes volontaires âgés de 18 à 25 ans ont suivi une formation au Régiment du service militaire adapté (RSMA), avec à l’issue un taux d’insertion professionnel de 96,21%.
 
Le conseil de perfectionnement du RSMA-Pf s’est réuni ce mardi. Ce rendez-vous annuel rassemble tous les acteurs de la formation et de l’insertion professionnelle : les  représentants des services de l’État, du Pays et des communes, les chambres consulaires, les directeurs d’établissement de formation ainsi que les représentants des organisations patronales.

Au bilan des actions entreprises par le régiment en 2019, il ressort que plus de 458 052 heures de formation ont été dispensées l’année dernière aux 849 jeunes volontaires du RSMA.

Sur ce total, 96,21% des volontaires ayant achevé leur formation ou leur contrat ont pu être insérés dans la vie professionnelle.
Pour l’année 2020-2021, le conseil de perfectionnement a ainsi validé la modification ou l’adaptation de certaines filières existantes et la création de deux filières nouvelles. Une filière intitulée "Remobilisation vers l’emploi " qui projette d’offrir un parcours adapté aux candidats en respectant leur projet professionnel ; et une formation de soudeur naval, très recherchée actuellement par les entreprises locales. Ces deux filières seront réalisées en lien avec le Service de l'emploi (Sefi), partenaire essentiel à la réussite des volontaires.

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Le bénitier, "bizarre" et "fascinant"

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Le bénitier,
TAHITI, le 1er juillet 2020 - Nabila Gaertner-Mazouni et Jean-Claude Gaertner qui ont dirigé la réalisation de l’ouvrage Les Bénitiers, l’autre perle du Pacifique viennent de faire don des premiers exemplaires. Ces chercheurs veulent partager leurs connaissances sur un organisme aussi riche que méconnu.

Mardi dernier, les premiers exemplaires de l’ouvrage Les Bénitiers, l’autre perle du Pacifique ont été offerts au collège de Punaauia, en présence de la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, et du directeur général de l’éducation et des enseignements, Thierry Delmas.

Au total, 2 000 exemplaires ont été imprimés. Ils vont être offerts au pays, à la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) pour une mise à disposition dans tous les établissements publics et privés de Polynésie française. Ils seront également donnés aux bibliothèques et aux musées locaux et nationaux qui ont fourni de précieux documents.

Nabila Gaertner-Mazouni et Jean-Claude Gaertner, qui ont dirigé la rédaction de cet ouvrage, ont souhaité diffuser au plus grand nombre les connaissances acquises sur un organisme, "bizarre", "biologiquement fascinant".

"Loin d’être exhaustif, ce livre appelle avant tout au partage : partage de différents types de ‘savoirs’, mais aussi partage de notre passion pour ce groupe d’espèces aussi fragiles que convoité", disent Nabila Gaertner-Mazouni et Jean-Claude Gaertner.

L’ouvrage a été rédigé de manière à s’adresser à un public non scientifique, mais se base sur des connaissances pointues les plus actuelles.

Nabila Gaertner-Mazouni et Jean-Claude Gaertner travaillent, avec le collectif d’auteurs associé (voir encadré), depuis une dizaine d’année sur les bénitiers, leur écophysiologie, leurs liens avec l’environnement naturel et humain, leurs capacités de résistance, leur vulnérabilité…

Originaire du... bassin parisien

Saviez-vous que le bénitier était à la fois animal et végétal ? Mâle et femelle ? Il peut mesurer entre 35 centimètres et 1,40 m. Il ne vit que dans les océans Pacifiques et Indiens, au niveau de la ceinture subtropicale.

Il ne vit donc pas, ou pour être vraiment précis, plus dans l’océan Atlantique. En effet, le bénitier est originaire du… bassin parisien ! "Plus on avançait sur le sujet, plus on déroulait le fil de l’histoire et plus c’était passionnant", répète Nabila Gaertner-Mazouni.

Le livre, en plus de fourmiller d’informations précieuses et intrigantes, est un régal pour les yeux car il regorge de photographies colorées et lumineuses, de plans larges et de détails, de cartes et de portraits d’antan éclairants.

Toutes les informations réunies dans l’ouvrage sont d’autant plus importantes que le bénitier tient une place particulière en Polynésie française. Il occupe une place centrale dans la culture locale. Il symbolise "l’écrin des mondes originel, actuel et céleste dans la cosmogonie polynésienne".

Par ailleurs, il affiche, dans certains atolls des Tuamotu une densité "hors du commun", assurent les scientifiques qui ont collaboré au projet.

Sensibiliser la jeunesse à la vulnérabilité des écosystèmes

Mais, cette singularité pourrait disparaître car, "malgré un réel souci de conservation de la part des autorités locales, les bénitiers (…) apparaissent de plus en plus vulnérables aux conséquences du changement global ainsi qu’à d’autres perturbations qui se manifestent à des échelles plus locales".

Le livre a donc, au-delà du partage des connaissance, un objectif de sensibilisation. Il vise à "sensibiliser la jeunesse à la vulnérabilité des ressources naturelles et des écosystèmes insulaires".

Le ou les bénitier(s) ?

Le coquillage fait partie de la classe des bivalves car sa coquille est composée de deux valves protectrices solides. Plutôt que "du" bénitier, il serait plus juste de parler "des" bénitiers dans la mesure où plusieurs espèces, toutes de la famille des Cardiidae, et essentiellement du genre Tridacna, appartiennent à ce groupe.


