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Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Tefana, Tiki Tama, Air Tahiti et Mataiea en demi

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Les neuf journées de championnat se sont terminées en fin de semaine dernière. A l'issue du championnat, les quatre premiers sont Tefana avec 21 points, Tiki Tama avec 18 points, Air Tahiti avec 16 points et Mataiea avec 15 points. Ces quatre équipes sont qualifiées pour les play-off. Tefana affrontera Mataiea et les Tiki Tama joueront contre Air Tahiti. Interview de Jonathan Torohia, coach d'Air Tahiti.
Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Tefana, Tiki Tama, Air Tahiti et Mataiea en demi
C’est fait, les neuf journées de championnat ont été effectuées. A l’issue d’un championnat serré, les quatre premiers sont Tefana, Tiki Tama, Air Tahiti et Mataiea. Le championnat aura proposé du suspense jusqu’au bout. Tefana avait perdu d’entrée contre Air Tahiti mais par la suite les Tiki Tama avaient concédé une courte défaite contre Tefana alors qu’Air Tahiti perdait contre les Tiki Tama.
 
Le bilan pour l’organisation est pour l’instant positif avec de nombreux joueurs de Ligue 1 ayant pu s’impliquer durablement permettant ainsi un championnat de qualité avec six-sept équipes pouvant prétendre à terminer dans le quatuor final. Après les demi-finales qui auront lieu mercredi soir et jeudi soir, les finales auront lieu samedi après-midi. SB / FTF

Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Tefana, Tiki Tama, Air Tahiti et Mataiea en demi
Parole à Jonathan Torohia, coach d’Air Tahiti :
 
Le bilan de ces neuf matchs de championnat ?
 
« On a vu que notre équipe Air Tahiti-Teva Import progresse match après match mais on voit aussi que les autres équipes progressent aussi. On voit ainsi que le niveau du beach soccer local a beaucoup évolué. C’est bien pour nous, c’est bien pour le beach soccer local. Cela fait une bonne préparation pour les prochaines échéances. »
 
Les équipes ont perdu les unes contre les autres ?
 
« Deux ou trois sortent du lot mais on sait qu’au beach soccer ce n’est jamais joué d’avance donc on a vu pendant le championnat qu’effectivement on a battu Tefana qui a gagné contre les Tiki Tama qui nous ont battus etc…C’est ce qui a fait que la qualification pour le carré final s’est jouée jusqu’au dernier match. »
 
Un mot sur votre dernier match contre Papeete ?
 
« Nos adversaires directs, les Green Warriors et Mataiea, avaient gagné leurs derniers matchs donc il fallait absolument qu’on prenne les trois points pour être qualifiés. On sait que Papeete est une très belle équipe avec un très bon gardien, Tehei Roe. En un ou deux ans, il a très bien évolué, c’est bien pour notre relève. Papeete est l’équipe qui nous avait battu au Festival des îles, qui nous avait privé de demi-finale, donc on avait à cœur de prendre notre revanche tout en continuant à montrer du beau jeu. »
 
Satisfait de cette qualification pour les demi-finales ?
 
« C’était notre objectif. Après les premiers matchs que l’on a joués, on a vu qu’on avait le potentiel pour être dans les quatre premiers. Je pense qu’on est un peu la surprise de ce dernier carré. On a essayé de faire du beau beach soccer pour faire découvrir la discipline à nos jeunes. Aujourd’hui, on est très satisfaits de pouvoir affronter les grandes équipes lors des phases finales. » Propos recueillis par SB

Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Tefana, Tiki Tama, Air Tahiti et Mataiea en demi

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MMA - Ceinture California Cage Wars : Encore une victoire expéditive pour Raihere Dudes

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Raihere Dudes est de nouveau rentré dans la cage pour un combat de MMA ce dimanche 29 juillet. Il s'est offert une nouvelle victoire expéditive en remportant le combat par soumission, moins de deux minutes après le début du premier round. Raihere Dudes, le " Islander ", ramène une nouvelle ceinture à Tahiti.
MMA - Ceinture California Cage Wars : Encore une victoire expéditive pour Raihere Dudes
Notre combattant de MMA participait ce dimanche à un nouveau combat de MMA en Californie, contre Stephen Lipscomb dans la catégorie des mi-moyens (77 kg). A la mi-juin, il remportait déjà un combat de manière expéditive pour cette même organisation, la California Cage Wars.
 
Raihere Dudes est apparu plutôt confiant avant le combat, fier de porter les couleurs de la Polynésie. Il a pu placer un magnifique high front kick dès le début du combat avant d’amener rapidement au sol son adversaire. Il a pu placer un étranglement par l’avant avant de réussir à passer derrière son adversaire pour réussir à le soumettre.
 
Raihere Dudes s’est donné pour objectif de tenter de combattre dans une organisation majeure l’an prochain, comme l’UFC ou le Bellator MMA. Tamahau Mc Comb, notre combattant originaire de Huahine, a également combattu mais il a dû s’incliner sans pour autant démériter. SB

MMA - Ceinture California Cage Wars : Encore une victoire expéditive pour Raihere Dudes
Parole à Raihere Dudes :
 
« Je rentre à Tahiti en ayant porté haut les couleurs du drapeau polynésien. J’aimerais mettre en avant mes sponsors sans qui rien ne serait possible. Merci à Air Tahiti Nui qui me permet de combattre en dehors de nos frontières. Grâce au programme ambassadeurs, la compagnie me permet d’être un modèle pour notre jeunesse. Je remercie également Aito Sport, Vodafone, Ford, Sport & Wellness, Kyani Tahiti et Tahitian Spirulina. »
 
« Merci à la team Teamoyama, à mes frères de l’Arena Gym, à mon magnétiseur Jean Eric et enfin à mon frère d’armes Tamahau Mc Comb qui lui aussi a livré une guerre dans la cage et qui m’a motivé à tout donner. Merci enfin à ma petite famille, ma chérie Rainui Bernardino et ma fille qui m’ont soutenu et motivé ainsi qu’à mes amis, ma famille et mon île Tahiti. »

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Camp australien de migrants: les médias ne sont pas les bienvenus à un sommet à Nauru

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Camp australien de migrants: les médias ne sont pas les bienvenus à un sommet à Nauru
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 01/08/2018 - Une fois n'est pas coutume, les médias ne sont cette année pas les bienvenus au Forum du Pacifique, un sommet régional. Car il se tient à Nauru, l'île d'un très controversé camp australien de rétention de migrants.

Situé à une quarantaine de kilomètres au sud de l'équateur, le minuscule Etat a considérablement restreint les possibilités pour les médias de couvrir ce rendez-vous annuel, au point de se voir accusé de museler la presse.
La réunion du Forum des îles du Pacifique (Fip), du 1er au 9 septembre, est en temps normal pour ses 18 pays membres l'occasion de médiatiser des questions cruciales mais généralement oubliées des autres sommets, comme la menace existentielle qu'est le réchauffement climatique. 
Mais la couverture médiatique sera limitée. La faute à la méfiance vis-à-vis de la presse des autorités de Nauru qui, estimait récemment l'Institut Lowy, un think tank australien, "commencent à verser vers l'autoritarisme".
Le mois dernier, la chaîne publique australienne ABC a purement et simplement été interdite de sommet pour cause de "harcèlement et de manque de respect" dans sa couverture de l'actualité de l'île.
Nauru "peut difficilement prétendre qu'il +accueille les médias+ s'il (...) interdit la chaîne publique australienne", observe Gaven Morris, rédacteur en chef d'ABS.
L'AFP n'a pas non plus obtenu d'accréditation.
 

- Journalistes "consternés" -

 
Voilà des années qu'il est difficile pour les médias d'effectuer des reportages dans le micro-Etat. En 2014, le gouvernement avait porté le visa journalistique à 5.800 dollars, non remboursables en cas de non obtention. 
Avec l'obtention du sommet du Fip, la pression s'est accentuée pour que l'île se montre plus ouverte. Et elle a temporairement suspendu les frais de visa.
Mais en contrepartie, elle a décidé de limiter le nombre de journalistes qu'elle accréditerait à seulement 30, photographes et caméramen inclus.
Nauru nie vouloir restreindre la liberté de la presse et avance qu'elle a une capacité d'accueil limitée, du fait de sa taille: 21 km2, 11.000 habitants.
"Nous sommes une petite Nation et nous avons des logements et des installations limitées pour le Fip", avaient affirmé les autorités.
"Les médias du monde entier l'ont compris et ont suivi le processus d'accréditation. ABC semble penser qu'elle mérite un traitement particulier."
L'argument peine à convaincre.
"La contrainte liée aux infrastructures joue un rôle dans la limitation des pools (de journalistes), mais nous sommes consternés par cette tentative de contrôler la couverture médiatique", a indiqué l'association de journalistes New Zealand Parliamentary Press Gallery.
La méfiance de Nauru pour les médias est en fait intimement liée à ce qui fait tristement la célébrité de l'île: le centre australien de détention de demandeurs d'asile.
 

- "Loin des yeux, loin du coeur" -

 
Canberra mène une politique extrêmement dure vis-à-vis des clandestins qui tentent d'atteindre son territoire, en les reléguant indéfiniment dans des camps offshore, en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru. Le but officiel étant de dissuader les candidats au périlleux voyage vers l'Australie.
Le camp, qui compte actuellement plus de 240 homme, femmes et enfants, est crucial pour l'économie locale, exsangue depuis l'épuisement des réserves de phosphate qui avaient contribué à son essor au siècle dernier.
A en croire des chiffres australiens, les recettes publiques de cette île que la France range parmi les paradis fiscaux sont passées de 20 à 115 millions de dollars australiens (12 à 72 millions d'euros) entre 2010/2011 et 2015/2016, essentiellement grâces aux subventions australiennes liées au camp.
Pour Canberra, l'avantage est double: relégués à 4.000 km, les demandeurs d'asile ne sont pas sur son sol, et sont tenus loin des regards.
Certaines associations présentent ce camp comme un "Guantanamo australien", l'ONU jugeant régulièrement illégal le maintien en détention de personnes qui n'ont commis aucun crime.
Dans un rapport de 2016, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU avait dénoncé des "traitements inhumains et dégradants" subis par les mineurs à Nauru, "y compris des violences physiques, psychologiques et sexuelles".
Il déplorait en outre les restrictions opposées aux médias compliquant l'obtention d'informations sur la situation dans les camps.
Pour l'artiste australienne Arielle Gamble, le blackout sur l'information à Nauru est une stratégie délibérée.
"Et elle a fonctionné", dit la militante qui vient d'ouvrir à Melbourne une exposition consacrée au calvaire des relégués de Nauru. "Pour les Australiens, c'est un cas classique de +loin des yeux, loin du coeur+."

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Benoît Lecomte contraint de suspendre sa traversée à la nage du Pacifique

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Benoît Lecomte contraint de suspendre sa traversée à la nage du Pacifique
Tokyo, Japon | AFP | jeudi 01/08/2018 - Le Français Benoît Lecomte, qui a entrepris la première traversée à la nage du Pacifique, dans le but d'alerter sur la pollution des océans envahis de plastique, a dû renoncer temporairement à son pari en raison de puissantes tempêtes.

Depuis son départ le 5 juin d'une petite plage de l'est du Japon, il nageait huit heures par jour, accompagné d'un voilier à coque d'acier de 20 mètres.
"Deux typhons, Jongdari et Wukong, ont stoppé son élan et ont contraint le bateau à rentrer au port au Japon", a annoncé sur son site internet le média Seeker, qui suit l'expédition. Cet imprévu "témoigne de la difficulté du voyage et de l'imprévisibilité de l'océan".
"Ben" Lecomte, architecte français installé aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans, s'est préparé physiquement et mentalement à ce projet pendant sept ans, au cours desquels il a mis son métier entre parenthèses.
Il espérait initialement atteindre sa destination, San Francisco, à quelque 9.000 km du Japon, en six à huit mois.
Malgré ce contretemps, l'aventurier de 51 ans est "plus déterminé que jamais à poursuivre sa traversée historique transpacifique", selon Seeker, qui ne précise pas quand il compte repartir.
Il avait parcouru 800 km, brûlant quotidiennement 8.000 kilocalories (kcal), quand la météo l'a forcé à rebrousser chemin.
Benoît Lecomte est accompagné d'une équipe de huit personnes, qui effectue plus d'une douzaine de recherches sur l'océan et le corps humain pour 27 institutions scientifiques, pour la plupart américaines.
Tout au long du parcours, ils prélèvent des échantillons de déchets plastiques. "La situation est encore pire que ce que nous avions imaginé", a confié à Seeker une membre de l'équipe, Maria Amenabar. "Nous devons retourner là-bas et continuer".
Le nageur, qui a prévu de traverser la partie nord du "continent de plastique", énorme décharge flottante située entre Hawaï et la Californie, n'en est que plus motivé: "Je veux montrer aux gens pourquoi nos océans sont si importants", dit-il.

