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L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler

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L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler
PAPEETE, le 12 janvier 2016 - Jusqu'au 30 janvier, la galerie Winkler accueille l'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel. Ce chasseur d'images est réputé pour ses clichés de toute beauté sur la Polynésie des années 60.


Quand il débarque au fenua en 1964, après un voyage éprouvant à bord du "Tahitien", Jean-Claude Bosmel tombe immédiatement sous le charme de la Polynésie et de ses habitants, si bien qu'il ne repartira jamais. Féru de photographie, il filme alors le Tahiti d’antan, et notamment les festivités du Juillet. "Il a consacré toutes ses années à sa passion de toujours, en partageant le quotidien de la population à Tahiti et dans les îles", rapporte Vaiana Drollet, la directrice de la galerie Winkler, qui expose aujourd'hui les réalisations de l'artiste.

Montant son propre atelier de développement à Paea où il réside, Bosmel possède des milliers de clichés sur la Polynésie des années 60 et a publié plusieurs ouvrages de toute beauté. Reconnu pour son professionnalisme, "les instances du Pays font d'ailleurs régulièrement appel à lui pour retracer des structures de l'époque ou encore conserver comme patrimoine culturel l'ensemble de son œuvre", rappelle Vaiana.

Sous l'œil de ce chasseur d'images, le fenua se révèle dans toute sa splendeur grâce à des scènes de vie d'un esthétisme singulier : les rues de Papeete, le marché, le port… se dévoilent sous un autre jour dans des jeux d'ombre et de lumière. Amateurs de photographies, venez apprécier dès aujourd'hui une partie de sa collection jusqu'au 30 janvier, à la galerie Winkler.

L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler

L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler

L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler

L'œuvre du photographe Jean-Claude Bosmel exposée à la galerie Winkler

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Le premier triathlon de l’année à Moorea est organisé ce dimanche

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Le premier triathlon de l’année à Moorea est organisé ce dimanche
PAPEETE, le 12 janvier 2016 - Le club Moorea natation organise, sous l’égide de la fédération tahitienne de triathlon, une journée dédié au triple effort ce dimanche 17 janvier. Des triathlons pour les grands et des aquathlons pour les plus jeunes. Rendez-vous sur le site du Hilton Moorea au pk 14,1.

La journée de triathlons qui sera organisée ce dimanche par le club Moorea natation est accessible à tous. Les adultes sont attendus en matinée, les juniors dans l’après-midi à partir de 13h30. Premier départ à 10 heures pour les adultes avec un parcours de 700 mètres de natation, 22 kilomètres de vélo et 5 kilomètres de course à pied. Cette course est possible en équipe de 3.

Vers 11 heures un deuxième triathlon, en individuel cette fois-ci est prévu vers 11 heures. Les distances pour ce parcours sont divisées par deux, soit, 350 mètres de natation, 11 kilomètre de vélo et 2,5 kilomètres de course à pied.

L’après-midi place aux jeunes. Des aquathlons par catégories d’âge sont possibles. Pour les 7-9 ans, au programme : 100 mètres de natation, 500 mètres de course à pied. Pour les 10-11 ans : 150 mètres de natation et 1 000 mètres de course. Pour les 12-13 ans, 200 mètres de natation et 1 500 mètres de course. À noter que les baskets sont obligatoires et les torses nus interdits.

Pour information le bateau Terevau (départ 7h20 de Papeete) prendra gratuitement les vélos pour les compétiteurs et un bus spécial fera la liaison entre le quai et le site de l’hôtel.

Inscription

Les inscriptions sont déjà ouvertes et vous pouvez vous inscrire directement sur le site de la fédération tahitienne de triathlon. Les inscriptions peuvent se faire jusqu’au vendredi 16 heures. Elles peuvent se faire sur place le jour de la course jusqu’à 9h30, elles seront majorées de 1 000 Fcfp. Pensez à apporter un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la discipline choisie datée de moins d’un an (ou sa photocopie) si vous n’êtes pas licencié. Les licenciés natation / athlétisme / cyclisme doivent présenter de certificat médical s’ils participent en individuel. Les licenciés natation / athlétisme / cyclisme n’ont pas à présenter de certificat médical s’ils participent, en équipe, à la partie pour laquelle ils sont licenciés.

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Le réchauffement climatique réduira le nombre de miconia... mais pas partout

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Le réchauffement climatique réduira le nombre de miconia... mais pas partout
PAPEETE, le 12 janvier 2016. Des chercheurs ont souhaité connaître l'impact du réchauffement climatique sur le miconia, espèce envahissante qui touche nos îles. Leurs conclusions sont contrastées. Le réchauffement climatique fera régresser la population de miconia mais malheureusement pas dans les zones où elle est une menace.


Pour faire un point sur l'évolution de la propagation du miconia, des chercheurs ont étudié quelles zones actuelles et futures proposaient des conditions favorables à la propagation du miconia. Le résultat de leur travail est paru dans la revue Biological invasions, en août dernier.
Ils ont ainsi étudié les zones favorables actuelles et futures à cet envahisseur. Ils ont aussi étudié les zones qui pouvaient se trouver menacées en raison de la présence de miconia dans des jardins botaniques. La plupart des invasions de miconia se sont, en effet, faites à cause de spécimens qui se sont "échappés" de jardin privés ou publics.
Les résultats des chercheurs indiquent que 7 % des terres émergées offrent un terreau idéal au miconia, dont la moitié sont des terres aujourd'hui indemnes de miconia. Les spécialistes ont ainsi identifié 91 pays, 400 îles, et jusqu'à 364 zones protégées avec des environnements appropriés au développement du miconia, toutes des zones qui ne sont pas dans l'aire de répartition naturelle de l'espèce.
D'ici 2080, les chercheurs, dont Jean-Yves Meyer, le délégué à la recherche de Polynésie française, prévoient que les terres proposant des conditions favorables au miconia seront réduites de moitié en raison du changement climatique. Globalement, d’ici 2080, l’étendue des territoires menacés par le miconia pourrait chuter de 7 à 3 %.
Mais cette réduction de terres favorables devrait avoir lieu dans les zones où le miconia était une plante indigène et dans les zones où la plante n'était pas encore présente.
"On a généralement tendance à penser que le réchauffement climatique va accélérer les invasions biologiques et qu’il aura le même effet partout sur la planète, a confié Franck Courchamp, directeur de recherche au laboratoire d’Écologie, systématique et évolution à nos confrères Futura Sciences. Nous avons donc été surpris de ces résultats. »

Les chercheurs espèrent que leur travail fournira "des informations pour les gestionnaires des terres et les intervenants afin de prévenir l'introduction et la propagation de miconia dans leurs territoires", expliquent-ils dans le résumé de leur publication. "Nous soulignons également l'importance de l'évaluation des risques sur les collections vivantes de jardins botaniques, comme une source commune d'évadés de plantes envahissantes."
Au-delà de l'aspect environnemental, le miconia a aussi des conséquences économiques puisque rien que dans l'année 2000, l'Etat de Hawaii a dépensé environ 1,7 million de dollars (1,9 milliard de Fcfp).


Le miconia est arrivé en 1937 au fenua
Le Miconia a été introduit comme plante ornementale à Tahiti en 1937. Il a ainsi envahi plusieurs îles de l’archipel de la Société, où il recouvre et domine progressivement les forêts humides de basse et moyenne altitude, mettant en péril la survie de nombreuses espèces.
Conséquence de la présence du miconia, entre 40 à 50 des 107 plantes endémiques du fenua seraient menacées de disparaitre.


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Paofai : la secrétaire médicale détourne 14,4 millions Fcfp en trois ans

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Paofai : la secrétaire médicale détourne 14,4 millions Fcfp en trois ans
PAPEETE, le 12 janvier 2016 - L'employée indélicate piochait un peu chaque jour dans la caisse, sur les paiements en espèce de la clientèle d'un cabinet de médecins anesthésistes de la clinique Paofai. Un comptable a fini par se poser des questions.


Une femme d'une quarantaine d'années a écopé de 12 mois de prison avec sursis, ce mardi devant le tribunal correctionnel, pour s'être allègrement servi pendant des années dans les caisses de ses employeurs, des médecins anesthésistes de la clinique Paofai. "20 000 Fcfp par jour en moyenne", commente l'avocat des parties civiles, Me Mikou. Soit la coquette somme de 14,4 millions Fcfp au bout de trois ans.

La secrétaire médicale prenait sa part sur les paiements en espèces. Elle avait fini par tout avouer en 2014 après qu'un expert-comptable ait fini par s'interroger sur le décalage constaté dans les comptes. "Il en était arrivé à se demander si l'activité du cabinet n'était pas en baisse et on lui a répondu que non" poursuit l'avocat.

Dépôts d'espèces sur ses comptes, réparations dans la maison, voyages aux Etat-Unis, la secrétaire indélicate qui a tout dépensé a également été condamnée à rembourser cette somme à ses anciens employeurs. Elle a été licenciée.

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CESC : Edouard Fritch appelle au rassemblement à l'aube d'une année de réformes

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CESC : Edouard Fritch appelle au rassemblement à l'aube d'une année de réformes
PAPEETE, 12 janvier 2016 - Edouard Fritch a prononcé un discours d'appel au "rassemblement", mardi matin lors des vœux présentés aux membres du Conseil économique social et culturel, à l'aube d'une année 2016 charnière dans sa mandature.

Le Président de la Polynésie française a poursuivi sa tournée des vœux mardi en rencontrant les conseillers de la quatrième institution du Pays, le Conseil économique social et culturel (CESC). Edouard Fritch doit rencontrer ce mercredi à 14 h 30 les syndicats de salariés et jeudi en fin de matinée les responsables patronaux.