Le bénitier,
Un collectif d’auteurs

Les Bénitiers, l'autre perle du Pacifique, a été dirigé par Nabila Gaertner-Mazouni, professeur des universités à l’université de la Polynésie française (UPF) et Jean-Claude Gaertner, directeur de recherches à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont participé à sa rédaction : Chloé Brahmi, maître de conférence en biologie des organismes à l’UPF, Éric Conte, professeur des universités à l’UPF, Vaimiti Dubousquet, chargée de l’innovation scientifique et technologique à la délégation à la recherche, Georges Remoissenet, chargé des programmes aquaculture à la Direction des ressources marines de Polynésie française et Frédéric Torrente, chercheur en anthropologie à la Maison des sciences de l’homme du Pacifique.


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Page enfant : Kalani, 8 ans, expose ses premiers tableaux

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Page enfant : Kalani, 8 ans, expose ses premiers tableaux
TAHITI, le 1er juillet 2020 - Avec sa maman, Pénélope, Kalani peint depuis qu’elle a 4 ans. Alors qu’elle vient de terminer son année de CE1, elle est fière et en même temps un peu stressée cette semaine. Ses tableaux sont exposés depuis hier à la Maison de la culture.

"Je suis très contente, et fière, mais aussi un peu stressée", avoue Kalani Tahutini. "Et si on nous disait ne pas aimer nos tableaux ? Je ne sais vraiment pas comment ça va se passer."

"Ça", c’est l’exposition qui a démarré hier à la Maison de la culture. L’exposition d’une trentaine de tableaux de peinture acrylique que Kalani a réalisés avec sa maman, Pénélope.

Quatre années de partage

Kalani est une petite fille comme les autres, elle est en CE1 à l’école 2 + 2. Elle va passer en CE2 au mois d’août. Ce qu’elle préfère, c’est le français. Elle fait de la danse, "j’aime le hip hop", précise-t-elle "et aussi le contemporain". Elle est montée sur scène vendredi et samedi dernier. Elle adore aussi lire des bandes dessinées, même si elle a commencé à lire quelques romans. Elle a des amis qu’elle voit régulièrement et avec qui elle passe du bon temps.

Elle a aussi une passion qui s’est installée petit à petit. C’est la peinture, les couleurs. "Celles que je préfère ce sont le rouge, le violet, le orange et le bleu."

Naissance de Péka'17

Elle peint depuis qu’elle a 4 ans. Elle n’a jamais appris les techniques, elle fait seulement des stages de temps à autre dans un atelier. Ce qu’elle veut, c’est se faire plaisir et partager du temps avec sa maman.

Petit à petit, le temps qu’elles passaient ensemble a donné naissance à des toiles. Ces toiles, signées Peka’17, ont d’abord été offertes à des amis et, un jour, l’idée d’une exposition est apparue. C’était fin 2018. Le duo Peka’17 a obtenu une place salle Muriavai pour mars 2020. En raison du confinement, l’exposition a finalement lieu maintenant.

Les tableaux ont tous, ou presque, été peints à quatre mains. Il y a celles de Kalani qui en général démarre la toile, puis celles de sa maman, qui ajoute des motifs, des dessins, des traits. "J’ai utilisé des pinceaux, des cotons-tiges pour appliquer les couleurs sur des toiles", précise Kalani. Les toiles ont ensuite été encadrées. Par la suite, elle changera peut-être de techniques, de support.

Kalani trouve des idées en regardant des vidéos sur internet. Elle apprécie l’art abstrait et aussi les œuvres de Frida Kahlo, une artiste peintre mexicaine du début du XXe siècle.

Pratique

Jusqu’au samedi 4 juillet Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
De 9 heures à 17 heures jusqu'à vendredi et de 9 heures à midi samedi
Entrée libre

Facebook : PeKa’17 Tahiti

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Un requin marteau s'en prend au foil de Michel Bourez

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Un requin marteau s'en prend au foil de Michel Bourez
Tahiti, le 1er juillet 2020 – Le foil du surfeur tahitien Michel Bourez s'est fait mordre à deux reprises par un requin marteau mercredi matin entre Tahiti et Moorea, a raconté le champion tahitien sur les réseaux sociaux.

"Quelle incroyable journée !", s'est exclamé le surfeur tahitien Michel Bourez, mercredi matin sur son compte Instagram. Le numéro un tahitien de surf a raconté sa rencontre plutôt stressante avec un requin marteau, alors qu'il ralliait Tahiti à Moorea en foil. "Un requin marteau a chassé mon foil et l'a mordu. Il a cassé la queue de mon foil, donc je ne pouvais plus avancer", décrit le surfeur. Michel Bourez raconte ensuite s'être assis sur sa planche en attendant que le bateau de ses amis qui l'accompagnaient vienne le chercher, jusqu'à ce qu'au bout de deux à trois minutes, il "sente quelques chose" autour de lui. "J'ai regardé autour et suis resté en alerte juste au cas où le requin reviendrait. Et j'avais raison ! Le requin marteau de trois à quatre mètres est revenu vers moi, donc j'ai mis mon foil entre lui et moi pour me protéger. Il a mordu mon foil une deuxième fois, réalisé que ce n'était pas comestible et est reparti au loin". Le bateau l'a ensuite récupéré quelques minutes plus tard, avec son foil cassé par la morsure du requin.

Visiblement impressionné, mais pas vraiment traumatisé, le Spartan s'est ensuite filmé avec son foil pour raconter sa folle rencontre. "L'océan est leur monde et je respecte ça", conclut Michel Bourez. "Sans rancune ! Il me doit juste un nouveau foil ;)".

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