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Le Chili limite l'accès à l'île de Pâques, menacée par la surfréquentation touristique

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Le Chili limite l'accès à l'île de Pâques, menacée par la surfréquentation touristique
Santiago du Chili, Chili | AFP | jeudi 01/08/2018 - Pour visiter la célèbre île de Pâques et ses monumentales statues Moaï, il faudra désormais montrer patte blanche: le Chili vient de limiter l'accès à ce territoire menacé par la surfréquentation touristique.

"Cette île est magique, tout le monde veut la visiter, mais c’est aussi une île délicate que nous devons protéger. La nouvelle loi a pour objectif d’y réguler le tourisme", a déclaré le président chilien, Sebastian Piñera à la chaîne d'information 24 horas à propos de ce bout de terre situé dans sud-est de l’océan Pacifique, à 3.500 km du Chili. 
La croissance démographique de l’île -d’une superficie de 168 km2-, conjuguée à l’essor de l’activité touristique et immobilière -principalement des hôtels-, mettent en danger sa faune et sa flore. Chaque année, l’île de Pâques accueille 116.000 touristes. Sa population, qui a doublé en quelques décennies, est de 7.750 résidents permanents, dont 40% de natifs.
La loi, entrée en vigueur mercredi, fait passer la durée du séjour de 90 à 30 jours maximum pour les touristes. Ceux qui souhaiteront se rendre sur ce territoire chilien devront en outre répondre à certains critères: remplir un formulaire, avoir une réservation dans un hôtel ou avoir été invité par un insulaire et présenter ses billets aller et retour. Cette mesure s'applique aux étrangers mais aussi aux Chiliens désirant visiter l'île.
Le texte impose également des conditions pour s’y installer durablement: il faudra être le père, la mère, le conjoint ou le fils d'un membre de la communauté autochtone des Rapa Nui. 
 

 - Gestion difficile des déchets -

 
Par ailleurs, seuls les fonctionnaires, les salariés d’organisations travaillant pour le compte de l’Etat et ceux qui développent une activité économique indépendante pourront y résider avec leurs familles.
Les Insulaires se plaignent de la présence massive de "ceux du conti", surnom donné aux personnes originaires du continent, à l'origine, selon eux, de la surexploitation et la mauvaise utilisation des ressources de l'île, l’excès de consommation d’eau ou d’énergie électrique. Cela contribue aussi à diluer la culture locale d'origine polynésienne, dont sont issues les fameuses statues géantes de pierre appelées Moaïs, jugent les natifs.
"Les étrangers sont en train de prendre le contrôle de l'île", résume le maire de ce territoire Pedro Pablo Edmunds Paoa.
La pression touristique a eu un impact sur les services basiques de l’Île, mais surtout sur la gestion des déchets, a récemment déclaré en substance à l’AFP Ana Maria Gutierrez, conseillère en matière d'environnement de la municipalité. 
S’il y a dix ans, l'île de Pâques produisait 1,4 tonnes de déchets par an, ce chiffre atteint aujourd’hui 2,5 tonnes, dont une faible part est recyclée. D'ici 2025, on calcule que l'île produira 32 tonnes de carton, 18 de plastique, 12 de boîtes de conserve et neuf de verre.
Ce petit territoire en forme de triangle, dont les côtés mesurent 16, 17 et 24 kilomètres, est en outre situé en plein dans les courants marins qui emportent à la fois les déchets du continent et ceux dérivés de "l’île de plastique" du Pacifique sud.
L’île de Pâques tient son nom de l’expédition hollandaise, menée par le navigateur Jakob Roggeveen, le jour de Pâques, le 6 avril 1722. Le Chili annexa l’île en 1888. Néanmoins, les habitants l’ont toujours surnommée "Rapa Nui", signifiant, dans la langue autochtone, "le nombril du monde". 

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Roissy: il cachait 80 oiseaux dans ses trois bagages à main

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Roissy: il cachait 80 oiseaux dans ses trois bagages à main
Aéroport de Roissy, France | AFP | mercredi 01/08/2018 - Un collectionneur en provenance du Mexique a été arrêté vendredi à l'aéroport de Roissy alors qu'il transportait 80 oiseaux dans ses bagages à main, dont seule une vingtaine a survécu, a appris l'AFP mercredi de sources concordantes.

L'homme, qui voyageait avec cinq bagages à main, a été contrôlé par la douane: trois de ses sacs contenaient les 80 oiseaux, dont 79 encore vivants, selon une source proche du dossier.
Issus de différentes espèces de petite taille, les volatiles étaient répartis dans 15 boîtes, a précisé à l'AFP une source judiciaire. 
Interpellé, le passager - un Autrichien résidant en Allemagne - a expliqué qu'il était passionné par les oiseaux, a ajouté cette source. Ce retraité, qui a déjà fait l'objet de poursuites similaires en Allemagne, sera jugé ultérieurement.
Toutefois, depuis vendredi, seuls 24 de ces oiseaux "très fragiles, beaucoup d'entre eux étant consommateurs de nectar", ont survécu, selon la source proche du dossier. Leur survie "est souvent compromise par les conditions de transport et le stress lié à leur capture".
Les oiseaux avaient été confiés aux services vétérinaires qui leur ont finalement trouvé un point de chute dans la région Rhône-Alpes-Auvergne, où ils devaient être acheminés mercredi.
Leur sort a ému la Ligue de protection des oiseaux. Son directeur général Yves Verilhac a estimé auprès de l'AFP que leurs chances de survie avaient été compromises par l'attente dans un "système merdique où tout le monde se repasse la patate chaude", l'aéroport ne disposant pas encore de centre pour prendre en charge les animaux placés en quarantaine en raison de leur "statut sanitaire incertain". Roissy doit se doter prochainement d'une telle structure.
"Cela fonctionnera certainement mieux quand on aura ce local de transit", a concédé auprès de l'AFP Loïc Evain, directeur général adjoint à la direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture. 
Il a toutefois aussi souligné que l'autorisation de laisser ces oiseaux sortir de l'aéroport pour rejoindre un lieu de quarantaine avait été "exceptionnelle" et "dérogatoire". Au vu des risques de contamination, notamment par la grippe aviaire, l'importation de ces oiseaux originaires de Cuba et du Mexique est interdite. Ne figurant pas sur la liste des espèces menacées, ils étaient à l'origine voués à l'euthanasie.

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Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana toru 1 nō ’atete 2018

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Te fa’a’ohipara’a o te tāpura faufa’a i te tai’o mahana no te 30 no tiunu 2018

Ua vauvau te Mono-peretiteni i mua i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpura faufa’a rahi ā Pōrīnetia farāni i te 30 no tiunu 2018. Tei ni’a te ‘āpī no roto mai i te terera’a ‘ohipa ā te hau i te 61,526 mīria Fcfp, ua nu’u ia i te fāito 1,9 mīria Fcfp ia fa’aauhia i tō te matahiti i ma’iri a’e nei.

No te mau ha’amāu’ara’a ā te haufenua (mā te ‘ore i tai’ohia te ‘aufaura’a moni rave ‘ohipa), ua hau te mau fa’ati’ara’a ‘aufaura’a i te fāito e 3,466 mīria Fcfp ia fa’aauhia i te matahiti i ma’iri a’e nei, teie nei ra ‘aita te reira i ta’a’ē roa atu i te mau nūmerara’a i ravehia i te ‘ōmuara’a matahiti nei. ‘Inaha no roto mai te mau ta’a’ēra’a rahi i te mau ha’amāu’ara’a ‘ohipa mata’ī mai te fa’aho’ira’a tārahu tute faufa’a hau (TVA), te mau tuha’a moni fa’ata’ahia nā te ‘āfata tauturu ā te mau ‘oire e te mau ha’amāu’ara’a no te ‘ohipa ha’api’ira’a.

I te pae no te fa’atupuha’ara’a, i te tai’o mahana no te 30 no tiunu ua nu’u te reira i te fāito 11 % ia fa’aauhia i na ‘āva’e mātāmua e ono no te matahiti 2017. Tei ni’a ia te fāito moni o tei ‘aufauhia i te mau taiete no te fenua nei i te 10 mīria Fcfp, ua fāna’ohia ia te reira e te fa’arava’ira’a faufa’a o te Fenua. E nūmera maitata’i roa teie e, no te matahiti 2018, te tia’ihia nei te tahi fāito maitata’i atu ā i tō te matahiti 2017 (23,5 mīria Fcfp), noa atu te mau fifi i fārereihia i te taime a ha’amauhia ai te fa’aturera’a ‘āpī no te pi’ira’a mātete a te hau.

Fa’aitera’a i te Fa’anahora’a Niu tute, Fa’a’aufaura’a e d’E-rohira’a o te mau Fa’ahepora’a tute (PAREO-f)

Ua ‘ite te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ha’amaura’a o te fa’anahora’a uira “Fa’anahora’a Niu tute, Fa’a’aufaura’a e E-rohira’a o te mau Fa’ahepora’a tute” (PAREO-f) i ravehia e te Fa’aterera’a o te mau tute rau (DICP) nā te hōani a te ‘ohipa tute a te hau.

Tē hina’aro nei teie nei fa’anahora’a e fa’a’ohie i te ‘ohipa a te hōani mā te tu’u marū atu i te mau ‘ohipa tute i ni’a i te natirara nā roto i te ‘iritira’a, i te matahiti 2020 i te ‘āfata tute natirara. Ua ha’amata te fa’anahora’a PAREO-f i te ‘āva’e tītema 2017 e te fa’anahora’a ‘O’INI e-rohira’a, e-rohira’a mātāmua e fa’ati’a i te hōani i tāpa’ohia i te fa’anahora’a ti’a ia fa’a’ite nā roto i te fa’anahora’a natirara i te Tute i ni’a i te Faufa’a i tu’uhia e, e noa’a ia na i te tahi fa’aho’ira’a moni a tō na moni tārahu nō te TVA.

Ua ‘ōpua te DICP ia ha’amaita’i nā roto i te piti o te fa’anahora’a nō 2020, e fa’aō nei i te mau fa’anahora’a TVA ato’a e te piti o te tute, te Turu Autaea’era’a. I te hōpe’ara’a, e ti’a ia ‘aufau i te mau tute nā roto i te rāve’a natirara, nā roto i te mau rāve’a ‘aufaura’a : tāreta moni e aore rā ‘iritira’a moni.

I mua atu, e rave-ato’a-hia te reira nō te mau tute taiete (tute nō te mau ‘aitauira’a, tute i ni’a i te mau taiete). E matara te rahira’a o te mau fa’a’itera’a nā roto i te rāve’a natirara nō te tā’ato’ara’a o te mau tute ti’a’auhia e te Fa’aterera’a o te mau tute rau i te matahiti 2021, e tae atu i te tāpa’ora’a i’oa nō te pātana nā roto i te rāve’a natirara.

Te fa’aōra’a o Pōrīnetia farāni i te tā’atira’a WAIPA no te fa’atianira’a i te mau fa’atupuha’ara’a

E tā’atira’a ti’amā te « Tā’atira’a Aopapa no te mau Pū Fa’atianira’a Fa’atupuha’ara’a - World Association of Investment Promotion Agencies » (WAIPA), o tei ha’amauhia i muri a’e i te rurura’a o te Piha fa’arava’ira’a faufa’a e te fa’ahotura’a ā te Tōmite no te mau Hau ‘Āmui (CNUCED), tei fa’atupuhia i te matahiti 1995. 170 pū mero no te ao nei o tei tā’ati mai ia rātou.