Mardi matin il a lancé un appel au "rassemblement" à l'occasion de sa visite au CESC, à l'aube d'une année 2016 qui "sera incontestablement l’année d’action pour la réforme de la protection sociale généralisée".

A ce titre : "Pour faire gagner notre pays et ses habitants, j’ai besoin de toutes les bonnes volontés", a-t-il insisté. "J’ai besoin que chacune et chacun d’entre vous (...) apportiez aussi votre contribution citoyenne à la réussite de notre pays. (...) Une obligation s’impose désormais à nous : il y a des décisions incontournables et inévitables à devoir prendre. Ce sont des décisions qu’il faut prendre avec courage et qui s’imposent quels que soient les dirigeants en place. Vous savez que nous avons pris 10 ans de retard sur ce chantier. Durant ces 10 ans, nous avons dépensé plus de 1000 milliards de francs pour notre protection sociale et personne n’a su oser mettre son nez dans ce système budgétivore. Au contraire, nous avons même pris des décisions qui n’ont fait qu’aggraver le déséquilibre de notre PSG".

L'emploi à la lueur des grands projets

Edouard Fritch a également annoncé la mise en chantier en 2016 de la réforme du code du travail vers un texte mieux adapté "aux exigences de certains de nos secteurs productifs et à la mentalité des polynésiens face au travail" et "aux conditions modernes de travail, aux rapports modernes entre patrons et salariés, à la mondialisation de l’économie, à la nécessité de la compétitivité économique".

Quant au défi de l'emploi, le Président polynésien s'en remet aux grands projets pour y remédier durablement : "Avec les capacités financières provenant de nos investisseurs locaux et de nos finances publiques, nous pouvons redresser les courbes vers une perspective positive en termes de création d’emplois et de créations de richesses. Mais, ce serait un redressement lent, trop lent pour tous ceux qui ont besoin de travailler" admet Edouard Fritch alors que l'on estime à 25 000 le nombre de Polynésiens actuellement à la recherche d'un emploi, dans la collectivité. "Pour redécoller rapidement et avec plus d’intensité, notre pays a besoin d’un apport supplémentaire et massif d’argent frais de plus de 25 milliards de francs par an, en plus de ce qui est déjà investi par la puissance publique et par nos entreprises. C’est ce que nous espérons au travers des deux grands projets économiques de la ferme aquacole de Hao et de Tahiti Mahana Beach".

Mais, compte tenu de la situation et dans l'hypothèse d'une concrétisation de ces deux projets, il faudra certainement attendre 2017 pour observer leurs premiers effets vertueux sur l'emploi. Pour le Tahiti Mahana Beach, en partant sur le souhait d'une signature en juin du contrat définitif avec le consortium Recas/China Railway, les gros travaux pourraient ne démarrer que courant 2017, tandis qu'en ce qui concerne le ferme aquacole de Hao l'administration attend toujours du porteur de projet chinois qu'il complète ses demandes de permis de construire avec une étude d'impact sur l'environnement qui tarde à venir et sans quoi rien ne peut aller au-delà d'un permis de terrassement.

Difficile à ce compte d'imaginer une réelle amélioration en 2016 sur ce front de l'emploi. Une année charnière en somme, consacrée à des aménagements prophylactiques mais nécessaires, dans l'espoir que les affaires reprennent en 2017.

CESC : Edouard Fritch appelle au rassemblement à l'aube d'une année de réformes
VŒUX DU PRESIDENT EDOUARD FRITCH AU CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL

Monsieur le président du Conseil économique, social et culturel,
Monsieur le Vice-président,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les membres du Bureau du CESC,
Mesdames et messieurs les conseillers,
Chers amis,

En cette période des vœux, j’ai tenu à rencontrer les institutions et les relais socio-économiques de notre pays afin de partager avec eux, nos défis et nos espoirs.
Permettez-moi au nom du Vice-président, sénateur, au nom des ministres et en mon nom, vous adresser à chacune et à chacun d’entre vous nos vœux les plus sincères de santé, de paix et de progrès. Nos meilleurs vœux également aux organisations que vous représentez.
Hier, j’ai réuni les chefs de service et les directeurs de nos différents établissements publics et parapublics pour leurs adresser nos vœux.
Ce matin, vous avez aimablement accepté de recevoir le gouvernement. Demain et après-demain, nous recevrons les syndicats de salariés et patronaux.
Je remercie le président Angélo Frébault et son bureau pour l’accueil chaleureux qui vient de nous être réservé. Mauruuru, peretiteni.
Je voudrais tout d’abord vous remercier pour votre implication et votre bonne volonté en accompagnant le gouvernement malgré les contraintes de calendrier et de temps dues aux nombreux dossiers qui se sont accumulés sur votre bureau vous obligeant à bousculer votre agenda de travail. Vous avez, à cet égard, fait preuve de professionnalisme avec un esprit de service public. Je tiens par la présente à vous remercier bien chaleureusement pour votre attitude positive et responsable.
Je sais aussi qu’en 2015, vous avez eu une activité plus dense que celle de 2014. Vous avez tenu plus de réunions que ce soit en plénière ou en commission. En corollaire de ce dynamisme qui a une répercussion sur le fonctionnement de votre institution, vous formulez le souhait d’être mieux doté budgétairement en 2016. Je demanderai au Vice-président d’être ouvert à vos demandes, tout en étant cohérent par rapport aux nécessités de redressement financier de notre pays.


La période des vœux, c’est l’occasion de regarder avant tout l’avenir, un avenir que l’on espère meilleur, un avenir qui donnera le sentiment à tous que le pays aura progressé, un avenir qui capitalisera et bonifiera tous les bienfaits du passé.
Regarder l’avenir, ce n’est pas nier le passé, c’est corriger ses défauts, c’est tout faire pour améliorer notre humanité. Regarder l’avenir, c’est créer de nouveaux progrès pour le bien des générations futures.
Vous me direz peut-être que tout cela n’est que bon sentiment, tout cela n’est que théorie et vœux pieux.
Oui, peut-être. Mais, j’ai besoin de gérer ce pays avec des valeurs. J’ai besoin de gérer ce pays avec de la hauteur et de la vision, tout en étant sensible à la souffrance et aux besoins de ceux qui sont dans la précarité. A mes yeux, il n’y a pas que l’argent, que les finances. Il y aussi et surtout les Hommes avec un grand H.
Gérer un pays est un exercice complexe. Face à cette complexité, j’ai la simple conviction que cette tâche et cette responsabilité ne sont pas compatibles avec une conception solitaire du pouvoir. Je voudrais que vous soyez convaincus que je ne travaille pas pour ma gloire. Ce qui m’anime, c’est de promouvoir notre bien commun, c’est de faire progresser notre pays dans le bon sens. Ce pays est le nôtre, il est notre bien commun à toutes et à tous. Je préfère que nous ayons raison ensemble, plutôt que d’avoir tort tout seul.
Nous disons tous que la vie est un bien précieux. Que dire de 280 000 vies !
Oui, je suis pleinement conscient de ces évidences. Je suis pleinement conscient que ma responsabilité face à l’histoire de ce pays est grande. Je n’ai pas envie que dans 30 ans, ou au-delà, mes descendants aient à subir les pires calomnies parce qu’Edouard Fritch a failli à ses responsabilités. Je ne cherche qu’à assumer, avec honneur et dignité, ce moment de responsabilité que notre pays et ses institutions ont bien voulu me confier.
Il s’agit de la réussite de notre pays et de ses habitants, pas de la mienne.
Pour faire gagner notre pays et ses habitants, j’ai besoin de toutes les bonnes volontés. J’ai besoin que chacune et chacun d’entre vous, dans son lieu de travail et d’activités, à sa place, vous apportiez aussi votre contribution citoyenne à la réussite de notre pays.
Nous sommes, avec 280 000 âmes, un tout petit pays. La Polynésie est un tout petit grain de sable dans un espace mondial interdépendant. C’est pourquoi, nous devons gérer au mieux toutes nos énergies. Nous sommes déjà peu nombreux et ce serait un paradoxe de voir ces précieuses énergies, déjà quantitativement faibles, se neutraliser face aux nombreux défis et opportunités qui s’offrent à notre pays. Etre divisé au sein d’un petit pays, c’est un grand handicap pour son développement. Diviser le peu de ressources humaines disponibles, c’est fatal pour le développement de tout groupe, qu’il soit de la taille d’une entreprise ou d’un pays comme le nôtre. Dans une petite communauté comme la nôtre, les egos, source d’individualisme et d’orgueil, doivent s’effacer pour laisser la place à l’intérêt collectif et à la solidarité. Nous en avons fait la malheureuse expérience. Ça suffit. Nous avons le devoir de changer ou faire changer ces comportements destructeurs pour notre pays.
C’est donc, monsieur le président, mesdames et messieurs les conseillers, ce premier message et ce premier vœux de rassemblement de nos forces vives que je souhaite vous passer. Notre petitesse nous recommande d’être plus unis au sein de cet univers mondialisé.