Teie i muri nei te mau tuha’a ‘ohipa e ha’apa’ohia nei e te WAIPA :
- Te fa’atianira’a e te fa’ahotura’a i te ‘ohipa ‘āmui i rotopū i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a ;
- Te ha’amaita’ira’a i te huihuira’a parau ha’amāramaramara’a e te ‘ohipa ‘aitauira’a mana’o i rotopū i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a ;
- Te ha’afāna’ora’a te tahi e te tahi fenua i tō na ‘ite e i tō na pa’ari i te pae no te ha’amaita’ira’a i te fa’arava’ira’a faufa’a ;
- Te tauturura’a i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a i te pae mata’ī na roto i te mau rurura’a rau e fa’anahohia mai e te WAIPA (rurura’a matahiti aore ra rurura’a tuha’a fenua, tau ha’api’ira’a…) ;
- Te a’ora’a i te mau mero i ni’a i te fa’anahora’a e te huru porotita maitata’i no te fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a.
Te ha’apa’ohia nei te ‘ohipa fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a i teie mahana e te Pū no te mau fa’atupuha’ara’a no Pōrīnetia farāni - Délégation Polynésienne aux Investissements (DPI) o tei ha’amauhia na roto i te parau fa’aotira’a hau no te 2 no māti 2017. Ia ō mau ā o Pōrīnetia farāni i roto i teie tā’atira’a WAIPA. E fa’ataehia hō’ē parau fa’aotira’a rahi i mua i te ‘Āpo’ora’a no Pōrīnetia farāni, i reira te Pū no te mau fa’atupuha’ara’a no Pōrīnetia farāni (DPI) e tonohia ai ‘ei ti’a no te Fenua.

‘Āvarira’a no te tautaira’a rori i na motu no Raroia e Faaite

Ua mara’a te ‘ohipa tapiho’ora’a rori e te fa’aturehia nei taua tautai e te fa’aotira’a rahi ā te ‘Āpo’ora’a no Pōrīnetia farāni no te 22 no ‘ātopa 2012 e te fa’aotira’a hau ā te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau no te 25 no ‘ēperēra 2013 tei fa’ahuru’ēhia.

I te matahiti 2017, ua tapiho’ohia e 5 849 kiro rori marō, ua riro te reira ‘ei ‘imira’a faufa’a pāpū no te rahira’a e 80 ta’ata tautai i roto 11 mau motu.

I teie matahiti, ua ani te mau tōmite ti’a’au no Raroia e no Faaite ia fa’ati’ahia te tautaira’a rori i roto i tō rātou iho motu. Na teie nau tōmite ti’a’au e hi’opo’a e e tāpura i te feiā tautai e tae noa atu i te feiā rapa’au rori mā te ha’amāramarama atu ia rātou i ni’a i te mau fa’aotira’a e te mau fa’aturera’a ā te hau i te pae no te tautai i tō rātou iho fenua. Ua fafau teie mau tōmite i te ravera’a i tā rātou tuha’a ‘ohipa hi’opo’ara’a i te feiā tautai rori, i te ‘ohipa rapa’aura’a rori e i te utara’a o taua mau rori i te feiā e fatu nei i te parau fa’ati’a ‘ei ‘ōna tapiho’o rori (e 4 ta’ata e fatu nei i taua parau fa’ati’a i teie mahana).

Ua fa’ati’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau :
- I te tāpura no te mau tōmite ti’a’au ;
- Te ‘āvarira’a i te tautaira’a rori, i na motu no Raroia e Faaite, e tae roa atu i te 31 no ‘ātopa 2018 ;
- Te ha’amaura’a i te mau fāito tano ia au i te huru rori i terā e terā motu, mā te fa’aturara’a i te mau tītaura’a a te mau tōmite e te mau fāito i ni’a i te rahira’a faufa’a e vai nei ;
- Ua fa’ati’ahia te ha’amaura’a i te tahi ārea fa’ata’ahia no te fa’ahereherera’a i te rori, ia raea’ehia te fāito rahi o taua ārea i te hō’ē tuha’a i ni’a i te toru o te ārea tā’ato’a o te tairoto o terā e terā motu.

Tāmaura’a i te pōritita turu i te mau taiete o te fenua nei

I roto i tā na tāpura ha’amāhiera’a i te ‘imira’a faufa’a, ua ha’amau te Fenua e piti fa’anahora’a i te pae o te tauturu i te mau taiete.

Te tauturu mātāmua nō te tauturu pae tauiha’a i te mau taiete na’ina’i (AEPE) nō te ‘āpe’e ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a nō te ha’amau e aore ra nō te ha’amaita’i i tā rātou ‘ohipa.

Te piti, e tauturu ia nō te fa’aitoitora’a i te mau fare toa na’ina’i e te mau fare tamā’ara’a (ACPR) nō te ‘āpe’e ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a e ha’amaita’i i te ‘ana’anataera’a o tā rātou vāhi ho’ora’a e aore ra tamā’ara’a i Pōrīnetia farāni.

Nō te ‘āpe’e i teie e 12 taiete e hina’aro rā i teie nā tauturu, ua fa’ati’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia hōro’ahia te tino moni tauturu i ni’a i te faito e 35 257 000 farāne cfp.

Tuatāpapara’a e rautira’a o te Tārena ‘Ahureva Ito a Pōrīnetia farāni


A rave rahi matahiti tō Pōrīnetia farāni i fa’aō i roto i te mau hope’a ito-‘ahureva, i te matahiti 2012 nā mua e te ferurira’a o te Tārena ‘Ahureva Rāve’a manuia (PCS) e, i te matahiti 2015, e te Tārena ‘Ahureva Ito (PCE), o tei fa’a’ite i te tahi tārena ha’a e 28 ‘ohipa.

Teie nei fa’anahora’a nō te fa’aau e te fa’aiti i te tauira’a ‘ahureva i fa’a’itehia, mai te matahiti 2015 e tae atu i te matahiti 2020. Ua fa’a’itehia teie nei tārena i te ‘āva’e tītema 2015 i te COP 21 rā o tei tupu i Pari. Mai reira, ia pāpū te hina’arohia nei ia tano te ‘ohipa, ua ha’amauhia te tahi rautira’a, te tahi hi’opo’ara’a e te tahi fāitora’a tāmau o te mau ‘ohipa a te PCE.

Ua tihepu te piha tōro’a o te mau ito i te tahi mau rave ‘ohipa unuma ‘aravihi i roto i teie nei ‘ohipa nō te ‘āpe’e ia na i roto i teie nei ‘ohipa. E pupu i reira e vai ai te piha tuatāpapara’a farāni “Alter-éc(h)o », ‘āpitihia e te piha tuatāpapara’a o te fenua nei Pae Tai Pae Uta (PTPU).

E toru tuha’a nō te fa’atere i teie nei ‘ohipa :
- e ruru e piti taime i te matahiti, te hō’ē tōmite arata’i e tai’o nei i te mau ti’a mā’itihia e te mau ‘āpiti nō te fa’aoti i te mau ‘āveira’a ia manuia te tārena
- e ruru te hō’ē tōmite i te pupu mata’ī et te mau ta’ata ha’apa’o i te mau ‘ohipa e, e ha’apa’o o ia i te mau tuatāpapara’a o te mau ‘ohipa e te tā’ato’ara’a o te fa’anahora’a ;
- e ha’apa’o te pupu mata’ī i reira e ha’a ai te SDE e te ADEME, i te rautira’a, te tuatāpapara’a e te fāitora’a o te PCE.

E fa’ati’a te mau mauiha’a nūmera uira e te mau fārereira’a ia ta’iruru e ia fa’arave i te mau pae ato’a, ia fa’atura i te fa’anahora’a e ia fa’a’ite i te ‘ohipa i tupu. Te vai ato’a nei te tahi rāve’a ha’apurorora’a paru e tei nā roto ia i te tahua ‘itenati a te PCE (http://www.plan-climat-pf.org), i matara nō te tā’ato’ara’a. I piha’i iho mai, hō’ē e aore rā e piti taime i te matahiti, e fa’anahohia te tahi mau taime faufa’a e e fa’ati’a te reira i te mau ‘aparaura’a a te mau tuha’a ato’a a te fa’aterera’a, e tae atu i te tahi mau fārereira’a e te au ta’ata ha’a ta’a ‘ē e te mau taime ‘ohipara’a i ni’a i te tahi tumu parau.

E ‘ōpua ato’a teie nei fa’anahora’a ia fa’a’ite pinepine i te nu’ura’a a te ‘ohipa a te PCE. E fa’ati’a teie nei fāitora’a i te mau fa’a’āfarora’a faufa’a a te rāve’a manuia e te tārena ‘ohipa mai te peu e mea faufa’a. Nō te tāmau i te ‘ohipa i ha’amatahia i te matahiti 2015 nō te Tārena ‘Ahureva Ito a Pōrīnetia farāni, ua ‘ōpuahia te hō’ē rurura’a mātāmua a te tōmite arata’i.

Turura’a i te rohira’a fa’aro’ohi’o e nūmerara’a uira


Ua hōro’a te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i tō na mana’o nō na pu’e parau e pae i vauvauhia i mua ia na i muri mai i te rurura’a a te Tōmite hi’opo’a SCAN (Turura’a i te rohira’a fa’aro’ohi’o e nūmerara’a uira) i te ‘āva’e tiunu i mā’iri. I ni’a i na pu’e parau e pae, e toru i pāto’ihia e te SCAN.

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e hōro’a e 1,6 mirioni farāne cfp ei moni tauturu nō teie na ‘ōpuara’a, e te tā’ato’ara’a o tā rātou mau ha’amau’ara’a i te fenua nei tei te fāito e 3,2 millions farāne cfp.

Nu’uroa Fest i te 11 e te 12 nō ‘atete i te Fare Manaha

Te fa’atupu nei te Te Fare Manaha (Musée de Tahiti et des Îles - MTI), i te mahana mā’a 11 e te tāpati 12 no ‘ātete nei, i te heivara’a mātāmua roa i topahia i te i’oa o Nu’uroa Fest.

E taime fa’ata’ahia teie no te mau pupu ‘ori tahiti o tei ‘ore i haru mai i te rē i te Heiva I Tahiti 2018. ‘Inaha ho’i, ua rohi mai rātou tau ‘āva’e i te maoro no te fa’aineine ia rātou, i te pae no te mau ‘apa e i te hāmanira’a ‘ahu ‘ori. Ua ferurihia mai teie ‘ōro’a no rātou ia ha’apoupou-fa’ahou-hia rātou e te huira’atira. E ti’a mai rātou i ni’a i te paepae ā te Fare Manaha mā te ‘omono mai i tō rātou ‘ahu ‘una’una. Ia oti tā rātou ‘orira’a e ti’a i te huira’atira i te pata i te hōho’a e te mau pupu ‘ori ato’a.

E ō ato’a mai teie ‘ōro’a i roto i te torura’a o te taime fa’a’ite’itera’a ‘ahu ‘ori i fa’aineinehia mai e te Fare Manaha e o tei topahia i te i’oa « Ua hura mai te ‘ahu - La danse des costumes », e hope teie fa’a’ite’itera’a i te ‘āva’e tenuare e haere mai nei. E fāna’o maoti te feiā māta’ita’i e 87 rahira’a ‘ahu ō te mau pupu hīmene aore ra ō te mau pupu ‘ori o tei haru i te rē i te mau Heiva mai te matahiti 1993 ra, te vai ato’a ra e 8 ‘ahu tahito (no te matahiti 1930 e 1960) o tei tutu’uhia mai e te tahi mau ta’ata mana’o maita’i.

No teie ‘ōro’a mātāmua roa, e 9 pupu e ti’a mai no te ‘ori mai i na mahana e piti nei mai te hora 10h00 e tae roa atu i te hora 17h.00 Mea tāmoni ‘ore no te tomora’a mai e, ia ‘oa’oa māite te tā’ato’ara’a, te huira’atira e te mau rātere, e tae mai i taua ‘ōro’a ra.

Tāpura ‘ohipa

Mahana mā’a 11 no ‘ētete :
10h00 : Te pūpūra’a no te ‘Ahu ‘Una’una i haru mai i te rē i te Heiva 2018.
11h00 : TAHITI IA RURU-TU-NOA

14h00 : PARATA
15h00 : TAMARII TOAHOTU NUI
16h00 : TEMAEVA
Tāpati 12 no ‘ātete :
10h00 : TE AO URI NO TE-ARA-HITI
11h00 : PUPU TUHA'A PAE

14h00 : NATIHAU
15h00 : TE TIARE NO BEACHCOMBER
16h00 : HEIKURA NUI

Te aupurura’a i te manu ruro no te motu no Niau : fa’ata’ara’a moni tauturu nā te tā’atira’a Vaitamae

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia fāna’o te tā’atira’a Vaitamae i te moni tauturu i ni’a i te fāito 1,5 mirioni Fcfp no te aupurura’a i te manu i te ta’amotu Tuamotu mā. ‘Oia ihoā ra no te aupurura’a i te ruro, te pi’i-ato’a-hia nei te Koteuteu i te motu no Niau e vai nei i te ‘oire no Fakarava.

‘Ōpuara’a no te patura’a i te fare ma’i ‘āpī no Taravao

Ua nu’u te rahira’a huira’atira e vai nei i te ārea e utuutuhia nei e te fare ma’i no Taravao, mai te ‘oire no Papara haere roa i Hitiaa o te Ra, (+ 6 300 huira’atira i te roara’a 10 matahiti, hau i te 13,6%). Ua tai’ohia te huira’atira i te matahiti 2017 e tei ni’a ‘o ia i te 52 746 ‘oia ho’i e 28% o te tā’ato’ara’a o te huira’atira no Tahiti.

Ua tahito ‘ino roa te fare ma’i no Taravao e mea faufa’a ‘ore te tātā’īra’a e te fa’a’āpīra’a i taua fare ma’i. Ia hi’ohia te fare ma’i rahi no Taaone (CHPF) ua apiapi roa ia, ua raea’ehia te fāito 100 % te apiapira’a, i roto ihoā ra te piha taote ma’i māriri ‘ai ta’ata, te taote mānava, te taote tāpū ma’i, te taote hi’opo’a e te rapa’aura’a ma’i māpē. Mea tītauhia ia fa’arahi ā te ro’i ‘āpī.

Te hia’aihia nei te piha rapa’aura’a ‘āpī i te pae no te utuutura’a ma’i rū e no te ha’api’ipi’ira’a (SSR) e tae noa atu no te utuutura’a ma’i maoro (SLD). Ia nūmerahia te huira’atira i roto i te tau e 30 matahiti i muri nei (330 000 huira’atira), ‘oia ho’i i te matahiti e 2050, tei ni’a ia te fāito ro’i e tītauhia i te : 118 ro’i no te mau ma’i tāpū-fānaura’a (MCO), e 51 ro’i no te ma’i rū e no te ha’api’ipi’ira’a, e 47 ro’i no te utuutura’a ma’i maoro SLD e, 13 ro’i no te ma’i mānava ta’ata pa’ari (ia oti mai te fare ma’i mānava).

Mea tītauhia teie ‘ōpuara’a i te feruri-māite-hia no na matahiti e pae ‘ahuru i muri nei. No reira ia i ‘ōpuahia ai te patura’a i te fare ma’i no Taravao, ia oti māite te ha’apa’ora’a i te mau ta’ata ma’i, tō rātou rapa’aura’a, e tō rātou ineinera’a ia ho’i i tō rātou ‘utuāfare.

Mea tītau-ato’a-hia na roto i teie ‘ōpuara’a ia nahonaho te utuutura’a ma’i piri ‘utuāfare mai te mea ‘aita e faufa’a i te fa’a’ohipa i te mauiha’a teimaha. No reira i ferurihia ai te tāpura ‘ohipa i muri nei :
- Ia ineine te ro’i i teie ihoā taime, no te ha’api’ipi’ira’a e te fa’aitoitora’a mero e te ro’i no te ma’i tau roa,
- Ia ‘īritihia te piha fa’ari’ira’a vahine hapū piri ‘utuāfare e ia fa’aineinehia te ro’i vahine fānau,
- Ia ‘īritihia te tahi mau piha tāpūra’a ma’i vitiviti,
- Ia fa’aineinehia te ro’i no te feiā ma’i mānava,
- Ia fa’aineinehia te pū rapa’aura’a ma’i māpē.

No teie mau tumu i ni’a nei, mea faufa’a a’e ia patuhia te hō’ē fare ma’i ‘āpī hau i te maitata’i no te ha’apa’ora’a i te feiā ma’i e noho ra i teie mau mata’eina’a. Te vai nei te fāito moni e 80 mirioni Fcfp i roto i te rima ō te TNAD (Tahiti Nui Fa’anahora’a e Fa’ahotura’a) no te ravera’a i te mau tuatāpapara’a hou te patura’a i teie fare ma’i.

Rurura’a mātāmua no te tū’aro-ea no Pōrīnetia farāni e te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé

Te hina’aro nei o Pōrīnetia farāni i te tauto’o maita’i i roto i te parau no te tū’aro-ea. Ia noa’a maoti te mau rāve’a no te fa’a’orera’a i te poria o te tino (tumu mātāmua ia no te mau ma’i rau i te fenua nei) e te fa’atopara’a i te mau ha’amāu’ara’a i te pae no te ea, ua māramarama teie nei tō te ao ato’a i te maitata’i o te tū’aro-ea.

No reira, ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ‘āva’e no tiurai 2017 ra ia ha’amauhia te tahi fa’anahora’a ‘āpī e arata’ihia nei e te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé. Ua fa’aauhia teie fa’anahora’a i te ‘āva’e novema 2017 na roto i te ‘āmuira’a mai : te Fare turuuta’a (CPS), te Fare ma’i rahi no Pōrīnetia farāni (CHPf), te Tōmite no te mau taiete fa’aau parau pāruru no Pōrīnetia farāni (CoSoDa), te Pū no te u’i ‘āpī e te tū’aro no Pōrīnetia farāni (IJSPf) e tae noa atu te Pū no te nūmerara’a no Pōrīnetia farāni (ISPf).

Ua ha’amauhia te fa’anahora’a nei na roto i te ‘ohipa fa’a’eta’etara’a tino fa’atanohia (“APA”) e te tahi feiā tauto’o e fifi ra i te pae no te tino : poria ‘ino, ‘ōmaha tihōta 2, nē’ira’a rahi o te toto, ma’i māriri ‘ai ta’ata, ma’i māhāhā, fifi mero tino. 155 rahira’a ta’ata i fāna’o mai i teie fa’anahora’a APA e, e 8 piha tuatāpapara’a i fa’atupuhia : hutihutira’a uaua, Qi Qong, ‘aura’a, fa’a’eta’etara’a tino, hoera’a va’a papa’a, taorara’a pōpō i te ‘ete, taputō karaté, e te vai atu ra. Ua fa’anahohia te APA na roto i te ‘oire rahi no Papeete, mai te ‘āva’e novema 2017 i te ‘āva’e tiunu 2018, mai te 2 taime e tae atu i te 3 taime i te hepetoma hō’ē.

No te fa’atianira’a i teie fa’anahora’a, ua fa’atupuhia te rurura’a tū’aro-ea mātāmua mai te 16 i te 18 no tiurai i ma’iri a’e nei i Tahiti. Hō’ē ‘ahuru mā piti tumu parau i tata’uhia mai i te roara’a o na 37 taime vauvaura’a mana’o i ravehia mai e 8 ti’a no Farāni mai e, e 24 ti’a no te fenua nei e no Pātitifā. Ua fa’ata’ahia teie rurura’a na te feiā tōro’a, te feiā tū’aro, te mau ‘āmuira’a, e te mau fare mana. Ua rave-ato’a-hia te parau no te ha’amāramaramara’a i te huira’atira i ni’a i teie mau tumu parau.

Ua ‘itehia te manuiāra’a o teie fa’anahora’a no te APA. Ua ‘itehia te maita’ira’a mai o te feiā i tauto’o mai i te pae no tō rātou ea (topa te teiaha i te fāito e 5% fāito tano noa), ua maita’i mai te orara’a i te pae tōtiare, mānava... Te vai ra te feiā e ua faufa’a ‘ore roa tā rātou rā’au i teie mahana.

E riro teie fa’anahora’a i te vauvauhia i te mau ‘āpo’ora’a ā te mau fa’aterehau no te ea i Tahiti nei i te ‘āva’e ‘ātete 2019 e i te ‘āpo’ora’a ā te mau fa’aterehau no te tū’aro no te mau fenua Pātitifā mā. Te ferurihia nei te tahi ā rurura’a tū’aro-ea i te matahiti 2020, i reira e fa’ari’ihia ai te tā’ato’ara’a o te mau fenua no Pātitifā. Ua raea’ehia ia te fā i mana’ohia na roto i teie fa’anahora’a tū’aro-ea e ua riro te reira ‘ei ‘ōmuara’a pāpū no te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé.

Ha’api’ira’a tōro’a a te mau ‘orometua ha’api’i nō te Parau tū’ite Tōro’a Ha’api’ira’a ‘Aifāito


Nâ te mau ‘orometua ha’api’i tutahi e tuarua te CAPPEI. Rātou e ha’a nei, i piha’i iho i te mau tamari’i e hia’ai ta’a ‘ē nō te huma, te ma’i e aore rā te tahi mau fifi ha’api’ira’a rahi. I te fenua farāni, ua ha’amauhia i te matahiti 2018/19 te hō’ē ha’api’ira’a CAPPEI ‘āpī. Ua fa’aoti-ato’a-hia te reira i Tahiti nei nō te matahiti 2018/19.

I te ‘āva’e tetepa 2017, ua rave te pupu ASH (Ti’a hi’po’a a te Ha’api’ira’a farāni e te mau fa’aa’o ‘ihiha’api’i) i te huru ravera’a e te ferurira’a a teie ha’api’ira’a ‘āpī e hōrO’a i te hō’ē parau tū’ite e, ua ravehia te hō’ē ‘ohipa tuatāpapara’a nō te fa’ati’a i te piha fa’aterehau nō te Ha’api’ira’a, e te Fa’aterera’a Rahi o te Ha’api’ira’a e te ESPE, ia rave i te tahi mau mā’itira’a nō te parau o te ha’api’ira’a tōro’a e fa’ahotu i roto i te mau matahiti e haere mai rā.

Nō te fa’aineine i taua ha’api’ira’a tōro’a rā, e ravehia e te ESPE nō Pōrīnetia farāni, ua ravehia e te hō’ē tōmite arata’i e tai’o nei i te tuha’a ASH a te DGEE, te ESPE e te Fa’aterera’a Rahi o te Ha’api’ira’a i te tahi mau ‘āparaura’a e mau fārereira’a nō te patura’a. Ua ha’amau-ato’a-hia te hō’ē tā’atira’a e te ESPE nō Lyon, tei fa’ati’a i te hō’ē tāpura tano e te tahi mau ti’a parau, i ni’a i te mau tumu parau ferurihia, ha’apa’ohia e te hō’ē ‘orometua ha’api’i tōro’a i te roara’a o na 4 hepetoma ha’api’ira’a (e piti taime e piti hépétoma) i ni’a i na hepetoma e 12 i ‘ōpuahia.

Ua ha’amauhia te hō’ē ‘ohipa ‘Orometua ha’api’i tōro’a-fa’anaho a te CAPPEI i te ESPE. Ua ti’a i te ‘orometua i tihepuhia i ni’a i taua ‘ohipa rā ia ha’a i ni’a i te fa’aineinera’a o te tāpura ha’api’ira’a tōro’a. Ua ha’a ato’a o ia i te hepetoma fa’ari’ira’a i te mau ‘orometua ha’api’i e ō i roto i teie nei fa’anahora’a CAPPEI. I teie mahana, ua oti te fa’aineinera’a o te tuha’a 2019 a te CAPPEI nō te tāpura ha’api’ira’a tōro’a e tupu i te matahiti 2018/2019. E ō e 16 ‘orometua i roto i teie nei ha’api’ira’a tōro’a e ua ‘itehia o vai rātou (10 ‘orometua nō te fare ha’api’ira’a a te hau e, e 6 ‘orometua unuma).

E tupu te ha’api’ira’a tōro’a i te roara’a o na 12 hepetoma i tātuha’ahia e 5 tuha’a e piti e aore rā e toru hepetoma, mai te ‘āva’e ‘atete 2018 e tae atu i te ‘āva’e māti 2019. E tupu te hi’opo’ara’a, i raro a’e i te mana o te Fa’aterera’a Rahi o te mau Ha’api’ira’a, i te ‘āva’e ‘eperera e mē 2019.