Je voudrais aussi, évoquer en quelques mots les grands défis que nous avons à relever : comment sauver notre système de solidarité et de protection sociale, comment créer des emplois, comment redonner à notre jeunesse le sentiment que ce pays peut leur offrir un avenir de paix et de dignité, comment sauver notre pays et gérer durablement notre environnement et ses ressources ?
L’année 2016 sera incontestablement l’année d’action pour la réforme de la protection sociale généralisée. Cela fait pratiquement un an que monsieur Luc Tapeta, à qui j’ai confié la responsabilité de ce chantier, a œuvré pour construire collectivement un projet réaliste et viable de sauvetage de notre système d’assurance maladie et de retraite. Certains d‘entre vous y ont contribué d’une manière active et je les en remercie. D’autres ont été plus observateurs.
La PSG est notre bien commun à tous. Elle concerne toutes les familles de Polynésie, elle concerne tous les citoyens de ce pays. La PSG est par définition, un sujet qui nécessite la participation et l’intelligence de tous. La méthode de travail concerté proposé par monsieur Tapeta est une exigence qui respecte l’idée que la PSG est nécessairement l’affaire de tous. Elle est la traduction de notre esprit de solidarité nécessaire à la cohésion de notre société polynésienne
Je suis conscient que j’aurai, que nous aurons à prendre des décisions difficiles. Avant moi, beaucoup ont fui leur responsabilité et n’ont pas eu le courage de les assumer.
Cependant, une obligation s’impose désormais à nous : il y a des décisions incontournables et inévitables à devoir prendre. Ce sont des décisions qu’il faut prendre avec courage et qui s’imposent quelques soient les dirigeants en place. Vous savez que nous avons pris 10 ans de retard sur ce chantier. Durant ces 10 ans, nous avons dépensé plus de 1000 milliards de francs pour notre protection sociale et personne n’a su oser mettre son nez dans ce système budgétivore. Au contraire, nous avons même pris des décisions qui n’ont fait qu’aggraver le déséquilibre de notre PSG.
Je sais que je prends un risque politique important en osant prendre en main cette réforme vitale. Mais je sais aussi que si nous ne faisons rien, le risque est bien pire que celui de mon seul avenir politique. Je ne vais vous faire un dessin à vous, sur les catastrophes sociales que cela engendrerait, si nous laissons notre PSG aller à la faillite. Vous êtes bien plus conscients que moi sur les enjeux et les risques pour chaque Polynésien, si nous fuyons nos responsabilités.
J’ai accepté le 12 septembre 2014, de prendre la présidence de notre pays. J’en accepte toutes les conséquences.
J’espère que vous aussi de votre côté, vous vous mobiliserez sur ce sujet. J’espère que vous ferez preuve de responsabilité et de courage pour vous associer utilement à cette réforme en faisant, le cas échéant, des propositions qui se montreraient plus pertinentes, plus réalistes, plus efficaces que celles qui vous seront soumises très prochainement. Je compte sur vous pour qu’ensemble, nous réussissions à rassurer nos retraités d’aujourd’hui et de demain, ainsi que nos familles qui ont besoin d’être protégées de la maladie.
L’autre défi que nous avons à relever est l’emploi. Avec les capacités financières provenant de nos investisseurs locaux et de nos finances publiques, nous pouvons redresser les courbes vers une perspective positive en termes de création d’emplois et de créations de richesses. Mais, ce serait un redressement lent, trop lent pour tous ceux qui ont besoin de travailler.
Pour redécoller rapidement et avec plus d’intensité, notre pays a besoin d’un apport supplémentaire et massif d’argent frais de plus de 25 milliards de francs par an, en plus de ce qui est déjà investi par la puissance publique et par nos entreprises. C’est ce que nous espérons au travers des deux grands projets économiques de la ferme aquacole de Hao et de Tahiti Mahana Beach. Je me suis volontairement concentré, durant ma première année de présidence, sur ces deux projets. Je voulais les finaliser et les concrétiser dans le respect du droit. Ces deux projets totalisent des investissements de plus de 350 milliards de francs sur la seule partie qui concernent les infrastructures, sur une période de 4 à 5 ans. C’est énorme ! C’est 70 % de notre PIB.
Sur le projet aquacole de Hao, si toutes les études requises à l’investisseur seront fournies dans les délais annoncés, le permis de terrassement sera délivré à la fin de mars 2016 et les permis de construire de la base de vie et de la ferme aquacole seront délivrés à la fin de juin 2016. Pour construire la base de vie et la ferme aquacole, ce seront près de 800 travailleurs qui seront utiles durant plus de 2 ans. Pour l’exploitation de la ferme ce seront près de 400 personnes qui seront utiles au centre de Hao et plusieurs milliers de fermiers répartis dans les atolls pour le grossissement des poissons. Je dis plusieurs milliers car cela dépendra de la capacité et de la faisabilité technique et environnementale de chaque atoll pour cette activité d’élevage en milieu lagonaire. Les besoins du marché chinois en poisson sont tellement énormes que l’ensemble des 8000 adultes qui vivent aux Tuamotu ne suffirait pas à produire les centaines de milliers de tonnes de poissons souhaités. C’est vous dire et tenter de vous illustrer les perspectives gigantesques souhaitées par la société Tahiti Nui Ocean Food. C’est aussi vous dire que ces perspectives gigantesques à l’échelle de notre pays nous obligent à décupler notre vigilance financière, environnementale, humaine afin que les effets induits bénéficient au maximum aux Polynésiens sur le long terme, et tout cela sans mettre à mal notre biodiversité. Notre vigilance doit être décuplée afin que le partenariat qui sera scellé avec la société Tahiti Nui Ocean Food soit construit sur une base gagnante-gagnante pour l’ensemble des parties.
Il en est de même pour le projet Tahiti Mahana Beach. Nous avons enfin choisi l’investisseur qui aura à bâtir le « resort » de 3000 unités situé à Punaauia. Le montant investi pour les infrastructures s’élèvera à 250 milliards de francs pour une construction étalée sur 5 ans. L’énormité historique de ce chantier pour notre pays nous place dans des situations pour lesquelles nous devons faire preuve d’intelligence, d’autorité et de vigilance tout en étant ouvert aux exigences du bussiness moderne. Le contrat que nous aurons à signer avec le groupe Recas/China Railway, en juin 2016, devra aussi s’opérer sur une base gagnante-gagnante entre la Polynésie et les investisseurs.
Ce sont donc des perspectives pleines d’optimisme que je vous expose. Cet optimisme ne doit cependant pas nous aveugler et nous entraîner dans le piège euphorisant de l’argent roi.
Dans ce contexte, certains chefs d’entreprise ont récemment parlé d’immobilisme du gouvernement. Je suis quand même étonné par de tels propos au moment où nous avons finalisé ce qu’aucun gouvernement n’a réussi à faire.
Prenons le cas de Hao, beaucoup de gouvernements ont parlé de ferme aquacole sur cet atoll depuis 1998. Certains ont fait des annonces tonitruantes. Souvenons-nous des dernières annonces de projet aquacole faites par le gouvernement d’Oscar Temaru à Hao avec des chinois, puis faites par le gouvernement Flosse à Makemo. Quelque temps plus tard, en raison d’un désaccord politique avec le nouveau maire de Makemo, on revient sur Hao Mais, au-delà des effets d’annonce, aucun de ces gouvernements n’a eu à examiner la moindre demande de permis de construire en faveur d’une ferme aquacole.
Sous ma gouvernance, l’investisseur chinois, monsieur Wang Chen, a déposé ses demandes d’un permis de terrassement et de deux permis de construire au milieu de l’année 2015. Avant la fin juin 2016, soit une année plus tard, l’investisseur devrait avoir l’ensemble de ses permis de construire. Tout cela dans la totale légalité ; un investissement de plusieurs dizaines de milliards de francs sur Hao bouclé en une année. Et on vient nous dire que mon gouvernement est immobile !
Prenons Tahiti Mahana Beach, j’ai lancé la procédure de recherche d’investisseur en avril 2015, au travers d’un appel international à manifestation d’intérêt, dans le respect de la légalité et en toute transparence. L’investisseur a été choisi le 19 décembre 2015, après une procédure de 8 mois. Trouvez-vous que ce délai de 8 mois est long pour un enjeu de 250 milliards de francs ?
Je voudrais saisir cette occasion pour vous demander : est-ce que les délais de 15 mois que j’ai eu à ma disposition, depuis mon élection à la présidence de la Polynésie française en septembre 2014, pour finaliser deux gros investissements privés de plus de 350 milliards de francs, sont-ils trop longs ?
Je vous disais, 350 milliards de francs, c’est 70 % de notre PIB annuel ! Ce sont des montants considérables qui vont changer le devenir de notre pays. En tant que responsable de ce pays, j’ai le devoir de demander et de prendre toutes les précautions et les garanties pour que les changements qui apparaîtront soient les plus bénéfiques possibles pour notre pays et ses populations. Je n’ai pas le droit de brader notre pays. J’ai le devoir de m’assurer que les conditions d’un développement durable soient prises en compte.
Le pays fait sa part de travail. Mais, vous, acteurs de la société civile, vous avez aussi votre part d’efforts et votre contribution au redressement de ce pays.
Soyons optimistes. Soyons positifs et arrêtons de nous plaindre.


Je voudrais rapidement évoquer le sujet de la modernisation de notre Code du travail. C’est un chantier incontournable. Notre code doit mieux s’adapter aux exigences de certains de nos secteurs productifs et à la mentalité des polynésiens face au travail. Nous devons adapter notre règlementation aux conditions modernes de travail, aux rapports modernes entre patrons et salariés, à la mondialisation de l’économie, à la nécessité de la compétitivité économique. La ministre du travail a démarré ce chantier avec vous. Il se poursuivra en 2016. Moderniser notre code du travail est vital pour nos entreprises et pour la création de l’emploi.