Moni tauturu terera’a ‘ohipa nā te mau fare ha’api’ira’a a te Hau i Pōrīnetia farāni


Ua rave te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi mau fa’aotira’a e fa’ati’a nei i te hōro’ara’a moni tauturu nā te mau fare ha’api’ira’a tuarua mai teie te huru :

Te fāna’o - Tumu a te moni tauturu - Rahira’a farāne cfp
Fare ha’api’ira’a tuarua Faa’a Utara’a ha’api’ira’a 2 000 000
Fare ha’api’ira’a tōro’a nō Mahina Ōra’a a te mau piahi i manuia i te tata’ura’a vaefenua nō te fa’anehenehera’a rouru 300 000
Fare ha’api’ira’a tuarua rau nō Taravao Tauira’a i te fa’anahora’a vaipārurura’a ‘ati auahi 594 085
Fare ha’api’ira’a tuarua Aorai Ha’api’ira’a ano’ite ‘ori 180 000
Fare ha’api’ira’a tuarua Maco Tevane Mā’imira’a pape tahe noa 341 631
Fare ha’api’ira’a tuarua Maco Tevane ‘Ohipa tāta’ira’a i te pere’o’o utara’a tamari’i 291 230
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Ho’ora’a mai i te mau pārahira’a e te mau e te mau pārahira’a tūru’i’ore teitei 181 700
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Ho’ora’a mai i te mau tauiha’a nō te ha’api’ira’a o te mau ‘ihi 2 153 218
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Tāta’ira’a e pārurura’a i te tahi ara ‘iritira’a mata’i a te pū tāmāra’a pape vi’ivi’i 137 881

Te tā’ato’ara’a o te moni turu i hōro’ahia e 6 179 745 farāne cfp.

Fa’ata’ara’a moni tauturu no te ‘ohipa fa’aterera’a nā te mau tā’atira’a u’i ‘āpī e te mau tā’atira’a tū’aro

Ua hi’opo’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau 22 pu’eparau anira’a moni tauturu nā te mau te mau ‘āmuitahira’a e tā’atira’a tū’aro i ni’a i te fāito ra e 8 518 000 farāne cfp.

Tei te mau tauturu i fa’ari’ihia :

1. Moni fa’ata’ahia nō te ‘ohipa fa’aterera’a no tā rātou ‘ohipa rau no te matahiti 2018 :

- Tā’atira’a tū’aro (19 pu’e parau) :
o Papara Football Club e 620 000 farāne cfp ;
o Te Hau Nui no Moorea e 419 000 farāne cfp ;
o Rairoa Va’a e 450 000 farāne cfp ;
o Heelani Va’a no Punaauia e 302 000 farāne cfp ;
o Piroguiers Taiarapu-Pueu e 202 000 farāne cfp ;
o Taihani e 500 000 farāne cfp ;
o Nuku a Hoe e 173 000 farāne cfp ;
o Mou’a Tamaiti no Papara e 771 000 farāne cfp;
o Papenoo e 595 000 farāne cfp ;
o Samine e 350 000 farāne cfp ;
o Team Moorea 1 e 475 000 farāne cfp ;
o District de Volley ball des Marquises Sud e 270 000 farāne cfp ;
o Va’a Ta’ie Tautoru e 262 000 farāne cfp ;
o Hinaraurea e 236 000 farāne cfp ;
o District de Volley ball Apatoa o te Ra e 198 000 farāne cfp ;
o District Va’a de Raiatea e 362 000 farāne cfp ;
o Matotea de Faa’a – MDF e 395 000 farāne cfp ;
o Team Tupuai e 328 000 farāne cfp ;
o Raiatea Cycling e 165 000 farāne cfp.


2. Moni fa’ata’ahia nō te ‘ohipa fa’aterera’a (3 pu’e parau) nā :

o Tā’atira’a tū’aro Porineshia – Fare ha’api’ira’a Budo nō te fa’anahora’a i te hō’ē tere i te tata’aura’a fa’a’aito nō Pōrīnetia i te ‘āva’e ‘atopa 2018 e te haerera’a mai o te tahi ta’ata rātere nō te ha’api’ira’a i te mau ta’ata fa’atere, e 300 000 farāne cfp ;
o Tā’atira’a Club de Natation du Tapioi nō tā na mau taure’are’a i ō i roto i te tata’ura’a fa’a’aito nō Pôrīnetia farāni i Tahiti, e 150 000 farāne cfp;
o ‘Āmuitahira’a Handball nō Tahti nō te ōra’a o te mau U20 i roto i te tuha’a hōpe’a ‘atinuna’a, e 995 000 farāne cfp.

Patura’a i te vāhi tāpae’ara’a pahī nō Tevaitoa


Ua fa’aoti te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te parau maita’i nō te tā’ato’ara’a nō te patura’a i te vāhi tāpe’ara’a pahī nō Tevaitoa, i Raiatea, e te vaiihora’a i te mau tuha’a fenua faufa’a nō teie nei ‘ohipa. E fa’ati’a teie nei patura’a ia fa’afāna’o i te mau ta’ata e ha’a nei nō te fa’ari’ira’a rātere i ni’a i te moana, i te mau rava’ai e i te nuna’a, i te hō’ē vāhi tu’ura’a poti, tāpaera’a e haerera’a i te miti.

I roto i te ‘ōpuara’a te vai nei te patura’a i te vāhi tāpe’ara’a nō te rahira’a e 100 pahī rahi, te patura’a i te mau patu pāruru, te fenua pāpū e hō’ē tā nō te patura’a i te mau fare, e te patura’a i te hō’ē ārea fenua nō te tu’ura’a i te pahī i roto i te miti.

Fa’anahora’a o te uāhu nō Tahauku i Hiva Oa

Ua fa’aoti te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te parau maita’i nō te tā’ato’ara’a nō te fa’anahora’a i te mau ārea fenua pāpū o te uāhu nō Tahauku, i Hiva Oa e te vaiihora’a i te mau fenua faufa’a nō teie nei ‘ohipa.

E ravehia teie nei ‘ohipa nō te ha’avaravara i te ārea uāhu i te mau taime e rahi mai te mau pahī e nō te fa’anaho i te mau ‘ohipa tu’ura’a i roto i te pahī e aore rā tu’ura’a i ni’a i te uāhu i te mau tauiha’a. Tē ‘ōpua nei teie nei fa’anahora’a ia fa’aāteatea te tuha’a i muri o te uāhu tapiho’o nō te fa’a’ohie i te ravera’a a te mau ‘āfata hāti e te mau tauiha’a rahi, ia fa’ata’a i te mau utara’a tauiha’a e ia pāruru i te mau ‘aitauira’a, ia taui i te purūmu nō te haere atu i te mau vāhi e vai nei i te hōpe’a o te ‘otu’e Tahauku mā te ‘ore e tere nā roto i te ārea uāhu e, e fa’aāteatea te mau ārea fenua pāpū faufa’a nō te ha’amaura’a i te mau ‘ohipa tapihara’a e tapiho’ora’a.


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203 contrôles en mer et 112 infractions

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203 contrôles en mer et 112 infractions
PAPEETE, le 2 août 2018. Le week-end dernier, 203 navires et engins de plaisance ont été contrôlés et 112 infractions ont été relevées. La majorité des infractions concerne le matériel de sécurité.

Des opérations de contrôle relatives à la sécurité des loisirs nautiques ont eu le week-end dernier par le commandant de la zone maritime française sous l’autorité du Haut-commissaire de la République au large de plusieurs îles de Polynésie française.

Ces opérations ont pour but de sensibiliser les usagers de la mer sur les règles et les conseils de sécurité et de prudence lors de la pratique d’activités de loisirs nautiques (plaisance, plongée, sports de glisse…). Selon le haut-commissariat, ces contrôles "se sont avérées utiles et efficaces".

Au total, 203 navires et engins de plaisance ont été contrôlés et 112 infractions ont été relevées. "Elles concernent en majorité le matériel de sécurité", relève le haut-commissariat. "Le défaut de présentation de documents administratifs (titre de conduite, certificat d’immatriculation du navire) constitue la deuxième principale catégorie d’infractions. Si l’objectif premier de ces opérations de contrôle demeurait la sensibilisation et l’information des usagers, qui dans la majeure partie de cas ont reçu des demandes de régularisation, plusieurs négligences graves sur le matériel de sécurité ont cependant été relevées, conduisant à l’établissement de procès-verbaux."

"La sécurité en mer passe d’abord par l’attention que les usagers portent au respect de la réglementation et des conseils de prudence. Il est impératif de partir en mer avec les moyens de signaler une détresse (balise de détresse, VHF ou téléphone si les zones de couverture le permettent). En cas d’incident, mais également de simple doute ou d’inquiétude, le JRCC Tahiti doit immédiatement être contacté en composant le 16", rappelle le haut-commissariat.

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Déclarez votre TVA sans vous déplacer

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Déclarez votre TVA sans vous déplacer
PAPEETE, le 2 août 2018. Le conseil des ministres a pris acte mercredi de la création du programme informatique « Programme d’Assiette, de Recouvrement et d’E-services des Obligations fiscales » (PAREO-f) mis en œuvre par la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) au bénéfice du contribuable usager-client de l’administration fiscale.

Ce programme a pour but de simplifier les démarches de l’usager-client par une mise à disposition progressive de services fiscaux dématérialisés et par l’ouverture, dès 2020, du compte fiscal en ligne. Le programme PAREO-f a débuté en décembre 2017 avec ‘O’INI e-services, premier e-services permettant à l’usager-client inscrit au régime réel de télé-déclarer la taxe sur la valeur ajoutée et d’obtenir un remboursement de son crédit de TVA.

La DICP a d’ores et déjà prévu de l’améliorer par une deuxième version livrable en 2020, intégrant tous les régimes de TVA et un second impôt, la Contribution de solidarité territoriale. A ce terme, les impôts pourront donc être réglés en ligne, via les moyens de paiement suivants : carte bancaire ou prélèvement bancaire.

Dans un horizon plus lointain, l’offre digitale s’élargira aux impôts professionnels (Impôt sur les Transactions, Impôt sur les Sociétés). L’éventail des télé-déclarations s’ouvrira à l’intégralité des impôts gérés par la Direction des impôts et des contributions publiques en 2021, offrant également la télé-inscription à la patente.

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Un concours photo des Outre-mer

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Un concours photo des Outre-mer
PAPEETE, le 2 août 2018. Le ministère des Outre-mer organise jusqu'au 31 août, en partenariat avec Wikimédia France et l’Agence française de développement, un concours photographique consacré aux espaces naturels protégés des territoires français d’outre-mer.

Les outre-mer ce sont 12 territoires qui comptent notamment 18 réserves naturelles (65,7 hectares de superficie) et une soixantaine d’aires protégées. Ce riche patrimoine naturel est notamment observable au niveau des espèces vivantes qui représentent 80 % de la biodiversité française et compte plus d’espèces endémiques que sur tout le territoire européen.

En Polynésie française, les aires protégées sont les suivantes :
- la réserve Homme et Biosphère UNESCO de 1 100 km² dans les sept atolls de la commune de Fakarava
- le site RAMSAR (zone humide d’importance mondiale) de 5 000 hectares concernant le lagon de Moorea
- le sanctuaire pour les mammifères marins qui concerne la totalité de la zone économique exclusive (5 millions de km²)
- les deux parcs terrestres territoriaux : l’un de 750 hectares dans la vallée de Te Faaiti (Tahiti) et le second de 240 hectares à Vaikivi (Ua Huka)
- les multiples aires protégées constituées par les réserves naturelles marines intégrales territoriales de Scilly (900 hectares) et Bellingshausen (280 hectares), les réserves naturelles territoriales de cinq atolls des Tuamotu, les deux plans de gestion de l’espace maritime de Moorea et Fakarava, les quatre réserves naturelles de 5 700 hectares constituant des aires de gestion des habitats et des espèces aux Marquises.


Un concours ouvert à tous

Ce concours incite chacun ¬ à participer à la mise en valeur du patrimoine naturel. Les photographies de ces aires naturelles sont placées sous licence libre (CC-¬BY-¬SA) pour permettre au plus grand nombre d’y accéder gratuitement et légalement via Internet. Un espace dédié sur la plateforme Wikimedia commons est mis en ligne par l’association pour guider les participants dans la démarche. Au terme de la compétition 12 lauréats seront sélectionnés puis exposés dans les locaux de l’AFD à l’automne 2018.

Trouvez toutes les informations utiles pour participer à ce concours sur le site du ministère des Outre-mer.

Douze photographies, une par territoire, se verront attribuer le Prix Wikimédia France et seront exposées dans les locaux de l’Agence française de développement à Paris, à l’automne 2018. En outre, les lauréats recevront un tirage papier de leur photo, d’une valeur de 216 euros (25 775 Fcfp).

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La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence

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La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence
La grande plaisance est un secteur qui prend lentement de l'ampleur en Polynésie. Si cela ne concerne en 2017 que 60 yachts et entre 300 et 400 touristes par an, ils rapportent gros à l'économie. Cependant pour les acteurs locaux, le manque d'infrastructures et de service adaptés à cette niche freine sérieusement son développement.

La niche des superyachts ne représente pour l’instant que 300 à 400 visiteurs par an, mais son impact économique est déjà loin d'être négligeable. Tahiti Tourisme estime que ce tourisme génère environ 1 milliard de francs pour l'économie locale à raison de 3 millions de francs de retombées économiques par visiteur. Rodolphe Holler, gérant de Tahiti private expeditions, traite exclusivement avec la grande plaisance. Pour lui, cette économie "est bien plus importante que ce que les gens croient. On a déjà fait des calculs et on voit qu'une personne qui a un yacht en Polynésie va dépenser l'équivalent d'une centaine de touristes". Il regrette cependant que les moyens ne soient pas à la hauteur de cette niche.

Avec seulement 60 superyachts par an, à quai le manque de place se fait déjà sentir en Polynésie. Or Tahiti Tourisme prévoit une nette augmentation de la fréquentation avec une estimation de 100 bateaux par an à partir de 2021. Et dans ce contexte, "nous manquons déjà d'infrastructures" souliugne Vaihere Lissant, directrice marketing et communication de Tahiti Tourisme, "avec les acteurs du secteur et le Pays, nous devons mettre en place les moyens pour répondre à cette demande et aux besoins de ce secteur de niche", insiste-t-elle.



Grande plaisance : des navires commerciaux ou prives, de plus de 24 mètres de longueur de coque transportant jusqu'à 12 passagers.

La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence
Rodolphe Holler ajoute, "l'éloignement de la Polynésie est un frein pour les touristes de la grande plaisance. Tout le reste on l'a. La destination est idéale, mais nous sommes loin de tout. Nous devons jouer sur tout le reste et sur les infrastructures pour attirer ces gens-là. […] C'est une niche de marché qui est très peu connue et c'est bien que Tahiti Tourisme travaille à la développer. En Polynésie, nous manquons clairement d'infrastructures. Nous n'avons pas assez de places dans les marinas et, par exemple, nous n'avons aucun service de gestion des déchets pour les superyachts quand ils sont dans les îles. Il y a pleins de chose qui ont été développées pour les bateaux de croisières ou pour la petite plaisance, parce que ça tout le monde connait ; mais peu de choses sont faites pour la niche superyacht."

En plus des infrastructures, l'autre difficulté que rencontrent les professionnels de la niche est un problème de recrutement. Les acteurs du secteur indiquent avoir du mal à embaucher localement faute de formation. Tehani Fiedler-Valenta que son "problème principal est de trouver des personnes qualifiées et qui parlent anglais. Certes il y a la formation de la CCISM (Chambre de commerce, ndlr) mais elle a lieu tous les quatre ans et ne forme pas assez de monde. Ce n'est pas évident et à chaque fois qu'un jeune motivé me demande ce qu'il doit faire, je suis obligée de lui dire qu'il faut aller en France ou en Nouvelle-Zélande pour se former." La gérante de la société Tahiti Crew explique me lui manque de la main-d'œuvre : "Là j'ai besoin d'un ingénieur pour un bateau, mais je n'ai personne à proposer ici, par exemple. L'autre problématique est que les jeunes ne sont pas forcément au courant que cette niche existe et qu'elle est pourvoyeuse d'emploi."

De son côté, le ministère du Tourisme dit entendre les doléances des acteurs et explique que le gouvernement a beaucoup investi et continue d'investir dans cette niche. Comme le souligne Hironui Jonhston, "dans les aménagements du Village tahitien, une marina est prévue. Nous prenons en compte ces besoins. Les ministères du Tourisme et de l'Équipement se coordonnent continuer à mettre en place les recommandations de développement des infrastructures du tourisme. Nous devons prioriser les investissements. Le développement de la grande plaisance fait partie de nos priorités tout comme le tourisme de croisière", explique le représentant du ministère du Tourisme. Côté formation, le ministère indique que "les formations représentent un investissement conséquent pour le Pays. Or pour ces formations spécifiques, la demande n'est pas assez forte. Cela fait désormais quatre ans que nous sensibilisons les jeunes à ces métiers au travers de divers forums."

Toujours est-il que, peu à peu, les mécanismes s'enclenchent et le secteur se développe. Les professionnels s'accordent à dire que s'il reste beaucoup à faire, la niche des superyachts est sur la bonne voie en Polynésie.

Michael Gooding, capitaine du Silent World " Le manque de place dans les marinas n'est pas un obstacle "
La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence
En tant que capitaine, que pensez-vous de la destination?
En tant que destination, Tahiti et la Polynésie française sont un endroit où j'aime revenir. Je suis venu une première fois en 2008. Depuis il y a des gens avec qui je suis toujours en contact. En dehors de la destination, je reviens pour les gens. J'aime la culture accueillante de la Polynésie française nous en profitons autant que nos clients.

Le manque d'espaces pour les yachts en Polynésie française est-il un problème?
Je vous ai entendu parler des marinas et du manque de postes d'amarrage disponibles. C'est partout pareil. Personne n'a assez de places. Les professionnels du secteur essayent d’améliorer cela, mais le manque de place dans les marinas n'est pas un obstacle. Même s'il n'y avait pas de places dans les marinas, je continuerais à venir en Polynésie française. Il y a beaucoup de sites sur place où je pourrais aller au mouillage. Si je devais être à l'ancrage, je m'arrangerais pour avoir un bateau en plus pour le ravitaillement. S'il n'y avait plus de place à Tahiti, j'irais poster mon bateau à Moorea et là je m'arrangerais pour faire venir le ravitaillement de Tahiti. Il y a des endroits dans le monde comme Saint Barth, où il y a de la place pour 70 bateaux. Pendant la haute saison, il y a environ 500 bateaux qui s'y rendent. Aucun d'eux n'a de place. Ils vont là-bas, ils utilisent des bateaux d'appoint pour le ravitaillement.
Je vous encourage à continuer d'œuvrer pour faire venir des gens. Plus de places dans les marinas et des pontons flottants supplémentaires, ce serait formidable. Ne pas avoir assez de place dans les marinas ne devrait pas vous empêcher de continuer à promouvoir la destination pour la grande plaisance. Je suis heureuse que nous ayons pu créer cette destination.

La Polynésie française est-elle une bonne destination pour les superyachts?
De toutes les destinations de yacht dans le Pacifique, il y a deux destinations qui nous sont faciles au niveau de la réglementation Tahiti et Fidji. Cependant, au moment d'affréter le bateau, la Polynésie française est plus facile à vendre. En effet, il y a les paysages, les gens, la culture. Indépendamment de ce que veulent nos hôtes, je sais qu'en Polynésie française, je pourrais tout trouver. Il y a tout. Quand les gens me disent qu’ils veulent un voyage en bateau, je leur dis d’aller à Tahiti.

Combien d'équipiers avez-vous à bord?
Huit. Nous fonctionnons généralement avec six personnes pour l'équipe de base. Nous employons en plus du personnel local dans chacune de nos destinations, surtout pour Tahiti. Nous partageons leur culture de l'accueil et leur connaissance des îles. Nous avons trois Polynésiens à bord en ce moment. Pour nous, c'est une partie importante de l'expérience que vivront nos clients.

Quelles sont les préoccupations principales de vos clients?
Ils se préoccupent beaucoup de la sécurité. C'est un facteur important pour nos clients.

Combien de temps restez-vous en Polynésie française?
Généralement, nous restons en Polynésie française trois mois. Nous séjournons 6 mois de l'année en Australie et passons 6 mois à parcourir le Pacifique, dont trois à Tahiti. Le séjour moyen de nos clients est d'une semaine.

Le cluster superyacht de Tahiti Tourisme voit le jour
La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence
Tahiti Tourisme a annoncé la création de son cluster Superyacht afin de travailler au développement de ce secteur de niche en partenariat avec les professionnels du secteur.

Pour développer la promotion du tourisme de grande plaisance, Tahiti Tourisme a décidé de créer son cluster Superyacht. Avec cette nouvelle entité, le groupement d'intérêts économiques mise sur un travail relationnel et promotionnel qui reposerait sur une synergie avec les professionnels locaux de la niche de la Grande Plaisance.
Tahiti Tourisme s’est inspiré du modèle adopté par le groupement d'intérêt économique ATOUT France, en charge du développement touristique de la France. L’idée est de monter un groupe de travail composé des professionnels locaux comme les agents maritimes spécialisés dans la Grande Plaisance ou toute autre société travaillant exclusivement pour cette clientèle. Tahiti Tourisme s’appuiera sur ce groupe de travail afin de définir et adapter son plan d’actions de promotion annuel dédié à cette niche.

Pour l'instant, trois agents maritimes du secteur se sont joints au cluster ainsi que les sociétés Tahiti private expeditions et Tahiti crew. Les membres doivent tirer 100% de leur chiffre d'affaires de la grande plaisance.

Ce nouveau cluster se veut, avant tout, un lieu d’échanges avec les professionnels locaux de la Grande Plaisance. C'est ainsi un moyen de définir concrètement quels sont les besoins du secteur notamment en terme d'infrastructures, de services et de formations. Les professionnels et Tahiti Tourisme constatent un manque de places pour les yachts. « On peut s’attendre à voir plusieurs superyachts traverser le Pacifique pour se rendre en Nouvelle-Zélande, avec un passage en Polynésie française, porte d’entrée du Pacifique Sud. Un impact positif à anticiper pour Tahiti et ses Îles, mais qui souligne en même temps un défi important pour la destination, celui des infrastructures qui ne sont à l’heure pas adaptées pour recevoir autant de navire de grande plaisance. C’est la problématique principale sur laquelle il faut désormais travailler » explique Vaihere Lissant, la directrice Marketing et Communication de Tahiti Tourisme. En effet, lors de la dernière réunion, il a été estimé que le nombre de superyachts devrait considérablement augmenter sur les deux prochaines années passant de soixante à une centaine de bateaux. Cette évolution s’explique essentiellement par l’organisation de l’America’s cup en Nouvelle-Zélande prévue en mars 2021.

Quelques chiffres :
La grande plaisance, une niche touristique à développer d'urgence
- 60 superyachts par année ;
- 300 à 400 visiteurs ;
- 90 jours : durée moyenne de séjour
- 1 milliard Fcfp à l’économie locale ;
- 3 millions Fcfp de retombées économiques moyennes par visiteur.


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Cour d’appel : l’avocat général requiert 6 ans de prison contre le douanier proxénète

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Cour d’appel : l’avocat général requiert 6 ans de prison contre le douanier proxénète
PAPEETE, le 2 août 2018 - L’individu, condamné à 5 ans de prison ferme en février 2018 pour « proxénétisme aggravé à l’égard de mineurs et à l’égard de plusieurs personnes, recours à la prostitution d’un mineur et travaux clandestins » avait fait appel de la décision de première instance. Face à la Cour d’appel ce jeudi, il a estimé que la sanction prononcée à son encontre était « trop lourde. » L’avocat général a requis six ans de prison.

L’affaire, qualifiée de « honte pour le système judiciaire » par le procureur de la République en première instance, avait débuté en février 2012. A cette époque, les affaires sociales avaient émis un signalement concernant une adolescente qui avait fugué de chez sa tante. La jeune fille, hébergée par le prévenu, se livrait à la prostitution. Entendue, elle avait confirmé les soupçons et avait indiqué qu’elle se prostituait pour payer sa consommation d’ice. Sa cousine, également mineure, avait elle aussi reconnu entretenir des relations sexuelles tarifées. Rapidement, les surveillances mises en place par les enquêteurs avaient permis d’établir que des mineures et des majeures se livraient à la prostitution dans un immeuble de Papeete qui était sous-loué par un douanier âgé de 50 ans. L’enquête avait en effet laissé apparaître que l’homme sous-louait des appartements à des jeunes femmes qui s’y prostituaient. L’une des mineures interrogées explique même qu’il a eu un rapport sexuel avec elle.

Mais les enquêteurs avaient également découvert que le prévenu, père de cinq enfants, se livrait à de nombreuses activités non déclarées telles que location de voitures, vente de bijoux, location de chambres ou de studios, activité de transitaire. Tout cela pour un chiffre d’affaires estimé à 31 millions de francs sur une durée de 15 mois. Le fonctionnaire ayant, par ailleurs, un revenu mensuel de 650 000 francs.