Je voudrais également saisir cette occasion pour vous donner quelques rapides informations sur le prochain voyage, non annoncé officiellement pour l’ heure, du président de la République dans nos îles. Comme cela a pu être évoqué dans les médias, le président François Hollande devrait séjourner du 22 au 24 février prochain. Le programme de sa visite n’est pas encore finalisé. J’attends la venue très prochaine de monsieur Vizy, son conseiller spécial aux Outre-mer, pour proposer un programme de séjour qui ait du sens.
Pour l’heure, la réflexion du gouvernement de la Polynésie française s’oriente vers un voyage officiel du président de la République placé sous le signe de la Polynésie du futur, un futur durablement apaisé entre la Polynésie française et l’Etat sur le dossier du nucléaire et un futur construit sur de grands aménagements qui structureront la Polynésie des 30 prochaines années. Je tiendrai votre président informé de nos intentions lorsque nous aurons finalisé nos propositions qui touchent les deux grands thèmes que je viens d’évoquer.
J’envisage également de placer ce voyage officiel du président de la République sous le signe de l’après COP21. En effet, des décisions importantes et encourageantes ont été prises à Paris pour limiter le réchauffement climatique. Je voudrais saisir cette visite de monsieur Hollande pour lui montrer les réalisations et les volontés de notre pays à la transition énergétique et au développement durable. Je salue et je félicite à cet égard, le bon travail réalisé par le président Frébault et ses équipes lors de notre déplacement à Paris. Nous avons, ensemble, montré notre véritable souci d’œuvrer pour la préservation de notre bien commun.
Je voudrais également placer l’année 2016, sous le signe de la famille polynésienne. La famille est un vaste sujet. Elle peut être la source du bonheur ou la source du malheur des personnes, selon l’état de bonne conduite ou de dysfonctionnement de ces cellules de vie. Aussi, pour être efficace et opérationnel, je mettrai en place très prochainement un comité qui sera chargé de lancer les Conférences de la famille. Chaque conférence traitera d’un aspect particulier et concret de la famille.
Mes chers amis, je terminerai mon propos en vous disant que je pourrai, ici devant vous, développer plus de sujets qui touchent la fiscalité, le tourisme, les ressources marines, l’éducation, la santé, les équipements, etc…
Mais, j’ai déjà assez pris de votre temps et je ne veux pas en abuser. Demain, devant les syndicats de salariés et après-demain devant les syndicats patronaux, j’aurai l’occasion d’aborder des sujets plus en rapport avec les préoccupations de ces organisations représentatives.
Monsieur le président, mesdames et messieurs les conseillers, bonne et heureuse année 2016.

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Insolite : l'eau ressource rare à Paea en raison d'une "sécheresse sévère"

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Insolite : l'eau ressource rare à Paea en raison d'une
PAEA, le 12 janvier 2016. La commune de Paea diffuse un communiqué en direction de ses administrés en leur demandant de maîtriser leur consommation d'eau. Depuis le mois de novembre dernier, les niveaux des deux réservoirs de la commune sont dramatiquement bas.

Cela ne s'était jamais produit. Mais la direction générale des services de la commune de Paea explique que les deux réservoirs qui alimentent la distribution d'eau aux 12 500 habitants sont à peine remplis au premier tiers de leur capacité. De la pluie, oui il y en a eu et même de belles averses encore au cours du week-end dernier, mais elles sont insuffisantes assurément pour refaire le plein des deux réservoirs de Papehue et de Vaitupa.

En fait, le problème perdure au moins depuis novembre dernier. A ce moment-là la municipalité avait déjà communiqué en direction de sa population d'être économe dans son utilisation de l'eau. Mais rien n'y a fait, les réservoirs ne sont pas parvenus depuis à se remplir pour assurer un service parfait de distribution d'eau. Cette fois encore il est demandé d'utiliser l'eau à bon escient. Sans arroser les routes ou les chemins, d'éviter le lavage des voitures et l'arrosage des plantes et de repérer et réparer les fuites d'eau. "Si la situation ne s'améliore pas, des coupures d'eau ponctuelles pourraient intervenir prochainement" prévient le communiqué de la mairie de Paea.

Au-delà du manque de pluie, ce sont aussi les installations hydrauliques qui posent problème dans la commune et ce depuis plusieurs années déjà. De nombreuses fuites existent sur les conduites et n'aident pas à la reconstitution des ressources disponibles dans les réservoirs. Le schéma directeur de l'eau de la commune a prévu d'investir pour mieux maîtriser ces équipements, la municipalité a fait une demande de subvention dans le cadre du contrat de projets.


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La phase 2 des travaux de la Taharu'u va démarrer

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La phase 2 des travaux de la Taharu'u va démarrer
PAPARA, le 12 janvier 2016. Après l'aménagement et le renforcement des berges en aval, les travaux à venir dans cette rivière de Papara concernent cette fois l'extraction de 85 000 m3 de matériaux pour créer en amont, un bassin dégraveur. Les riverains resteront mobilisés pour que les agrégats extraits ne quittent pas la commune.

La seconde tranche des travaux sur la rivière Taharu'u devrait commencer prochainement, probablement fin janvier. Il s'agit d'abord d'extraire environ 85 000 m3 de matériaux de la rivière et d'aménager une sorte de seuil où s'arrêteront les cailloux et les blocs de pierre avant que le cours d'eau ne poursuive sa route jusqu'à l'embouchure. Le coût de cette phase de travaux, avec la création d'un bassin dégraveur est évaluée à plus de 420 millions de Fcfp.

Depuis le début du mois de janvier, des riverains de la Taharu'u ont remarqué que de nombreux camions chargés d'agrégats circulent dans leur quartier, mais il ne s'agit de rien d'autre que de regrouper les 60 000 m3 de matériaux extraits au cours de la première phase sur une parcelle privée de près de deux hectares louée par l'Équipement pour établir un site de stockage des agrégats. Le bail pour cette parcelle a été conclu pour une durée d'un an (renouvelable) et le ministère doit s'acquitter d'un loyer de 400 000 Fcfp par mois. Heureusement, pour des raisons de facilité, les camions de matériaux qui doivent aller de la rive gauche à la rive droite ne passent pas par les routes communales ou privées, mais empruntent une chaussée créée à gué dans le lit de la rivière.

Cet aménagement de la Taharu'u doit permettre de créer un bassin dégraveur comprenant trois seuils permettant l'accumulation des blocs (piège à cailloux). Ce sera une première dans une rivière de Tahiti et évitera d'avoir à draguer le lit d'une rivière pour en récupérer les agrégats. Ici se pose néanmoins la question, selon des associations de riverains, de l'inventaire complet des propriétaires indivisaires des parcelles qui seront impactées par les travaux. En revanche, l'utilisation future des matériaux extraits de la Taharu'u semble réglée pour l'instant : ces agrégats stockés n'ont servi jusqu'ici que pour des travaux routiers de la commune.

Après deux réunions du nouveau comité de suivi de la commune de Papara, après les élections municipales partielles d'octobre dernier, la prochaine rencontre entre la mairie, l'Équipement, les associations et les riverains devrait avoir lieu avant la fin du mois en cours.

Comité de suivi

A l'issue des élections municipales de Papara en octobre dernier et l'arrivée d'une équipe municipale renouvelée, un nouveau comité de suivi pour l'ensemble de la commune a été mis en place le 14 décembre. Dans le bureau on trouve Bernard Roure, adjoint de Papara en charge de l'environnement comme président ; en vice-présidente Yvette Brander, présidente de l'association Fatu Fenua. Claudine Tuarau, la présidente de l'association Ia Ora Taharu'u est secrétaire.

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Le recours de Gaston Flosse contre son inéligibilité rejeté en cassation

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Le recours de Gaston Flosse contre son inéligibilité rejeté en cassation
PARIS, 13 janvier 2016 - La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi de l'ancien président de la Polynésie française Gaston Flosse, qui contestait une décision déclarant irrecevable un recours contre son inéligibilité prononcée lors de sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs.

Gaston Flosse a été condamné, en appel le 7 février 2013, à quatre ans d'emprisonnement avec sursis, 15 millions Fcfp d'amende (125.000 euros), et 3 ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics dans l'affaire dite des "emplois fictifs".

Le 23 juillet 2014, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi, sa condamnation était alors devenue définitive.

L'ex-sénateur et Président de la Polynésie française avait alors déposé, en vain, une demande de grâce présidentielle auprès de François Hollande, et, parallèlement, un recours en relèvement de peine.

Ce recours a été déclaré irrecevable le 4 septembre 2014 par la cour d'appel de Papeete. Gaston Flosse avait alors formé un pourvoi en cassation.

Les magistrats de la cour d'appel avaient jugé la requête irrecevable car la demande de relèvement doit intervenir au moins six mois après que la condamnation est devenue définitive.

Décision validée mercredi par la Cour de cassation, qui a estimé que la cour d'appel a fait une exacte application de la loi, selon l'arrêt consulté par l'AFP.

Gaston Flosse a toutefois la possibilité de former de nouvelles requêtes en relèvement contre son inéligibilité.

Dans l’hypothèse cependant d’une nouvelle demande de relèvement qui serait reçue favorablement par la cour, la peine d’inéligibilité de Gaston Flosse serait annulée mais le vieux Lion demeurerait non élu.

En effet, le 5 septembre 2014, suite à l’annonce du rejet du rejet de sa demande de grâce présidentielle, le haut-commissaire, représentant de l'Etat en Polynésie française, avait pris un arrêté déclarant Gaston Flosse démissionnaire d’office de sa fonction de représentant à l’Assemblée de la Polynésie française, qualité sine qua none exigée statutairement à un prétendant à la présidence de la Polynésie française.

Aussi, l'hypothèse d'une nouvelle requête en relèvement de peine est-elle rejetée par l’avocat de Gaston Flosse : "Cette possibilité, nous l’avons depuis février 2015", commente mercredi à Papeete Me François Quinquis. "Vous pensez-bien que si nous avions souhaité faire un recours nous l’aurions fait depuis longtemps. Cet arrêt est un non-événement", finit-il par trancher.