« Mouton noir »
Lors de sa comparution devant la cour d’appel ce jeudi matin, l’ex-douanier, toujours très courtois à l’égard des magistrats, a indiqué qu’il avait fait appel de sa première condamnation car il estimait que la peine était « trop lourde. » Ce à quoi le président de la Cour d’appel lui a répondu en rappelant « l’extrême gravité » des faits reprochés. Le proxénète a justifié les lucratives activités parallèles qu’il entretenait à l’époque par la nécessité de « préparer sa retraite. » Tout comme lors de sa comparution en première instance, l’homme a reconnu l’intégralité des faits.

Avant de requérir 6 ans de prison ferme à l’encontre du mis en cause, l’avocat général s’est attardé sur les répercussions de cette affaire : « Gérald Darmanin est récemment venu sur le territoire et a décoré des douaniers particulièrement méritants. Aujourd’hui, dans le box des prévenus, nous avons le « mouton noir » de la douane qui restera malheureusement longtemps dans les mémoires comme étant le douanier proxénète (…) J’ai eu la curiosité de regarder hier quel avait été l’écho médiatique de cette affaire en première instance et outre les médias locaux, j’ai vu, à travers des dépêches AFP et Reuters, que les vicissitudes de cet homme avaient été connues nationalement, je dirais même internationalement. »

Alors que le prévenu avait choisi de ne pas être représenté lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel, il a cette fois souhaité être assisté d’un avocat. Ce dernier, pour la défense de son client, a tenu à rappeler que l’affaire avait émergé dans un « contexte particulier » lié à plusieurs affaires impliquant les douanes. Ce qui avait créé un effet de « cristallisation » autour de ce dossier. L’avocat a, par ailleurs, affirmé que son client souffrait de « troubles dépressifs » et de « tendances suicidaires. »

La Cour d’appel rendra sa décision le 13 septembre prochain.


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Equitation - Championnats de l'outremer : Carton plein pour la Polynésie

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Une délégation polynésienne a participé aux Championnats de l'Outremer qui se sont déroulés la semaine dernière à la Motte-Beuvron en métropole. Bilan positif puisque la Polynésie a pu remporter une médaille d'or par équipe. En individuel, Naya Picard remporte l'or et Alysée Condé remporte le bronze.
Equitation - Championnats de l'outremer : Carton plein pour la Polynésie
La fédération polynésienne d’équitation existe en Polynésie depuis le 14 avril 2000 et comporte cinq clubs. Elle organise des compétitions régulièrement et participe même à des compétitions à l’extérieur. Une délégation a participé en fin de semaine dernière aux championnats de l’Outremer qui se sont déroulés à la Motte-Beuvron en métropole.
 
Quatre polynésiennes étaient engagées par équipe : Naya Picard, Emma Merel, Maya Menu et Gabrielle Venot. Elles ont remporté la médaille d’or par équipe dans la catégorie « Super Performance » pour la troisième année consécutive.
 
Naya Picard, 17 ans, a par ailleurs également remporté une médaille d’or en individuel grâce à un parcours sans faute exécuté très rapidement. Alyzée Condé, 17 ans elle aussi, s’est également illustrée en remportant une belle médaille de bronze. Les Polynésiennes ont dû concourir avec des chevaux d’emprunt.
 
Pour cette année, c’est le deuxième bon résultat pour nos Polynésiennes puisqu’une première victoire était à mettre à leur actif en mai dernier en « Horse Ball ». SB / Pol la 1e

Equitation - Championnats de l'outremer : Carton plein pour la Polynésie
Parole à Naya Picard :
 
« Cela représente des années d’entrainement, des coachs super, des amis supers…Il y a beaucoup de cohésion dans l’équipe, cela m’a beaucoup aidé contre le stress. C’est tout un tas de choses qui fait que je suis à la première place aujourd’hui. »
 
Parole à Alysée Condé :
 
« C’est très sympathique, très convivial, on a bien fait connaissance, c’était super. C’est une super expérience. »

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Le DJ tahitien HRH fait un tube sur Internet

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Le DJ tahitien HRH fait un tube sur Internet
PAPEETE, le 2 aout 2018 - Le jeune DJ de Faa'a surnommé HRH a créé un morceau qui fait un buzz monumental avec plus de 10 millions de vues sur YouTube. Seul problème : ce n'est pas lui qui en profite mais des anonymes opportunistes qui ont "volé" son morceau pour le partager en leur propre nom...

Si vous cherchez "Alan Walker vs. Hasley - Ghost (Mashup)" sur le site de partage de vidéos YouTube, vous tomberez sur deux vidéos différentes (la deuxième vidéo) avec le même morceau électro. En tout, cette chanson a été écoutée plus de 10 millions de fois. Ce qui vous surprendra peut-être c'est d'apprendre que ce morceau a été créé par un jeune producteur de Faa'a nommé Hoani Haerehoe, de son nom de scène HRH. Nous l'avons rencontré dans un petit appartement de Pirae, au milieu de son groupe d'amis, des jeunes DJ de Tahiti.

Le jeune artiste nous raconte la genèse de ce tube : "Ce qui a fait le succès de ma musique sur YouTube c'est que celui qui l'a repris pour la première fois a mis dans le nom de sa vidéo "Alan Walker Style". Alan Walker est un DJ célèbre, donc les gens ont écouté, ils ont cru que c'était lui, ils ont aimé et partagé. Dans la première vidéo, qui a fait 3 millions de vues, il avait donc mis "inspiré de Alan Walker" dans le titre mais il avait mis mon nom dans la description. Après, quelqu'un d'autre a encore repris le son pour le mettre dans une autre vidéo qui a fait plus de 7 millions de vues, mais sans mettre mon nom cette fois."

HRH N'A PAS TOUCHÉ UN FRANC SUR CES MILLIONS DE VUES

Hoani a 19 ans, et la production de musique électronique est une passion brulante pour ce jeune artiste. Pour le moment il est sans emploi et a donc du temps à consacrer à la création. Il partage tous ses morceaux sur un petit compte SoundCloud (un site de partage de musiques amateurs). Le plus surprenant est que son morceau Ghost n'est même plus disponible son le compte original... "Il faut comprendre que cette chanson qui a marché, je l'avais enlevée de mon Soundcloud, pour libérer de la place. Tous les anciens morceaux on les enlève, on est obligés pour en mettre des nouveaux, le site limite l'espace disponible gratuitement. C'est quelqu'un d'autre qui l'a repris et qui l'a mise sur YouTube. Il ne m'a rien demandé, quand j'ai vu la vidéo elle était déjà à un million de vues !"

Un tel vol de musique peut être appelé du piratage ou de la contrefaçon... Mais le jeune artiste ne semble pas très affecté par l'abus de sa propriété intellectuelle : "celui qui a partagé ça sur un compte YouTube très populaire m'a un peu rendu service, mais c'est vrai qu'il ne m'a rien demandé. Et bien sûr les vidéos ne me rapportent rien du tout. Mais quand je vois qu'il y a des millions de vues, je me dis qu'il faut peut-être continuer parce que les gens aiment ce que je fais. Si je continue je peux peut-être aller loin... Bien sûr ce succès est un coup de chance, mais je suis quand même fier qu'autant de gens aiment mon travail."

On voit que ce succès d'estime est donc finalement largement de quoi satisfaire HRH. Ca l'encourage à se consacrer toujours plus à sa passion, même s'il doute de pouvoir en faire son métier : "Il faut vraiment percer pour pouvoir vivre de ça. Mais je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre, c'est toujours quand je crée de la musique que je peux travailler pendant des heures et des heures !"

Hoani Haerehoe, producteur de musique électronique HRH
Le DJ tahitien HRH fait un tube sur Internet
"Quand j'ai de l'inspiration je me mets à composer et j'y reste des heures"

Comment es-tu entré dans ce monde ?

Au début j'aimais bien voir mon papi faire de la musique, il joue du local. Ca m'a passionné, j'avais 10 ans et j'ai commencé à apprendre la musique avec lui. Je joue du djembé, du ukulele et de la guitare. Mais ensuite j'ai arrêté pendant un long moment, jusqu'à il y a trois ans quand j'ai repris la musique électronique avec FLStudio. J'avais un collègue dans ma classe qui utilisait déjà ce logiciel, donc quand je l'ai rencontré j'ai voulu en faire avec lui. Il a un style différent du mien, mais on composait à l'école pendant les pauses, et ça m'a remis dans la musique. J'ai vite eu les bases, mais quand on travaillait ensemble j'avais plus d'idées, j'ai pu avancer dans mon style à moi, et lui dans son style.

Tu passes combien de temps à composer ? Quel est ton matériel ?
Quand j'ai commencé c'était tous les jours mais aujourd'hui, comme je sais bien utiliser le logiciel, ce n'est que quand j'ai de l'inspiration que je me mets à composer et j'y reste des heures. J'utilise le logiciel FLStudio, rien d'autre. La table de DJ qui est là est au collègue, c'est plus fait pour animer les soirées. Je suis en train d'apprendre avec eux, mais c'est vraiment eux les boss.

Où peut-on écouter tes morceaux ?
Je poste tout sur Soundcloud, comme la plupart des producteurs locaux, même si certains postent leurs musiques sur YouTube.

Comment trouver les sons de tous ces jeunes DJ locaux ?
Nous on s'échange nos morceaux par internet ou clés USB, mais il n'y a pas de page où tout est réuni. Certains ont une page sur SoundCloud ou sur YouTube. Pourtant on est plein, au moins 60 DJ.

Vous avez tous appris ensemble ? Vous vous influencez les uns les autres ?
Chacun a appris dans son coin, mais on sent bien que tout le monde s'influence. Il y a des sons que, d'un seul coup, tout le monde utilise. C'est comme une mode. On échange nos sons, mais ils ne sont pas gratuits, il faut payer... généralement en l'échangeant contre un autre son. Et du coup c'est vrai que ça fait un style. Quand on entend une musique d'ici, on sait que c'est quelqu'un d'ici qui l'a faite. C'est un style qui s'appelle le Tropical Dem, le style d'ici. Mais moi je ne suis pas dans ce style, je suis plus dans un style international.

Où écouter les jeunes DJ locaux ?


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Ça bouge à Nuku Hiva ce week-end

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Ça bouge à Nuku Hiva ce week-end
NUKU HIVA, le 2 août 2018 - À compter de ce vendredi jusqu'à dimanche, l'AS Hoata Nui organise un challenge pétanque au Boulodrome de Taiohae. Un événement qui réunit près de 150 athlètes, dont une délégation calédonienne.

Près de 150 passionnés de pétanque s'affronteront dès ce vendredi 3 août au dimanche 5 août, au Boulodrome de Taiohae, à Nuku Hiva.

Un challenge qui est organisé par l'AS Hoata Nui, présidée par Léonard Hokaupoko.

C'est d'ailleurs la première édition du genre, puisqu'une délégation étrangère sera également au rendez-vous, il s'agit des calédoniens.

Durant trois jours, les différentes doublettes devront faire de leur mieux pour espérer décrocher le premier prix, qui s'élève à 230 000 francs. D'autres lots en numéraires sont prévus pour les trois prochaines doublettes. En revanche, à partir du 5ème prix, des lots de consolation seront remis aux équipes, comme 20 kg de langoustes pour la doublette qui arrive à la 5ème place ou encore deux chèvres.

Plusieurs équipes se sont donc inscrites pour ce challenge, dont trois de Tahiti (Teva Pétanque, Papara Pétanque et Excelsior). Cinq îles de l'archipel marquisien seront aussi dans la compétition (Fatu Hiva, Hiva Oa, Tahuata, Ua Pou et Nuku Hiva), sans compter la délégation calédonienne.

Et l'organisation de ce challenge nécessite beaucoup de moyens humains et financiers. "On a dépensé en gros 700 000 francs pour cet événement", souligne Léonard Hokaupoko. Fort heureusement, la mairie a apporté aussi sa contribution pour le logement des délégations. Selon la 1ère adjointe au maire de Nuku Hiva, Jeanne-Marie Kautai, quatre salles de classe seront mis à la disposition des athlètes, à l'école primaire de Patoa.


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Le tournoi inter-quartier à Paea s'est terminé le week-end dernier

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Le tournoi inter-quartier à Paea s'est terminé le week-end dernier
PAEA, le 2 août 2018 - La cérémonie de remise des prix s'est tenue le 28 juillet dernier au stade Manu Ura. Après deux semaines de sport, la municipalité a offert une projection gratuite d'un dessin animé de Pixar : Coco, en fin de soirée.

Du 11 au 27 juillet, la commune de Paea a organisé son premier tournoi sportif inter-quartier. Ainsi, de nombreux jeunes, âgés de 6 à 25 ans, issus des différents quartiers de Paea, dont Maraa, Vaitupa, Vaiterupe, Orofero, Vaiatu, Tiapa, (Aou'a et Papehue), se sont affrontés autour trois disciplines : le football, le volley-ball et le futsal.

Le 28 juillet dernier, lors de la cérémonie de remise des prix qui s'est déroulée au stade Manu Ura, les vainqueurs du tournoi ont été félicités et récompensés par la Commune.

À la fin de la soirée, le maire a convié les habitants de Paea à une projection gratuite en plein air du film d'animation "Coco" des studios Disney-Pixar !


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Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau

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Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau
PUNAAUIA, le 2 août 2018. Un bulldozer a été vu la semaine dernière arrachant des arbres sur le chemin qui mène au mont Marau, sur les hauteurs de Miri, à Punaauia. Ces travaux n'ayant pas été autorisés, la mairie de Punaauia a saisi sa police municipale et prévoit de s'adresser ensuite au service de l'urbanisme.

Les hauteurs de Miri sont régulièrement arpentées par les randonneurs ou les promeneurs du dimanche. Après quatre kilomètres en voiture, un petit parking permet de se garer et d'accéder en quelques minutes au chemin qui mène au mont Marau.

La semaine dernière, des promeneurs sont tombés nez à nez avec un bulldozer qui était en train de transformer le chemin qui mène au mont Marau en "voie de circulation". Un peu plus en amont, les arbres sont ainsi tombés sur le chemin qui n'est désormais plus accessible simplement à pied sauf si les promeneurs sont prêts à escalader l'amas de troncs et de branches à terre.

Plusieurs promeneurs et habitants de Miri ont alerté la mairie de Punaauia. Contacté le service Etude et aménagement de la commune nous a précisé qu'il n'y avait eu "aucune demande" concernant ces travaux et qu'il avait saisi ce mercredi la police municipale pour qu'elle "constate les travaux et rédige un rapport". Les muto'i sont des agents assermentés pour faire ces constats, photos à l'appui.

La commune envisage ensuite de saisir le service de l'urbanisme

Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau

Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau

Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau

Miri : un bulldozer défigure le chemin qui mène au mont Marau

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Le "dossier de l’horreur" devant la Cour d’appel

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PAPEETE, le 2 août 2018 - Une femme de 48 ans comparaissait ce jeudi devant la Cour d’appel pour avoir torturé sa fille handicapée mentale pendant de longues années. A force de violences répétées, la victime était devenue aveugle. En première instance, la prévenue avait écopé d’une peine de 4 ans de prison ferme.

L’affaire présentée ce jeudi devant la Cour d’appel de Papeete a été particulièrement éprouvante pour l’auditoire, y compris pour les magistrats qui devaient juger une mère de famille pour de lourdes maltraitances commises sur sa fille handicapée mentale entre 2007 et 2012. La jeune fille avait été retrouvée dans la rue par les gendarmes. Emmenée à l’hôpital, les médecins avaient constaté que le pronostic vital de la petite était engagé. Elle souffrait de multiples blessures, du scorbut, présentait un état de malnutrition avancé et ne pesait plus que 32 kilos. A force de coups, elle avait perdu la vision d’un œil. Son nez était fracturé.

L’enquête avait laissé apparaître qu’un an après sa naissance, la petite, qui souffrait d’un handicap mental avait été placée dans une famille d’accueil avant d’en être extraite à la demande de la prévenue qui souhaitait récupérer sa garde. C’est alors qu’avait commencé une longue série d’actes de maltraitance.

L’expertise psychiatrique de la prévenue a établi que le discernement de cette dernière était altéré. Face aux magistrats de la Cour d’appel ce jeudi, la femme, qui a depuis été placée sous tutelle, a tenté de minimiser les faits en concédant quelques "coups avec la main. " Ce qui a passablement agacé le président de la Cour d’appel qui a saisi une photo de la victime avant son hospitalisation en s’exclamant : "madame, lorsque l’on regarde cette photo, on dirait une femme de 60 ans qui sort d’un camp de concentration !"

"Négation de l’humanité"
Le conseil de la victime, lors de sa plaidoirie, a rappelé que la prévenue avait failli "tuer" sa fille : " si ma cliente ne s’était pas enfuie, elle serait morte." L’avocate a par ailleurs expliqué que la victime, qui vit désormais dans la famille d’accueil dont elle avait été séparée, allait "mieux."

Lors de ses réquisitions, l’avocat général n’a pas caché sa consternation face aux violences subies par la victime : "ce dossier était initialement destiné à la cour d’assises. C’est un dossier de l’horreur qui représente l’illustration de la négation totale de l’humanité ! Nous sommes à la limite de la torture et de la barbarie. Ni les services sociaux, ni les services de la justice ne sortent grandis de ce dossier. Je dois le dire : je ne comprends toujours pas comment cette femme a pu être nommée tutrice de sa fille." Le magistrat a requis 5 ans de prison, dont un an avec sursis.

Me Bennouar, conseil de la prévenue, a affirmé que les responsabilités étaient multiples dans ce dossier : "je tiens à rappeler que le placement a été fait sur décision de justice. Les services sociaux, l’entourage familial et le voisinage n’ont jamais signalé les faits."

La Cour d’appel rendra sa décision le 13 septembre prochain.

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Football - Coupe du monde U20 : Focus sur Kavai'ei Morgant

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Du 5 au 18 août prochain, la Polynésie française accueillera le tournoi qualificatif pour la Coupe du monde U20 qui se déroulera en Pologne en 2019. Nous sommes allés à la rencontre des joueurs évoluant en métropole revenus spécialement pour ce tournoi décisif. Rencontre avec le milieu de terrain défensif Kavai'ei Morgant.
Football - Coupe du monde U20 : Focus sur Kavai'ei Morgant
On a encore en souvenir la déception du clan tahitien lors du tournoi qualificatif pour la Coupe du monde U17 qui s’était déroulé à Tahiti en février 2017. Notre sélection U16, qui jouait à domicile, n’avait pas réussi à s’extraire des matchs de poule en raison d’un goal average insuffisant. Notre sélection U19 aura l’occasion de tenter de se qualifier pour la Coupe du monde U20 prévue en Pologne en 2019.
 
Les deux finalistes du tournoi seront qualifiés. Nous sommes allés à la rencontre de joueurs de cette sélection U19 évoluant en métropole revenus pour participer à ce tournoi important. Notre sélection U19 sera opposée dans le groupe A à la Nouvelle Zélande (dimanche 5 à 18H), à la Papouasie (mercredi 8 à 18H) et à Tonga (samedi 11 à 18H).
 
Rappelons que notre sélection a joué toute la saison en Ligue 1 polynésienne. Avec le renfort des joueurs évoluant en métropole, elle a toutes ses chances de se qualifier. La dernière participation de nos jeunes à une Coupe du monde remonte à 2009 en Egypte. Elle avait donné naissance à une génération talentueuse ayant par la suite participé à la Coupe des Confédérations au Brésil en 2013 ou aux Coupes du monde de beach soccer en 2015 et 2017. SB / FTF

Football - Coupe du monde U20 : Focus sur Kavai'ei Morgant
Parle à Kavai’ei Morgant :
 
Ton parcours ?
 
« Depuis petit, j’ai fait plusieurs clubs. J’ai commencé à l’as Excelsior, ensuite j’ai joué à Moorea, à Temanava, ensuite je suis revenu à Tahiti, à Punaruu, puis j’ai passé sept-huit années à Tefana. C’est à Tefana que j’ai bien progressé et c’est grâce à ce club que je suis là maintenant. »
 
La métropole ?
 
« On est partis en métropole faire des tests à St Etienne, Auxerre puis enfin Trelissac. C’est Trelissac qui nous a gardés. Pour réussir, il fallait s’entrainer dur et se donner à fond sur le terrain. Avoir envie et faire beaucoup de sacrifices. C’est difficile mais cela donne beaucoup d’expérience, c’est bien. On joue en U17 National, on a joué contre Nantes, Bordeaux, Anger…de grosses équipes. »
 
L’emploi du temps ?
 
« On se lève, on se prépare, on va au lycée, après on a entrainement, on rentre, on mange et on dort. On apprend tout ce qui est bon pour un footballeur. J’ai progressé mais j’ai été blessé six mois cette année. J’ai eu une entorse à la cheville, quatre fois. C’était difficile car revenir sur le terrain à chaque fois et récupérer, cela prend du temps. »
 
Un dernier mot ?
 
« Je joue milieu défensif en n°6 et mon objectif est de devenir footballeur professionnel, d’aller le plus loin possible dans le football et de gagner des trophées. C’est important d’être là à Tahiti pour représenter le Pays et se donner à fond pour lui. Je remercie Tefana, tous les coachs, la famille et ma vallée des Marquises Puamau, à Iva Oa. »

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Déjà 20 heureux gagnants au jeu concours Be Happy de la PDJ

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Déjà 20 heureux gagnants au jeu concours Be Happy de la PDJ
PAPEETE, 3 août 2018 - Après deux semaines de jeu concours Be Happy, le premier tirage a eu lieu ce mardi 31 juillet sur Radio 1 et Tiare FM à 11 heures et a désigné 20 heureux gagnants.

Parmi eux, Nathalie et Stephen ont eu la chance de remporter un smartphone offert par Vodafone et un bon de carburant dans les stations Shell et Pacific d’une valeur de 20 000 francs.

Tous les gagnants de ce jeu concours peuvent récupérer leurs lots au Fare Loto à Papeete muni d’une pièce d’identité (voir liste ci-dessous).

Pour ceux qui souhaiterait participer, le tirage au sort final aura lieu le jeudi 23 août prochain et mettra en jeu un super week-end pour deux personnes dans les hôtels InterContinental Tahiti, Moorea, Bora Bora avec petits déjeuners américains et transports inclus, deux smartphones offerts par Vodafone, cinq caddies pour des achats d'une valeurs de 20 000 francs offerts par les magasins U, cinq bons de carburants offerts par les stations Shell et Pacific Petroleum d’une valeur de 20 000 francs chacun et des pochettes cadeaux de tickets à gratter offerts par la Pacifique des Jeux d'une valeur de 20 000 francs chacune.

Pour jouer au grand jeu concours Be Happy, il vous suffit de :
· Joindre 5 tickets non gagnants des jeux ‘ORI TAHITI, EMERAUDE, COCO BINGO ou IA ORANA au bulletin inséré dans le Tahiti Infos ou à disposition dans l’un des points de vente de la Pacifique des Jeux de Tahiti et Moorea ;
· De glisser le tout dans une des urnes disponibles en point de vente ou dans la caravane du Tiurai (qui se déplacera jusqu’au 10 août).

Retrouvez toutes les informations sur le grand jeu Be Happy dans votre quotidien Tahiti infos, sur les ondes de Radio 1 et Tiare FM, ou encore sur le site internet www.pdj.pf

Les autres gagnants du tirage du 1er tirage sont :
Déjà 20 heureux gagnants au jeu concours Be Happy de la PDJ
- YEE Brenda remporte un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Moorea Resort & Spa comprenant 2 nuits en bungalow sur pilotis, petits déjeuner américains inclus avec 2 billets de bateau (aller-retour) d’une valeur de 90.770 Fcfp TTC.

- KONG Christina remporte un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa comprenant 2 nuits en chambre supérieur lagon, petits déjeuners américains inclus, d’une valeur de 73.000 Fcfp TTC.

- TRAN Antoine gagne un téléphone portable Xiaomi – MiMax 2 de 64 Gb dual sim d’une valeur de 54.900 Fcfp TTC.

- VAIRAA Nathalie et LEI Rosa remportent chacune un téléphone portable Energizer S550 offert par Vodafone, d’une valeur unitaire de 24.500 Fcfp TTC

- MO Ivanui, MO Louise, KONG Brenda, PERRY Patrick, CHININ Etienne gagnent chacun un bon d’achat dans les magasins U d’une valeur de 20.000 Fcfp

- TEMAHAHE Moea, TUIHANI Hilda, HOPUETAI Jacqueline, BRES Stephen, CHUNG Jean Pierre remportent chacun un bon d’achat dans les stations Shell et Pacific d’une valeur de 20.000 Fcfp

- HATETE Maimiti, LEE Denise, FAATOA Maire, THUNOT Karl, TEMANUIPAIOURA Tereva gagnent chacun une pochette de tickets à gratter par la Pacifique des Jeux, d’une valeur de 20.000 Fcfp

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