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Le Tadjikistan interdit de donner aux enfants des noms d'objets ou d'animaux

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Le Tadjikistan interdit de donner aux enfants des noms d'objets ou d'animaux
Douchanbe, Tadjikistan | AFP | mercredi 13/01/2016 - Le parlement tadjik a adopté mercredi une loi interdisant de donner aux nouveaux-nés des noms d'objets ou d'animaux, ainsi que ceux qui sont "étrangers à la culture et aux traditions" tadjikes.

"Nous n'allons plus enregistrer les noms étrangers ou qui portent atteinte à l'honneur et à la dignité", a déclaré le ministre de la Justice tadjik, Chokhmourod Roustam, en présentant le projet de loi devant les députés.

Les autorités tadjikes vont élaborer une liste unique de 10.000 prénoms et les parents devront en choisir un pour leur bébé pour obtenir un acte de naissance, a-t-il expliqué.

Le président tadjik Emomali Rakhmon avait auparavant critiqué le choix des prénoms "tristes ou effrayants" comme "Loup", "Hache" ou encore "Balai".

En 2007, le président tadjik avait déjà dérussifié son nom de famille, remplaçant Rakhmonov par Rakhmon, par respect des traditions ancestrales de cette ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane.

ab-str/mp/kat/at

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Un jeune SDF sauvé in extrémis... grâce à un voleur

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Un jeune SDF sauvé in extrémis... grâce à un voleur
Toulouse, France | AFP | mercredi 13/01/2016 - Le voleur lui faisait les poches le croyant endormi... La police municipale, constatant le vol en direct sur caméra de vidéo surveillance, a pu sauver in extrémis un jeune homme sans domicile fixe d'un malaise cardiaque.

Mardi soir, deux équipes de policiers municipaux ont été envoyées dans le centre de Toulouse, où une caméra venait de surprendre un quinquagénaire en train de fouiller la sacoche d'un trentenaire allongé.

L'une a interpellé le voleur présumé, placé en garde à vue. L'autre a constaté que le jeune SDF était en train de faire un arrêt cardiaque.

Les policiers ont immédiatement procédé à un massage et relancé son coeur grâce à défibrillateur installé près d'un marché couvert voisin. "Le pronostic vital est non engagé", selon le diagnostic posé par les pompiers lors l'hospitalisation du jeune SDF.

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Le Festival de Sydney s'ouvre pour célébrer son 40e anniversaire

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Le Festival de Sydney s'ouvre pour célébrer son 40e anniversaire
SYDNEY, 13 janvier 2016 /PRNewswire/ -- Le week-end d'inauguration du Festival deSydney a pris possession de la ville avec une explosion d'activités exceptionnelles de théâtre, danse, musique, arts visuels, opéra et autres disciplines. Pendant trois semaines, le Festival de Sydney fait vibrer la ville portuaire du 7 au 26 janvier. En 2016, le Festival de Sydney célèbre son 40e anniversaire et la dernière année du très estimé directeur du festival, Lieven Bertels.


Vous pouvez consulter l'intégralité du communiqué de presse multimédia sur : http://www.prnasia.com/mnr/sydfest_201601.shtml

Le Festival de Sydney 2016 comprend 157 évènements dont 89 sont gratuits, un chiffre impressionnant. 383 spectacles auront lieu dans 34 lieux, et mettront sur le devant de la scène 902 artistes venus de 22 pays, avec 11 premières mondiales, 20 premières australiennes et 8 exclusivités australiennes.

Des représentations exclusives ont inauguré le festival avec le célèbre Thalia Theater Hamburg allemand qui a fait ses débuts en Australie avec Woyzeck, une adaptation scénique de Robert Wilson, Tom Waits et Kathleen Brennan. Le Festival de Sydney a également vu le célèbre dramaturge, metteur en scène et artiste visuel Robert Wilson prononcer une allocation inaugurale spéciale à l'Opéra de Sydney.

Un spectaculaire concert gratuit de The Flaming Lips a donné le coup d'envoi des célébrations dans le cadre du célèbre « Summer Sounds », dans l'espace de concerts The Domain. Le groupe psychédélique a fait la joie de milliers de personnes avec ses fréquents changements de costumes, des canons à confettis, des projections vidéo, des ballons, un éblouissant jeu de lumières et la performance du chanteur Wayne Coyne , qui est passé au-dessus de la foule dans une roue de hamster géante.

Les gens de tous les âges ont été invités à aider l'artiste français Olivier Grossetête à construire une ville temporaire à Darling Harbour et sur la nouvelle aire de jeux créative de Sydney, le Cutaway à Barangaroo Reserve, lors d'un évènement qui a enregistré l'une des plus grandes participations populaires de l'histoire du festival. Un gigantesque édifice en carton de 30 mètres de haut, intitulé The People's Tower, a été créé puis démoli à Darling Harbour, tandis qu'a démarré la construction de l'immense installation The Ephemeral City.

La vedette Meow Meow est revenue au Festival de Sydney avec une première mondiale, Meow Meow's Little Mermaid (La petite sirène de Meow Meow), qui a suscité d'excellentes critiques, dont une critique de cinq étoiles du magazine Limelight. L'acteur, chanteur, compositeur primé Alan Cumming est également retourné à Sydney avec son nouveau spectacle à succès, Alan Cumming Sings Sappy Songs!

D'autres évènements sont annoncés au Festival de Sydney, dont la venue du batteur de jazz et compositeur récompensé par un Grammy Award, Antonio Sanchez, qui jouera son vibrant répertoire pendant la projection du grand film Birdman (Ou la vertu inattendue de l'ignorance), et Joanna Newsom , qui reviendra pour lancer son nouveau album Divers à l'Opéra de Sydney.

Vous pouvez consulter le programme du Festival de Sydney 2016 sur : sydneyfestival.org.au/

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Une touriste américaine victime d'un viol collectif en Papouasie

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Une touriste américaine victime d'un viol collectif en Papouasie
Sydney, Australie | AFP | mercredi 13/01/2016 - Une touriste américaine qui effectuait une des plus célèbres randonnées de la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée avec son petit ami a été victime d'un viol collectif et de mutilations, rapporte mercredi.

Les deux touristes âgés de 31 ans se trouvaient au moment de l'attaque sur la Piste Kokoda, un étroit sentier de randonnée dans le sud-est de Papouasie qui traverse des zones très accidentées.

La Piste Kokoda est un des hauts-lieux de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, théâtre de sanglants corps à corps pendant cinq mois entre soldats australiens et japonais en 1942.

Le couple marchait lundi en direction du camp de Templeton Two quand il a été attaqué par plusieurs personnes qui leur ont volé leurs sacs, chaussures, téléphones et 15.000 kinas (4.540 euros) en liquide, a déclaré au journal The National Sylvester Kalaut, un responsable de la police de Papouasie.

"L'homme a été attaché à un arbre et la femme a été plusieurs fois violée avant que trois de ses doigts ne soient sectionnés", a-t-il dit, en ajoutant que les randonneurs avaient été libérés au bout d'une heure.

La police a affirmé que cette attaque avait été menée par au moins deux hommes armés de couteaux. Un des deux agresseurs serait depuis détenu par des villageois, selon The National qui indique que le randonneur réside à Londres.

Les deux victimes sont parvenues à atteindre un village, avant d'être emmenées à Port Moresby, où elles ont reçu des soins médicaux.

Cette agression a été confirmée par le ministère australien des Affaires étrangères, qui a indiqué que les deux touristes s'étaient engagés dans la randonnée sans guides agréés.

Les violences faites aux femmes sont très répandues en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où 80% des hommes interrogés reconnaissaient avoir déjà agressé leur partenaire, dans une enquête publiée en 2013 par l'ONU.

En avril 2013, une universitaire américaine de 32 ans avait été victime d'un viol collectif, alors qu'elle marchait dans la forêt avec son mari et un guide sur l'île de Karkar, dans la province de Madang (nord), afin d'observer les oiseaux et l'impact du réchauffement climatique.

La semaine précédente, un Australien de 62 ans avait été abattu à Mount Hagen (centre). Une femme qui l'accompagnait, originaire des Philippines, avait été violée par dix hommes armés.

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Yvonne, la gardienne du patrimoine marquisien

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Yvonne, la gardienne du patrimoine marquisien
Nuku-Hiva - le 13/01/2016 - Le site de pétroglyphes de Kamuihei est exceptionnel. Il a pu de nouveau voir le jour grâce à Yvonne Katupa et de nombreux archéologues dont Pierre Ottino. Rencontre avec une femme qui tente de conserver le patrimoine marquisien dans les îles Marquises.

À Nuku Hiva, tout le monde connaît mamie Yvonne. Figure emblématique de la vallée de Hatiheu, Yvonne Katupa milite pour la préservation du patrimoine marquisien depuis de nombreuses années. Elle est aussi connue aux quatre coins du monde grâce aux touristes qu'elle a rencontrés dans son restaurant ouvert en 1972. Elle accueille notamment les passagers de l'Aranui depuis 1984. Quand on lui demande pourquoi elle est si populaire, elle répond dans un sourire : "Je ne sais pas pourquoi les journalistes viennent me voir, tout le monde vient chez moi, je connais pas mal de gens." C'est surtout son engagement pour le site exceptionnel de Kamuihei qui lui a valu d'être connue et reconnue. À quelques kilomètres de chez elle, plus d'une centaine de pétroglyphes ont été découverts grâce à son engagement et celui de plusieurs archéologues. Certains rochers gravés offrent de nombreuses figures anthropomorphes et animales exceptionnelles. L'archéologue Pierre Ottino, entre autres, s'est occupé du site pendant plusieurs années et a contribué à le faire connaître. Pour valoriser ces richesses, Yvonne a ouvert, en 2013, une salle patrimoniale pour préserver les découvertes des archéologues sur le territoire et ainsi garder la culture marquisienne dans les Marquises. "Notre patrimoine est très très riche, il est très important de remettre notre culture à sa place. Cela me fait mal de voir des objets à l'extérieur. Mais d'un côté, ils sont préservés, nous n'avons pas les moyens de conserver ces objets chez nous", explique-t-elle.

Quand Yvonne s'est rendue au musée de l'Homme à Paris, il y a quelques années, elle a appris que les tambours marquisiens étaient en peau de requin auparavant alors que maintenant ils sont en peau de vache. Une découverte pour elle qui a toujours vécu aux Marquises. Avec la salle patrimoniale, elle espère désormais donner à son archipel les moyens de sauvegarder son histoire. Mais les moyens manquent dans les îles éloignées. Même avec l'aide des cinq employés de la commune, elle n'arrive plus à restaurer l'ensemble du site archéologique. Ce qui la désole un peu : "Toutes les communes de Nuku Hiva sont associées, on est soudés. Mais si on avait de l'argent, il n'y aurait pas de soucis", continue la dame de de 77 ans "et demi". Yvonne connaît bien les rouages de l'administration car depuis 1985, elle est maire déléguée d'Hatiheu. Son mari, Severin Katupa, aujourd’hui décédé, a également été maire pendant 22 ans.

Pour elle, les enfants devraient "grandir dans leur culture", elle préconise même l'intervention d'un archéologue à l'école. "Dans le temps, les enfants grandissaient avec leurs parents dans leur culture. Maintenant, ils sont toujours à l'école, à l'extérieur de leur maison, ils ne connaissent plus nos fondements", regrette-t-elle.

Les touristes et Yvonne

Cette année, le restaurant d'Yvonne a accueilli sept paquebots. Pour elle, les groupes de danse, les artisans, les guides locaux doivent se préparer à l'arrivée des touristes. "Mais ce n'est pas toujours facile de convaincre les habitants d'ici. Et pourtant, il n'y a pas de travail, nous devons mettre en valeur notre vallée. Sans clients, pas de travail !", rappelle-t-elle. "La jeune génération ne se projette pas." Alors, à la cuisine, elle pousse ses employés à bien travailler pour que les touristes prennent plaisir à revenir "au bout du monde".

Dans les années 1970, les fonctionnaires venaient à cheval pour manger chez Yvonne. Comme le trajet était parfois long, elle a construit trois petits bungalows pour qu'ils puissent se reposer. Yvonne a appris la cuisine avec ses grands-parents puis l'a transmise à ses enfants adoptifs. Son cochon au four marquisien est l'un des plus réputé de l'île. Elle prépare aussi du poulpe pêché devant chez elle, du poisson cru, du poisson pané… "Il faut une journée pour tout préparer, aller chercher le bois, tuer le porc et faire bouillir la chèvre" explique-t-elle. Si elle ne voit pas d'un bon œil l'installation d'un hôtel à Hatiheu, elle aurait bien aimé agrandir son restaurant mais elle n'a pas réussi, à cause de la loi des 50 pas du roi. Une loi qui s'applique au littoral d'Outre-mer pour définir le domaine public maritime naturel. Mais rien n'arrête jamais Yvonne. Lors du passage de l'Austral, un bateau de croisière de la compagnie Ponant, on lui a demandé d'installer son four marquisien sur le site archéologique. "Les touristes étaient très contents, nous leur avons montré notre magnifique lieu. C'est bien les vallées qui bougent, il faut un cœur pour qu'elles puissent vivre…"

Yvonne, la gardienne du patrimoine marquisien
Hatiheu
Hatiheu est une localité située sur la côte nord de l’île de Nuku Hiva, au fond d’une baie dominée par d’impressionnants pitons de basalte. Elle fut le lieu de séjour préféré de l’écrivain Robert Louis Stevenson.

La vallée de Taipivai

L'écrivain Herman Melville (1819-1891) a rendu célèbre la vallée de Taipivai lors de la publication de son roman Taipi, en 1845, après son séjour à Nuku Hiva. Herman Melville est également connu pour son roman Moby Dick.

Tiki

Le tiki est le nom du premier être humain à avoir été divinisé aux Marquises. Issue d’un passé ancestral, sa représentation anthropomorphe est encore bien présente. Elle servait, entre autres, à recevoir l’esprit du disparu. Un culte pouvait ainsi lui être dédié. Le site de Paeke à Taipivai, sur l’île de Nuku Hiva est accessible en 20 minutes de marche. C'est un site sacré aux nombreux tiki dans une nature encore préservée.

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Polynésie 1ère : nouvelles organisations et décors api

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Polynésie 1ère : nouvelles organisations et décors api
PAMATAI, le 13 janvier 2016 - Pour sa rentrée 2016, la station de Pamatai se réorganise et fait peau neuve grâce à de nouveaux décors pour les studios radio et télé. "La convergence des médias" constitue le principal axe stratégique de Jean-Philippe Pascal, le directeur régional.


Polynésie 1ère réalise une rentrée sous les chapeaux de roues avec de nouvelles organisations et un élargissement de son offre éditoriale. Le directeur régional poursuit sa volonté "d'informer, de cultiver et de divertir", mais souhaite également "s'adapter au marché et conquérir de nouvelles tranches d'âge dans le public". Pour Jean-Philippe Pascal, le maître-mot est plus que jamais "la convergence des trois médias : radio, télé et Internet".

Pour répondre à la réalité du terrain, il s'agit en fait de "mieux ventiler les ressources", "mutualiser les moyens" et "créer des passerelles" entre les journalistes. C'est dans ce sens que la station de Pamatai a accueilli, le 21 décembre dernier, sa nouvelle rédactrice en chef, Nadine Félix, qui supervisera les équipes radio et télé. "Amoureuse de ces deux médias" pour avoir été rédactrice en chef de ces deux supports en Guyane, c'est avec plaisir qu'elle prend ses fonctions et relève le challenge : "Pour moi, ce sont les coulisses de l'exploit tous les jours, et j'ai été agréablement surprise par le bilinguisme dans les JT, c'est unique en Outre-mer. Il faut une gestion très fine des effectifs, une coordination, un suivi de l'information d'un média à l'autre, c'est là tout mon rôle. Il faut s'enrichir et se développer mutuellement, c'est très motivant !"

Polynésie 1ère : nouvelles organisations et décors api
LES AUTRES NOMINATIONS

L'ancienne rédactrice en chef radio, Noella Tau, est nommée directrice de l'antenne radio. Elle confie : "C'est un gros défi ; actuellement à la quatrième place, nous allons offrir plus d'informations pratiques et toucher davantage les îles." Christophe Marquand, l'ancien directeur d'antenne radio également en charge du Web, passe quant à lui directeur des contenus numériques : "Nous avons enregistré une hausse des fréquentation de notre site Internet avec 5 millions de visites en 2015 et 6.5 millions de pages vues. Comme en télé, le fil de l'actualité reste notre colonne vertébrale." Stella Taaroamea remplace, elle, Hina Sylvain au poste de responsable des programmes télé : "Je connais la maison depuis 1990, ma mission est d'offrir des grilles qui reflètent l'identité polynésienne." "Fare Ma'ohi", par exemple, a fait peau neuve et abordera une thématique différente chaque jour. En outre, Lovaina Chapman, vue à la présentation de la météo, sera le nouveau visage de l'émission aux côtés de Mario et animera la saison 3 de "E aha te ma'a".

Jean-Philippe Lemée, le directeur d'antenne télé, a souligné pour sa part : "La production locale représente plus de 800 heures par an, soit environ 20 % de notre antenne. Pour le Fifo, nous avons coproduit 15 documentaires en 2015." Les téléspectateurs retrouveront aussi de nouvelles séries et fictions comme "Les Experts Cyber", "Mémoires de rues" ou "Méga la blague", saison 3. Polynésie 1ère a profité de l'occasion pour se féliciter de notre partenariat "Tahiti Infos – ATN Challenge". À partir de lundi 18 janvier, vous découvrirez par ailleurs de nouveaux décors dans les studios, celui de la télé prenant la jolie forme d'une raie manta.

Polynésie 1ère : nouvelles organisations et décors api

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"Tapa, du mythe à la danse" : un spectacle pour dépasser leur handicap

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PAPEETE, le 13 janvier 2016 - Un spectacle mêlant 'ori tahiti et danse contemporaine, joué par des personnes valides et handicapées, se tiendra demain, à 18 heures, au Petit Théâtre. Ne manquez pas "Tapa, du mythe à la danse", une "expérience" qui promet d'être riche en apprentissages et sera prolongée par un film documentaire réalisé par Jacques Navarro-Rovira.



Le spectacle de danse qui se jouera ce jeudi au Petit Théâtre devrait tous nous émouvoir. Danseurs "valides" et "handicapés" seront réunis sur scène pour nous offrir un moment de partage inédit. Quatre danseurs de l'association Fraternité chrétienne des handicapés (Apetahi, Bernadette, Hanivai et Heimanarii), sept danseurs traditionnels et quatre autres contemporains présenteront plusieurs tableaux autour du thème du tapa et dans une histoire où Hina est l'héroïne. Sur une musique originale de Frédéric Rossoni, ils évolueront pendant une vingtaine de minutes, au gré des chorégraphies orchestrées par Marion Fayn et Tuarii Tracqui. Danse en fauteuil roulant ou au sol, c'est tout en poésie qu'ils s'exprimeront avec leurs corps.

Ce superbe projet est né de la rencontre de Jacques Navarro-Rovira et de Cathie Léveillé-Porché, amis de longue date. Cathie est devenue hémiplégique suite à une opération au cerveau pour anévrisme. "J'avais tout le côté gauche paralysé", confie cette danseuse contemporaine de formation. "En fauteuil roulant, j'ai été marquée par le regard des gens et cela m'a incité à ouvrir les autres au handicap. Aussi, la mémoire de la danse m'a beaucoup aidée dans ma rééducation". Elle décide de donner des cours de danse aux handicapés, travaille dans un hôpital pour enfants et réalise des spectacles avec eux, constatant que "cet art peut beaucoup apporter aux personnes qui souffrent". Cathie a alors envie de tenter "une expérience" en Polynésie. Jacques Navarro-Rovira, lui, est sensible à cette cause et mûrit ce projet depuis deux ans ; il saisit donc l'opportunité pour faire un documentaire sur l'handidanse.

UN SPECTACLE QUI SERA PROLONGÉ EN FILM DOCUMENTAIRE

Avec son assistance Marina Zegrar, Cathie vient en juillet 2015 pour dispenser des "masterclass" pendant trois semaines aux côtés de Marion Fayn et Tuarii Tracqui. Marion Fayn a déjà participé à un spectacle en 2011, à base de danses traditionnelle et contemporaine, "Moemoea", inspiré des encres de Chine de Léon Taerea et qui a fait l'objet d'un film "Fa'aheimoe, l'encre et le geste", réalisé par Jacques Navarro-Rovira. Quant à Tuarii Tracqui, il incarne la nouvelle génération du 'ori tahiti. Depuis septembre 2015, les danseurs handicapés viennent répéter une fois par semaine pour se dépasser lors de la représentation unique de "Tapa, du mythe à la danse". "En seulement cinq mois, ils ont appris les chorégraphies, c'est un véritable tour de force !" s'enthousiasme Cathie, qui voit dans cette méthode "une thérapie positive, où le corps-douleur se transforme en corps-plaisir".

C'est cette magnifique et poignante histoire que Navarro-Rovira veut retracer dans son prochain film. Intitulé provisoirement "Alors on danse", il s'appuiera sur les points de vue des enseignants, ceux des chorégraphes et également des handicapés. Grâce à plusieurs partenaires, comme la Fraternité chrétienne, le Conservatoire artistique de la Polynésie française, le Soutien à la création audiovisuelle et numérique, ou encore Air Tahiti Nui, le film devrait être diffusé en septembre 2016 sur Polynésie 1ère. La station de Pamatai en est effet le coproducteur du documentaire, avec Oceania Films d'Éliane Koller et de Benjamin Picard, sans omettre Beau geste, la société de Navarro-Rovira. Une belle leçon de vie !

L'histoire

Hina aimait sentir sa pirogue fendre les flots. Ses voyages l’avaient menée toujours plus près de l’horizon sans jamais l’atteindre. Désormais la déesse aux longs cheveux connaissait les moindres recoins des mers du monde. Un soir, alors que la lune était pleine et accueillante, Hina se décida à emprunter le sentier lumineux. À son arrivée sur la lune, la déesse choisit d’y demeurer à jamais et abandonna sa pirogue à la merci des flots. Du haut de sa sphère argentée, Hina se mit à veiller sur les voyageurs de la nuit, éclairant leur chemin guidé par les étoiles. Les ombres de la lune étaient, selon la croyance, un ora (banian) dont les nombreuses branches fournissaient à Hina de l’écorce dont elle faisait du tapa pour les dieux. Sur Terre, elle devint l’inspiratrice des batteurs de tapa sacré qui s’efforçaient d’égaler son talent artistique…

La distribution

Chorégraphies : Marion Fayn, Tuarii Tracqui et Teruria Taimana
Composition musicale : Frédéric Rossoni
Costumes : Manea Créations
Danseurs FRAT : Apetahi, Bernadette, Hanivai et Heimanarii
Danseurs ‘ori tahiti : Tuarii, Eva, Toanui, Franky, Teruria, Mata, Vaitea
Danseuses Académie de danse Annie Fayn : Coraline, Karen, Laureline, Sue-Ahn

Infos pratiques

Jeudi 14 janvier, à 18 heures
Entrée libre
Renseignements au 40 54 45 44
Petit Théâtre

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Fédération de pétanque: Rémy Aumeran répond à Joël Degage

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Fédération de pétanque: Rémy Aumeran répond à Joël Degage
PAPEETE, le 13 janvier 2015 - La guerre des chefs continue à la fédération de pétanque qui s’enlise dans un imbroglio judiciaire qui pourrait compromettre les projets 2016, en particulier le championnat du monde qui devrait se dérouler en octobre 2016 à Tahiti.

Dans un précédent article publié dans notre édition du 8 janvier dernier, le Président sortant de la Fédération de pétanque Joël Degage contestait la légitimité de l’accession à la Présidence du bureau de Rémy Aumeran en s’appuyant sur une décision du tribunal du 23 décembre annulant le vote des élections du 24 septembre 2015.

S’il est vrai que le Président du tribunal Jean-Claude Florentin a effectivement décidé de l’annulation du vote en raison du dépôt tardif de la liste Aumeran, il semble que cette décision ne soit pas exécutoire, en dépit de l’apposition d’un tampon sur le jugement mentionnant : "En conséquence, la République française mande et ordonne à tous huissiers sur ce requis de mettre ledit jugement à exécution…". Selon l’avocat de Rémy Aumeran, cette seule mention de suffit pas à rendre exécutoire l’objet de la décision, et donc l’annulation du vote, le juge n’ayant pas clairement prononcé cette clause exécutoire, qui n’apparait pas en effet dans les conclusions de sa décision.

Le jugement ne serait donc rendu définitif qu’au terme d’une procédure d’appel.
Pour Rémy Aumeran, Joël Degage ne peut de toute façon en aucun cas retrouver sa place à la tête de la fédération car selon l’article 10 des statuts de l’association, les membres sont inscrits pour une durée de 4 ans, la durée du mandat du bureau sortant étant arrivée à son terme le 24 septembre 2014.

Sur la base de ces constats et disposant de la délégation du ministère jusqu’au 15 février, c’est bien Rémy Auméran qui représentait la fédération de pétanque mardi soir pour l’élection du bureau du COPF. D’autant que le jugement n’a été signifié que ce mercredi par Me Elie. La procédure d’appel va à présent pouvoir être déposée, ce qui devrait aboutir à une décision définitive dans deux mois.

Rémy Aumeran dénonce dans le même temps un certain nombre d’irrégularités à la charge de son opposant. Selon lui Joël Degage ne serait pas habilité à s’occuper des démissions des clubs. Il reproche également la publication au Journal Officiel d’une annonce du renouvellement du bureau de la Fédération de pétanque en date du 23 octobre 2015, alors qu’aucune Assemblée Générale n’a été réunie. Il envisage d’ailleurs d’engager des poursuites à l’encontre de l’ensemble des membres cités dans cette annonce.
D’autres griefs ont été évoqués qui feront l’objet de démarches auprès des tribunaux, selon Rémy Auméran.

Pour l’heure, la fédération de pétanque se retrouve dans une situation bien compliquée, dépourvue de dirigeants, aussi le calendrier 2016 pourrait bien être mis en péril. Le championnat du monde qui avait été reporté une première fois pour cause de menace sanitaire liée au virus Ebola, pourrait cette fois être à nouveau compromis en raison de ces querelles de clochers. Au final, ce sont les joueurs et les clubs qui seront privés de belles compétitions.

Fédération de pétanque: Rémy Aumeran répond à Joël Degage

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Les "sacré-manchots" font le tour du monde

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MOOREA, le 13 janvier 2016 - Justine et Mickael, baptisés aussi "sacré –manchots" se sont lancé un défi : faire le tour du monde et rejoindre l'Antarctique. Ils ont noué un partenariat avec l'Institut Curie et sont ainsi devenus ambassadeurs de l'unité adolescents et jeunes adultes (AJA). Ils voyagent depuis un an avec très peu de sous en poche et se sont retrouvés en Polynésie.

Les deux globe-trotteurs Justine et Mickael, se sont posés à Moorea quelques temps avant de reprendre la route. Ils arrivent tout droit des Marquises où ils ont séjourné pendant trois mois à Tahuata, préparant le festival des Marquises avec la population. " Nous avons été accueillis comme nulle part ailleurs, on ne pouvait pas sortir d'une maison, sans que les voisins nous proposent un café ou un gâteau, nous n'avons jamais été laissés seuls", raconte Justine, 24 ans. Totalement immergés dans la culture marquisienne, ils ont fait partie de la délégation qui allait au festival à Hiva Oa.
Rencontrer des personnes qui font un tour du monde n'est pas rare en Polynésie, sauf que Justine et Mickael ont pour projet de rejoindre l'Antarctique, tout en nouant un partenariat avec l'Institut Curie, spécialisé dans le cancer. Ils n'avaient pas du tout envisagé de se rendre en Polynésie mais une rencontre avec un propriétaire de voilier les a amenés "par hasard" jusqu'aux Marquises.

OBJECTIF ANTARCTIQUE

Pour se faire connaître parmi les blogs de voyage, les deux compères ont enfilé le costume de manchots. " C'est devenu notre marque". Partout où il passe, il "trimballe", les lourds costumes sur leur dos. Au quotidien, ils relaient leur action auprès de l'unité adolescents et jeunes adultes de l'Institut Curie (AJA). S'ils ont choisis d'aider les personnes atteintes du cancer c'est parce que Justine a été personnellement touchée par le décès d'un ami avant son départ.

Chacune de leurs aventures est relayée en vidéo sur facebook et leur blog baptisé sacré-manchots. "Le plus problématique c'est de se connecter à Internet, surtout aux Marquises", rigole Justine. Grâce à leur partenariat et aux différents sponsors qu'ils ont pu trouver, ils sont partis avec 5000 euros en poche au départ pour 6 à 8 mois de voyage. Depuis, ils n'ont quasiment rien dépensé pour leur transport et leur hébergement. Ils ont traversé deux océans en voilier et à chaque halte, ils échangent des services agricoles, de ménage ou d'animations contre de la nourriture ou un hébergement. Par exemple, à Tahuata, ils travaillaient dans une pension. Ils sont arrivés à Tahiti avec le Tahiti Nui qui ramenait les délégations du festival.

Voyager à deux n'est pas toujours évident pour se "mettre d'accord" mais ils n'oseraient "jamais faire seul ce qu'ils entreprennent à deux", fait remarquer la jeune femme. A deux, ils se sont déjà rendus aux Galapagos, en Martinique, au Texas, au Mexique… Après un an de voyage, leur challenge reste toujours de rejoindre l'Antarctique en stop mais en Polynésie ils se retrouvent bloqués au milieu de l'océan. C'est pourquoi, aujourd'hui ils montent un dossier de sponsor auprès de Air Tahiti Nui pour obtenir un billet et rejoindre Los Angeles. De là, ils ont le projet de descendre le long de la côte Ouest pour rejoindre en novembre, Ushuaia.

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Baignade interdite : les résultats d'analyses du Taaone attendus vendredi

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Baignade interdite : les résultats d'analyses du Taaone attendus vendredi
PIRAE, le 13 janvier 2016. Les agents du Centre d'hygiène et de salubrité publique sont allés effectuer les prélèvements d'échantillons d'eau dans la baie de Taaone ce mercredi matin. Les analyses ont été confiées à l'institut Louis Malardé qui promet des résultats rapides.

On ne connaîtra les résultats de la qualité de l'eau dans la baie de Taaone qu'une semaine après que la baignade a été interdite par arrêté municipal en raison d'une rupture de la canalisation d'eaux usées du centre hospitalier qui traverse le lagon. Avant d'effectuer ces prélèvements il a fallu s'organiser. "Nous avons attendu d'abord que le beau temps se stabilise. Enfin, il fallait être coordonné avec le CHPF. Les rejets d'eaux usées de la station d'épuration de l'hôpital ne se font pas en continu. Il fallait attendre d'avoir un créneau au cours duquel les pompes allaient actionner un rejet en mer. Enfin nous avons travaillé différemment car le site de rejet est à 150 mètres du bord de la plage" explique Glenda Melix, la responsable du CHSP (Centre d'hygiène et de salubrité publique).

Les neuf échantillons prélevés ont été confiés dans la foulée ce mercredi à l'institut Louis Malardé pour être analysés, à la recherche des bactéries et surtout de leur taux, hors normes ou pas. Seront analysés comme lors des opérations de contrôle classique des eaux de baignade en mer : les coliformes, les Escherichia coli et les streptocoques fécaux.

UNE PLAGE NOTOIREMENT "PAS PROPRE"

Sur cette baie du Taaone, la qualité des eaux de baignade au cours des dernières années n'a jamais été d'excellente qualité, loin s'en faut. Dans le dernier rapport sur les eaux de baignade du CHSP daté de 2013 (les rapports ne sont publiés que tous les deux ans), la plage de Taaone est l'un des sites de qualité insuffisante. Sur l'un des points de contrôle il est mentionné : "mauvaise qualité des embouchures des rivières Fautaua et Hamuta, exutoires de multiples stations d'épuration, pollutions diverses apportées par les rivières et caniveaux d'eaux pluviales". Sur le second point de contrôle, la qualité médiocre ou mauvaise de la qualité des eaux de baignade serait due à la présence de "dépotoirs sauvages".

Les résultats des prélèvements de contrôle effectués en 2015 par le Centre d'hygiène et de salubrité publique seront publiés prochainement dans le rapport édité sur l'ensemble des plages dont la qualité des eaux de baignade est surveillée par les agents du CHSP. Mais il ne faut certainement pas s'attendre à du mieux sur ce site du Taaone. A noter toutefois que les opérations de surveillance de la qualité des eaux n'ont pu être maintenues au cours du dernier trimestre 2015 pour cause d'enveloppe budgétaire terminée avant la fin de l'année. C'est pourquoi il a fallu attendre que des anomalies soient repérées dans le fonctionnement des pompes du CHPF pour que la situation sanitaire de cette baie du Taaone soit repérée.




Baignade interdite : les résultats d'analyses du Taaone attendus vendredi
Pour lire l'arrêté municipal d'interdiction de la baignade et des activités nautiques édicté par la mairie de Pirae, CLIQUER ICI

En zone urbaine la qualité des eaux de baignade est insuffisante

Selon le dernier rapport disponible du Centre d'hygiène et de salubrité publique (celui de 2013), la qualité des eaux de baignade en zone urbaine de Tahiti était insuffisante à 41%, suffisante à 11 %, bonne à 26% et excellente à 22%. Des résultats médiocres qui s'étaient pourtant considérablement améliorés par rapport à l'année précédente. En 2012, la qualité des eaux de baignade en mer en zone urbaine était à 67% insuffisante, 22 % bonne et 11% excellente.

Les sites de qualité insuffisante en 2013 étaient : Taaone pour Pirae ; le tombeau du roi pour Arue avec même une recommandation émise par le CHSP d'interdiction de la baignade pour cause de pollution ; Hitimahana sur trois points différents à Mahina et aussi Muriavai sur la même commune ; Vaitupa à Faa'a ; Papehue à Punaauia; Orofero et Rohotu à Paea. Dans la plupart des cas, les actions recommandées sont : la mise en place d'un réseau d'assainissement collectif public ou d'un réseau d'assainissement des eaux pluviales. Il est visiblement temps que les communes tahitiennes se préoccupent du traitement et du devenir des eaux usées de leurs administrés !


Qualité insuffisante mais qu'est-ce que cela signifie exactement ? Ce résultat indique que les eaux de baignade sont réputées non conformes aux dispositions du code de la santé publique française reprenant les critères de directives européennes : on ne devrait donc pas s'y baigner.
En l’absence de réglementation en vigueur en Polynésie française, le contrôle sanitaire des eaux de baignade, effectué par le CHSP, est réalisé sur la base des textes appliqués en Europe. Ces textes imposent en outre que toutes les eaux de baignade doivent être au moins de qualité "suffisante".

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Une dépression tropicale faible à modérée du côté de Mopelia

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Une dépression tropicale faible à modérée du côté de Mopelia
PAPEETE, le 13 janvier 2016. Météo France a émis un communiqué ce mercredi à 11 heures concernant un système dépressionnaire situé à 1200 km de Mopelia et 1800 km à l'ouest de Tahiti. Cette dépression nommée 08F "tend à devenir une dépression tropicale faible dans les 24 heures puis une dépression tropicale modéré ultérieurement".

La dépression 08F est un système dépressionnaire avec actuellement une pression de 1002 hPa, du vent à 45 km/h et des rafales à 65 km/h. Son déplacement vers le sud-sud-Est se fait à 10 km. Dans son communiqué de presse, Météo France note que : "le minimum dépressionnaire tend à devenir une dépression tropicale faible dans les 24 heures puis une dépression tropicale modéré ultérieurement", mais ne prévoit aucune conséquences pour les zones menacées, pour l'instant.

Les modèles prévoient toutefois une évolution avec intensification de cette dépression : d'abord vers une dépression modérée au cours de la journée de demain (14 janvier), puis une dépression tropicale forte à compter du vendredi 15 janvier en soirée. Il faudra surveiller ce phénomène au cours des prochains jours et particulièrement en fin de semaine pour ce qui concerne Mopelia qui sera l'île habitée la plus proche de son parcours, même si cette dépression 08F ne devrait pas toucher directement l'atoll de Mopelia.


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Pré-casting "Al Dorsey" : inscrivez-vous dès maintenant

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Pré-casting
PAPEETE, le 13 janvier 2016 - Vous rêvez de devenir acteur ? Participez au pré-casting de la série télé "Al Dorsey" qui sera tournée à Tahiti de mai à juillet 2016. Un formulaire est disponible sur le Net pour prendre rendez-vous lors du Fifo, du 1er au 7 février.


Les romans de Patrice Guirao, mettant en scène le détective Al Dorsey, seront adaptés par France Télévisions dans une série télé. Dans le cadre du tournage qui se tiendra de mai à juillet prochains, des acteurs sont recherchés pour participer à la fiction et interpréter les différents personnages. L'écrivain explique : Il explique : "C'est une série qui sera tournée à Tahiti avec des acteurs locaux puisqu'il n'y a que des personnages liés à la Polynésie dans les deux tomes "Crois-le !" et "Lyao-Ly", qui sont les deux livres adaptés pour cette fiction de six épisodes de 52 minutes."

Pour participer au pré-casting de la série, inscrivez-vous en ligne (http://al-dorsey-la-serie.com) à l’aide du formulaire prévu et rendez-vous sur le stand "Al Dorsey" au village du Fifo. Choisissez une date entre le 1er et le 7 février, puis une heure d'entretien entre 10 heures et 18h45. Votre demande de rendez-vous et votre fiche de pré-inscription sera transmise à Claire Schwob, la directrice casting de la série, qui vous confirmera votre requête.

Claire Schwob souligne : 'Le pré-casting se déroulera en exclusivité au sein du village du Fifo. En effet, la production a souhaité profiter de ce formidable événement, véritable fête annuelle de l’audiovisuel océanien, afin de lancer la recherche des nombreux comédiens, rôles principaux et second rôles qui pourraient jouer dans la série télévisée. Un stand dédié au casting est prévu à cet effet et je recevrai à la Maison de la Culture les candidats pour les prises de photos, les interviews…".

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